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articles en langue allemande. À la place des recueils ainsi supprimés paraissent aujourd’hui : à Berlin, VAnnuaire de l’Institut impérial allemand, avec un atlas de monuments ; à Rome, les Communications de Vinititut allemand, section romaine ; la langue allemande y est seule autorisée. Enfin l’Institut continue à faire paraître deux anciens recueils, l’un en latin, VEphemeris epigraphia ; l’autre en allemand ou en grec moderne, les Communications de l’Institut athénien. Citons encore : en Italie, le Bullettino d’archeologia christiana de Giovanni Battistade Rossi, le Bullettino délia commissione archeologica communale di Roma et les Notizie degli scavi di antichità ; en Grèce, les actes (Practica) de la Société archéologique, et une partie de ta Bévue Parnassos ; en Angleterre, les Bulletins de la société Palestine exploration Fund ; en Amérique, Proeeedings of the Society of biblicat arch&ology. De plus, 1 Institut archéologique des États-Unis a fondé à Athènes une école américaine d’études classiques, qui publie un Bulletin et, depuis 18S3, un volume annuel, Papers of the American school of classical studies at Atkens.

Archéologie égyptienne (l/), par M. MaS pero (1887, in-12). L’œuvre nouvelle du savant égyptologue ne contient ni préface, ni introduction, ni notes au bas des pages, ni explications a la fin du volume. M. Miispero a mieux aimé exposer les faits mêmes que présenter au public l’appareil scientifique dont il a dû s’entourer pour composer son ouvrage. Ecartant toutes les théories symboliques et mystiques dont on s’est efforcé d’encombrer le champ de l’égyptologie, il a expliqué les faits par les faits. M. Maspero entre de plain-pied dans son sujet ; il con- i duit le lecteur dans la maison des Égyptiens, montre leurs forteresses, expose la nature, des travaux publics, en décrit l’ordonnance- • ment, la dérivation, passe en revue les tombeaux de tout genre, les pyramides, les hy- ’ pogéea privés ou royaux. Ces grandes nuinifestations de l’architecture égyptienne

occupent la plus grande partie de 1 ouvrage de M. Maspero. L’architecture est, en effet, l’art par excellence dans cette civilisation puissante, la plus ancienne dont les monuments soient arrivés jusqu’à nous. Cet ouvrage est d’autant plus intéressant que l’auteur, tout en faisant la part la plus large à l’architecture, s’est également occupé de l’application des arts à l’industrie : la pierre, la terre, le bois, le cuir, les métaux précieux ou vils, et les objets qu’on en fabriquait, composent le dernier chapitre de l’œuvre,

et ce n’est pas le moins instructif. M, Maspero était désigné pour entreprendre un pareil travail sans craindre de supporter, toute proportion gardée, la comparaison avec l’œuvre de MM, Perrot et Chipiez. L’archéologie égyptienne est illustrée par M. Fancher-Gudin de dessins d’une finesse et d’une fidélité remarquables.

Archéologie étrusque et romaine (MANUEL »’), par Jules Martha (Paris, 18S4, in-12). Dans ce volume, M. Martha étudie d’abord l’Etrurie et les plus anciens monuments de la civilisation étrusque, les terramares du bassin du Pô, puis ce qu’où nomme la civilisation villanovienne (du petit village de Villanova, à quelques kilomètres de Bologne). Il montre ensuite le développement de l’art et de la civilisation en Etrurie, sous l’influence de l’Orient et de la Grèce, et deux chapitres nous font étudier l’architecture, la sculpture, la peinture, puis les arts industriels chez ce peuple, dont la civilisation naguère encore restait pour nous un mystère. Les deux tiers de cet ouvrage sont consacrés, bien entendu, à l’archéologie romaine ; M, Martha étudie successivement l’art romain, ses origines, les grandes périodes de son histoire, puis l’architecture romaine, ses principes, ses formes, sa technique et les éléments grecs qu’on y trouve. La sculpture, la peinture, la mosaïque, les médailles et les monnaies, les pierres et les verres gravés, les bronzes et les armes, l’argenterie, les bijoux, enfin les céramiques sont passés en revue dans les huit derniers chapitres, dont le texte est continuellement accompagné de gravures fort bien choisies et qui contribuent à l’instruction du lecteur. Signalons encore, en tête de chaque chapitre, une bibliographie où sont signalées les plus récentes et les meilleures monographies ou dissertations sur les points spéciaux que na

pouvait étudier longuement un manuel. En somme, si cet ouvrage n’est pas complet, et il ne pouvait l’être en deux ou trois cents pages, il a, entre autres mérites, ceux d’être exact, clair et intéressant.

Archéologie grecque (MANUEL D’ ), par Maxime Collignon (Paris, 1S81). Comme le dit l’auteur dans sa préface, c’est avant tout un ouvrage d’enseignement, destiné aux élèves des lycées et des écoles et & la partie du public qui s’intéresse aux choses de l’art. M. Collignon a voulu résumer en un volume les principaux éléments de l’archéologie grecque, ou tout au moins de ce qu’on est convenu d’appeler l’archéologie de l’art ; il a tenu, en multipliant les divisions et les subdivisions, à laisser dans l’esprit du lecteur les idées les pltfs nettes et a montrer la richesse et la vérité des études qui forment le domaine de l’archéologie classique. L’ouvrage

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est divisé en sept livres ; le premier nous montre quelles étapes ont parcourues successivement les arts de la Grèce : période grécopélasgique que nous ont fait connaître les

fouilles récentes de Santorin et d’Hissarlik, de Mycènes, de Spata et de Rhodes ; puis période des influences phéniciennes, égyptiennes, assyriennes, lydo-phrygiennes, et enfin période gréco-orientale, dont la description nous est fournie par les poèmes homériques. Nous arrivons ainsi à la période où l’art grec est devenu personnel, où les ordres d’architecture sont constitués, où les simulacres de bois sont remplacés par les statues de dieux et d’athlètes, où les sculpteurs ont cessé d’être des râcleurs de pierre, comme les nommaient jadis les Grecs. M. Collignon passe alors en revue tous les arts de la Grèce, l’architecture, la sculpture, la coroplastique, la céramique, la numismatique, la glyptique, enfin les arts industriels et décoratifs, ce que les Grecs auraient appelé les petits arts. Seuls la peinture est omise, mais comment s’en faire une idée exacte d’après les seules descriptions que les anciens nous en ont laissées1 ? M. Collignon, en l’absence d’autres monuments de la peinture grecque, nous décrit en détail le3 peintures céramiques, qui font revivre pour nous toute l’antiquité dans sa vie religieuse ou familière. Un appendice est consacré à une courte étude sur les plaques de terre cuite décorées selon les procédés de la peinture céramique, plaques en forme de rectangles couvertes de sujets figurés et qui étaient sûrement des ex-voto, consacrés soit dans les tombeaux, soit dans les temples. Dans les dernières pages du volume, M. Collignon nous montre les objets de toilette, les miroirs et les bijoux. En tête de chaque chapitre se trouve une bibliographie, où sont mentionnés de préférence les livres les plus récents, et à travers tout l’ouvrage sont répandues à profusion des reproductions d’oeuvres antiques, qui contribuent à faire de ce volume un modèle de manuel élémentaire.

ARCHÉOMYS s. m. (ai-ké-o-miss — du gr. arctiatios, ancien ; mus, rat). Paléont. Genre de mammifères rongeurs fossiles du terrain tertiaire, se rapprochant par la structure de ses molaires des lagidium actuels du Chili.

ARCHÉONISCINES s. va. pi. (ar-ké-o-nissci-ne

— du gr. arche, commencement ; et du lat. oniscus, cloporte). Paléont. Famille de crustacés isopodes, dont les représentants sont fossiles dans les terrains oolithiques. Le genre Archœonïscus de Milne-Edwards se trouvant dans les couches de Purbeck peut être pris comme type de cette famille, caractérisée par la petitesse de sa tête, le nombre de ses anneaux thoraciqueâ (six), dont les deux premiers paraissent soudés entre eux, la forme semi-circulaire du thorax, et l’abdomen de six segments.

ARCHÉOPTÉRYX s. m. (av-ké-o-pté-rixdu gr. archaios, ancien ; pteron, aile). Paléont. Animal fossile trouvé dans le calcaire lithographique de Solenhofen (Bavière) et tenant à la fois des reptiles et des oiseaux.

— Encycl. La découverte de Y archéoptéryx fait époque dans l’histoire de la paléontologie. En 1861, le paléontologiste allemand Hermann de Meyer décrivit, dans lei Jahrbuch « de Bronn et Leonhard, une plume trouvée dans les pierres lithographiques de Solenhofen qui font partie des terrains jurassiques supérieurs, et l’attribua a un oiseau qu’il nomma archéoptéryx lithographica. L’idée d’un oiseau jurassique était h cette époque si éloignée de l’esprit des savants, que l’on crut en général a une supercherie ; mais, en 1863, une nouvelle trouvaille vint dissiper tous les doutes. Hœberlein, médecin a Pappenheim, avait en effet mis la "main sur une plaque où l’on voyait l’arrière-train d’un oiseau auquel devait avoir appartenu la plume énigmatique. La longue queue du nouveau fossile était aussi garnie de plumes, dont les empreintes étaient parfaitement conservées dans le grain fin de la pierre. La partie antérieure du corps manquait en grande partie et n’était représentée que par des plumes en désordre et quelques os des extrémités déplacés et disperses. M. Owen, qui a donné dans le • Philosophical transaction > de 1863 une excellente description du fossile de Pappenheim, acheté fort cher par le British Muséum, le comparait à un oiseau de mer dont les parties charnues auraient été dévorées par des animaux carnassiers et dont les restes auraient été abandonnés sur la plage. Frappé surtout de la longueur de la queue, il substitua le nom spécifique de macroura à celui de lithographica.

Un spécimen complet a été trouvé depuis par le fils du docteur Hœberlein et acquis par le musée de Genève. Le cou est incliné en arrière et la tète, dont la partie antérieure n’est pas dégagée de la gangue, touche presque le dos par sa partie postérieure ; les ailes sont déployées et parfaitement conservées. Le bassin et une partie de la jambe gauche ne sont pas mis a nu, mais on voit sur le fémur et la partie supérieure du tibia gauche une sorte de culotte de plumes appartenant à la jambe droite. Toutes les plumes sont en place et les détails en sont si finement moulés qu’il est possible de les étudier à la loupe.

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Grft.ce à ce précieux document, M. C. Vogt a pu compléter à peu près la description <Ie l’archéoptéryx et déterminer ses affinités zoologiques. Depuis cette époque, d’autres spécimens ont été trouvés, entre autres un fort beau, acquis en 1880 par l’Université de Berlin. Nous nous bornerons à reproduire les traits que l’on peut considérer comme définitivement acquis, sans entrer dans les discussions des savants sur les points douteux.

L’animal est de la taille d’un pigeon. La tête est petite, pyramidale, fortement comprimée ; les narines sont placées en avant et les orbites volumineuses. La mâchoire est certainement armée de dents ; mais, à cet égard, les détails font défaut, car deux petites dents coniques et aigo&s sont seules visibles à la loupe sur la mâchoire supérieure du second spécimen. Les vertèbres du cou, cylindriques, sauf la première qui présente une longue apophyse épineuse, portent des côtes grêles dirigées en arrière ; les vertèbres dorsales portent aussi dés côtes effilées et sont dépourvues d’apophyses épineuses ; il n’y a pas trace des apophyses uncinées que l’on trouve constamment chez les oiseaux. On voit aussi des côies sternales très déliées, probablement jointes à un sternum abdominal linéaire. Le bassin est conformé comme celui des oiseaux et le membre postérieur présente nettement les dispositions caractéristiques de cette classe : soudure du péroné et du tibia entre lesquels subsiste seulement un sillon peu profond, réduction du péroné, tarse et métatarse formes d’un seul os, pieds à quatre doigts, dont un tourné en arrière. Les vertèbres de la queue étaient nombreuses, mais faibles, et plusieurs n’ont pas laissé de traces sur la pierre. La ceinture thoracique, qui sert d’attache au membre antérieur, n’est pas reconstituée avec une entière certitude ; d’après M. C. Vogt, qui avait sous les yeux le spécimen le plus complet, elle serait réduite aux omoplates et aux coracoldes réunis directement en avant, comme chez les reptiles halisauriens ; elle serait dépourvue du sternum large à lame perpendiculaire, ainsi que de la furcule qui se présentent constamment chez les oiseaux, à

l’exception des ratites.

La conformation de l’ensemble rappellerait celle des halisauriens, des ptérosauriens et des crocodiles. L’humérus, dont la tête articulaire est aplatie et sur lequel on ne trouve, pas plus que sur le fémur, aucun indice de trou pneumatique, a quelque analogie avec celui des crocodiles. L’avant-bras est formé d’un cubitus et d’un radius séparés d’un bout à l’autre ; le cubitus est le plus fort et la disposition de cette partie du membre ne se

laisse comparer ni a celle des oiseaux ni à celle des reptiles. Le carpe est réduit à un seul os globulaire, comme chez les ratites, tandis que les autres oiseaux et les reptiles ont deux os carpaux. Les doigts, au nombre de trois, presque égaux en longueur, ne sont ni d’un oiseau ni d’un ptérosaurien ; ils rappellent ceux d’un lézard tridactyle. Le pouce ou doigt radial est le plus petit, le médian est le plus grand et le chevauchement du médian sur le troisième montre que ces deux doigts étaient réunis par des aponévroses tendineuses qui les ont tirés l’un vers l’autre jusqu’à les croiser. Le pouce est composé d’un métacarpien et de deux phalanges ; les deux autres doigts ont, outre le métacarpien, les trois phalanges normales. Les rémiges étaient adaptées au bord cubital de l’avantbras et de la main seulement, et le pouce, dépourvu de plumes comme les autres doigts, ne formait pas aileron. Sans la présence des plumes, rien dans le squelette n’indiquerait une adaptation au vol.

En résumé, les homologies reptiliennes dominent dans le squelette •. la tête, le cou, le thorax, la queue sont conformés comme chez les reptiles ; le bassin est aussi bien celui d’un reptile que celui d’un oiseau ; la patte postérieure seule est évidemment celle d’un oiseau.

Les plumes, au contraire, séparent franchement l’archéoptéryx des reptiles. On y trouve l’axe central et les barbules parfaitement dessinées. Les rémiges, recouvertes à moitié d’un duvet filiforme, constituent une aile arrondie, comme chez les gallinacés ; les plumes qui couvrent le tibia forment une culotte semblable à celle des faucons, et le cou était probablement orné d’une collerette ;

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chacune des vertèbres caudales porte une paire de rectrices étalées latéralement. Le reste du corps était absolument nu. On peut donc se représenter l’archéoptéryx comme un reptile volant péniblement à l’aide d’ailes emplumèes, mais mal conformées pour le vol, gêné plutôt qu’aidé par une queue trop longue et trop faible et perchant sur des jambes d’oiseau.

En réalité, l’archéoptéryx n’est ni un reptile ni un oiseau ; c’est un type intermédiaire aujourd’hui disparu et dont la découverte confirme pleinement les vues de M. Huxley, en ce qui concerne la réunion des oiseaux et des reptiles dans une même section Sous le nom de sauropsides. Il est en effet un témoin des premières phases de l’évolution par laquelle les oiseaux se sont peu à peu différenciés d’un type reptilien. Les oiseaux de la craie, tels que l’ichthyornis et l’hespérornis, décrits par Marsh, ont révélé des phases plus récentes de cette évolution vers le type des oiseaux modernes. Marsh place l’archéoptéryx dans sa sous-classe des Odontornithes.

ARCHER (Thomas), publiciste et romancier anglais, né vers 1835. Il s’est fait connaître par des études de mœurs d’un caractère très réaliste, auxquelles il a donné tantôt la forme du roman, tantôt celle du récit, et il s’est surtout appliqué & explorer la vie souterraine de Londres, les côtés sinistres de l’existence des misérables dans Mistress Prudence (1862) ; histoire d’une nie intérieure et extérieure (1863) ; le Pauvre, le Voleur et le Convict (1865), où il rend compte de ses excursions dans les workhouses et les prisons ; Aventures d’un sacristain en pays étranger (1866) ; le Paradis d’un fou (187.0) ; Alexandra (1870) ; etc.

ARCH1NTI (Luigi), peintre, critique d’art et romancier italien, né à Milan en 1825. Il rit ses études artistiques à l’Académie des beaux-arts de Venise, puis h l’Académie albertine de Turin ; elles furent interrompues par la révolution de 1848, qui le vit, les armes à la main, combattre à Montebello et à Vicence pour l’indépendance de son pays ; en 1849, il était à Venise, durant le siège soutenu par Manin contre l’Autriche. La Lombardie et la Vénétie étant retombées seus le joug autrichien, Archinti se réfugia en France et entra dans l’atelier de Couture, où il continua ses études, puis il visita l’Angleterre, la Belgique et la Hollande. La

guerre de 1859 lui permit de rentrer dans sa patrie ; il en profita pour s’engager dans les bersagliers de Vignola, et prit >urt à la campagne des Marches et de l’Ombrie, puis aux expéditions dirigées contre le brigandage dans la Calabre et les Abruzzes. Resté au service avec le grade d’adjudant-major, il se distingua durant la guerre contre l’Autriche (1866) et mérita, au combat de Monte-Croce (24 juin), la médaille militaire. Il ne quitta l’armée qu’en 1871, avec le grade de lieutenant, et reprit ses pinceaux. Sa meilleure toile est une Bataille du moyen âge qui figure à Berlin dans la Galerie des artistes modernes. Comme critique, il a écrit de nombreux articles de beaux-arts dans la « Revue franco-italienne • et dans le « Courrier francoitalien » qui se publient & Paris, dans le « Diritto ■ de Milan, où il a fait le compte rendu de l’Exposition universelle de 1878, dans la ■ Rassegna italiana > et la t Rivista euro

?ea ». Son ouvrage le plus considérable est

Art à travers les siècles (Milan, 1878), qu’il a signé de l’anagramme de Chirtani, et dont il a fourni le texte et les illustrations. On lui doit encore une suite de récits humoristiques sur la campagne des Abruzzes, intitulé : Pour s’endormir (Milan, 1875, in-18).

"ARCHIPEL ASIATIQUE (grand), aussi désigné sous le nom i’Archipel Indien et à’Archipel Malais, à cause de la race d’hommes qui en forme la population principale, s’étend sur une trentaine de degrés do latitude, dont onze au S. et dix-neuf au N. de l’équateur, à l’extrémité S.-E. de l’Asie et au N.-E. de l’Australie. Autrefois rattaché à l’Océanie, il est regardé maintenant par les géographes comme une dépendance du continent asiatique. Nous avons parlé de cet archipel aux tomes IX, X et XVI du Grand Dictionnaire, sous le nom de Malaisie, nous nous bornerons a donner ci-dessous le tableau statistique de l’archipel, d’après MM. Belun et Wagner (1882) et l’Almanach de Gotha (1886).