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rateur français, mort en 1781. Il fut secrétaire interprète du comte de Provence (depuis Louis XVIII). Ayant vécu en Angleterre, il apprit à fond la langue de ce pays et s’en servit pour ses travaux littéraires. Il a publié les ouvrages suivants : Histoire des différents sièges de Berg-op-Zoom (1747, in-12) ; Lettres choisies de Pope (Paris, 1753, 1 vol. in-12) ; la Vérité révélée, traduit de l’anglais (1755, in-12) ; le Peuple instruit, ou les Alliances dans lesquelles les ministres de la Grande-Bretagne ont engagé la nation, traduit de l’anglais de Shabbear (1756, in-12) ; le Peuple juge, traduit de l’anglais (1756, in-12) ; Petit catéchisme politique des Anglais, traduit de l’anglais (1757, in-12) ; Mémoire pour le ministère anglais contre l’amiral Byng, traduit de l’anglais (1757, in-12) ; État politique actuel de l’Angleterre, ou Lettres sur les écrits publics de la nation anglaise, ouvrage périodique publié à Paris (1757 à 1759, 10 vol. in-12) ; Essais historiques sur l’Angleterre (Paris, 1761, 2 vol. in-12) ; Lettre au comte de Bute sur la retraite de M. Pitt, traduit de l’anglais (1761, in-8°) ; Deuxième lettre au comte de Bute, concernant la rupture de l’Angleterre avec l’Espagne (1762, in-8°) ; Table ou abrégé des 135 volumes de la Gazette de France, depuis son commencement, etc.


GENEST ou GENÊT (Edmond-C), diplomate français, né à Versailles vers 1765, mort en 1834, Il était fils du précédent et frère de Mme  Campan, femme de chambre de Marie-Antoinette. Il embrassa les idées de la Révolution, devint, en 1789, chargé d’affaires de France en Russie, fut très-mal vu à la cour de Catherine II par suite de ses opinions, et reçut, en 1792, l’ordre de quitter Saint-Pétersbourg. De retour en France, Genest fut nommé ambassadeur en Hollande, mais presque aussitôt il partit, avec le même titre, pour les États-Unis. Les habitants de Charlestown et de Philadelphie accueillirent avec enthousiasme le représentant de la France révolutionnaire. Genest profita de cet accueil pour exciter les Américains à faire la guerre à l’Angleterre ; mais Washington, qui tenait à affermir par la paix la république naissante, sollicita du comité de Salut public le rappel de Genest, qui fut destitué. Sommé d’aller rendre compte de sa conduite, le diplomate français n’eut garde de retourner en France. Il resta aux États-Unis, où il se fit naturaliser, et y termina ses jours. Genest a traduit du suédois : Histoire d’Eric IV, roi de Suède, par Olf Celsius (1777, 2 vol. in-12) ; Recherches sur l’ancien peuple finnois, par Idman (1778, in-8°).


GENEST ou GENÊT (Jeanne-Louise-Henriette), femme auteur française. V. Campann (Mme ).

GENEST-LERPT (SAINT-), bourg et comm. de France (Loire), cant. du Chambon-Feugerolles, arrond. et à 6 kiloin. de Saint-Étienne, sur la rive droite de la Loire ; pop, aggl., 833 hab. — pop. tôt., 2,724 hab. Houille. IJeau clocher supporté par une voûte que décorent d’élégantes sculptures.

GENEST-MAUFACX (SAINT-), bourg et coinm. de France (Loire), ch.-l. de cant., arrond. et à 14 kiloin. de Saint-Étienne ; pop. aggl., 531 hab. — pop. tôt., 2,416 hab. Scieries. Hospice. Château seigneurial.

GENESTADE s. f. Ce-nè-sta-de — rad. genêt). Bot. Espèce d’ajonc, il On dit aussi qe-

NESTIKRE.

— Art vétér. Maladie du mouton, qu’on attribue à l’usage du geuèt comme aliment.

GENESTROEEE s. f. Ce-nè-stro-1 erad. genêt). Bot. Nom vulgaire du genêt des teinturiers : La qbKkstroi.uB devient beaucoup moins haute que le genêt. (V. de Boinare).

GENET s. m. Ce-nè — espagn. ginele, même sens). Cheval d’Espagne, de petite taille :

Talonner le genêt, 1b dresser aux passades.

Kbonieb..

genêt s. m. Ce-nè — lat. genista, même sens). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des légumineuses, tribu des lotées, type de la sous-uibu des géni^tées, comprenant une centaine d’espèces, qui croissent pour la plupart dans le centre et le midi de 1 Europe : Le GiiNÙT d’Espagne est un des arbrisseaux les plus élégants de nos jardins paysagers. (Boiiard.) Il Genêt épineux, Nom vulgaire de l’ajonc.

Ordre du genêt, Ordre de chevalerie fondé par saint Louis en 1234.

— Encycl. Les genêts sont des arbrisseaux à feuilles simples ou trifoliolées, à (leurs jaunes terminales, réunies en grappes, plus rarement solitaires, à gousses allongées et rentiées, contenant des graines réntforines. Ce genre comprend plus de quatre-vingts espèces, qui croissent surtout dans les ré gions tempérées de l’ancien continent. Plusieurs d’entre elles jouent un rôle fort important en économie rurale, dans les arts industriels et en horticulture.

Le genêt commun ou genêt à balais (genista scoparia) est un arbrisseau qui ne dépasse guère ordinairement un 'v. deux mettes de L’auteur, mais qui, dans des conditions favorables, atteint, dit-on, la taille de huit a dix mètres ; sa tige se divise dès la base en rameaux nombreux, grêles, droits, effilés, éjiars, anguleux, très-flexibles, portant de

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petites feuilles vertes, et terminés par des grappes de fleurs jaunes, faiblement odorantes, auxquelles succèdent des gousses noirâtres à la maturité. Ce genêt se trouve communément dans les bois, les plaines incultes et sablonneuses, les landes stériles, sur les montagnes peu élevées, etc. Il prospère particulièrement dans les terrains schisteux. Il se ressème abondamment de lui-même, et, par le mouvement de torsion et l’élasticité de ses gousses, projette souvent ses graines à une assez grande distance. Aussi faut-il avoir soin, quand on veut les recueillir, de devancer un peu l’époque de la maturité et de laisser celle - ci s’achever dans un grenier bien aéré. Cet arbrisseau est facile à propager et n’exige presque aucun soin de culture.

Le genêt rend de grands services à l’économie rurale. Il sert a mettre en valeur les terrains pauvres ; il empêche les eaux pluviales d’entraîner l’humus que ces terrains renferment en petite quantité ; il les enrichit même par les débris de ses tiges, de ses feuilles, de ses gousses, ainsi que par les excréments des oiseaux ou par les détritus des insectes qu’il attire, et aussi par ses cendres, quand on le brûle sur place. Ses rameaux servent surtout a faire des balais, à couvrir les chaumières ou à chautfer le four. On peut en faire de très-bons liens pour la vigne et pour les espaliers. D’après Pline et Columelle, les Romains et les Liguriens cultivaient cet arbrisseau pour cet usage. Dans certains pays on l’emploie comme litière et comme engrais. Dans le nord de l’Europe, on en nourrit les bestiaux ; mais il faut au préalable broyer ses tiges à la presse ou au moulin. Les gousses et les fleurs sont broutées par les moutons. De l’êcorce de ses rameaux on extrait une matière textile, qui fournit une assez grande ressource aux pays pauvres. Les fleurs sont recherchées par les abeilles. Ces fleurs, dont les anciens ornaient leur tête et les statues de leurs divinités, servent depuis longtemps, en Grèce, k teindre la soie eîi jaune. On peut employer les rameaux au même usage. Dans le sud-ouest de la France, on mange ces fleurs en salade. Dans le nord de l’Europe, on confit les jeunes pousses à à Peau-de-vie ou au vinaigre, pour s’en servir en guise de câpres ; les boutons conviennent bien mieux pour cela. Les graines torréfiées fournissent un succédané, assez faible il est vrai, du café. Toutes les parties de cette plante sont employées en médecine, comme apéritives, désopilantes, diurétiques ; on en a obtenu d’excellents résultats contre les fièvres catarrhales. Le genêt commun sert encore dans la tannerie. Dans les Vosges, ses cendres fournissent de la potasse pour les verriers. Quand la tige est assez forte, on en fait de très-bons échalas. Cet arbrisseau produit un bon effet dans les jardins d’agrément. On l’emploie en Belgique pour mettre en valeur les landes et les bruyères sablonneuses. Il y aurait avantage à 1 utiliser dans les terrains stériles, sur les flancs arides et décharnés des montagnes et des coteaux à pente rapide, constamment lavés par les eaux pluviales.

Le genêt des teinturiers (genista tinctoria), appelé aussi genette ou génestrolle, est moins élevé que le précédent, et forme un arbuste touffu et buissonnant ; ses racines tracent beaucoup. Il croit sans culture dans les lieux montagneux et les prés secs à fond argileux, sur les collines, la lisière des bois et dans les pâturages des montagnes calcaires. On le multiplie très-facilement de graines semées sur place. Les anciens se servaient de ses fleurs et de ses graines pour teindre les étoffes en jaune ; on les emploie encore aujourd’hui, mais plus rarement, pour le même objet. Les bestiaux mangent les jeunes pousses, auxquelles on attribue bien à tort, dans certains pays, la propriété de communiquer un goût désagréable au lait et au beurre des vaches qui s’en nourrissent. Son écorce est textile, mais bien inférieure sous ce rapport à celle de l’espèce précédente. Ses feuilles et ses fleurs sèches sont employées en médecine, et la lessive de ses cendres a. été préconisée contre l’hydropisie. Cet arbuste figure avec avantage dans les jardins paysagers, surtout la variété dite genêt de Sibérie.

Le genêt d’Espagne (genista juncea) est un charmant arbrisseau, à rameaux grêles, effilés, cylindriques, très-longs et flexibles, portant des feuilles très-petites, très-espacées, à peine visibles, ce qui donne à ces rameaux l’apparence de joncs. Il forme des touffes de 2 à 3 mètres de hauteur, et se couvre, en été, de nombreuses grappes de fleurs d’un beau jaune d’or et d’une odeur suave. Il croît spontanément dans le midi de l’Europe, sur les collines stériles et les montagnes peu élevées, et s’est naturalisé Sur les coteaux sablonneux et rocailleux du sud-est de la

France. On le cu.tive depuis longtemps dans les plantations d’agrément. Boccace le mentionne parmi les arbrisseaux les plus recherchés pour l’ornementation des jardins des environs de Florence. Il vient très-bien dans les sols les plus arides ; ses racines, qui sont à la fois pivotantes et fortement traçantes, lui permettent de croître sur les pentes les plus rapides. On peut le cultiver en pleine terre jusque sous le climat fle Paris. On le propage facilement, de graines semées autant yue possible-sur place, car les jeunes planls

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ne supportent pas bien la transplantation. En revanche, quand les touffes sont affaiblies ou rabougries, il suffit de les receper au pied pour qu’elles produisent de nouvelles pousses très-vigoureuses.

Le genêt d’Espagne est cultivé en grand dans les Cêvennes, en Espagne et en Toscane. Les Romains, d’après Columelle, s’en servaient pour tresser des corbeilles. On en extrait une filasse très-propre à fabriquer des cordages, des toiles et du papier. En Asie, on en fait, de temps immémorial, des filets pour la pêche. Les Indiens, les Chinois et les Espagnols en font des chaussures. Les rameaux du genêt peuvent suppléer l’osier comme lien. En hiver, on les donne à manger aux chèvres et aux moutons ; toutefois, quand ces animaux en consomment une trop grande quantité, ils contractent une maladie appelée genestade, qui se manifeste surtout par une inflammation des voies urinaires. Aussi doit-on, quand on donne le genêt aux bestiaux, le mélanger avec d’autres fourrages secs. On fait, avec cet arbrisseau. des bordures, des haies peu élevées, des enclos particuliers et des espèces de remises pour nourrir, pendant l’hiver, les cerfs, les chevreuils et les lapins, qui l’aiment avec passion. Les fleurs, qui contiennent en assez grande abondance une substance miellée, sont fort recherchées des abeilles. Dans quelques provinces de France et d’Italie, on nourrit la volaille avec la graine du genêt d’Espagne. Les poules, et les lerdrix surtout, en sont très-friandes ; aussiaut-il, avant de la leur donner, s’assurer qu’elle n’exhale pas une odeur vireuse ; sinon elle serait malfaisante. Du reste, cet arbrisseau possède les mêmes propriétés médicales que le genêt commun, et les boutons de ses fleurs peuvent servir aux mêmes usages culinaires.

Le genêt ailé ou génistelle (genista sagiltalis) est un sous-arbrisseau qui croît dans les fcols arides et calcaires, les prés secs et montagneux, sur la lisière des bois ; il convient beaucoup à la nourriture du bétail, et tient aussi sa place dans les jardins d’agrément. Les genêts monosperme, purgatif ou griot, couché et à fleurs velues, qui croissent dans le midi de la France, participent plus ou moins à ces propriétés. Nous citerons encore le genêt épineux, dont le nom spécifique indique suffisamment le caractère. Il croît dans les terrains humides, argileux ou sablonneux, et accompagne souvent la bruyère ciliée. On peut l’employer à garnir les bords des haies. Le bétail mange les jeuues pousses non épineuses. On le confond à tort avec l’ajonc.

En résumé, les genêts sont des arbrisseuux très-utiles, et, là où il n’est pas avantageux de les cultiver, on ne devrait pas laisser perdre ceux qui croissent spontanément. Ils aident à mettre en valeur, à améliorer les plus mauvais sols. Ils fournissent un excellent engrais, soit qu’on les enfouisse en vert par un labour, soit qu’on les mélange avec la litière des moutons, dont ils augmentent beaucoup la masse. La filasse qu’on en extrait n’a sans doute pas la finesse de celles du chanvre et du fin ; mais c’est une ressource pour les pays pauvres. Rieu ne se perd de cet arbrisseau, et les tiges sèches, dépouillées de leur ecorce par le rouissage, servent encore à fabriquer des allumettes. ^

Quand on veut extraire la filasse du genêt, tous les branchages sont rassemblés en botteleltes d’une poignée, qu’on laisse sécher sur le sol. On les conserve ensuite liés en paquet de vingt-cinq k trente poignées. Le premier temps humide qui survient est mis à profit pour battre ces rameaux avec une massette ronde, de manière à les aplatir, à les rendre flexibles, sans pour cela les casser. Habituellement, vers la fin de septembre, on les introduit par fagots dans la rivière, où ils restent assujettis, à l’aide de pierres, pendant une demi-journée. Le soir du même jour, on les enlève et on les étale sur un terrain choisi, à proximité d’un cours d’eau. Le terrain doit être préalablement couvert de fougère, de paille ou de bois haché, formant un lit sur lequel on étend les bottes ou les poignées en les superposant les unes aux autres. On recouvre le tout d’une dernière couche de paille ou de bois chargée de pierres, afin de soustraire le tas à l’action de l’air et du soleil. Ces préparatifs étant achevés, on arrose tous les soirs, pendant huit jours, dans la proportion d’un hectolitre d’eau par fagot de cinquante poignées. Le neuvième jour, le rouissage est terminé. L’êcorce se détachant facilement du bois, on lave les paquets k grande eau, ou mieux, dans un courant d’eau claire, en les trempant et en les battant tour k tour, jusqu’à ce que l’épidémie qui constitue la partie filamenteuse se sépare de la masse ligneuse. Puis on délie les botielettes pour les étendre sur le sol, soigneusement déployées en forme d’éventails, afin qu’elles puissent sécher. L’action solaire opère en même temps un blanchiment. Quand cet effet est produit, on réunit de nouveau les poignées en faisceau pour les enfermer jusqu’à l’hiver. C’est pendant cette dernière saison que se fait le teillage des brins. Après avoir été peignée, nettoyée et polie, la filasse est livrée aux ouvrières, qui la filent au fuseau tournant. Le tissage s’effectue suivant la finesse du fil et l’usage auquel le tissu est destiné. Généralement on se contente de fabriquer dés toiles grossières, applicables, soit aux usages do GENE

mestiques, soit aux emballages. Cependant, d’après les Annales de ta Société des sciences industrielles de Lyon, on peut, avec la filasse de genêt, produire un linge fin, souple, durable, susceptible de rivaliser avec les toiles de chanvre les mieux confectionnées.

GENET (François), prélat et théologien français, né à Avignon en 1640, mort en 1707. Après avoir pris le titre de docteur en droit, il entra dans les ordres, professa la théologie morale à Aix en Provence, et fut nommé èvèque de Vaison par le pape, en 1685. Poussé par un zèle ardent, Genêt combattit le calvinisme par des missions, proscrivit les danses, les jeux de hasard, les habits courts des ecclésiastiques, excita un assez grand mécontentement par ces dernières mesures et s’attira la colère de Louis XIV en accueillant dans son diocèse la communauté des Dames de l’Enfance, chassées de la Provence comme jansénistes. Pendant que ces religieuses étaient enlevées et dispersées dans divers couvents par ordre du roi, Genêt était exilé à l’île de Ré, où il resta pendant près de quinze mois. De retour dans son diocèse, il mourut en traversant le torrent de Bregoux grossi par une crue subite des eaux. On a de lui : Théologie morale ou Solution des cas de conscience selon l’Écriture sainte, les canons et les saints Pères, dont la meilleure édition est celle de 1715, S vol. in-8<>, et Eclaircissements apologétiques de la morale chrétienne touchant le choix des opinions qu’on peut suivre en conscience conformément à i’Écriture suinte (1680, in-12).— Son frère, Jean-François Ginkt, archidiacre de l’église de Vaison, mort en 1716, a publié un ouvrage intitulé : Cas de pratique touchant tes sacrements et autres matières importantes de morale et quelques autres cas de conscience (1710).

GENÊT, diplomate français. V. Genest,

GENÉTAIRE s. m. Ce-né-tè-re — rad. genêt). Cavalier de l’ancienne armée espagnole.

— Encycl. Les Espagnols donnaient le nom de genétaires à des soldats de cavalerie lé fère armés d’une lance courte. Ces cavaliers, ans leurs habitudes et leurs allures, offraient beaucoup de ressemblance avec les Maures d’Espagne. Ils formaient ce qu’on pourrait appeler les hussards de la milice de ce pays, et n’étaient pas sans analogie avec les Albanais au service de la France pendant le xvo et le xvie siècle. Comme eux, ils portaient un uniforme à la turque, se servaient de zagaies et étaient armés d’un bouclier. Ils montaient des chevaux de petite taille, que les Français et les Anglais appelaient genêts et les Italiens ginelli, chevaux harnachés a la genette, c’est-à-dire avec les ètriers courts et le mors à la moresque. Brantôme, parlant de l’armée espagnole qui combattit à Ravenne en 1512, dit que don Pedro de Pas ■ était capitaine de tous les genéiaires. »

GENET-AL-CODUZ ou GENAT-ADO, nom du

plus délicieux des paradis chez les musulmans, C’est l’éden, le lieu où Dieu plaça le premier homme pour l’en chasser bientôt après. Les vrais croyants y seront admis uuj près de Mahomet.

GENÉTER v. a. ou tr. Ce-né-té — rad. genêt). Techn. Courber aux extrémités, en parlant d’un fer à cheval : Genétek un fur a cheval.

GÉNÉTHLIA.QUE adj. Cé-né-tli-a-ke — gr. genetldiakos ; de geneihlê, naissance). Antiq. Qui est composé k l’occasion de la naissance d’un enfant : Poème gbkkthliaqUU.

— s. m. Astrologue qui dressait l’horoscope d’un enfant au moment de sa naissance.

GÉNÉTHLIEN adj. m. Cè-nè-tli-ain — gr. genethtios ; de genethlê, naissance). Mythol. Surnom de Jupiter protecteur des enfants dans le sein de leurs mères.

— Antiq.gr. Jour généthlien, Huitième jour après la naissance ; anniversaire de ce même jour, qu’on célébrait par des fêtes.

GÉNÉTHLIES s. f. pi. Cé-né-tlî — gr. genethtiai ; de genethlê, naissance). Antiq. Fêtes qu’on célébrait le jour généthlien, et à tous les anniversaires de ce jour.

GÉNÉTMLIOGRAPHE S. m. Cé-né-tli-Ogt-a-fe —du gr. yeiiethUos, qui a rapporta la naissance  ; grapho, j’écris). Auteur d’un traité sur les horoscopes.

GÉNÉTHLIOGRAPHIE S. f. C é-né-tli-ogra- [ — rad. génellUiographe). Traite sur les horoscopes ; art de tirer les horoscopes.

GÉNÉTBLIOGRAPHIQUE adj. Cé-nê-tli-Ogra-fi-ke

— rad. génethliographie). Qui a rapport à la gènethliographie : Traité c.ti-Nli THLIOGRAPHIQUB.

GÉNÉTHLIOLOGIE s. f. Cè-né-tli-o-lo-jîdu gr, genethtios, qui a rapport à la naissance ; logos, discours). An de tirer les horoscopes.

GÉNÉTBLIOLOGIQUE adj. Cè-né-tli-o-loji-ke

— rad. génet/ilioloyie). Qui a rapport k la gènéthliologie : Science gknetiii.iom>Giqub.

GENÉTIÉRE s. f. Ce-né-tiè-re — rad. genêt). Agric. Terrain couvert de genêts : La paiache qui me conduisait an relais traversait dans sa longueur la ghkétieke sur laquelle donnait la petite fenêtre de Claude. (E. Sue.)

GENÉTIN s. in. Ce-né-tain). Vitic. Variété