GRAN
navie (1821, in-8°). Enfin, il a composé, entre autres ouvrages d’économie politique : les Finances de la Suède au moyen âge ; Coup d’œil sur la situation financière de la Suède ; Essai de statistique suédoise (2 vol.).
GRA.NBY (John MaNnkrs, marquis de), général anglais, né en 1721, mort en 1770. Il était membre de la Chambre des communes lorsque Charles-F.douard Stuart fit, en 1745, son expédition en Grande - Bretagne. Zélé partisan de la maison de Hanovre, Granbv leva à ses frais un régiment avec lequel il marcha contre les insurgés. À partir de ce moment, il suivit la carrière des armes, fut nommé major général en 1755, lieutenant général en 1759, prit alors part à la guerre de Sept ans, reçut le commandement en chef des troupes britanniques aux ordres du prince Ferdinand de Brunswick, se signala par sa bouillante valeur à Minden, où il décida la victoire, à Warbourg(1760), à Kirch-Denkern (1761), à Hombourg (17621. De retour en Angleterre, Granby fut nommé membre du conseil privé, lord lieutenant du comté de Derby (1764), maître général de la guerre et général en chef (1766).
GRANCEY (Jacques Rouxel de Médavy, comte de), maréchal de France, né en 1603, mort en 1680. Il débuta dans la carrière des armes au siège du château de Caen (1616), puis assista successivement au combat du Pont-du-Cé (1G20), à l’attaque du Pas de Snse en Piémont, aux sièges de Privas et d’Alais contre les huguenots, à la bataille d’Avein, où il commandait un régiment (1635). Promu maréchal de camp l’année suivante, il fut envoyé en Champagne pour y combattre l’armée impériale sous les ordres de Galas, et donna à cette époque une remarquable preuve de son courage et de sa force extraordinaire, en arrêtant seul, pendant quelque temps, un escadron d’impériaux sur le pont de Spoy. Peu après, le comte de Grancey reçut le gouvernement de Montbéliard, des comtés de
Belfort et de Ferrette, puis il contraignit de Mercy a lever le siège d’Héricourt (1637), assista ensuite aux sièges de SaintHippolyte, d’Arras(1640), de Jonvel !e(1641), deLaMothe (1642), et montra dans ces diverses affaires une rare intrépidité. Cette même année, les Comtois étant venu assiéger son château de Grancey, il accourut à cette nouvelle, battit les assaillants et reçut une blessure dont il resta boiteux toute sa vie. Il continua néanmoins à servir, combattit a, Rocroy (1643), à Gravelines (1644), devint lieutenant général en 1646, maréchal de France en 1651, puis fut successivement commandant en chef de l’armée envoyée en Italie contre les Espagnols (1C53), ambassadeur extraordinaire en Savoie et enfin gouverneur de Thionville.
GRANCEY (Elisabeth Rouxel de Médavy de), femme galante, tille du précédent, née en 1653, morte en 1711. À l’exemple de tant de femmes de la haute société de son temps, Elisabeth déGrancey se fit connaître par la dépravation de ses mœurs. Pour esquisser le portrait de la fille du maréchal, nous ne saurions mieux faire que de citer les deux courts extraits suivants, qui la peignent en quelques traits de plume : « Elle gouverna longtemps le Palais-Royal, dit Saint-Simon, sous le stérile personnage de maîtresse de Monsieur, qui avoit d’autres goûts qu’il crut longtemps masquer par là. » — « Elle tiroit profit de toute ma maison, écrivait la princesse Palatine, et personne n’achetoit une charge chez nous sans être obligé de payer un pot-de-vin a la Grancey. Elle n’avoit jamais rien fait que jouer avec ses amants jusqu’à cinq ou six heures du matin, se régaler, fumer du tabac et puis suivre ses goûts habituels. «
GRANCEY (Jacques- Léonor Rouxel de Médavy, comte de), maréchal de France, neveu de la précédente, né près de Langres’ en 1655, mort à Paris en 1725. Admis comme cadet dans les gardes du-corps, il fit les campagnes de Hollande (1673) ’et de Franche-Comté (1674), assista à la bataille de Senef, devint colonel en 1675, fut blessé à Saarbruck (1675), combattit ensuite en b’^andre, prit part au siège de Courtrai (1683), et reçut le grade de brigadier en 16SS. Grancey fit ensuite la campagne d’Allemagne sous les ordres du grand Dauphin (1689), celle de Savoie sous les ordres de Catinat, fut grièvement blessé à La Marsaille, où il combattait en qualité de maréchal de camp (1692), et continua à se distinguer aux sièges de Valenza (1698), d’Ath (1699), puis sur le Rhin. Nommé lieutenant général en 1702, il passa cette môme année en Italie, prit part, sous les ordres de Philippe V, it la bataille de Luzzara, obtint en 1703 le commandement en chef de l’armée du Tyrol, assista en 1706 à la bataille de Calcinato et battit peu à près, devant Castiglione, le prince de Hesse-Cassel, à qui il fit 3,000 prisonniers et prit 33 drapeaux, et qu’il poursuivit jusqu’à l’Adige. De retour en France en 1707, il fut nommé au gouvernement de Dunkeruue. Louis XIV le mit ensuite à la tête de I armée de Savoie, avec laquelle il délivra Toulon assiégé par le prince de Savoie. Il continua a combattre jusqu’à la paix d’Utrecht. En 1718, il prit le commandement de la Provence, et obtint enfin le bâton de maréchal de France en 1724.
GHANCEY-LE-CHÂTEAU, bourg de France (Côte-d’Or), ch.-l. de cant., arrond. et à 4 4 kilotn. de Dijon, sur une hauteur ; pop.
GRAN
aggl., 552 hab. — pop. tôt., 601 hab. Beau ■ château du xvue siècle, avec un vaste parc. Aux environs, caverne à deux ouvertures d’où sortent, lors des pluies, deux courants d’eau.
GRANCHAIN DE SÉMERV1LLE (comte), marin français, né au château de Granchain, près de Bernay (Eure), en 1741 ou 1742, mort dans ce même château vers 1815. Il entra dans la marine en 1757, fit successivement onze • campagnes, et assista à deux combats importants. En 1775, il fut nommé enseigne de vaisseau. Nommé lieutenant de vaisseau et chevalier de Saint-Louis pour sa belle conduite a la bataille d’Ouessant en 1777, il fut promu capitaine de vaisseau en 1782, et prit successivement part aux combats de 1779, 1780, 1781 et 1782. Granchain a retracé les principaux événements de la guerre d’Amérique, dans des Mémoires qui ont été publiés dan3 la Revue bretonne. En 1784, il fut’appelé au commandement de la station de Terre-Neuve et chargé d’une mission astronomique et hydrographique. Le 17 novembre 1790, le comte
de Granchain fut nommé directeur des ports et arsenaux ; mais il quitta le service l’année suivante et se retira dans ses terres. Néanmoins, il fut appelé à diverses reprises, sous le Directoire, le Consulat et l’Empire, à faire partie de commissions maritimes. Il devint aveugle sur la fin de sa vie.
GRANCOl.AS (Jean), théologien français, né près-de Chàteaudun en 1660, mort en 1732, Il fut chapelain de Monsieur, frère de Louis XIV, et consacra toute sa vie à la défense du jansénisme, dont il était un des plus fermes et des plus ardents champions. Les seuls de ses nombreux écrits qui conservent quelque intérêt sont les suivants : Traité de l’antiquité des cérémonies des sacrements (1692, in -12) ; De l’infinciion ou de la coutume détremper le pain dans levin (1603, in-12) ; Traité des liturgies (1698, in-12) ; Dissertation sur les messes quotidiennes et sur la confession (1715, in-12) ; Critique abrégée des ouvrages des auteurs ecclésiastiques (1716, 2 vol. in-12) ; histoire abrégée de l’Église, de la ville et de l’Université de Paris (1728, 2 vol. in-12).
GRAND, GRANDE adj. (gran, gran-delat. grandis, même sens. Le d du masculin prend le son du t devant une voyelle ou un h muet). Qui a une taille, une hauteur ou des dimensions considérables : Homme grand. Grande femme. Grand cheval. Grand arbre. Un grand trou. Un grand précipice. Un grand vase. Une grande salle. Un grand coffre. En France, c’est la Picardie et la Normandie qui produisent les hommes les plus grands. (11aquel.) Le baobab est le plus grand arbre du monde. (A. Karr.)
Je haïs comme la mort l’état de plagiaire ; [verre. Mon verre n’est paB grand, mais je bois dans mon A. de Musset.
Petit poisson deviendra grand, Pourvu que Dieu lui prête vie ; Mais le lâcher, en attendant,
Je tiens, pour moi, que c’est folie.
La Fontaine.
— Qui atteint ou dépasse la mesure ordinaire ou le maximum : Nous fîmes dix grandes lieues. Il plut pendant un grand mois. Ce fossé a deux Grands mètres de large,
— Intense, considérable en son genre : Un grand bruit. De grands cris. Un grani» silence. De grands coups. Un grand effroi. Une grande douleur. Une grande bêtise. Un grand plaisir. ""De grands saints. L’komme est toujours à lui-même une grande énigme. (Boss.) Un grand obstacle au bonheur, c’est de s’attendre à un trop grand bonheur. (Fonten.) Les infiniment petits ont un orgueil infiniment grand. (Volt.) Tout grand succès qui n’a pas coûté un grand effort se paye par un grand sacrifice. (E. de Gir.)
Plus le malheur est grand, plus il est grand de vivre.
Crébillon.
Il Capital, qui a la principale importance : C’est là le grand point. Pour les riches, l’ennui, c’est le grand fléau. (J.-J. Bouss.) Etendre son esprit, resserrer ses désirs, C’est là le grand secret ignoré du sulgaire.
Lamartine,
— Nombreux, qui est en quantité considérable : Je n’ai pas grand argent. Il n’y avait pas grand monde à cette fête.
— Qui est à un haut point ce qu’il est : Un grand coupable. Un grand pécheur. Un grand menteur. Un grand buveur. Un grand marcheur. Une grande rieuse. Un grand benêt. Un grand innocent. Nous sommes grands amis. Les enfants, grands imitateurs, essayent de tout dessiner. (J.-J. Rouss.)
Les menteurs les plus grands disent vrai quelquefois.
Corneille.
— Fig. Noble, élevé, illustre, glorieux : De grandes pensées. Une grande entreprise. De grandes actions. La pli/pur’ des hommes sont plus capables des grandes actions que de bonnes. (Montesq.) Pour exécuter de grandes choses, il faut vivre comme si l’on ne devait jamais mourir. (Vauven.)
Qu’il est grand, qu’il est beau de se dire a soi-même : Je n’ai point d’ennemis, j’ai des rivaux que j’aime !
Voltaire.
Il Qui a fait des actions, produit des œuvres I conçu des pensées nobles, élevées, glorieuses,
GRAN
propres à. illustrer leur auteur ; en ce sens, le mot grand précède toujours lo^mot homme, lorsqu’il est employé avec lui, à moins qu’il n’y ait un autre qualificatif du même mot : Un grand homme. Un homme grand et généreux. Un grand capitaine. Un grand artiste. Dieu seul est grand, mes frères. (Mass.) Les grands hommes entreprennent de grandes choses parce qu’elles sont grandes, et les forts, parce qu’ils les croient faciles. (Vnuven.) Pour être grand, il ne faut que se rendre maître de de soi. (J.-J. Rouss.) Il y a une nation qui sera bien grande un jour : ce sont les Américains. (Mme de Staël.)
Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes.
Corneille.
Plus le coupable est grand, plus grand est le supplice. "Voltaire.
Heureux qui peut bénir ! grand qui sait pardonner !
V. Huao.
C’est d’un roi que l’on tient cette maxime auguste, Que jamais on n’est grand qu’autant que l’on est juste.
BOILEAO.
Celui qui dompte la fortune
Mérite seul le nom de grand.
J.-B. Rousseau.
— Grand chemin, grande route. Longue et large voie de communication par terre : Un voleur de grand chemin. Un détrousseur de grande route. Créteil est un village traversé par la grande route de Paris à Troyes. (Dulaure.) Il Grande voie ou voie générale de communication : Le canal de Suez va devenir la grande route des Indes.
— Grandes eaux, Crue très-considérable des eaux d’un fleuve, d’une rivière : À l’époque des grandes eaux, la Loire est sujette à
I déborder, il À Paris, Sorte de fête qui consiste à faire jaillir un grand nombre de fontaines et de jets d’eau, en certains endroits voisins de la capitale : Les grandes eaux de Versailles, de Saint-Cloud.
— Grand air, Air intérieur, par opposition à l’extérieur des appartements ou des villes : Se promener au grand air. Le grand air de la campagne est favorable à la santé, il Air noble, distingué : Cette jeune fille a tout à fait grand air. Rien n’a GRAND air comme les paysages héroïques de Poussin.
— Grands airs. Affectation de noblesse, de distinction : Prendre, se donner de grands airs. Avec de petites idées, on a toujours de grands airs. (Mtno E. de Gir.)
— Grand jour, Lumière du jour, quand il n’y a plus ou qu’il n’y a pas encore d’obscurité ; jour des endroits où rien ne l’obscurcit : Nous partirons au grand JOUR. Il faudra examiner ces étoffes au grand jour. Il Au grand jour, Publiquement, sans se cacher : Il n’ose se produire au grand jour. Il montre ses vices au grand jour.
— Grande personne, Se dit d’une personne faite, par opposition aux enfants : Les enfants veulent imiter les grandes personnes. (Àcad.) || Grand garçon, grande fille, Jeune personne qui commence à se diriger elle-même dans ses actions. Il Grande fille. Jeune fille nubile, quiji ses règles : Ces indispositions cesseront quand elle sera grande fille.
— Grand âge, grande vieillesse, Age très-avancé : Le grand âge est une maladie sûrement mortelle.
— Grand nom, Nom célèbre ; origine illustre : Un grand nom est toujours difficile à
j porter. On se fait souvent un grand nom en occasionnant de grands malheurs. (Raynal.) Souvent un grand nom rapetisse celui qui le porte. (Grimm.)
— Grand seigneur, Seigneur puissant entre tous les autres :
Le peuple est maintenant fier comme un gentil . [homme :
Dans le plus grand seigneur il ne veut voir qu’un homme.
Viennet.
Il Grande dame, Dame de haut parage : La grande dame, en marchant, ne heurte personne. (Balz.)
— Grand monde, Société des gens riches, nobles ou puissants ; L’ombre de la retraite éclaire ta conscience, l’éclat du grand MONDE l’obscurcit. (Petit-Senn.)
Le grand monde est léger, inappliqué, volage.
Voltaire.
— Grand Dieu ! ou Grands dieux ! Exclamation d’étonnement, d’indignation, de supplication. Il Promettre, jurer ses grands dieux, Promettre avec de grands serments, avec force protestations :
La femme, neuve sur ce cas,
Ainsi que sur mainte autre affaire, Crut la chose, et promit ses grands dieux de se taire.
La Fontaine.
— Grand nombre, Majorité, vulgaire, peuple : Chercher d plaire au grand nombre. Dans la société, c’est toujours le grand nombre qui souffre. (Chateuub.)
— Grands parents, Aïeux, grand-père et grand’inère : Avoir encore ses grands parents.
— A grandes journées, En faisant chaque jour plus de chemin qu’on n’en fait ordinairement dans le même espace de temps : Le
GRAN
1443
czar s’avançait à grandes journées, avec une armée de quarante mille Russes. (Volt.)
— Grands mots. Expressions emphatiques : Un grand mot qui n’est pas le nom dyne grande chose est un mot vide de sens. (E. de Gir.)
— Grand merci, Remerefment empressé ; reconnaissance : De tout cela je n’ai retiré qu’un grand merci, il Interjectiv. Je vous remercie grandement : Grand merci de vos offres.
— Plus grand que nature, Se dit des représentations ou images plus grandes que l’objet représenté : Portrait plus grand que nature.
Il Fig. Qui est au-dessus des forces, des limites, des réalités de la nature humaine : La morale chrétienne est plus grande que nature, et c’est là son défaut. Il faut, dit-on, sur la scène, être plus grand que nature. (Volt.)
— Tout grand ouvert. Tout grand. Ouvert autant que possible : La porte était restée toute grande ouverte. Ouvrez la fenêtre toute grande.
— De grand cœur, Très-volontiers -.J’irai, et de grand cœur, il Cette expression est très-usitée, sans qu’on se doute du rapport qu’il peut y avoir entre l’adjectif grand et le substantif canir. Mais quand on consulte les anciens auteurs et qu on lit de gréant cœur, pour de cœur gréant, qui agrée, on voit que grand n’est, dans ce cas, qu’une corruption do gréant.
— Ouvrir de grands yeux, Voir, regarder avec surprise ou curiosité. Il Avoir les yeux plus grands que la panse, avoir plus grands yeux que grand ventre, Croire qu’on va manger plus qu’on ne mange en effet, être rassasié avant d’avoir mangé tout ce dont on avait chargé son assiette.
— Prov. Petite pluie abat grand uçnf, Peu de chose suffit quelquefois pour apaiser une grande querelle, pour calmer une grande douleur. Il Aux grands maux les grands remèdes, II faut user de moyens puissants et héroïques dans les circonstances importantes et difficiles.
— Hist. Surnom de quelques princes et de quelques personnages illustres : Alexandre le Grand. Louis le Grand. Napoléon le Grand. Henri le Grand, h S’ajoute au titre des chefs de certains ordres, de certains officiers ou dignitaires : Grand maître de Malte. Grand maître de l’ordre Teutonique. Grand maître des templiers. Grand maître des francs-maçons. Grand officier, GRAND-croi’x, grand cordon de la Légion d’honneur. Grand prêtre. Grande prêtresse. Grand pontife. Il Titre de divers souverains et de divers États : Le Grand Mognl. Le grand-cêhc de Toscane. Le GRAND-d«cW de Bade. La grande Tartarie.
Il Grand Turc ou Grand Seigneur, Souverain des Turcs : Notre ambassadeur auprès du Grand Turc, d Grand Turc, Terme employé familièrement pour désigner une personne inabordable, impossible, l’objet d’une hypothèse absurde : Ma chère, il pense d toi comme au Grand Turc (Balz.) A qui voulez-vous qu’il le dise donc ?au Grand Turc ? (Murge.-.) Il Monsieur le Grand, Titre qu’on donnait par abréviation au grand écuyer du roi de France. Il Grand commun, Partie de la maison du roi de France chargée de la nourriture de la plupart des officiers de la maison royale ; logement des officiers de leur cuisine, il Petit commun, Service composé d’officiers du grand commun, pour la nourriture d’un petit nombre de privilégiés. Il Grande armée, Armée française organisée en 1812, sous le règne de Nopoléon Ier : Les bulletins de la grande armée.
— Ane. législ. Grandes audiences, Celles que le parlement consacrait aux causes des rôles, par opposition aux petites audiences.
Il Grand juge, Nom donné à d’anciens chefs de l’ordre judiciaire. Se dit encore dans les colonies.
— Diplom. Grand mois, Se dit, dans les chartes, du mois de juillet, qui a les plus longs jours de l’année.
— Art dram. Grand opéra. Opéra où tout est chanté, par opposition à l’opéra-comique, où certains passages sont parlés. Il Salle de spectacle où l’on joue h Paris les grands opéras, par opposition h. la salle de l’Opéra-Comique : Aller au Grand-Opéra.
— Géogr. Grand Océan, Mer Atlantique, il Grandes Indes, Amérique, par opposition à l’Inde.
— Comm. Grand aigle, grand raisin. Sortes de papiers. V. aigle, raisin. Il Grands brins, Toiles de Bretagne appelées aussi hauts brins, et que l’on fabriquait surtout à Dinan.
— Fin. Grand livre, Livre de commerça sur lequel on inscrit, au nom des personnes réelles ou fictives qui sont en compte avec la maison, leur crédit et leur débit, il V. grandlivre de la dette publique au mot livre.
— Science hermét. Grand art. grand œuvre, Recherche de la pierre philosophale.
— Pathol. Grand remède, grands remèdes, Préparations mercurielles employées contre les maladies vénériennes.
— Fr.-maçonn. Grand architecte de l’univers, Nom par lequel les francs-maçons désignent Dieu dans leur langage figure. Il Grand hiérophante, Nom que se donne lo grand maître du rite de Meinphis, créateur d’un système maçonnique en quatre-vingt-quinze grades ou degrés, il, Grands loge,
