A. Bonneau, F. Pillon, auxquels sont venus se joindre successivement MM. Joffroy, Fauré et Le Poitevin Saint-Alme.
M. Henri Castets, qui n’avait cessé de recueillir des matériaux au jour le jour depuis la fin du premier Supplément, était tout indiqué pour remplir les fonctions délicates de secrétaire de la rédaction. Son rôle a été de distribuer le travail, de contrôler la copie et de donner à chaque article de justes proportions. Non seulement il a rempli scrupuleusement toutes les obligations d’une aussi lourde tâche, mais encore il a trouvé le temps de rédiger ou compléter un grand nombre de biographies.
M. Alcide Bonneau a repris au deuxième Supplément le genre de sujets qu’il avait traités avec tant de compétence dans le corps du Grand Dictionnaire. Nous lui devons surtout les comptes rendus des ouvrages littéraires et dramatiques, les curiosités philologiques, les études de mœurs, enfin les définitions de tous ces néologismes bizarres et pittoresques éclos pour la plupart sur le bitume parisien, et dont la saveur sui generis est si difficile à rendre.
M. François Pillon, auteur de l’Année philosophique et rédacteur de la Critique philosophique, a revu la plupart des articles de philosophie.
M. Amand Fauré a rédigé un grand nombre d’articles concernant l’économie politique, l’économie sociale, les finances et l’administration, continuant ainsi jusqu’à son achèvement la besogne commencée par M. Joffroy.
M. Le Poitevin Saint-Alme, biographe attitré des comédiens et comédiennes, des chanteurs et des chanteuses, nous a fourni sur le monde des théâtres des renseignements curieux, puisés aux meilleures sources.
Parmi les travailleurs qui sont venus compléter l’ancienne Rédaction, nous signalerons d’abord, en suivant
l’ordre alphabétique, ceux dont la collaboration s’est poursuivie durant tout le cours de la publication :
M. G. de Dubor, auquel les questions de viticulture sont familières, a décrit les diverses maladies de la vigne, fait connaître les nouveaux cépages, exposé les méthodes et procédés préconisés dans ces derniers temps pour la reconstitution rapide de nos vignobles.
M. Albert Ducos a été surtout chargé de tenir le lecteur au courant des découvertes archéologiques. De plus, il a dressé l’inventaire des richesses artistiques de nos musées, signalé les nouvelles acquisitions, et donné l’état actuel des principales collections particulières. Enfin, nous lui devons le compte rendu des ouvrages les plus remarquables se rapportant à l’archéologie et aux beaux-arts.
M. Georges Dumont, ingénieur des Arts et Manufactures et l’un des auteurs du Dictionnaire d’Électricité et de Magnétisme, a rendu compte des progrès de la science électrique, résumé tous les travaux des électriciens, signalé les inventions nouvelles, décrit les appareils et montré l’importance des multiples applications de l’électricité. M. Dumont a traité également quelques sujets se rattachant à l’art de l’ingénieur.
M. Charles Girard, chef adjoint des travaux chimiques à l’Institut agronomique, a donné tous ses soins à l’exposé des questions agricoles. Ses articles, substantiels et clairement ordonnés, méritent d’être signalés, en raison de la compétence de l’auteur et de l’intérêt qui s’attache à la vulgarisation des principes rationnels de culture, si longtemps méconnus dans notre pays.
M. Hansen-Blangsted, très au courant du mouvement géographique, a fait l’histoire des grandes explorations et décrit les régions nouvellement découvertes. Grâce à lui, le vocabulaire de notre Supplément s’est enrichi d’un grand nombre de noms de lieux qui présentent de l’intérêt depuis que les diverses nations multiplient leurs entreprises coloniales.
M. Désiré Lacroix, rédacteur au Moniteur de l’armée, a complété et mis à jour presque toute la biographie militaire. Il a décrit les diverses organisations des armées, noté les transformations de l’armement des grandes puissances, et montré l’influence de ces changements sur les conditions de la tactique moderne.
MM. Hermann Legrand et Levillain, docteurs en médecine, ont été chargés d’initier le lecteur aux récentes enquêtes des sciences biologiques et médicales : naissance et développement rapide de la microbiologie, avec ses applications merveilleuses à la prophylaxie des maladies virulentes ; découvertes des leucomaïnes et des (illisible) ; recherches si troublantes des éminents professeurs de l’École de la Salpêtrière et de l’École de Nancy l’hypnotisme et la suggestion, etc.
M. Gustave Lejeal a mis au point ou rédigé de nombreux articles sur divers sujets (biographie, législa-
