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CARPIL1E s. m. (kar-pi-H). Crust. Genre de crustacés décapodes brachyures, comprenant quatre espèces qui habitent les mers d’Asie et d’Amérique : Le càrpiue eorallin se trouve aux Antilies. (H. Lucas.)

CARPILLON s. m. (kar-pi-llon ; H mil. dimin. de carpe). Très-petite carpe :

Autrefois earpillon fretin

Eut beau prêcher, il eut beau dire,

On la mit dans la poêle h frire.

La Fontaine.

Ah ! ah ! criaient les carpillans,

Qu’en dis-tu, carpe radoteuse ?

Crains-ta pour noua les hameçons ?

Fi.or.iAt». Le pauvre carpiUon lui dit il sa manière : « Que ferez-vous de moi ? Je ne saurais fournir

Au plus qu’une demi-bouchée ;

Laisseî-moi carpe devenir. •

La Fontaine. CARP1N ou CARPINl (Jean du PlAn), franciscain, voyageur, né en Italie vers 1220. Envoyé par Innocent IV, en 1246, vers le khan des Mongols, pour le conjurer de cesser ses ravages dans la Russie, la Pologne et la Hongrie, il traversa la Bohême, la Silcsie, la Pologne, la Russie, suivit les bords du Dnieper, de la mer Noire, pénétra dans le pays des Kaptschacs et atteignit enfin Karakherin, capitale des successeurs de Gengïs-Khan, dans le pays des Mongols jaunes (Kkàlkhos). Il fut reçu par le grand khan, qui lui remit une réponse pour le pape ; mais son voyage n’amena d’ailleurs aucun résultat important. Sa relation, publiée à Paris, par M. d’Avezae, en 1838, est la première où se trouvent des notions sur les peuples mongols, et où il soit question de ce fameux prince chrétien connu dans le moyen âge sous le nom de Prêtre Jean, dont la légende est fort confuse, et qui régnait, dit-on, dans une contrée de 1 Asie qui n’est pas bien déterminée. À son retour, Curpin lut employé à la prédication de l’Évangile en Bohême, en Hongrie, en Danemark et en Norvège.

CARPINICOLE adj. (kar-pi-ni-ko-le — du lat. carpinvs, charme ; co^o, j’habite). Entom. Qui vit sur les charmes.

— Bot. Qui croît sur les charmes.

CABPINO, ville du royaume d’Italie, prov. de la Capitanate, à 35 kilom. N.-E. de San-Severo, près du lac Varano ; 6,000 hab.

CAHP1NONE, bourg du royaume d’Italie, prov. de JVIolise à 8 kilom. E. d’Isernia, eh.-l. de cant. ; 2,845 hab.

CARPINUS s. m. (kar-pi-nuss). Bot, Nom scientifique du genre charme.

CARPIO s. m. (kar-pi-o — rad. carpe). tchthyol. Nom vulgaire d’une espèce de saumon qui vit dans le Danube et le lac de Garde, et dont la chair est très-estimée : Le carpio est communément long de dix pouces. (V. de Bomare.) il On dit aussi carpion.

CARPIO, bourg d’Espagne, prov. et a 24 kilom. N.-E. de Oordoue, sur la rive gauche du Guadalquivir ; 2,590 hab.

CARPIONE s. f. (kar-pi-o-ne — de l’ital. earpione, carpe). Ichthyol. Nom vulgaire de la truite pointillée, dans les Alpes.

C’AHPfO.N’f (Giulio), peintre et graveur italien, né à Venise en 1611, mort à Vérone en 1674. Il eut pour maître Alessandro Varotari, dit le Padouan. Il passa une grande partie de sa vie à Vicence, et peignit avec talent des bacchanales, des danses d’enfants et d’autres sujets du même genre. Il a aussi gravé beaucoup de planches, dont les plus remarquables sont : Jésus au mont des Oliviers, la Madeleine pénitente, les Quatre éléments, des Madones, etc.

CARPIQUE adj. (kar-pi-ke — du gr. karpos, fruit). Bot. Qui se rapporte au fruit, qui est de la nature du fruit : tes organes carpiquiss. Il Peu usité.

CARPIR v. a. ou.tr. (kar-pir). Ourdir, vieux mot usité encore dans certains patois.

— Fig. Dans quelques patois, Se donner beaucoup de peine.

CARPLEUSE s. f. (kar-pleu-ze). Pêch. Ver marin employé comme appât sur les côk-s de l’Océan.

CARPOBALSAMUM s. m. (kar-po-bal-samomm — du gr. karpos, fruit ; balsamon, baume). Bot. Fruit de 1 amyris opobalsartium. Il On dit aussi carpobalsame.

GARPOBLEPTE s. f. (kar-po-blè-pte). Bot. Syn. de varech.

CARPOBOLE s. m. (kar-po-bc-le — du gr. karpos, fruit ; bolos, action de lancer). But. Syn. de cyathomb et de sphérobole. h Genre de champignons voisin des lycoperdons, ainsi appelés parce qu’ils projettent leurs sporules.

CARPOCALYMME s. m. (kar-po-ka-limmme— du gr. karpos, fruit ; kalumma, enveloppe). Bot. Genre de plantes, qui n’a pas été décrit.

CARPOCAPSE s. f. (kar-po-ka-pse — du gr. karpos, fruit ; kapsis, action de dévorer). Kntoiu. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, formé aux dépens des anciens genres pyrale, wrdeuse et leigne, et comprenant six espèces : La CARPOCAPSE des pommes est répandue dans toutes les parties de l’Europe où l’on cultive

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te pommier et le poirier. (Duponchel.)^. pyrale.

CARPOCÈRE s. m. (kar-po-sè-re — du gr, karpos, fruit ; keras, corne). Bot. Genre de plantes, de la famille des pédalinées, formé aux dépens des martynies, et comprenant une seule espèce, qui croît au Cap de Bonne-Espérance. Il Autre genre syn. de thxaspi.

— S. f. pi. Syn. d’ANTHOCÉROTÉES.

CARFOCÉRIÉ, ÉE adj. {kar-po-sé-riédu gr. karpos, fruit ; keras, corne). Bot. Qui ressemble à un carpocère. Il On dit aussi carpocère, ÉB.

— S. f. pi. Syn. d’ANTHOCÉROTÉES.

—CARPOCOCCYX s. m. (kar-po-ko-ksikss). Ornith. Syn, de calobate.

CAHPOCBATE, philosophe platonicien et sectaire gnostique, né dans la deuxième moitié du i" siècle de notre ère, k Alexandrie d’Égypte, florissait sous le règne de l’empereur Adrien. Il suivit, au sortir de l’enfance, les cours de l’école platonicienne de sa ville natale, et admit les théories générales de Platon sur Dieu, les idées et les génies. Il admit également avec Platon l’éternité de la matière ; néanmoins, le monde actuel était, suivant lui, d’origine récente ; il était l’œuvre des génies qui remplissent, dans le gouvernement de l’univers, l’office de ministres du Dieu suprême. Il concluait, do ce que les Juifs n’avaient pas connu l’existence de la hiérarchie des génies ou anges platoniciens, qu’ils n’avaient pas connu le vrai Dieu. Les idées chrétiennes, " à cette époque, fermentaient sur tous les points de l’empire ; elles exercèrent sur Carpocrate une influence considérable : il leur dut de croire au dogme de la chute de l’homme, car il enseignait que l’âme humaine est une étincelle de Dieu participant de sa 1 nature, mais que, séparée de son principe,

; elle avait oublié son origine, s’était alliée

, avec une substance impure, le corps, et, par

! cette abdication de son indépendance, avait
; été mise sous la dépendance des génies à qui

Dieu a confié le gouvernement de la matière. Quant au chef de la religion chrétienne, Car, pocrate était loin d’en faire un dieu ; c’était, I à son avis, un philosophe, éminent à la vérité, mais de la famille de Platon et de Pythagore, sans inspiration propre et sans lien avec la divinité. La doctrine de Jésus avait bien tin caractère particulier, mais c’était une physionomie qu’il avait plu au fondateur de donner à sa pensée. Cette formule, d’ailleurs, avait de nombreux inconvénients, et le christianisme vulgaire n’était pas plus la vraie religion que n’importe quel système philosophique ; et puis I Jésus-Christ, au dire de Carpocrate, avait eu le tort grave de ne pas prendre la science pour fondement de sa doctrine. Carpocrate n’avait pas compris l’esprit du christianisme, qui, dès l’abord, proscrivit précisément la science pour être compris de tous. Si, en effet, il avait procédé par voie scientifique, il aurait pu parvenir à faire école parmi les savants, mais ne serait jamais devenu un culte. Jésus-Christ, aux yeux, de Carpocrate, n’est donc qu’un penseur comme un autre. Quant à Dieu, il est trop élevé au-dessus de la nature humaine pour consentir à se manifester aux sens, qui sont l’œuvre des esprits déchus ou démons. On peut néanmoins s’élever jusqu’à Dieu par la science (gnosis) : il faut pour cela renoncer à la culture des sens, c’est-à-dire à la religion et à la morale vulgaires. On arrive, par la religion et la morale vulgaires, à vivre en paix avec les magistrats et les lois de l’empire ; on est tout à fait étranger à la vertu, qui consiste dans l’abjuration des penchants sensuels et dans l’union extatique ou spirituelle avec Dieu. C’est la destinée de peu d hommes d’arriver à ce détachement absolu : Pythagore, Platon et Jésus-Christ y sont parvenus. Même durant leur séjour passager sur la terre, l’âme de ces grands hommes était en communication intime avec Dieu ; une vertu divine avait réveillé dans leur intelligence le souvenir d’une vie antérieure, et leur avait permis de sortir du cercle habituel des pensées humaines pour connaître Dieu et vivre dans un commerce de chaque jour avec lui.

Carpocrate est un des rares philosophes semi-chrétiens, semi-païens, qui ont insisté auprès de leurs contemporains sur l’influence considérable qu’exerce sur notre manière de vivre le tempérament et l’éducation. Il disait que le tempérament était l’oeuvre da l’éducation. Du reste, il ne croyait pas au libre arbitre, considérant les actes humains comme le fruit du tempérament. En conséquence, en dehors de l’action à exercer sur le tempérament pour le modifier dans le sens nécessaire à sa perfection, il n’incriminait aucun de ses actes actuels. Malheureusement, les écrits de Carpocrate, comme tous ceux de la secte entière des gnostiques, ont été détruits par le catholicisme. On sait seulement le titre d’un livre composé par lui, le Traité de la justice, dont Clément d’Alexandrie cite quelques passages. Comme les sectes chrétiennes d’alors et toutes les doctrines qui aspirent à devenir des religions, les carpoeratiens avaient un culte, des rites, des secrets intérieurs et un signe distinctif.

Carpocrate avait un fils du nom d’Epiphacus, initié à ses doctrines, et qui donnait déjà de grandes espérances ; mais il mourut prématurément à l’âge de dix-sept ans. Les

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disciples de Carpocrate honorèrent leur malj tre comme un dieu et lui élevèrent, dit-on, j des autels dans l’île de Céphalonie, où ils I avaient recruté un grand nombre d’adhérents, et d’où sa mère était native. La secte eut le désavantage de ne pas rencontrer d’hommes distingués à enrôler sous "sa bannière. Elle vécut obscurément pendant quelque temps. Cependant, sous le pontificat du pape Anicet, une adepte de Carpocrate. nommée Marcellina, vint s’établir à Rome, où elle réussit à créer un centre à la secte. Ce succès fut éphémère : la communauté des biens et des femmes, enseignée d’après les livres, de Platon et considérée comme un des fondements de la doctrine de Carpocrate, était un obstacle qui no put triompher des mœurs établies, et provoqua naturellement contre les sectaires une répression violente.

On peut consulter sur Carpocrate : Saint Irénée (I, 25) ; Clément d’Alexandrie, Slromates (1. III, c. lu) ; Eusèbe, Histoire ecclésiastique (1. IV, e. vu) ; saint Épiphane, Contra her., passim ; Tillemont {t. II, p. 253 et suiv.).

CARPOCRATIEN, IENNE adj. (kar-po-krasi-ain, i-è-ne). Hist. relig. Qui appartient à la doctrine ou à la secte de Carpocrate : Doctrine CARPOCRATIENNE.

— s. m. Disciple de Carpocrate.

— Encycl. Les carpoeratiens reconnaissaient l’existence d’un Dieu, ou plutôt d’un principe universel père de toutes choses, dont ils ne donnaient ni le nom ni la nature. Mais ce n’était pas à lui qu’ils rapportaient, au moins directement, l’œuvre de la création. Comment un être parfait aurait-il pu créer quelque chose d’aussi imparfait que le monde ? Celui-ci était l’œuvre de génies inférieurs, ennemis naturels de l’humanité, et contre lesquels il fallait soutenir une lutte continuelle. Mais un adversaire encore plus redoutable, c’était la concupiscence, à laquelle, disaient-ils, il fallait céder d’abord, de peur qu’elle ne nous obligeât plus tard à lui payer jusqu’à la dernière obole. On n’arrivait au bonheur qu’autant qu’on avait accompli toutes les œuvres de la chair. Les carpoeratiens se livraient donc sans résistance aux désirs des sens, admettaient la communauté des femmes, et rejetaient les jeûnes et les mortifications comme contraires k la concupiscence. Ils soutenaient, de.plus, que rien n’était ni bon ni mauvais eu soi, et que la distinction du bien et du mal n’existait que dans l’opinion des hommes. Ils admettaient jusqu’à un certain point la doctrine de la métempsycose. D’après eux, l’âme, avant d’être incarnée, avait déjà existé, et ce n’était que pour subir le châtiment des fautes qu’elle avait commises dans une existence antérieure, qu’elle était enfermée dans un corps dont elle était condamnée à satisfaire tous les désirs, sous peine de passer encore dans un autre, jusqu’à ce qu’elle eût payé sa dette. Cette doctrine, plus ou moins modifiée, a été rajeunie de nos jours dans une tentative religieuse connue sous le nom de spiritisme. On peut la voir longuement développée dans le Catéchisme spirite.

Aux jeux des carpoeratiens, Jésus-Christ n’était pas un Dieu ; il n’était pas même fils de Dieu ; c’était tout simplement un homme dont l’âme, dans une existence antérieure, avait été plus fidèle à Dieu que les autres, et qui en avait été récompensée en conservant plus d’intelligence, plus de force pour vaincre les génies ennemis de l’humanité et arriver au ciel, enfin cette immense supériorité qui se traduisait par des maximes d une morale sublime et de nombreux miracles. C’est ainsi que les spirites ont plus tard expliqué l’existence des hommes de génie. Les carpoeratiens ne croyaient pas, du reste, à la résurrection de Jésus-Christ, au moins telle que l’entendaient les autres chrétiens ; d’après eux, son âme seule serait remontée au ciel. En partant de ces principes, ils admettaient qu’il était possible d’égaler et même de surpasser Jésus, et quelques-uns avaient cette prétention, qu’ils appuyaient de faux miracles attribués par leurs adversaires aux ressources de la magie.

CARPODE s. m. (kar-po-de — du gr. karpos, fruit ; eidos, aspect). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, comprenant une seule espèce, qui vit au Cap de Bonne-Espérance.

CARPODESMIE s, f. (kar-po-dè-sml — du gr. karpos, fruit ; desmos, lien). Bot. Genre de végétaux cryptogames, de la famille des algues, tribu des fucacées, et comprenant une seule espèce, dont la patrie est inconnue.

CARPODÈTEs. m. (kar-po-dè-te — du gr. karpos, fruit ; detos, emprisonné). Bot. Genre d’arbres rangé avec doute dans la famille des célastrinées, et comprenant une seule espèce, qui croît en Australie, il Syn. de chrysiphiale.

CARPODINE s. m. (kar-po-di-ne — du gr. karpos, fruit ; dinos, toupie). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des apocynées, tribu des mélodinées, comprenant deux espèces, qui croissent dans l’Afrique tropicale.

CARPODONTE s, m. (kar-po-don-te — du gr. karpos, fruit ; odous, odontos, dent). Bot. Syn. d’EucRïPmE.

CARPOLÉPIS s. m. (kar-po-lé-piss — du gr. karpos, fruit ; lepis, écaille). Bot. Syn. de

MUSCOIDE.

CARPOLITE OU CARPOLITHE s. m. {kar CARP

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po-li-te — du gr. karpos, fruit ; lithos, pierre). Bot. Nom général des fruits fossiles. Il Nom que l’on a donné aux concrétions pierreuses que l’on trouve dans la pulpe de certains fruits, notamment dans celle d’un grand nombre de poires. [| On dit aussi carpomorphite.

CARPOLOBIE s. f. (kar-po-lo-bl — du gr. karpos, fruit ; tobion, gousse). Bot. Genre d’arbrisseaux, rapporte avec doute à la famille des polygaléeSj et comprenant un petit nombre d’espèces, qui croissent dans l’Afrique tropicale.

CARPOLOGIE s. f. (kar-po-lo-jî — du gr. karpos, fruit ; logos, discours). Bot. Partie de labotanique qui serapporte spécialement à l’étude des fruits.

CARPOLOGIQUE adj. (kar-po-lo-ji-ke). Bot. Qui a rapport à la carpologie.

CARFOLOGUE s. m. (kar-po-lo-ghe — du gr. karpos, fruit ; logos, discours). Bot. Botaniste qui s’occupe spécialement de l’étude des fruits, qui a écrit sur cette matière.

GARPOLYSE ou CARPOLYZE S. f. (lutr-poli-zo — du gr. karpos, fruit ; liais, division). Bot. Genre de plantes, de la famille des narcissées, comprenant une seule espèce, qui croit au Cap de Bonne-Espérance.

CARPOMANIE S. f. (kar-po-ma-nl — du gr. karpos, fruit ; mania, manie). Agric. Production exagérée de fruits par les arbres cultivés !

CARPO-MÉTACARPIEN, IENNE adj. Anat. Qui est commun au carpe et au métacarpe : Muscles carpo-métacarpiens.

CARPOMORPHE adj. (kar-po-mor-fe — du gr. karpos, fruit ; morp/ië, forme). Hist. nat. Qui a l’apparence d’un fruit.

— s. f. Bot. Nom donné aux apothécies des lichens qui ressemblent à des fruits.

CARPOMORPHITE s. f. (kar-po-mor-fi-te — du gr. karpos, fruit ; morphê, forme). Bot. Syn. de carpolite.

CARPOMYZE adj. (kar-po-mi-ze — du gr. karpos, fruit ; muzo, je suce). Entom. Qui vit du suc des fruits.

CarponèMe s. f. (kar-po-nè-me — du gr. karpos, fruit ; nema, fil, tissu). Bot. Syn. d’uÉ LIOr-HlLE.

CARPO-PÉDAL adj. m. (kar-po-pé-dalde carpe, et du lat. pes, pedis, pied). Pathol. Se dit d’un spasme qui affecte spécialement les pouces et les orteils, et qui provient d’une affection de la poitrine.

CARPOPHACE adj. (k&r-po-fa-je — du gr. karpos, fruit ; phagà, je mange). Zool. Qui se nourrit de fruits.

— s. m. Ornith. Genre d’oiseaux, établi aux dépens des colombes.

— Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, dont l’espèce type vit en Australie.

CARPO-PHALANGIEN, IENNE adj. Anat. Qui est commun au carpe et aux phalanges :

Muscles CARPO-PHALANG1ENS.

CARPOPHILE adj. (kar-po-fi-le — du gr. karpos, fruit ; phileâ, j’aime). Bot. Qui croît sur les fruits.

— s. m. Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des clavicornes, formé aux dépens des nitidules, et dont l’espèce type habite la France et d’autres contrées de l’Europe.

CARPOPHORE s. m. (kar-po-fo-re — du gr. karpos, fruit ; phoros, qui porte). Bot. Syn.

de GYNOPHORK.

CARPOPHYLLE s. m. (kar-po-fi-le — du gr. karpos, fruit ; phullon, feuille). Bot. Carpelle formé d’une feuille plissée. Jî Genre d’algues, formé aux dépens des sargasses, et dont "espèce type habite l’océan Pacifique et la mer des Indes, où elle atteint de très-grandes dimensions.

CARPOPODE s. m. (kar-po-po-de — du gr. karpos, fruit ; pous, podos, pied). Bot. Syn.

d’HELIOPHILE.

CARPOPOGON s. m. {kar-po-po-gon — du gr. karpos, fruit ; pogân, barbe). Bot. Syn. de

MUCUNE.

CARPOPTÉRYGIEN, IENNE adj. (kar-popté-ri-ji-ain, i-è-ne — du gr. karpos, carpe ; pterux, aile, nageoire). Zool- Qui a les bras en forme de nageoires, ou les nageoires en forme de bras.

CARPO-SUS-PHA&ANGIEN, IENNE adj. Anat. Qui se porte du carpe à la l’ace supérieure de la première phalange : Muscles

CARPO-SOS-PHALAKGIENS.

CARPOT s. m. (kar-po). Ane. coût. Impôt qui se prélevait autrefois sur le vin. il l’art do la vendange due par le vigneron au propriétaire de la vigne.

CARPOTHÈQCTE s. f. (kar-po-tè-ke — du gr. karpos, fruit ; thêkê, coffre, étui). Bot. Nom donné par quelques auteurs au réceptacle des algues du genre sargasse.

CARPOTROCHE s. m. (kar-po-tro-chedu gr. karpos, fruit ; trochos, roue). Bot. Genre d’arbres, de la famille des bixacées, tribu dea prockiées, comprenant un petit nombre d’espèces, qui croissent au Brésil.

CARPOTTE s. f. (kar-po-te). Patois. Petite carpe.

CARPOUS s. m. (kar-pouss). Hortic. Va 56