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mes me regardent de travers quand j’ai le malheur do rire i, etc. Telle est Paulette. M. d’Alaly, < trente-six ans, pas précisément fané, mais pas frais non plus, grand, mince, distingué, très élégant, beaucoup d’aplomb■, a sur sa fiancée de singulières illusions, bien qu’elle ne fasse rien pour les entretenir, au contraire. C’est ainsi qu’à une minute d’attendrissement, lorsqu’il lui dit : «Je vous en prie, appelez-moi par mon nom, appelez-moi Joseph ! — Ahl cela, jamais, par exemple 1 »lui réplique-t-elle en se sauvant. Réponse qui aurait dû lui donner à réfléchir. Mais non, il persiste à se dire que sa fiancée est naïve, sans volonté, ignorante de la vie, et qu’il lui en apprendra ce qu’il voudra. Étant donnés ces deux caractères, on devine aisément ce qui se passe après le mariage. Paulette mène M. d’Alaly par de petits chemins où il rencontre plus d’épines que de roses, bien que, d’après sa femme, ■ il aime... ça ■ beaucoup, et qu’elle en obtienne tout ce qu’elle vent • en le prenant par les... sentiments •. Le Voyage de noces, les Mauvaises lectures, les Jeux innocents, Rallye-Paper, les Grandes manœuvres, Chez le peintre, etc., sont autant d’épisodes qui nous font assister au supplice du pauvre mari. Cependant l’auteur conduit Paulette jusqu’à la An du volume au milieu de bien des cascades, mais sans une chute sérieuse. Il est vrai que son dernier mouvement, après de justes et sévères remontrances de son mari, est de s’écrier : • Ahl c’est ainsi ?.. Je suis irréprochable, et je n’en suis pas moins aussi malmenée que si je ne l’étais pas ? Eh bien, non I c’est trop béte, à la fin 1 Puisque j’ai les ennuis de la situation, j’en aurai du moins les avantages... Oh 1 oui, je vais le tromper... et bienl Quand je fais les choses, moi, je les fais mieux que personne 1 • Pauvre M. d’Alaly 1... S’il faut en venir à une appréciation de ce volume, nous dirons que notre plus grand regret est de ne pouvoir suivre Gyp dans le détail ; les détails sont en effet ce qu’il y a de mieux dans son livre, c’est’même cela seulement que l’on peut louer sans restriction. C’est dans les détails qu’étincellent la plus spirituelle fantaisie et la verve la plus mordante ; c’est dans les détails que serpentent parfois des délicatesses si affriolantes, qu’elles font deviner la plume tenue par la main d’une femme. Quant au fond, il y a de bien grosses réserves à faire. Un des principaux torts de Gyp a été de vouloir généraliser, de prétendre écrire une étude de mœurs sur la Parisienne, tendance qu’elle indique très nettement en faisant dire par Paulette : « Que veux-tu, maman ? nous devinons aujourd’hui ce qu’il fallait vous apprendre autrefois. C’est le progrès ! > Khi non, ce n’est pas là le progrès, ce n’est pas là la Parisienne d’aujourd’hui, ni même de demain. Il y a des Paulettes, c’est certain ; heureusement, dirons-nous, pour la plus grande joie de la galerie ; mais le nombre en est si restreint, Heureusement encore, qu’il faut nous montrer la vôtre comme une curiosité amusante, et non’comme l’incarnation de toute une classe. Au demeurant, nous n’avons pas encore dit le plus grand tort de l’auteur ; il consiste à donner toujours tort à ce pauvre d’Alaly, qui ne peut pourtant se montrer ni plus conciliant ni plus débonnaire, et à laisser entendre qu’en somme il mérite bien sa triste destinée. Ceci frise l’immoralité, et, qui pis est, c’est une cruauté inutile.

Autour du mariage, comédie en cinq actes (Gymnase, 19 octobre 1883). Cette pièce a été tirée par M. Hector Crémieux du roman que nous venons d’analyser. Une seule modification a été apportée au canevas : au’ moment de faire la culbute finale, Puulette s’aperçoit ; que son mari tourne assez bien le vers ; elle 1 observe mieux alors, l’apprécie, et finalement lui reste fidèle. La pièce a été froidement accueillie. On a été la voir à cause de la mise en scène très soignée et de la richesse inouïe des costumes ; mais le côté caricatural des personnages, beaucoup trop marqué sur la scène, a empêché la comédie de rencontrer le succè3 de vogue qui avait favorisé le volume.

Autour d’un elochrr, roman de MM. Henri Fèvre et Louis Desprez (1884, in-18). Une condamnation en cour d’assises a valu à cette étude de • mœurs rurales ■, éditée en Belfique, une notoriété qu’elle n’était pas tout à ait indigne d’acquérir autrement ; la mort d’un de ses auteurs (v. Despruz), les articles de journaux que cette mort provoqua, comme ayant été la conséquence de la condamnation, ont ramené l’attention sur l’œuvre déclarée coupable par le jury, et entièrement innocentée par MM. Emile Zola dans • le Figaro », Geoffroy dans • la Justice •, Grammont dans > l’Intransigeant ■, etc. Si nous pouvions mettre sous les yeux du lecteur les pièces du procès, on Serait plus à l’aise pour réformer en conscience ces jugements contradictoires ; mais nous ne le pouvons pas : les passages incriminés seraient tout aussi bien condamnés dans le Grand Dictionnaire que dans lelivre, d’autant plus qu’il y a maintenant chose jugée. Disons néanmoins que la préoccupation d art, très visible, du reste, des pages pleines de verve, une résurrection souvent heureuse de la langue du xvie siècle mêlée à de l’argot moderne, et d’amusantes broderies de styliste, n’excusent pas la crudité violente de certaines situations, et qu’au fond, quoi

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qu’on en ait dit, Autour d’un clocher est bien véritablement une œuvre pornographique. Les auteurs te savaient, et ils allaient gaiement au-devant d’une condamnation probable dans ce sonnet fantaisiste qui sert de préface au volume :

Très peu débarbouillé, va-t’en, morveux marmot ; Que ta gueule vineuse, où le franc rire éclate, Ta panse rebondie et ta trogne écarlate Ebouriffent, mon Sis, plus d’un maître grimaud ! Ne crains pas plu» qu’un pet de lâcher un gros mot : Comme le ventre, il faut que l’esprit se dilate. Fuis les gens étriqués, à la cervelle plate, Epoussetant la langue a grands coups de plumeau : Ceux qui jouent de la lyre ainsi que du trombone, Gribouillent chei Buloz, pérorent en Sorbonne, Poussent tous les huit jours un bi-han convaincu. S’ils veulent sur ta peau passer leurs savonnettes Pour te chercher des poux, s’ils chaussent leurs ltinettes, Fais-leur un pied da nez et montre-leur ton cul !

Autour d’un clocher est le récit des amours de l’institutrice laïque, MU« Delafosse (Irma) avec M. l’abbé Chalindre, curé de Vicq-lesdeux-Églises, t qui n’en a qu’une, et une de trop ■, dit sententieusement l’instituteur Quilgars. Ces amours, qui ne se décident que vers le milieu du volume, sont encadrées dans une suite de scènes villageoises, toutes poussées à la charge, à la caricature, mais en somme amusantes, prises sur le vif, et auxquelles on ne saurait reprocher qu’une gauloiserie trop rabelaisienne, La noce du vieux Gasteboy et de la veuve Nardou est un des épisodes les plus réussis du roman. Les silhouettes de curés qui font cortège à l’abbé Chalindre, et qui rappellent le Retour de la Conférence, de Gustave Courbet, ne sont pas indignes d’attention. Nous ne pouvons qu’indiquer les motifs du procès Pincemaille Causard, qui sont trop « naturalistes « ; les amours de l’abbé Chalindre, qui forment le lien de tous ces épisodes grotesques, défient également l’analyse ; mais il y a dans tout cela une verve comique indéniable. L’idylle du curé et de l’institutrice finit comme elle devait finir, par une pétition épique du conseil municipal, demandant le changement de l’abbé Chalindre et le renvoi de Mlle lrma : c’est Quilgurs, amoureux évincé qui tient la plume, Ot qui farcit la pétition d’expressions solennelles : il déclare !es coupables indignes désormais de donner aux enfants la manne intellectuelle et appelle sur eux les foudres préfectorales.

Ce livre conduisit M. Louis Desprez à Sainte-Pélagie I t On se trouvait, dit M. Geffroy, en présence d’un roman rural ni plus ni moins hardi que les études de mœurs paysannes signées Zola, Cladel, Lemonnier ; c’étaient les scènes vues par tous ceux qui ont vécu quelque temps au hameau, dans la forte atmosphère chargée de l’odeur de la terre et des feuilles. C’était la poursuite de la comique et spéciale animalité qui peut marquer l’homme du labour et de l’étable. C’était une animalité bien regardée, mais poussée k la caricature, et la transformation de la chose vue en chose écrite se voyait à merveille. Les juges qui poursuivirent et les jurés qui jugèrent sont impardonnables de ne pas s’être aperçus de ce travail de transformation, qui suffisait à indiquer la signification du livre incriminé et k prouver la sincérité de l’artiste. • Pas tout à fait si impardonnables que cela ; il ne faut rien exagérer. Mais le jury, composé d’un marchand de futailles, d’un vérificateur de bâtiments, d’un charpentier, d’un emballeur, d’un maître maçon, de trois propriétaires, d’un ingénieur, d’un épicier, d’un négociant et d’un maître couvreur, ne tenant aucun compte des qualités littéraires du livre, ne voulut voir que les passages indécents, et rendit un verdict aftirmatif ; il en résulta pour l’éditeur belge, Kistemackers, et pour M. L. Desprez (le second auteur, H. Fèvre, fut écarté des poursuites étant mineur) une condamnation à 1.000 francs d’amende et à un mois de prison : l’amende aurait suffi.

Autour du piano, tableau de M. Fantin-Latour qui figurait au Salon de 1885. Ce tableau est une réunion de portraits de grandeur naturelle, et les personnages représentés sont tous des amis du peintre. L’un d’eux est en train de jouer du piano, et les autres l’écoutent : voilà toute la composition. (Je qui la rend intéressante, ce n’est pas le sujet, c’est l’intensité de vie qu’on trouve sur chaque visage. Malgré certaines maigreurs de facture, 1 effet général est surprenant de vérité. M. Fantin-Latour s’était déjà fait remarquer plusieurs fois par des réunions de portraits dans le genre de celle-ci ; mais, en 1885 il a surpassé tous ses travaux antérieurs, et obtenu un très légitime succès.

  • AUTRAN (Paul), écrivain et administrateur.

— 11 est mort à Marseille le 3 novembre 1869.

Autre motif (l’J, comédie en un acte, en prose, de M. Ed. Pailleron (Théàtre-Franç.iis, murs 1872). Ce n’est qu’une bluette, mais elle est fine et spirituelle. Une jeune femme, séparée depuis longtemps de son uiaci, qui jamais plus n’a donné de ses nouvelles, est courtisée par tous les hommes de sa connaissance ; naturellement ce ne peut être pour le bon motif, puisqu’on la sait en puissance de mari, c’est donc pour l’autre. Emma,

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c’est le nom de la jenne femme, en cause avec son amie Claire et lui déclare qu’il n’y a personne, autour du lac, qui sache mieux qu’elle comment les hommes font, pour le vnauvais motif, la cour aux femmes. ■ Écoute, lui dit-elle. Première période, première visite : Toilette travaillée, essences exquises, formes discrêtes : » J’avais hâte de profiter « de votre permission, madame la comtesse... » Bouche gracieuse, façons de l’ancienne cour ; regards furtifs sur la dame pour voir si elle est aussi bien au jour qu’aux lumières, et sur l’appartement pour voir si on sera bien logé ; beaucoup d’esprit, le chapeau à la main, les deux gants irréprochables. On sort sur un mot brillant : — Emma !...-Deuxième période ; Air ouvert, franc, bon garçon. On dépose son chapeau sur un meuble, en entrant : « Bonjour, chère madame. • Beaucoup de verve. On a toujours rêvé l’amitié d’une femme ; si elle voulait, on se promènerait, on s’écrirait, on se dirait tout, ce serait charmant. On ôte un gant. Départ sur un shake-hands accentué. Un jalon !... — Elle est impossible t — Troisième période : Air pensif, toilette sombre, attitudes mélancoliques, longs silences, œil au ciel. L’amitié ne suffit plus. On ôte les deux gants, t Ah ! ma< dame ! < On parle de sa mère. Il y en a qui toussent. On essaie de prendre la main. Départ sur une larme furtive. Enfin, quatrième période et dernière : Entrée brusque, allure nerveuse, front pâle ou rouge, selon le tempérament des personnes. Crampe aux Sourcils. Scène agressive et passionnée. Plus de chapeau I plus de gants I plus rien 1 Des imprécations, de grands pasl Fatalité 1 la main dans les cheveux 1... ■ Mais quand ce moment est arrivé, la comtesse Emma s’aide de ruse. « Je suis veuve, monsieur >, dit-elle au soupirant, et aussitôt le soupirant de prendre un air perplexe, de s’excuser et de ne plus reparaître. À la fin cependant elle se trouve prise. Georges, le frère de son amie Claire, iui fuit la cour. Quand il a, comme les autres, passé par les quatre périodes ci-dessus décrites et qu’il est au bout de son peloton : « Je suis veuve, i monsieur, lui dit-elle, comptant sur son talisman ordinaire ; mais pas du tout, à Je le sais, répond-il, et c’est pour cela que je vous aime, que je vous demande votre main. • La clef du mystère, c’est que la comtesse Emma était veuve sans le savoir ; son mari avait passé de vie à trépas sans qu’elle en eut reçu la uouvelle, tandis que Claire et son frère étaient instruits de 1 événement. Du moment que Georges la courtisait pour le bon motif, pas pour I autre, elle n’a plus qu’à se rendre. Le rôle d’Emma fut créé par M«n Plessy.

"’ AUTRICHE-HONGRIE, État de l’Europe centrale. —Population. Lors du recensement du 31 décembre 1880, la population totale de la monarchie austro-hongroise était de 37.882.712 hub., répartis sur 622.269 kilom. carrés, soit 61 hab. par kilom. carré. Dans ce nombre, il y a 21.992.345 nationaux des

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pays autrichiens, 15.584.899 des pays hongrois et le reste se compose d’étrangers. Au 31 décembre 1885, la population civile des pays autrichiens seuls était de 22.808.825 hab. En 1880, la population totale comprenait 10.170.000 hab. parlant la langue allemande (36,75 pour 100 en Autriche, 12,53 pour 100 en Hongrie) ; 7.140.000 Tchèques, Moraves et Slovaques (23,77 pour 100 en Autriche, 12,03 pour 100 en Hongrie) ; 6.542.000 Madgyars(41,6 pour 100en Hongrie) ;3.255.000 Polonais (14,86 pour 100 en Autriche) ; 3.158.000 Ruthènes (12,82 pour 100 en Autriche, 14,99 pour 100 en Hongrie). Les Slaves, au nombre de plus de 16 millions, forment l’élément le plus nombreux de la monarchie, la plus grande partie de la population en Bohême, en Moravie, en Carinthie, en Galioie, en Croatie, en Slavonie, dans la Hongrie septentrionale, et la moitié de la population en Silésie, dans la Bukovine ; mais ils sont divisés en un très grand nombre de nations, différant par la langue, la religion, l’éducation et les moeurs. Les Slaves septentrionaux comprennent les Tchèques, les Moraves, les Slovaques, les Ruthènes et les Polonais ; les Slaves méridionaux, les Slovènes, les Croates et les Serbes. Les Allemands sont répandus dans toute la monarchie, mais ils habitent principalement l’Autriche allemande, qui appartenait autre fois à la Confédération germnnique, c’est-à-dire les bords de l’Kns, Salzbourg, la plus grande partie de la Styrie et de ta Carinthie, presque tout le Tyroï, le Vorarlberg, une grande partie de la Bohême et de la Moravie, tout l’ouest de la Silésie et le littoral ; de même la Hongrie et la Transylvanie. Les Madgyars ou Hongrois forment la majorité delà population en Hongrie et dans la partie orientale de la Transylvanie. Les habitants du Tyrol méridional de différentes régions du littoral et de Dalmatie sont d’origine italienne. Les Ladis, appartenant également aux races romanes, habitent les vallées du Tyrol ; les populations romanes de l’Orient : les Roumains, les Valaques, les Moldaves, occupent toute la partie orientale de l’empire, forment en Transylvanie plus de la moitié de la population et s’étendent jusque dans la région S.-E. de la Hongrie, ainsi qu’en Bukovine. Les israêlites sont très nombreux en Gallicie, en Hongrie, en Bohême et en Moravie. En Dalmatie, et à la frontière militaire, on trouve encore des Albanais ; en Transylvanie, en Hongrie, en Galicie et en Bukovine, des Arméniens ; enfin, surtout en Hongrie et en Transylvanie, des Tziganes.

L’augmentation de la population totale a été, de 1869 à 1880, de 1.976.G77 hab., soit de 4 par kilom. Carré environ. Pour les pays autrichiens seuls, dont on connaît la population au 31 décembre 1885, l’augmentation de la population civile, de 1869 à 1880, a été de 1.747.664 hab., soit 7 par kilom. carré, et de 1880 à 1885, de 724.581.

Voici le mouvement de la population de 1881 à 1885 -.

Pays autrichiens

Pays de la couronne hongroise.

1881 1882 1883 1884 1885 1880 1881 1882 1883 1884

176.983 183.373 176.016 179.171 175.233 124.860 137.025 163.839 145.004 144.416

NAISSANCES.

855.937 897.473 882.654 902.771 885.201 597.791 604.262 708.011 640.235 660.086

698.976 710.902 701.199 690.973 714.030 529.213 492.727 571.854 461.067 449.621

fcXCEDKNT des naissances.

156.961 186.571 181.455 211.798 171.171 68.578 111.535 136.157 179.168 210.4G5

Si l’on compare le recensement de 1880 à celui de 1869, on trouve que les nationalités qui ont fait le plus de progrès sont les Polonais, les Italiens, les Allemands et les Tchèques, pendant que le nombre des Slovènes et des Roumains a diminué.

La religion dominante est le catholicisme. Au 31 décembre 1880, on comptait en Autriche 25.543.340 catholiques romains, 4.037.668 catholiques grecs et arméniens, 3.55600O protestants environ, 1.646.000 israêlites ; le reste appartenait à d’autres sectes chrétiennes ou était sans indication de religion. D’après le recensement de 1880, 16.709.009 personnes s’occupent d’agriculture, 5,052.000 d’industrie, 1.417.600 de commerce (y compris les transports par terre et par eau) ; 970.000 personnes sont employées à divers

degrés ou ont des professions libérales, et 184.903 appartiennent à l’armée. L’Autriche-Hongrie possède 4 villes de plus de 100.000 hab. et 49 de îoo.000 à 20.000.

Vienne aune population totale de 726.103 hab. (20.703 h. de garnison.)

Budapest 360.551 Prague 162.323 Lemberg 109.746 Gratis 97.791 Brunn 82.G60 Trieste. ; 74.544 Szegedin 73.675 Craoovie 66.095 Voici le tableau des différents États de l’Antriche-Hongrie avec leur population et leur superficie au 31 décembre 1880 :

PAYS.

K1LOMKTRES carrés.

POPULATION DU S13XK masculin. féminin.

HABITANTS

par kilom.carré.

Hongrie et Transylvanie. Fiume et territoire..... Croatie et Esclavonie... Confins militaires

Population civile...

Militaire actifs, Honveds

et Gendarmes

Total.

pays dk la couronnk hongroise.

279.749,7

19,6

23.277,9

19.238,1

322.285,3

322.285,3