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passage au courant inverse venant de l’autre poste. Ce sont précisément ces inversions de courant qui font apparaître et disparaître le voyant indicateur. La sonnerie trembleuse intercalée dans le circuit de l’appareil à guichet a pour but d’attirer l’attention de l’agent du poste chaque fois que le voyant change de position. Sur la figure sont représentées les bornes T, C, L, auxquelles on attache respectivement le fil de terre, le fil venant du pôle cuivre (ou positif) de la pile et le fil de ligne aboutissant au poste correspondant.

L’emploi des appareils à guichets exige autant de fils conducteurs qu’il y a de correspondances à échanger ; quand le nombre de ces signaux est considérable, le prix d’établissement des lignes augmente donc dans de grandes proportions ; M. Dumont, chef du service télégraphique des chemins de fer de l’Est, a combiné, avec le concours de M. Cabaret, contrôleur principal de ce service, et de M. L. Desruelles, un système de montage qui résout en partie cette difficulté. Ce système n’exige l’emploi entre les deux postes à mettre en correspondance que d’un nombre de fils égal au double de la racine carrée du nombre de signaux à transmettre. Nous ajouterons que les appareils ont été installés à la gare de l’Est, à Paris, pour mettre en communication deux postes Saxby et Farmer, et que les résultats obtenus ont été entièrement satisfaisants.

Appareil Guggemos. Cet appareil, employé à la Compagnie du Nord toutes les fois que la distance des postes à mettre en correspondance dépasse 400 mètres, se compose d’un cadran que l’on suspend au mur. Ce cadran est divisé en treize secteurs portant les indications que l’on veut transmettre ; autour de ces secteurs se trouvent des boutons et des cartouches circulaires où sont inscrits les ordres que l’on doit recevoir. Enfin.au centre du cadran est montée une aiguille mobile. Lorsqu’un agent de l’un des postes appuié sur l’un des boutons de son appareil, l’aiguille de ce dernier et celle de l’appareil du poste correspondant viennent s’arrêter toutes deux vis-à-vis du secteur de ce bouton. L’autre agent accuse réception en appuyant sur le bouton de son appareil ; les aiguilles font alors un tour complet et reviennent s’arrêter au même signal, puis, l’agent qui a donné le premier signal ramène les deux aiguilles à la croix. Chaque appareil comprend donc un etavier, un électro-aimant, un mouvement d’horlogerie, un échappement, un interrupteur et un paratonnerre, et il suffit d’un seul fil de ligne. L’appareil, qui joue à la fois le rôle de manipulateur et celui de récepteur, fonctionne dans les mêmes conditions qu’un télé’graphe à cadran. En appuyant sur un bouton, on déclenche le mouvement d’horlogerie, l’aiguille se met en marche en produisant lea envois et interruptions de courant nécessaires pour faire mouvoir l’aiguille du poste correspondant, et elle s’arrête en face du bouton pressé qui lui sert de butoir.

Appareil de Jousselin. Cet appareil, employé principalement sur le réseau de Paris-Lyon-Méditerranée, est décrit au mot block-system.

Cloches et sonneries d’avertissement. V. cloches électriques.

Avertisseurs automatiques électriques par pédales ou par rail isolé. Ces avertisseurs annoncent un train en avant et sont surtout utilisés k l’approche des passages k niveau. Leur usage est peu répandu, parce qu’il est difficile de trouver des pédales mécaniques résistant à un service prolongé et présentant les garanties absolument nécessaires de fonctionnement régulier.

Le courant électrique envoyé par la manœuvre de la pédale actionne des appareils avertisseurs consistant, suivant les cas, en une aiguille mobile (système Jousselin), en un voyant mobile portant une inscription (système Leblanc et Loiseau), en une sonnerie, ou encore en une trompe (système Digney). M. Baillehache a proposé de remplacer les pédales par un rail isolé électriquement des rails voisins et du sol ; a cet effet, on intercale entre les points d’attache du rail avec les traverses des plaques de cuir recouvertes de gutta-percha et goudronnées. Le rail isolé étant mis en communication, d’une part avec la source d’électricité, d’autre part avec un avertisseur, le circuit se trouve formé raétalliquement chaque fois qu’un train passa sur la voie, de Borte que l’avertisseur fonctionne. Ce système est à l’essai sur plusieurs réseaux.

Avertisseurs électriques du feu. Voici enfin un petit appareil avertisseur électrique du feu, construit par M. Dupré, et qui a le mérite d’être fort simple. La figure £ permet de se rendre compte du système : sur une planchette posée verticalement sont disposés deux fils de laiton AB et CD. L’un, AB, est en communication par la borne K avec une sonnerie d’alarme ; l’autre, CD, est mobile et communique par la borne Q avec l’un des pôles d’une pile et supporte un poids. Une batterie et une sonnerie sont ainsi placées entre les postes reliés aux bornes R et Q, dont la communication est interceptée, vera AD, par un corps, stéarine, cire ou tout autre, mauvais conducteur de l’électricité, mais fusible k une température relativement peu élevée (50 » k 60<>). Quand la température de


la pièce où se trouve l’appareil s’élève au-dessus du point de fusion de la matière choisie comme isolant, la tige descend sous l’action de la pesanteur. La partie supérieure C vient appuyer contre la tige B, le circuit de la pile est fermé et la sonnerie se met à tinter.

Cet appareil peut être installé dans tous les


Fig. 2. — Avertisseur du feu (système Dupré).


hôtels ou appartements qui se servent de sonnettes électriques.

Outre les cas d’incendie, il peut servir à indiquer une température déterminée, nécessaire pour certaines opérations industrielles.

M. Hutinet a proposé, comme avertisseur automatique d’incendie, un câble composé <ie deux fils de cuivre rouge fortement étamés, et par suite inoxydables, enveloppés de guttapercha. Lorsque ce câble est exposé à une flamme, les enveloppes brûlent, et l’étain de l’étamage, en fondant, établit entre les deux conducteurs des communications électriques qui font marcher une sonnerie d’alarme. Ces câbles, dont le diamètre ne dépasse pas 2 k 3 millimètres, peuvent se dissimuler facilement dans les tentures, rideaux, derrière des meubles, etc. V. thermomètre électkique avertisseur.

Avertisseurs d’incendie. Appareils permettant de transmettre électriquement un appel aux postes de pompiers, en cas d’incendie.

Des appareils de ce genre sont placés dans tous les quartiers, a la disposition du public. En cas d incendie, il suffit de casser la glace qui protège le bouton d’appel et d’appuyer sur ce bouton. Cette opération met en mouvement deux sonneries, l’une au poste de pompiers, et l’autre dans l’appareil même. Cette dernière s’arrête dès que les pompiers se mettent en marche. Le fonctionnement du système est facile à comprendre : la pression exercée sur un bouton d appel produit le déclenchement d’une roue à cames mise en mouvement par la descente d’un poids. En tournant, ces cames soulèvent un levier qui établit un contact électrique et ferme le circuit de la ligne. Le nombre des contacts correspond k celui des cames, et ce dernier au numéro du poste transmetteur. Au poste récepteur, le numéro en question est indiqué par une aiguille qui se meut sur un cadran. Le système est analogue, comme on voit, à celui du télégraphe à cadran. En même temps, les deux sonneries placées en dérivation sur la ligne se mettent en marche. Quand la dernière came vient soulever le levier, le mouvement de la roue est arrêté ; le circuit reste fermé et les sonneries continuent & fonctionner jusqu’à ce que les pompiers l’interrompent, ce qu’ils font au moment de leur départ.

Thermo-avertisseur. M. D. Tommasi a imaginé un appareil destiné k signaler toute élévation de température dans des fils traversés par un courant électrique et à éviter ainsi la destruction des machines dynamo ou magnéto-électriques. L’appareil se compose d’une boite en matière isolante dans laquelle se trouve comprimé un ressort à boudin. Sur ce ressort, en contact direct avec l’une de ses extrémités, repose une cuvette en métal contenant une couche de matière isolante fusible, qui vient buter contre le fil en cuivre rouge, contourné en U, du circuit de la machine qu’il s’agit de protéger. Lorsque la température s’élève par trop, la matière isolante se liquéfie et un contact s’établit entre le fil et la cuvette ; le circuit d’une pile locale se trouve ainsi fermé et met en action une sonnerie d’alarme.

Avertisseurs de coffres-forts. On a combiné des appareils qui ont pour but de donner l’éveil lorsqu’on cherche a forcer un coffre-fort. Ce sont, en général, des sonneries électriques qui sont actionnées lorsque, par suite


de l’ouverture de la caisse, certains contacts sont établis ou rompus. La description des mécanismes est trop technique pour rentrer dans notre cadre.

  • Avesta (le Zend-). — On dut longtemps, pour la connaissance de ce livre fondamental de la religion de Zoroastre, se contenter de la traduction qu’en avait donnée au xviiie siècle

Anquetil-Duperron : Le Zend-Avesta, ouvrage de Zoroastre, contenant les idées théologiques, physiques et morales de ce législateur, traduit en français sur l’original zend (1771, 3 vol. in-8o). Fruit de recherches patientes, cette traduction jouit longtemps en France et en Allemagne d’une grande autorité, mais en Angleterre elle avait été vivement attaquée par William Jones. « Ou Zoroastre, dit l’acerbe critique, n’avait pas le sens commun, ou il n’écrivit pas le livre que vous lui attribuez ; s’il n’avait pas le sens commun, il fallait le laisser dans la foule et dans l’obscurité ; s’il n’écrivit pas ce livre, il était imprudent de le publier sous son nom. Ainsi, ou vous avez insulté au goût du public en lui présentant des sottises, ou vous l’avez trompé en lui débitant des faussetés, et de chaque côté vous avez mérité son mépris. » Le temps a bien vengé Anquetil-Duperron de ces injures ; toutefois, les progrès faits dans l’étude du zend, du sanscrit et des écritures cunéiformes, les travaux de Windischman, Spiegel, Hang et, chez nous, de Burnouf, ont démontré que, si sa traduction avait un fond réel d’exactitude, on ne pouvait plus s’y fier aujourd’hui. La bonne foi du savant est demeurée intacte, mais on a reconnu qu’il s’était laissé abuser par des interprétations erronées. « Il croyait, dit Burnouf, à l’exactitude de sa traduction, parce qu’il avait foi dans la science des Parses qui la lui avaient dictée ; » or, pour ces Parses, l’ancien zend était presque lettre close, et ils ne le comprenaient eux-mêmes qu’à l’aide de traductions modernes plus ou moins fautives. Burnouf rectifia lui-même une grande partie du travail d’Anquetil par son savant Commentaire sur le Yaçna, l’un des livres de l’Avesta. Depuis, deux grandes traductions complètes de l’ouvrage ont été entreprises, l’une en Allemagne, par C. de Hurlez, professeur à l’université de Louvain (1876, in-8o), l’autre en Angleterre, par M. James Darmesteter ; celle-ci forme las IVe et XXIIIe volumes de lagrande collection intitulée The sacred Books of the East (les Livres sacrés de l’Orient), publiée par une société d’orientalistes sous la direction de Max Müller. Ils ont paru en 1880 et 1883. La version de M. Darmesteter, révisée par un zendiste anglais, M. West, traducteur d’un autre recueil sacré de la religion iranienne, le Bundehesh, est la plus estimée.

Avesta (L’), Zoroastre et le Masdéisme, par Abel Hovelacque (Paris, 1880, in-8o). Cette étude sur la doctrine religieuse, liturgique et morale des livres sacrés de l’ancien Iran n’est pas une étude de mythologie comparée ; l’auteur n’y recherche pas les rapports de l’Avesta avec les Védas, l’influence réciproque du mazdéisme sur le sémitisme, et les causes qui ont réduit le zoroastrisme à ne plus compter qu’un petit nombre de sectateurs. M. Hovelacque s’occupe exclusivement d’une période bien définie de la civilisation iranienne : celle au cours de laquelle furent composés, enseignés et compris par les adhérents du mazdéisme les textes zends que nous possédons.

Tout d’abord, il nous raconte la découverte de l’Avesta et l’historique de son interprétation : Opinions des anciens et des modernes, Anquetil-Duperron et ses contemporains, Eugène Burnouf et son œuvre. Cette introduction générale est suivie d’un mémoire critique sur les textes que nous possédons, notamment sur les Gathâs, dont la langue est plus archaïque, et d’observations sur Zarathoustra (Zoroastre), le prophète auquel les légendes nationales rapportent l’honneur d’avoir établie la vraie religion. Cette religion, c’est le dualisme, c’est 1 opposition des deux principes ennemis, du bien et du mal, qui distingue si profondément le mazdéisme des anciennes croyances aryennes, d’où il est pourtant sorti. Les divinités bienfaisantes et malfaisantes, qui aident dans leur œuvre respective Ahouramazdà et Angrômaïnyous (Ormuz et Ahriman), les Yazatas et les Daévas (bons génies et démons), etc., sont chacun l’objet d’une notice spéciale, dont la lecture nous permet de comprendre la conception caractéristique du mazdéisme : à savoir que, la création ne pouvant subsister que par l’équilibre des forces opposées qu’elle met en jeu, ces forces doivent être mues par deux principes continus, l’un utile, l’autre nuisible à l’humanité. Or, le devoir de l’homme placé entre les deux mondes de la lumière et des ténèbres, du bien et du mal, consiste, cela ressort clairement des textes analysés par M. Hovelacque dans les livres III et IV de son ouvrage, à se ranger du côté des dieux lumineux et purs pour combattre avec eux et sous leur direction secourable les esprits du mal physique et moral. Autrement, lorsque viendra la mort, au lieu de passer sous le pont de Kinvat, qui conduit aux demeures bienheureuses d’Aboaramazdâ, il en sera précipité dans l’abîma ténébreux par le méchant Ander (Andra). La morale de l’Avesta ne pouvait donc qu’être relativement


pure, et l’on y trouve en effet d’excellents préceptes : éloge du travail, de la vie agricole, de la bienfaisance, de la charité, de la vérité. Sans le ritualisme, qui l’a gâtée et rabaissée, elle serait bien supérieure à la plupart des autres morales religieuses. « Assurément, conclut M. Hovelacque, le mazdéisme a vicié dans son fondement même la morale qu’il enseignait en tant qu’il la regardait comme dépendante d’une foi religieuse et qu’il la déduisait d’une révélation ; la conscience actuelle des groupes les plus avancés de l’humanité réprouve cette idée. En définitive, il faut savoir gré aux antiques mazdéens de ce qu’ils n’ont introduit le déisme dans leur morale qu’en ce qui concerne une révélation primitive ; c’est une faute assurément, mais partout ailleurs ils se sont montrés humains et avant tout amis du travail, qui seul peut légitimement donner à l’homme, ainsi que nous l’apprend l’expérience, une conscience nette de sa propre dignité. »

AVET (Joseph), philanthrope savoisien, né à Thônes le 27 août 1811, mort le 27 octobre 1871. Après avoir fait une fortune considérable & la Nouvelle-Orléans, il fut le bienfaiteur de sa ville natale, k laquelle il a légué près de 400.000 francs destinés k diverses bonnes œuvres. Ses concitoyens lui ont élevé une statue à Thônes.

* AVEUGLE s. m. — Encycl, L’État, avec les puissants moyens d’action dont il dispose, et les particuliers, secondés par les inspirations d’une généreuse initiative, n’ont jamais cessé de concentrer leurs efforts sur ce but aussi noble que profitable aux intérêts de l’humanité en général : l’amélioration du sort des aveugles. Les plus grands progrès qui aient récemment été réalisés dans cette voie sont k coup sûr l’ouverture d’une clinique nationale ophtalmologique d’une part, la fondation, d’autre part, d’une société d’assistance pour les aveugles travailleurs, et, enfin, la création d’ateliers d’aveugles.

Clinique ophtalmoloqique. Une clinique ophtalmologique a été annexée en 1880 à l’hospice national des Quinze —Vingts, qui se trouve ainsi réunir les trois caractères d’un établissement charitable admirablement conçu : hospice, hôpital, établissement de travail. Hospice, puisque trois cents aveugles et leurs familles y sont entretenus aux irais de l’État ; hôpital, puisque k sa clinique se presse une foule de malheureux qui viennent y chercher les soins nécessaires pour la conservation de leur vue ; établissement de travail enfin, puisque l’institution assure aux aveugles adultes l’apprentissage d’un métier.

La clinique ophtalmologique des Quinze-Vingts est destinée à recevoir les aveugles français dont la cécité, complète ou incomplète, présente une chance quelconque de guérison. Étant donné que cette dernière condition est essentielle, on conçoit combien il importe d’éviter toute confusion, pour épargner aux indigents atteints d’une infirmité incurable les fatigues et les dangers d’un voyage entrepris sans compensation possible. Aussi les spécialistes chargés de diriger la clinique ophtalmologique ont-ils pris soin de rédiger une note indiquant les procédés k employer, pour établir le diagnostic de la cécité, par les médecins appelés k examiner les aveugles qui demanderaient leur admission. Pour qu’une opération puisse être pratiquée sur un œil avec chance de succès, ou pour qu’une maladie du fond de l’œil (cataracte, irido — choroîdite, glaucome, etc.) soit opérable, il faut de toute nécessité que l’œil malade ait conservé la faculté de distinguer plus ou moins nettement, l’une de l’autre, la lueur que projettent sur lui les flammes de deux bougies placées k une certaine distance au-devant de cet œil. Le certificat de cécité complète et incurable (titre d’admission k une pension sur les fonds de l’hospice national des Quinze-Vingts) sera délivré aux malades qui ont une perception mauvaise ou nulle dans tous les sens, et le certificat de curabilité (titre d’admission k la clinique nationale ophtalmologique) k ceux dont on aura constaté la cécité complète ou incomplète, mais curable. Ces malades, atteints de cataracte, de glaucome, d’iritis ancienne ou d’irido-choroîdite avec occlusion pupillaire, ayant conservé les premiers une perception lumineuse très bonne ou seulement bonne, les autres une perception très bonne ou seulement bonne du côté temporal, se trouvant dans les conditions favorables au succès de l’opération, doivent être dirigés sur la clinique nationale ophtalmologique et ne peuvent jamais obtenir le certificat donnant droit k une pension sur l’hospice national des Quinze-Vingts. Le meilleur mode d’assistance pour eux consiste à pratiquer une opération destinée dans le premier cas (cataracte) k leur faire recouvrer la vision ; dans le second cas (glaucome, iritis, irido-choroldite) à arrêter la marche progressivement croissante de leur cécité.

Tout malade k diriger sur la clinique nationale ophtalmologique devra, par les soins du maire de sa commune, transmettre au directeur de l’hospice national des Quinze-Vingts, sous le couvert du ministre de l’Intérieur : îo une demande indiquant ses nom, prénoms, âge, profession ; î<> un certificat d’un docteur en médecine désigné par (e maire de la com-


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