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Betica, quoique négligée, est parfois facile et même harmonieuse.

BÉTIS s. m. (bé-tiss). Bot. Arbre des Philippines, qui parait appartenir aux sapotilliers ; et dont le bois passe pour être stemutatoire et antihelminthique.

BÉTIS, nom ancien du Guadalquivir, fleuve d’Espagne.

BETIS, ville de l’Océanie, dans l’île de Luçon, diocèse de Manille, par 124" 18’ long. E. et no 57’ lat. N. ; 4,700 hab.

BETIS, BCETIS, BATIS ouBÀBEMESSÈS,

gouverneur de Gaza, qui vivait au iv» siècle av. J.-C. Nommé gouverneur de cette ville par Darius LU, il résista pendant deux mois à tous les efforts d’Alexandre, qui voulait s’emparer de cette place et qui fut blessé. S’étant enfin rendu maître de Gaza, le roi de Macédoine, irrité de cette longue résistance, lit attacher Bétis derrière son char et le traîna autour des remparts de Gaza, pour imiter Achille, qui avait ainsi traîné autour de Troie le cadavre d’Hector. Le seul Quinte-Curce rapporte cette anecdote ; Diodore, Arrien ni Plutarque ne la mentionnent.

BÊTISE, s. f. (bê-ti-ze — rad. bête). Défaut d’intelligence, de jugement, de bon sens, ou des notions les plus communes : II est d’une bêtise I Mon ami, l’esprit vous perdra : si vous voulez faire votre chemin, songez chaque malin, à votre réveil, que le monde est bête, et cavez sur sa bêtise. (Mme de Tencin.) La vanité n’est qu’une BÊTiSEae Vamour-propre. (J.-J. Rouss.) Un père disait à. son fils : vous êtes sot, soyez au moins décisif, cela réparera votre bêtise. (Helvét.) Rien n’est si près de la bêtise que l’esprit sans raison. (M">e Necker.) Caraccioli, au premier coup d’ail, avait dans la physionomie l’air épais et massif avec lequel on peindrait la bêtise. (Marmontel.) La bêtise, ou défaut d’intelligence, est une affection essentiellement incurable. (Descuret.) La bêtise est l’absence de l’esprit, comme ta sottise est celle du jugement. (Bonnin.) La bêtise est une infirmité morale que la sottise peut seule rendre ridicule. (Beauchônû.) Jamais une femme n’atteindra à la bêtise suprême ; il faut, pour y parvenir, une force que les femmes n’ont point. (M"’e E. de Gir.) Une chose qui m’humilie profondément est de voir que le génie humain a des limites, quand la bêtise humaine n’en a pas. (Alex. Dum.)

Se croire un grand esprit indique la bêtise ; 11 faut vous priser peu pour que chacun vous prise.

Préville.

— Propos ; action, œuvre bête, sotte, ridicule : Mademoiselle Quinault, en parlant d’une femme qui revenait cent fois sur la même idée, pour peu qu’elle la crût piquante, disait : Cette femme ne quitte jamais une jolie chose, qu’elle n’en ait fait une bêtise. (***.) Je ne puis pas dire une bêtise sans qu’on crie au voleur. (Rivarol.) Il y a des esprits si stériles, qu’il n’y pousse pas même de bêtises. (Lamenn.) On répond toujours par une bêtise à l’homme d’esprit qui a raison. (Alex. Dum.) Paris dévore autant de chefs-d’œuvre que de bêtises. (Balz.) Tu crois donc aux bêtises de Mesmer, à son baquet, à la vue au travers des murailles ? (Balz.) Il faut bien qu’elle soit intelligente, car elle parle sans cesse sans dire de bêtises, et en parlant toujours elle empêche les autres d’en dire. (M™c L. Colet.)

— Chose de peu de valeur, babiole : Vous êtes bien bon, mon cousin—, vous dois-je beaucoup d’argent pour cette petite bêtise 1 (Balz.)

— Motif, raison futile, sans importance : N’allez pas vous battre pour une bêtise,

— Chose légère, folle, mais amusante : Il y a des bêtises qu’un homme d’esprit achèterait. (Voisenon.) Ma foi, nous irons voir quelque bêtise aux Variétés. (Balz.) Quand une bêtise amuse Paris, il est impossible que la province s’en prive. (Balz.) C’est agréable d’avoir de l’esprit, on a toujours quelques bêtises à dire. (Tousez.) il Parole légère, hasardée. Ne dites pas des bêtises devant ces dames. Il échappa à Brissac quelque bêtise sur il/me de Mailly, la dame d’atours. (St-Sini.)

Il Folie : Se brûler la cervelle quand on est jeune et riche, quelle bêtise !

— Antonymes. Finesse, ingéniosité, intelligence, pénétration, présence d’esprit, subtilité.

— Syn. B$<i*e, «mile, stupidité. La bêtise résulte de l’ignorance, du manque d’intelligence. La sottise résulte plutôt d’un jugement faux, et souvent elle est accompagnée de présomption. La stupidité est la bêtise portée à son comble, c’est l’inertie presque complète de l’esprit. La bêtise peut s allier à la bonté, elle en est la conséquence lorsque celle-ci est excessive. La sottise est toujours haïssable. La stupidité rend l’homme presque semblable à la brute.

— Anecdotes. Un amant attendait sa maltresse, qui devait venir le trouver h six heures. Il avança la pendule d’une heure, pour la faire arriver plus vite.

Quelqu’un demandait à un Irlandais si sa sœur était accouchée d’uD garçon ou d’une fille ? « Sur mon âme, répondit-d, je ne sais pas encore si je suis oncle ou tante. »

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Un homme poussait la discrétion si loin, qu’il disait un jour à un de ses amis : « Quand j aime une femme, je m’arrange pour qu’elle n’en sache jamais rien. »

Un voyageur, prêt à partir, disait qu’il avait pris ses précautions, et que, comme en route on pouvait être attaqué subitement, il avait mis une paire de pistolets au fond de sa malle.

Un militaire, qui voulait se faire réformer, prétendait être myope : «A.preuve que je ne vous trompe pas, disait-il au major, c’est que je ne vois pas seulement les galons de ce caporal, qui est là-bas. »

Un célibataire venait d’acheter une paire de mouehettes ; sa gouvernante lui ayant fait observer qu’elles étaient bien petites, il lui répondit qu’elles étaient assez grandes pour une personne seule.

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X... envoie sa servante acheter des allumettes ; elles ne valaient rien. «Allez en chercher d’autres. » La servante revient. « Sontelles bonnes celles-ci ? — Ahl monsieur, j’en suis sûre, je les ai toutes essayées ?»

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Un homme disait à son domestique d’aller voir l’heure au cadran solaire, à Mais, monsieur, il fait nuit, répondit le domestique.-Qu’est-ce que cela fait ? prends une chandelle, » répliqua le maître.

Un homme s’étant embarqué dans un navire pour les Indes, l’envie de vomir le prit si fortement, qu’il dit au capitaine du navire : « Monsieur, je vous prie de faire arrêter votre vaisseau, parce que je veux vomir. »

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Un voyageur, ayant trouvé une inscription en caractères de bronze, en détacha trois lettres, les mit pêle-mêle dans une boîte, et les envoya à un antiquaire, en le priant de lui expliquer ce que cela voulait dire.

Une demoiselle demandait à un jeune niais, en plaisantant, s’il viendrait à son enterrement, dans le cas où elle mourrait avant lui. « Oh 1 certainement, mademoiselle, avec plaisir.. !

Un homme de lettres écrivait dernièrement à un de ses confrères : « Un insolent m’a traité de fripon, " je n’ai pas voulu faire de bruit ; mais je me suis réservé de vous demander comment vous en usez en pareil cas. t

En 1793, un officier municipal fit incarcérer un violoniste pour avoir, dans un concert patriotique, observé les pauses. « Je vous apprendrai, dit le fonctionnaire, à rester les bras croisés la moitié du temps, quand tous les autres jouent. »

Une vieille dame combattait l’idée que la lune pût être habitée, par cette observation profonde : «La chose est impossible, s’écriaitelle avec emphase, car, que deviendraient les habitants de la lune, quand elle est réduite à un tout petit croissant ? »

  • *

«Sais-tu mener en postillon ? disait une dame à un garçon de sa ferme. — Oh ! que oui, madame, répondit le rustre en ricanant ; la preuve, c’est que c’est moi qui ai eu l’honneur de verser madame l’an dernier sur la grand’route. >

Une dame disait à une de ses amies : « J’ai été hier aux Français. — Qu’y donnait-on ?-Rhadamiste et Zénobie. — Comment trouvezvous cela ? — Ma foi, je n’ai vu que Rhadamiste ; je n’ai pas eu le temps de rester à Zénobie. »

Un riche financier examinait un jour deux superbes chevaux gris qu’on voulait lui vendre. Seulement, son cocher prétendait qu’ils étaient mal appareillés. « Je ne vois pas cela, dit l’homme aux écus ; quel est donc celui des deux qui n’est pas pareil à l’autre ? »

Comme on disait un jour h une servante d’aller chercher de la maculature ? elle alla chez un libraire" et en demanda. Le libraire lui répondit qu’il n’en avait point. « Quand donc en ferez-vous imprimer, monsieur, » lui demanda-t-elle ?

Un jeune Irlandais, étudiant en médecine, répondait ingénument à quelqu’un qui l’interrogeait sur les progrès de ses études : « Je ne suis pas encore de force à guérir une grande personne, mais je crois en savoir assez pour bien traiter un enfant. ■ + * *

Un jeune Français de distinction, mais dépourvu d’esprit, avait été présenté au pape. Sa Sainteté s’informait avec bienveillance s’il avait visité tout ce que Rome renfermait de curieux : t Oui, très-saint-père, répondit

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étourdiment le touriste, et maintenant il ne me reste plus qu’à voir un conclave. >

Un jeune homméétait mis à la question, sous prétexte d’examen en pharmacie : «Monsieur, lui dit un des professeurs, comment reconnaîtriez - vous la présence de l’acide prussique dans une substance ? — Il suffit d’en respirer ; si l’on tombe mort du coup, on est certain d’avoir affaire à l’acide prussique. »

Après la représentation d’une comédie en cinq actes et en vers, un particulier des quatrièmes loges demanda à son voisin si la comédie était en prose ou en vers. «Je n’en sais rien t répondit ce dernier, je suis si enrhumé que je n ai pu distinguer si c’était de la prose ou des vers. »

On demandait à un chef de claque de l’Opéra pourquoi il persistait à. applaudir un très-médiocre ténor, en voyant que les manifestations de la claque provoquaient des chut.' dans la salle : «Je n’y comprends rien, répondit le successeur d’Auguste, nous l’applaudissons cependant aux mêmes passages que Duprez. •

» On donne toujours du pain rassis aux enfants des collèges ; mais une fois, par extraordinaire, les élèves d’un lycée s’étaient vu distribuer du pain tendre. «Ma foi, dit un malin, en cachant dans sa poche un énorme morceau, je mets celui-ci en réserve pour demain matin, car je suis ennuyé de ne manger que du pain rassis. »

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Un amateur s’extasiait sur la beauté de Ml’e Sontag, qui venait de débuter. Un mousieur qui avait écouté l’enthousiaste se hasarda à dire que Ml’» Sontag était en effet très-belle, mais qu’elle avait un œil plus petit que l’autre. « Un œil plus petit ! s’écria l’admirateur, vous ne l’avez pas vue ; elle en a, au contraire, un plus grand que l’autre. •

  • *

Un jeune sot, qui ne savait ni A ni B, avait un livre richement relié qu’il portait toujours à l’église par vanité. Quelqu’un, qui était derrière lui, s’aperçut un jour qu’il tenait son livre à rebours. «Monsieur, lui dema’nda-t-il en souriant ironiquement, permettez-moi de vous demander pourquoi vous tenez toujours votre livre à rebours. — C’est, répliqua l’ignorant, que je suis gaucher.

Un homme, qui voulait acheter un cheval ■demanda à un de ses amis à quoi l’on reconnaissait l’âge "des chevaux : « Aux dents, » lui ^répondit le connaisseur. Le lendemain, notrehomme alla chez un maquignon, qui lui présenta un superbe poulain ; il lui ouvrit la bouche et le repoussa en disant : «Je neveux pas de votre cheval, il a trente-deux ans. » Il avait compté ses dents.

Un provincial naïf, mais prétentieux, s’était arrêté devant la boutique d’un des trohi ingénieurs Chevalier que possède Paris, et il examinait avec la plus scrupuleuse attention le thermomètre. Ses yeux se portèrent sur cette ligne :

Oran H Gers

« Tiens, s’écria-t-il, avec la joie d’un homme qui en surprend un autre en flagrant délit do bêtise : je ne savais pas encore qu’Oran fût dans le Gers. »

À un examen pour le baccalauréat es lettres, avant la bifurcation, un candidat, un peu intimidé et assez naïf, se trouvait placé sur cette ligne invisible qui sépare la chute du triomphe. — L’examinateur, pour résoudre la question, lui demanda : «Monsieur, pourriez-vous nous dire quelle différence existe entre les éclipses de soleil et celles de lune. ■ — «C’est, répondit l’élève, que les éclipses de soleil ont lieu pendant le jour, et les éclipses de lune pendant la nuit. »

Un certain Picard, entrant dans une église le jour de la fête du saint, vit toutes les reliques étalées, et, à l’extrémité, î^n encensoir d’argent qui avait servi à la messe, et qui était encore rempli de charbons ardents ; il ! : e mit à baiser fort dévotement toutes les reliques l’une après l’autre ; quand-il en fut à la dernière, voyant cet encensoir, il crut que c’en était encore une, et la baisa aussi ; mais s’étant brûlé les lèvres, il dit en son patois : « Ti Dié, que sti petio saint a la gueule chaude ! »

Deux paysans furent députés par leur curé, pour aller dans une grande ville inviter un peintre à exécuter le tableau du maître-autel de leur église. Le sujet était le Martyre de saint Sébastien. Le peintre demanda s’il fallait représenter le saint vivant ou mort. Cette question embarrassa nos deux messagers. Ne pouvant la résoudre, ils étaient sur le point de s’en retourner sans rien conclure, lorsque l’un d’eux, prenant son parti, dit au peintre : « Le plus sûr est de le représenter en vie ; si on le veut mort, ou pourra toujours bien le tuer. »

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Un jeune homme, indigne d’une parenté, même éloignée avec Nemrod, s’était mainte fois attiré, par sa maladresse, les quolibets de ses compagnons de chasse, qui résolurent un jour de le mystifier en plaçant un lièvre empaillé à la portée de son fusil. Son père, instruit du tour prémédité, l’avertit de se tenir Sursesgaqdes. Le lendemain, après une heure de recherches infructueuses, notre chasseur voit partir à dix pas un superbe lièvre ; il le regarde tranquillement se livrer à une course effrénée, et met son fusil au repos en disant : «Va, va, mon bonhomme, tu ne m’y prendras pas, je sais bien que tu es empaillé. »

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Un individu taillé en Hercule se présente devant un conseil de revision. « Vous demandez, lui dit le président, à être exempté du service de la garde nationale ? — Oui, monsieur. — Quels sont vos motifs d’exemption ? — Monsieur, je suis atteint de la plus grava infirmité et je désire être examiné secrètement pur le chirurgien de la compagnie.-Veuillez, monsieur, passer dans ce cabinet. » • Notre homme entre dans une petite pièce voisine ; on le fait déshabiller des pieds à la tête. Il reparaît bientôt devant le conseil, vêtu comme notre premier père, avant la pomme. « Mais, monsieur, lui dit le président, quelle est donc votre infirmité ? — J’ai la vue basse. »

Un de ces figurants qui ont de l’ambition, et dont le rêve est de jouer un rôle, avait été élevé à l’honneur de donner la réplique à Frédérick-Lemaître dans un drame quelconque. Le grand acteur avait, entre autres choses, à dire ceci chaque soir : «C’en est fait, je ne puis plus rester dans cette maison. Je vais me fixer en Italie. ■ Et tous les soirs le figurant avait à répondre : « Quoi ! vous quittez la France ? • — Un jour, il prit fantaisie à Frederick de changer la phrase stéréotypée. « C’en est fait, je ne puis plus rester ici, je vais me fixer en Normandie.’»Et, comme d’habitude, l’acteur de répliquer imperturbablement : « Quoi I vous quittez la France I »

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Un gentilhomme, qui fit longtemps la joie d’une de nos grandes villes du Nord, unissait à la laideur la plus remarquable l’esprit le plus borné. Il venait d’être légèrement indisposé. Son médecin lui conseille un peu d’exercice, deux heures de cheval tous les matins. Quelques jours se passent, et notre homme s’en va régulièrement et quotidiennement dans son écurie. Un beau matin, le domestique, fort intrigué du long séjour de son maître dans ce salon de nouvelle espèce, y pénètre à son tour, et le trouve monté sur son cheval et contemplant d’un air mélancolique le râtelier. Le domestique s’étonne : « Qu’y a-t-il donc de surprenant ? dit le maître ; je suis les prescriptions du docteur ; ne sais-tu pas, imbécile, qu’il m’a ordonné deux heures de cheval tous les matins ? »

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Un riche propriétaire de la Souabe avait envoyé son fils k Paris pour y étudier le français et les belles manières. Quelque temps après, un des valets de la maison vint trouver le jeune homme, qui s’empressa de lui demander ce qu’il y avait de nouveau dans la demeure paternelle : d’eu de chose, dit le fidèle serviteur ; peu de chose. Seulement... vous vous rappelez ce superbe corbeau, dont un de vos amis vous avait fait présent ? Eh bien ! il est mort. — La pauvre bétel et comment cela ? — Parce qu’il s’est trop acharné aux cadavres de nos beaux chevaux quand ils ont péri l’un après l’autre. — Quoi ! les chevaux de mon père ont péri !.. Mais par quel accident ? — Parce qu on s’en est servi sans ménagement à transporter l’eau et les pompes quand votre maison a été incendiée. — Que dis-tu ? notre maison incendiée ! quand donc ? comment ? — Parce qu’on n’a pas assez pris garde au feu lorsqu’on a été, la nuit, avec des flambeaux, ensevelir votre père. — Malheureux ! es-tu fou ? Mon père est mort !...— Oui, monsieur...Du reste, il n’y a rien de nouveau ni chez vous, ni au village. •

Deux pèlerins à Rome se rendaient ; Las de traverser tant de villes À tout venant ils demandaient : Que nous reste-t-il ? — Trente milles.

— Que trente milles ? Bon, dit l’un, Ce n’est que quinze pour chacun.

Madame Hortense, étant au bal, Tomba l’autre jour en faiblesse. Le grave Artoux dit que son mal Était un signe de grossesse. Quelqu’un reprit : « Y pensez-vous ! Depuis deux ans est mort l’époux De cette veuve si gentille.

— Excusez, dit monsieur Artoux, Je croyais madame encore fille. ■

BÊTISER v. n. ou intr. (bè-ti-zé — rad. fié’(t’se). Ncol. Faire la bête, affecter un air niais, imbécile : Les Hollandais partaient ce matin ; je me suis promené sur la place devant leur auberge, en ayant l’air’de bêtishr. (Balz.) Il S’amuser à plaisanter, faire ou dire dos galanteries : Qui, moi, j’aurais voulu bêtisek avec cette sorcière ! (h !. Sue.)

BETJOUANA s. m. (bètt-jou-a-na). Lingmst. Languo parlée par les Betjouanas ou