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eut l’imprudence d’interdire aux ouvriers de l’arsenal de porter la cocarde ou le pouf, sorte d’aigrette tricolore en usage pa roi les ’ patriotes du Midi, et fit même empr sonner deux maîtres d’équipage qui avaient enfreint les ordres. Le peuple se souleva et mit en prison le commandant, qui y demeura pendant quelque temps. À Paris même il y eut des scènes quelquefois violentes. Un abbé, nuque ! la sentinelle des Tuileries refusa l’entrée du jardin parce qu’il n’avait pas de cocarde, se décida à l’arborer ; mais à peine avait-il fait quelques pas qu’il l’arracha, et publiquement it fit le simulacre de s’en servir pour un usage qui n’avait rien de canonique et que les convenances nous interdisent d indiquer. L’effronté personnage faillit être assommé par les promeneurs. Quelques énergumènesde la coterie de la reine affectaient de paraître à la cour avec la cocarde noire (la cacarde autrichienne). La plupart des courtisans portaient la cocarde blanche, mais peu osaient le faire en public. Les gardes du oorps, dans leur f ; imeux banquet du 2 octobre nu château de Versailles, excités par les fumées du vin, arrachèrent la cocarde nationale, la foulèrent aux pieds, et se parèrent de la cocarde blanche, en présence de la reine. Ces vaines bravades, connues, commentées, exagérées, excitèrent une colère universelle et furent la cause déterminante de l’expédition des femmes de Paris, du peuple et de la garde nationale, le 5 octobre, qui eut pour résultat le retour de la famille royale à Paris. V. octobre.

Au commencement de 1792, Uvcocarde était d’un usage à peu près universel ; tout le monde la portait constamment à la coiffure, et beaucoup de femmes même en étaient parées. Quelques royalistes affectant de se montrer en public avec d’autres couleurs, la municipalité l’interdit formellement par un arrêté du 11 février. Lorsque fut rendu le décret qui déclarait la patrie en danger (juillet 1792), il fut prescrit que tout Français et tout étranger résidant ou voyageant en France étaient tenus de porter la cocarde tricolore ; que toute personne revêtue d’un signe de rébellion quelconque serait poursuivie devant les tribunaux. La cocarde blanche était comprise dans ces signes de rébellion. Il y avait nécessairement des cocardes de formes diverses ; celles des élégants comme celles des femmes étaient formées d’une rosette de rubans ; celles des gens du peuple étaient en laine et coûtaient seulement six sous. Les fédérés marseillais, arrivés à Paris dans le courant de juillet, portaient tous la cocarde de laine et n’étaient même pas éloignés de considérer comme aristocrates ceux qui l’avaient de rubans. D’ailleurs, cette dernière fut abandonnée aux muscadins ; les patriotes ardents prirent la cocarde populaire, comme ils prirent le bonnet rouge. Des femmes portant cocarde ayant été insultées par d’autres femmes qui ne la portaient point, quelques sections fermèrent leurs assemblées a toute femme non décorée de l’insigne national ; le conseil de la Commune rendit un arrêté (13 septembre 1793) pour interdire l’entrée des promenades publiques aux femmes qui se présenteraient sans cocarde ; enfin, le 21 septembre 1793, la Convention obligea par un décret toutes les femmes à la porter, sous peine de huit jours de prison. En cas de récidive, elles seraient déclarées suspectes ; et quanta celles qui arracheraient à une autre ou profaneraient la cocarde nationale, elles seraient punies de six années de réclusion.

Sous le Directoire, l’usage de la cocarde tomba un peu en désuétude parmi les citoyens, si l’on en juge par un arrêté du bureau central de Paris, du 28 brumaire an V, qui ordonna de mettre en arrestation ceux qui seraient trouvés en public sans l’avoir à leurs chapeaux. Il y avait toujours eu, d’ailleurs, des dissidents, en petit nombre il est vrai, qui ne portaient la cocarde qu’à leur corps défendant et s’en débarrassaient quand ils le pouvaient. Divers projets de loi présentés au conseil des Cinq-Cents, en l’an VI et en l’an VII, n’eurent pas de suite. Sous l’Empire, les militaires et les gardes nationaux portèrent seuls la cocarde, à quelques exceptions près. La cocarde tricolore, remplacée par la cocarde blanche, à la première Restauration (1814), reparut pendant les Cent-Jours (1815), puis en 1830, époque a partir de laquelle elle n’a cessé d’être" le signe de ralliement des Français.

Pendant les premiers jours qui suivirent la révolution de février 1848, on porta, en guise de cocarde, un ruban ou une rosette rouge à la boutonnière ; mais ces signes disparurent presque aussitôt, par suite de la proscription du drapeau rouge, et, pendant quelques semaines, le signe de ralliement fut un cainellia tricolore.

En 1790, il a paru, du 4 janvier au 17 avril, un journal patriotique intitulé : la Cocarde nationale.

Cocarde Manche (la.), poésie de Béranger. Le drapeau tricolore était déchiré et la cocarde blanche s’étalait à la hampe de nos aigles et aux chapeaux des voltigeurs Louis XV. Ils eurent beau faire, les revenants de Gand I Deux jours ne suffisent pas, en France, pour effacer le souvenir de vingt-six années do bruyants triomphes éclairés par la lueur sanglante des canons. Au spectacle de ces mascarades, en voyant les plus hauts fronts de

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France se courber jusque sur les bottes d’un Cosaque aviné, Béranger, écho de la protestation publique, se mit à célébrer dans ses vers mordants et railleurs les hauts faits de la, cocarde blanche.

bel-les Et sau - va tous les bons Français !

DEUXIÈME COUPLET.

Les étrangers et leurs cohortes Far nos voeux étaient appelés. Qu’aisément ils ouvraient les porte» Dont nous avions livré les clefs ! Jour de paix, etc.

TROISIÈME COUPLET.

Sans ce jour, qui pouvait répondre Que le ciel, comblant nos malheurs, N’eût point vu sur la tour de Londre Flotter enfin les trois couleurs ? Jour de paix, etc.

QUATRIÈME COUPLET.

On répétera dans l’histoire Qu’aux pieds des Cosaques du Don, l’our nos soldats et pour leur gloire ’ Nous avons demandé pardon. Jour de paix, etc.

CINQUIÈME COUPLET.

Appuis de la noblesse antique. Buvons, après tant de dangers, Dans ce repas patriotique Au triomphe des étrangers. Jour de paix, etc.

SIXIÈME COUPLET.

Enfin, pour sa clémence extrême, Buvons au plus grand des Heuris, À ce roi qui sut par’ lui-même Conquérir son trône et Paris. Jour de paix, etc.

Cocarde tricolore (la), Episode de la guerre d’AVer, vaudeville en trois actes, de MM.Théodore et Ilippolyte Cogniard, représenté à Paris, sur le théâtre des Folies-Dramatiques, le 19 mars 1831. Cette pièce, qui était le début au théâtre des deux féconds vaudevillistes^ obtint un succès populaire dont le souvenir est resté. On n’a pas encore oublié le fameux couplet : J’ai mangé du chameau. D’ailleurs, les allusions politiques, qui, après juillet, étaient à l’ordre du jour sur toutes les scènes, ne manquaient pas dans la Cocarde tricolore, et cela aurait suffi, a la rigueur, pour en assurer la vogue, soutenue encore par des scènes du chauvinisme le plus accentué. Un des personnages s’appelait même Chauvin, un autre La Cocarde, et la vivandière Catin était bien faite pour donner la réplique au conscrit Dumanet. La récente expédition d’Alger, qui servait de point de départ à la pièce, occupait tous les esprits et fournissait un excellent prétexte pour célébrer une fois de plus sur des airs de pont-neuf les exploits de l’année française. Au lever du rideau, La Cocarde est de faction dans la campagne d’Alger, et la vue, des palmiers rappelle au vieux grognard la terre des Pyramides. Survient la vieille vivandière, qui» elle aussi, a parcouru l’Égypte, à la suite du p’tit. Le- conscrit Chauvin, en

Îtroie à des douleurs comiques, paraît ensuite : e malheureux a fait un déjeuner de chameau qui le met » aux portes de la mort, ■ et c’est en se frictionnant l’abdomen gonflé outre mesure qu’il chante piteusement :

J’ai mangé du chameau, J’ai l’ventr’ comme un tonneau ; J’verraî pus (bis) mon hameau, Ça m’brùl dans chaqu’ boyau, Dir’ qu’un peu d’aloyau Peut conduire au tombeau ! J’ai mangé du chameau ibis). D’puis c’matin au bivouac. J’ai des coliqu’s d’estomac. Moi j’eroyais m’mettre en froirie, J’mang’ de c’te viand’ de bouch’rie ; On m’disait qu’c’était bon. Et comm’ c’était nouveau. J’en mange un bon morceau ; Mais c’était de la poison.

La Cocarde hausse les épaules ; il mange COCA

rait quatre chameaux morts, que ça ne l’enrhumerait seulement pas ; mais Chauvin n’est qu’un conscrit. Heureusement quelques petits verres aident à la digestion du chameau rebelle, et Dumanet vient à propos parler de sultanes et à’odalisses. Des coups de fusil retentissent : mais La Cocarde n’en perd pas une goutte de sacré chien ; si bien qu’il ne tarde pas a tituber. On n’attend pas de nous que nous fassions l’analyse scène par scène de ce vaudeville, qui ne brille pas plus par le style que par la vraisemblance. Quelques allusions, qui n’ont plus aucune saveur aujourd’hui, firent trépigner d’aise les spectateurs de l’an 1831. Chauvin et Dumanet conquièrent donc deux odalisques, tandis que La Cocarde accomplit des prodiges de valeur ; mais le vieux soldat a exprimé des opinions fort séditieuses. Il tient cachée sur son cœur une cocarde tricolore qui lui rappelle l’ancien. Enivré par l’odeur de la poudre, il va jusqu’à substituer & la cocarde blanche cette cocarde des « braves. »

Salut, cocarde de nos braves. Salut a tes nobles couleurs ! Nous souffrons d’être des esclaves, Te revoir fait battre nos cœurs.

Mais ce signe de révolte n’est pas du goût

du sergent Dufour, qui fera son rapport.

Le deuxième acte nous représente l’intérieur

j du sérail, et l’aga, étonné de l’audace des

j Français, chante ce couplet, qui n’a pas be

; soin de commentaire :

Il est donc fou, ce monarque de France ! Que vient-il faire au royaume d’Alger ! Songe-t-il bien à sa propre couronne, Ce roi des Francs que l’on dit si chrétien ? JËt lorsqu’il vient pour renverser un trône, Lui-même est-il bien assis sur le sien ?

La Cocarde survient à propos pour reconnaître parmi les prisonniers son fils Julien, qui est aussi celui de Catin. Dumanet et Chauvin paraissent à leur tour, et, en vrais loustics, imaginent une foule de plaisanteries d’un goût plus ou moins douteux. Qu’importe ! puisque les Frrrrrançais sont vainqueurs. Le dernier tableau nous ramène au rivage d’Alger. Trois fugitifs descendent d’une biirque ; leurs chapeaux sont ornés de cocardes blanches. Le premier est M. Qu’as-tu, pourvu d’un énorme parapluie ; le deuxième M. Prendsdonc, le troisième M. de la Marinade. Ces noms sont autant d’énigmes à expliquer aujourd’hui ; mais, au lendemain de la révolution de Juillet, ils avaient une signification qui n’échappait point aux spectateurs. M. Qu’as-tu déguisait M. Cottu, conseiller à la cour royale de Paris, fougueux champion de la monarchie absolue, qui déjà avait été mis au théâtre sous le nom de M.. Pattu. Ce magistrat, au commencement de 1830, avait publié un Mémoire dans lequel il invitait le roi à prendre en mains la dictature. Raillé, tympanisê, turlupiné, il devint le don Quichotte de l’absolutisme. M. Cottu, dont le projet avait donné prise à tant de plaisanteries, « M. Cottu et.son parapluie, » comme on disait alors, s’écrie :

J’avais donné dans un pamphlet

Le moyen de régir la France,

Lorsque vint le mois de juillet

Qui renversa mon espérance ;

En suivant mon raisonnement

Nous sauvions notre monarchie.

DE LA MARINADE.

Malgré ce moyen excellent. Vous n’avez rien sauvé vraiment.

o.u’as-tu. Si... j’ai sauvé mon parapluie.

M. Prends-donc personnifiait M. Dudon, ex-député de la droite, contre lequel l’opp’osition avait lancé des imputations dont nous n’avons pas à nous faire ici l’appréciateur, et que le couplet suivant rappelle suffisamment :

Dans mon collège, étant petit gamin, À mes amis d’abord je pris des pommes ; Puis, fournisseur, je sus un beau matin À mon pays prendre de bonnes sommes ; On se plaignit ; mais je Ûs peu de cas Se tous leurs cris et je prenais plus vite, Toujours j’ai pris ; mais quand j’ai vu, hélas ! Qu’on n’trouvait plus rien à prendre la-bas, Alors, ma foi, j’ai pris la fuite.

Les nouvelles de France arrivent assez &. temps pour que La Cocarde, coupable d’avoir arboré les trois couleurs, ne soit pas fusillé. Son fils Julien accourt avec un drapeau tricolore et s’écrie : « La liberté est de-retour en France ; elle vous envoie sa bannière. > Officiers et soldats répètent ce cri : Vù>« la liberté ! Et Chauvin ajoute : « Plus de jésuites ! • La pièce se termine par trois couplets de circonstance, dont le chœur est répété par tous les personnages.

En avant, marchons, marchons,

Citoyens, soldats, aux armes 1

France, bannis tes alarmes ; Amis, serrons nos bataillons ; Contre nos ennemis formons nos bataillons. Ce chœur devint rapidement populaire, et fit, en compagnie de : J’ai mangé du chameau, son tour de France. La Cocarde tricolore jouit pendant longtemps d’une vogue extraordinaire. La pièce imprimée eut plusieurs éditions. Nos pères sourient encore en se remémorant les types de Chauvin et de Dumanet.

COCARDEATJ (ko-kar-dô—ditn. de cocard

cocc

on coquard). Jeune homme qui fait le beau •. Il avait un pourpoint gris assez piètre, un chapeau sans panache, des bottes sans éperons, un véritable équipage de cocardeau. (E. Berthet.)

L’an s’est passé ; mon joli cocardeau Est devenu le mari du ma belle. Mari croyant sa maîtresse fidèle.

Ciiaulieu. Il Vieux mot.

— Nom vulgaire d’une variété de giroflée des jardins.

COCARDER1E s. f. (ko-kar-de-ri-rad. cocard.) Folie, sottise. Il Vieux mot.

COCARDIER s. m. (ko-kar-dié — rad. cocarde). Fam. Soldat ardent pour le métier des armes.

— Argot des théâtr. Comparse dont l’emploi est de porter le drapeau et la cocarde.

COCASSE s. f. (ko-ka-se — rad. coque.) Coquille. Il Vieux mot.

— Hortic. Variété de laitue.

COCASSE adj. (ko-ka-se — rad. cocard, dans le sens de fou), l’iaismt, drôle, risible, ridicule : Homme cocasse. Histoire cocasse.

Pierrots et paillasses. Beaux esprits cocasses. Charment sur les places Le peuple ébahi.

/ BÉI’.AKOER.

— s. m. Ce qui est cocasse, le genre cocasse : // a aussi trouvé deux ou trois auteurs propres à son genre de littérature abracadabrante et insensée, dont les plus fameux sont MM. Marc Michel et Labiche, rois du cocasse, empereurs de l’ébouriffant. (F. Mornand.)

COCASSERIE s. f. (ko-ka-se-rl). Caractère de ce qui est cocasse, bouffon, risible, chose bouffonne ou ridicule : Cette toilette est d’une incroyable cocasserie. Il ne dit et ne fait que des cocasskbies,

COCASSIER s. m. (ko-ka-sié — rad. coq). Paysan qui va dans les fermes acheter de la volaille pour la revendre en ville : Les cocassibrs sont aussi marchands de gibier. Il Se dit dans la Charente.

COCÂTRE s. m. (ko-ka-tre-rad. coq). Econ. rur. Coq auquel on a retranché un testicule,

COCATRIXs. m. (ko-ka-trikss — del’espagn. cocotriz, crocodile). Animal fabuleux que la superstition populaire croyait être une espèce de basilic habitant les cavernes et les puits.

— Erpét. Ancien nom du crocodile.

COCATRIX, nom d’une famille de la bourgeoisie parisienne, dont les membres occupèrent, dès le xni° siècle, des charges importantes, soit au parloir aux bourgeois, c’est-à-dire dans l’adiniiùstration municipale, soit à la cour des rois de France. Un Geoffroy CocatriX, qui avait épousé Marie la Marcelle, tante du célèbre prévôt des marchands Étienne Marcel, était l’un des principaux officiers du palais de Philippe le Bel. La fainille Cocatrix possédait un fief assez considérable dans la Cité, et avait donné son nom à une des rues de ce quartier.

COCAUTION s. f. (ko-kô-sion — du préfixe co et de caution). Pratiq. Celui qui est caution avec un autre.

COCCAGLIO, bourg du royaume d’Italie, province et à 18 kilom. O. de Brescia, au pieu d’une colline plantée de vignes, sur le chemin de fer de Milan à Venise ; 2,000 hub. Ruines d’un château où l’on a trouvé des médailles à l’effigie des empereurs romains. Pendant les guerres civiles de l’Italie, les guelfes et les gibelins signèrent un traité dans ce village.

COCCAfB (Théophile Folengo, dit), littérateur italien. V. Folengo.

COCCAPàîSI (Camille), littérateur italien, né à Carpi en 1535, mort à Ferrure en 1591. Il se livra, dans plusieurs villes d’Italie, à Mantoue, Reggio, etc., à l’enseignement des belles-lettres et acquit un assez grand renom. Son principal écrit : Errata liendinellii in P. Scipionis j&’miliani vita (Modène, 1570, in-4o), est une vive et mordante critique contre la Vie de P. Scipion, par Bendinclli.

COCCAPANI (Sigisiïiond), peintre et architecte italien, né à Florence en 1583, mort en 1642. Cet artiste fit de fortes études scientifiques, puis apprit la peinture et l’architecture sous la direction de Cigoli, qu’il suivit à Rome (1610) pour l’aider dans ses travaux de la chapelle Pauline. De retour h Florence, Coccapani y fut chargé de divers travaux publics, fit le projet de la façade du dôme de cette ville, devint l’architecte et le peintre de deux chapelles de la cathédrale de Sienne, composa de nombreuses peintures, parmi les

?uelles on cite son Michel-Ange couronné paies Arts, au palais Buonarotti, à Florence. Il

fit paraître, sur les mathématiques et l’architecture, divers ouvrages qui reçurent l’approbation de Galilée.

COCCARION s. m. (kok-ka-ri-on — du lat. coccus, grain). Pharm, Pilule de la grosseur d’un pois.

COCCÉ, ÉE adj. (ko-ksé — du gr. kokkos, grain). Entom. Qui ressemble à la cochenille, ou coccus. Il On dit aussi coccidb ou coccidé.

— s. m. pi. Famille d’insectes hétniiitères,