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fantado, bâti au xve siècle par don Diego Hurtado de Mendoza. La façade principale est surchargée d’ornements d’un goût douteux. À l’intérieur s’étend une vaste cour entourée de galeries soutenues par des colonnes d’ordre dorique. Des lions sont sculptés dans le tympan des arcs. Les ornements de toute espèce sont d’une grande élégance et d’une merveilleuse richesse de sculpture. Dans le palais, on remarque surtout la salle des généalogies, dont le plafond, en bois sculpté, est surchargé de dorures. Les bâtiments de l’école centrale du génie militaire furent construits sous le règne de Philippe V, pour une fabrique de draps ; ils Sont vastes et bien disposés. La salle de dessin peut recevoir 150 ilèves. L’école possède une bibliothèque, un musée et un cabinet topographique. La chapelle San-Francisco, qui domine l’entrée de la ville, renferme un eu venu funéraire construit sur le modèle de celui de l’Escurial. Ce caveau se compose d’une vaste salle ornée de marbres et de dorures, dont le contour est divisé en compartiments renfermant chacun un tombeau. L’église Saint-Nicolas, surmontée d’une élégante coupole, est ornée des statues en bronze des quatre évangélistes, et de diverses sculptures. Dans l’église San-Ginès se voient les tombeaux de quelques membres de la famille de Mendoza, construits dans le style le plus pur de la Renaissance. L’eau qui alimente la ville est amenée des hauteurs voisines par un aqueduc dont la construction est attribuée aux Romains.

La province de Guadalaxara, limitée par les provinces de Ségovie, de Soria et de Saragosse au N., la province de Terruel à l’E., celle de Canca au S., et la province de Madrid à l’O., abonde en céréales et produit des vignes et des oliviers. Les cours d’eau les plus importants parmi ceux, qui l’arrosent sont : le Tage, le Jarama et le Henarès. Elle est riche en mines, dont les principales sont les mines de fer de Setiles, celles de cuivre de Pardas, et enfin les mines de galène argentifère de Hiende-la-Encina, qui ont rapporté des bénéfices énormes à leurs possesseurs. L’agriculture et l’élève des bestiaux constituent la principale industrie des habitants de la province.

« Les habitants, dit M. Germond de La vigne, diffèrent peu de leurs voisins. Ceux qui touchent à l’Aragon ont emprunté quelque chosé des mœurs aragonaises, moins l’énergie. Ils sont généralement laborieux et sobres ; ils s’adonnent surtout à l’élève des troupeaux et a la fabrication de l’huile ; beaucoup d’entre eux émigrent à cet effet en Andalousie, pendant la saison des récoltes. ■ La population de la province de Guadalaxara s’élève, d’après les derniers recensements, à 204,626 hab.

GUADALAXARA ou GUADALAJAR A, ville du Mexique, ch.-l. du département de Xalisco et de la division militaire de son nom, près du Rio-Grande de Santiago, à 420 kilom. O.-N.-O. de Mexico. On évaiue généralement sa population à 80,000 ou 90,000 hab., mais ce chiffre est exagéré suivant M. E. Vigneaux, qui a récemment visité Guadalaxara. Archevêché, université, cour de justice, hôtel des monnaies. Les habitants de Guadalaxara excellent dans la fabrication des vases de poterie d’une terre odoriférante, qui sont très-recherchés. ■ La fabrication du papier est aussi une industrie florissante de cette ville, dit le Dictionnaire de la navigation et du commerce. La quantité de papier à cigarettes que l’on débite est considérable. Le meilleur papier à enveloppes paraît être celui que l’on obtient des feuilles de l’agave ; il a presque la consistance et la ténacité du fer^blanc. • Guadalaxara s’élève au milieu d’une plaine riante et bien cultivée ; malheureusement une partie de la surface du sol est dévorée par la lèpre du tequesquite, sel à base de soude dont on fait un grand emploi dans les mines pour la fonte des sulfates etmuriates d’argent ; aussi est-il l’objet d’un important commerce ; mais le profit

3u’il rapporte est loin de compenser le préjuice qu’il cause à l’agriculture. La ville est belle, régulièrement percée. Les rues sont pavées, bordées de trottoirs et aboutissent à des places qui sont presque toutes ornées de fontaines. Les murs des couvents et les maisons particulières renferment des jardins qui couvrent une partie de la superficie de la ville. Le climat est agréablt et sain ; on y jouit d’un printemps perpétuel ; les nuits y sont splendides. ■ J’en ai passé plus d’une, dit M. E. Vigneaux, à errer sous les orangers sans avoir le courage de regagnei ma chambre, alors que la lune, radieuse dans un ciol pur, inondait le paysage de clartés puissantes, inconnues dans nos climats. C’est vraiment un séjour délicieux, malgré quelques inconvénients dont le principal, sans contredit, est l’abondance des puces. Ces folâtres insectes y sont à l’état de plaie d’Égypte. Les lits sont supportés par quatre pieds très-élevés, à cause de cette engeance ; on a soin de se déshabiller à l’autre extrémité db la chambre ; on s& brosse soigneusement les jambes, et quand on se trouve à peu près inhabité on s’élance sur sa couche. Avec de la finesse, on parvient à n’en a lir que trois ou quatre pour sa nuit. Les gens du peuple couchent à terre, sur des pétales, et donnant très-bien ; je ne les ai jamais vus s’occuper beaucoup non plus des punaises, qui prospérant très-bien sur tout le territoire de la république. » La plus belle place de Guadalaxara •est la place d’armes

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(Plaxade Armas), rendez-vous de la belle société. C’est un quadrilatère parfait, disposé, sur une plus vaste échelle toutefois, comme la place Saint-Sulpice à Paris. Des allées d’arbres régnent tout autour et une fontaine monumentale en décore le centre. Au nord de la place s’élèvent le portail latéral de la cathédrale et la chambre du congrès provincial (casa del congresso), contre laquelle s’adosse l’église. La façade principale regarde l’ouest. Plusieurs degrés lui servent de soubassement et conduisent à ses trois portes. Ce monument est très-ornementé, mais d’un goût douteux et d’un style plus bizarre et plus capricieux qu’original. Il est surmonté de deux clochers a flèches hexagonales.

Les autres principales curiosités de Guadalaxara sont le palais épiscopal, le Sayrario et te Palacio del gobierno (Palais du gouvernement), un des plus beaux spécimens de l’architecture locale.

Les V ierges miraculeuses abondent au Mexique plus qu’en aucun autre lieu ; il n’est donc pas étonnant que Guadalaxara, une des cités les plus importantes de la république, ait tenu à honneur d’avoir la sienne. Notre-Dame de Guadalaxara est une petite statuette noire et grossière, d’humeur vagabonde ; car, dans le cours de la même année, elle s’installe successivement dans les différentes églises de Guadalaxara et des environs ; mais sa résidence privilégiée est Zapopan, bourg voisin de la capitale du Xalisco. De temps à autre, elle est transportée processionnellement et en grande pompe de Zapopan à Guadalaxara, escortée de tome la population de la ville et des campagnes voisines. Cette fête est pour les Indiens de Zapopan et des pueblos voisins une saturnale durant laquelle ils donnent amplement carrière à leur penchant pour les liqueurs fortes. « Coiffés et enguirlandés de fleurs, à demi nus, défigurés par des masques hideux, en proie à une surexcitation inquiétante, ils dansent autour de !a statue comme David devant l’arche, au son de leurs instruments ; ils se contorsionnent comme des énergumènes, luttent de souplesse et d’agilité, brûlent des pétards, lancent des fusées ; quelques-uns suivent péniblement la procession à genoux. Tout cela dégénère à la fin en une orgie complète, à laquelle l’épuisement et le sommeil mettent seuls un terme. Telles étaient les fêtes de leurs aïeux à l’époque de la conquête, les Mitotes, dont les anciens historiens ont conservé la description. » (E. Vigneaux.)

Guadalaxara possède, en outre, un aqueduc remarquable, des imprimeries et de nombreuses écoles. Elle fut fondée, en 1531, par Nuno de Guzman.

GUADALAXARA Y XAVIERO (Marcos), historien et théologien espagnol, né à Saragosse vers 1580, mort dans cette ville en 1G30. Il devint, en 1506, préfet des études au monastère des carmes d’Alcana. Il composa des ouvrages qui ne brillent ni par le style, ni par l’esprit critique, et dont le plus connu est intitulé : Mémorable expulsion y justissitno destierro de los Moriscos de Espana (Pampelune, 1613, in-4o). Le couvent des carmes de Saragosse possède en manuscrit plusieurs ouvrages mystiques de Guadalaxara.

GUADALCANAL.ville d’Espagne, prov.de Séville, à 87 kilom. S.-E. de Llerena ; 4,500 hab. Fabriques de savon, eau-de-vie, métiers à tisser ; mines d’argent et de plomb aux environs.

GUADALCAIVAR, lie dé l’Océanie centrale, la plus grande de l’archipel Salomon, entre 157" 22’— 158» 34’de longit. O. et 9» 10’—.10° de latit. N. Le compagnon de Mendana, Ortega, qui la découvrit en 1567, aborda sur la côte N.-Ev y trouva des vallées fertiles arrosées par deux rivières qui charrient de l’or. L’Ile avait une nombreuse population, que les Espagnols refoulèrent devant eux pour pénétrer dans l’intérieur. D’Entrecasteaux passa devant Guadalcanar en 1703 ; les montagnes étaient cultivées presque jusqu’à leurs sommets, et la variété des arbres qui les couvraient leur donnait l’aspect le plus riant.

GUADALCAZAR, bourg du Mexique, h 94 kilom. N.-E. de San-Luis de Potosi. Mines d’argent, de plomb, de mercure et de houille.

GUADALEN, rivière d’Espagne. Elle naît dans la sierra Morena, à 39 kilom. S.-O. d’Alcaraz, et se jette dans le Guadalimar, à 9 kilom. E. de Linarès, après un cours de 90 kilom, Elle arrose la partie septentrionale de la province de Jaen.

GUADALETE, fleuve d’Espagne. Il naît dans la Sierra de Ronda, prov. de Cadix, et se jette dans l’océan Atlantique à 5 kilom. E. de Cadix, après un cours rie 140 kilom. Près de son embouchure il prend le nom de RioSan-Pedro. Le fleuve de Guadalete a donné son nom à une bataille qui se livra, en 7H, sur ses bords, entre l’armée chrétienne du roi Rodrigue et Jes Maures commandés par Tarik, bataille qui décida de la chute de la monarchie des Goths.

GUADALIMAR, rivière d’Espagne, un des affluents du Guadalquivir. Elle prend sa source dans la province de Chinchilla, arrose la province de Murcie, reçoit le Guadarmena, et se jette dans le Guadalquivir, après un cours de 110 kilom.

GUADALJORCK, rivière d’Espagne. V. Gua*

DAJON,

GUADALMEZ, rivière d’Espagne. Elle descend du versant septentrional de la sierra

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Morena, sépare la province de Cordoue et celle de Ciudad-Real, et se perd dans le Zuja, après un cours de 80 kilom, pendant lequel elle reçoit l’Alendin, le Vakleazogues, le Pedro-Moro, le Membrillo et le Guadamora.

GUADALQUIVIR, fleuve d’Espagne, leZtetis ou Betis des anciens, appelé Oued-el-Kebir (le Grand-Fleuve) par les Arabes, Il naît dans la sierra de Cazorla, prov. de Jaen, au S.-E. d’Ubeda, coule d’abord au N.-E., puis au S.-O. et enfin à l’O., traverse la province de Jaen, pénètre dans celle de Cordoue dont il baigne le chef-lieu, arrose la province et la ville de Séville et se partage en deux bras principaux qui forment deux grandes îles nommées IslaMayor et Isla Menor ; se jette dans l’Atlantique par une large embouchure à San-Lucar de Barromeda, après un cours d’environ 400 kilom. Ses affluents de droite sont : le Guadalimar, le Herumblar, l’Escobar. Les deux bras du Guadalquivir se réunissent ensuite près de San-Lucar, et le fleuve se jette alors dans l’Atlantique par une large embouchure, après un cours de 400 kilom. Ses principaux affluents sont le Guadalimar, la Jandula, la Guadiana Menor, la Guadajoz et ie Xenil. Le Guadalquivir est navigable depuis son embouchure jusqu’à Séville pour les navires de 100 tonneaux et plus. Les barques peuvent remonter jusqu’à Cordoue.

GUADALUPE, ville d’Espagne, prov. et à 113 kilom. E. de Cacerès, au pied des monts Guadalupe et près de la rive gauche de la petite rivière de Guadalupejo ; 4,070 hab. Fabriques de drap, savon, bougie et objets ensparterie. Cette ville possédait autrefois une célèbre abbaye de hiéronymites, fondée au xive siècle pour y placer une image miraculeuse de la Vierge. Cette image, enfouie dans les montagnes de Guadalupe, lors de l’invasion des Maures, y fut retrouvée par un pâtre, et devint l’objet d’un culte presque général en Espagne, La sacristie de l’église du monastère passe pour la plus belle de l’Espagne. Des peintures de Zurbaran et de Luca Giordano ornent la chapelle de la Vierge. On remarque aussi dans l’église les tombeaux de plusieurs grands personnages.

GUADALUPE (sierra de), en latin Carpetani montes, chaîne de montagnes d’Espagne, prov. de Cuença. Elle se détache de lagraude chaîne Ibérique, s’élève vers Tarancon et Tremblenque, passe dans l’Estramadure, entre Truxillo et Merida, pénètre en avant de Portaiégré, dans le Portugal, et se termine par le cap Espichel, à l’embouchure du Tage, dont elle n’a cessé de suivre le cours. Ces montagnes prennent, dans leur trajet en Espagne, les noms de sierra de Cuença, Tolède, Guadalupe, San-Benito et San-Pedro ; dans le Portugal, ceux de sierra San-Mamed et d’Arrabida, Leur plus grande élévation n’atteint pas 900 mètres au-dessus du niveau de la mer. Carrières de marbre.

GUADALUPE (NUESTRA-SENORA DE) OU mieux GUADALUPE-HIDALGO.bourgdu Mexique, prov. et à 4 kilom. de Mexico j 2,000 hab. Riche église, l’un des principaux lieux de pèlerinage du nouveau monde.. Bel aqueduc conduisant à la ville les eaux de la montagne. Située à une lieue au nord de la capitale du Mexique, sur les bords du lac Texcuco, la ville de Guadalupe a été édifiée à la suite de la construction du sanctuaire élevé, en 1531, en l’honneur de Marie, mère du Christ. Nous ferons grâce à nos lecteurs de la légende de Nuestra-SeSora de Guadalupe et des miracles qu’elle raconte. Comme quatre cents ans plus tard à la Salette, le clergé trouva une femme complaisante, et celle-ci, parée de riches atours, apparut à trois ou quatre reprises aux yeux ébahis d’un Indien frais converti. L’homme était merveilleusement choisi pour le rôle qu’on lui destinait. Juan Viego (c’était son nom) vit la Vierge et accourut chez l’archevêque de Mexico, auquel il fit connaître les désirs exposés par la grande dame et qui consistaient à voir une église édifiée au lieu même de son apparition. L’archevêque joua d’abord l’incrédulité. La dame revint à la charge ; l’Indien frappa de nouveau à la porte de l’archevêque. Cette fois, Don Juan Zummarraya se déclara convaincu. Il ordonna des processions, des prières, des quêtes, des quêtes surtout, et l’église fut bâtie. Pendant près de quatre siècles, les pèlerins du nouveau monde affluèrent au sanctuaire ; mais Nuestra-SeOom de Guadalupe, après avoir longtemps favorisé la domination des conquérants, prit une part vraiment patriotique au soulèvement des colons et des Indiens fatigués du double despotisme, religieux et politique, du gouvernement espagnol. La révolution partit du sanctuaire et, certes, ce n’est pas de là que l’inepte et dévorante autocratie de Ferdinand VII s’attendait à la voir sortir. Le 16 septembre 1810, le vieux curé de Dolorès, Hidalgo, proclama l’indépendance du Mexique. Ne prenant conseil que de son courage, ne comptant que sur son énergie, il déploya, dès le premier moment, des talents et une sûreté de vues et de moyensoxtraordinaires. Ayant fait un étendard sur lequel était peinte l’image de la Senora de Guadalupe, il partit de son presbytère portant en main ce nouveau labarum, et en peu de temps la masse immense des déshérités vint se grouper sous l’enseigne libératrice. Alors se produisit un miracle autrement sérieux que celui de la légendaire apparition. À la vue de l’i GUAD

mage de la Vierge créole, ces milliers d’hommes dont la plupart étaien ; encore idolâtres, sentant d’instinct qu’ils E.vaient au milieu d’eux le signe de la victoire et de la future rédemption de leur race, accoururent se joindre aux Espagnols révoltés pour la délivrance commune.

Après le succès de la guerre de l’indépendance, la ville de Guadah.pe fut élevée au rang de ciutad (cité), sous le nom de Ciutad de Guadalupe-Hidalgo, double nom résumant la double histoire de la première ville et du premier homme du Mexique qui aient poussé le cri de liberté.

Un souvenir important et de date récente se rattache à l’histoire de Guadalupe : c’est le truite de paix qui y fut conclu, le 2 février 1848, entre les plénipotentiaires des États-Unis et ceux de la République mexicaine.

Giiailatupc (ordre de), fondé ou Mexique le 21 juillet 1822 par Iturbide, aboli lors du rétablissement de la république mexicaine en 1823 et rétabli en 1864 par Jlaximilien. Cet ordre, d’autant plus ridicule qu’il a été prodigué à un grand nombre de tristes personnages de 1 empire, comprenait les grades de chevalier, d’officier, de commandeur et de grand-croix. La décoration représentait une étoile à cinq branches ; sur le médaillon était figurée la Vierge de Guadalupe. On la portait attachée au moyen d’un ru)an violet, coupé de deux bandes gris azuré.

GUADALUPE, île de l’océan Pacifique, en face de la côte N. de la presqu’île de la basse Californie, par 28» 54’ de la.it. N. et 120° 40’ de longit. O. Cette île, d’orgine volcanique, est très-élevée au-dessus du niveau de l’Océan, et l’on peut apercevoir de 70 kilom. ses côtes, qui, au N. et à l’O., sont très-escarpées. À son extrémité méridionale, elle est entièrement stérile ; mais, au N., elle renferme de fertiles vallées. Les seuls animaux qu’on y trouve sont des chèvres.

GUADAI.UI’E-Y-CALVO, ville du Mexique, prov. et à 275 kilom. S.-S.-O. de Chihuahua ; 10,000 hab. Elle doit son importance aux mines d’argent qui se trouvent dans ses environs, et qui y ont attiré un grand nombre de gens sans aveu et d’induitriels peu scrupuleux.

GUADALUPE-DE-VETA-GRANDE (NUES-TRA-SENOIIA DE), ville du -Mexique, dans la province et à 5 kilom. de Zact.tecas ; 3,000 hab. Cette ville possèdé une magnifique église, et présente le seul passage p "aticable de l’Etat ou province de Zacatecas à la province de Xalisco.

GUADARMENA, rivière d’Espagne. Elle prend sa source près d’Alcaraz, dans la province d’Albaoète, et se jetle dans ie Guadalimar, par la rive droite, après un cours de 150 kilom.

GUADARRAMA, rivière d’Espagne. Elle prend sa source dans les montagnes du mémo nom, prov. de Ségovie, arrose la province do Madrid et se jette dans le Tage à l’E. d’Albarco, à 17 kilom. O. de TMède, après un cours de 130 kilom.

GUADARRAMA (sierra de), chaîne de montagnes de l’Espagne centrale. Elle commence à la source du Xalon, sépa/e le bassin du Douro de celui du Tage, court du N.-O. au S.-E. entre les deux Castille3 et lie le Somo-Sierra aux monts deGredos. «Ses sommets les plus élevés atteignent 1,870 nètres.

GUADELOUPE (la), lie de l’océan Atlantique, l’une des petites Antillas ou îles sous le Vent, par 150 59’ —160 40’da latit. N. et63° 20’ — 64° 9’ de longit. O., à.00 kilom. de la Martinique et à 1,250 lieues marines de Brest, entre les Iles d’Antigua au N., de la Dominique au S. et de la Martinique au S.-E-. La Guadeloupe se compose de deix îles appelées Grande-Terre au N.-E., Guaceloupe proprement dite au S.-O., séparée : ! par un canal appelé rivière Salée. La Superficie de la Guadeloupeproprementditeestévali, éeà94,631 hectares ; celle de la Grande-Terre à 65,631 hectares. La Guadeloupe prop -einent dite a 46 kilom. de longueur du-N. au S-, et 20 à 24 kilom. de largeur de l’E. h l’O. Le développement des côtes est d’ewiron 140 kilom. La Grande-Terre a 38 kilom. de l’E. au N.-O. et 35 kilom, du N. au S. On évalue le développement de ses côtes à 170 kilom. En y comprenant les petits îlots semés sur les côtes, la superficie totale de la Guadeloupe et de ses dépendances est de 169,233 hectares, dont (statistique de 1868) 18,384 consacrés à la culture de la canne à sucre, 2,307 à celle du café, 3.679 à celle du coton, 550 à celle du cacao, 6 à celle du girofle et du poivre, 270 à ce.le du roucou, 4,265 à celle du manioc, 4,591 à celle des céréales ou de divers fruits, 15 à celle du tabac, 2 à celle du nopal et du cassier. Ses savanes occupent 16,643 hectares, les bois et les forêts 28,211, et les dépendances des habitations et du domaine public 85,590. La population de la colonie et de ses dépendances (Marie-Galante, les Saintes, la Désirade, Saint-Martin) s’élevait en 1865 à 140,633 hab. La Guadeloupe proprement dite est d’or gine volcanique. Elle est hérissée de montagnes affreuses où règne un froid vif et continuel. On ne trouve sur ces montagnes que quelques arbustes, des mousses, des lianes et des fougères. Au centre, s’élève à 1,484 met. un volcan remarquable qu’on appelle la Soufrière,