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Montebello, mini.stre plénipotentiaire inféri- : maire, 31 décembre 1878 ; vice-amiral Po- ’ thuan, 18 février 1879 ; M. Léon Say, 30 avril | 1S80 ; M. Cballemel-Lacour, Il juin 1880 ; ; M. Tissot, 21 février 1882 ; M. Waddington, 18 juillet 1883.

À Saint-Pétersbourg : M. Bard’m, chargé d’affaires, 22 février 1871 ; général Le Flô, 10 juin 1871 ; général Chauzy, 18 février 1879 ; comte de Chaudordy, 27 décembre 1881 ; amiral Jaurès, 16 février 18S3 ; général Appert, 10 novembre 1885 ; M. de Laboulaye, 28 octobre 1886.

À Constantinople : vicomte de La Guéronnière, 10 juin 1870 ; comte de Vogué, 8 mars 1871 ; comte de Bourgong, 8 mai 1875 ; M. Fournier, 31 décembre 1877 ; M. Tissot, îî mai 1880 ; marquis de Noailles, 16 février 1882 ; comte de Montebello, 28 octobre 1886.

À Madrid : marquis de Bouille, 28 avril 1871 ; comte de Chaudordy, 19 septembre 1874 ; vice-amiral Jaurès, il décembre 1878 ; vicomte de Bresson, ministre plénipotentiaire, chargé de l’ambassade, 16 février 1882 ; M. Andrieux, 13 mars 1882 ; baron Des Michels, 30 octobre 1882 ; M. de Labouiaye, 24 novembre 1885 ; M. Cambon, 28 octobre 1886.

À Rome, au Quirinal : M. Sénard, envoyé en mission extraordinaire, le 19 septembre 1870 ; comte de Choiseul, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, 30 murs 1871 ; M. Fournier, mini.stre plénipotentiaire, 26 février 1872 ; marquis de Sayve, chargé d’affaires par intérim, l«r janvier 1873 ; comte de Faverney, chargé d’affaires, 12 juillet 1873 ; M. Victor Tiby, chargé d’affaires par intérim, 5 janvier 1874 ; marquis de Noailles, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, 4 décembre 1873 ; le même, nommé ambassadeur, 19 juillet 1876 ; marquis de Reverseaux, chargo d’affaires, 21 février 1882 ; M. Decrais, 11 novembre 1882.

À Rome, auprès du Saint-Siège : comte Bernard d’Harcourt, 30 mars 1871 ; comte de Bourgoing, 1er mai 1872 ; M. de Corcelle, 10 janvier 1872 ; baron Baude, 27 octobre 1876 ; marquis de Gabriac, 20 mars 1878 ; M, Deprez, 23 janvier 1880 ; comte Lefébre de Bébaine, 30 octobre 1882.

À Berne : marquis de Châteaurenard, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, 8 novembre 1870 ; M. Lanfrey, ministre plénipotentiaire, 5 octobre 1871 ; comte de Chaudordy, 4 décembre 1873 ; comte Bernard d’Harcourt, 21 septembre 1874 ; comte Amelot de Chaillou, chargé d’affaires par intérim, 17 janvier 1876 ; Al. Chullemel-Lacour, 14 janvier 1879 ; M* Emmanuel Arago, U juin 1880.

Les nations étrangères entretiennent auprès du gouvernement français :

L’Allemagne, l’Autriche, l’Angleterre, la Russie, la Turquie, l’Italie, l’Espagne, des ambassadeurs ; le Saint-Siège, un nonce apostolique ; la Belgique, la Hollande, le Danemark, la Suisse, la Suède-Norvège, la Grèce, la Portugal, la Roumanie, le royaume de Siam, la Chine, le Japon, la Perse, la Serbie, les États-Unis d’Amérique, le Mexique, le Pérou, la République de San-Salvador, le Guatemala, la république Haïtienne, Costa-Rica, Ses États-Unis de Colombie, le Chili, la république Dominicaine, la république Argentine, l’Uruguay, le Maroc, le Brésil, la Bavière ont des chargés d’affaires ; le Nicaragua, l’État libre d’Orange, le Paragnay, la Bolivie, le Zanzibar, le royaume d’Hawaï, la république de l’Equateur, la république de Libéria, le grand-duché de Luxembourg, des consuls généraux ; le Venezuela, la République de Suint-Marin, des consuls ; le Honduras, un vice-consul.

L’Allemagne a, comme attachés militaires, 1 major et 1 capitaine ; l’Angleterre, 1 colonel et 1 capitaine de vaisseau ; la Russie, colonel et 1 capitaine de frégate ; l’Italie, 1 major ; la Turquie, l lieutenant-colonel et 1 lieutenant de vaisseau ; le Japon, l commandant ; la Suède, l colonel ; le Portugal, 1 lieutenant-colonel ; les Pays-Bas, l ctdonel ; l’Uruguay, l lieutenant d’artillerie ; Siam, 1 lieutenant ; la république Argentine, 1 lieutenant d’artillerie ; l’Autriche, 1 colonel.

AMBEHBAKI ou AY1BERBAKE.N, pays de la

côte N.-E. de la Nouvelle-Guinée ou Papouasie, situé par 1» de lut. S. et 131» de long. E. Le nom d’Amberbaki ou Amberbaken est donné, sur les cartes, à un territoire de la péninsule N., nommé par les Papous Saokorem, du nom d’un petit port et village peuplé de Mafors, qui vivent en cultivant et en faisant le commerce avec les habitants du havre de Dorey et de l’île de Mansinam, d’une part, et de l’autre avec les

fens d’Amberbaki, nommés eux-mêmes Amerbakis par les indigènes. Les habitants de Saokorem se livrent a la pêvhe des tortues à écaille, des coquilles, des holothuries comestibles, nommées tripang, et dont les Matais font grand commerce avec la Chine. Les pécheurs s’en vont dans leurs pirogues jusqu’aux lies Amsterdam et Middleburg, qu’ils nomment Afeossourou. Ce village de Saokorem était situé auparavant sur les bords du Wa-paï, petite rivière à quelques kilomètres plus à i’E., avec une plage de galets pre : ?que inabordable, même pour les pirogues. Il se trouve maintenant sur une belle plage de sable, protégée contre le flot par une longue jetée de brisants située du côté

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de l’O. Les maisons sont bâties ’h terre sur pilotis, et leurs toits ont la forme d’une longue carapace de tortue ; on compte environ 200 habitants. C’est une grave erreur de donner à ce village le nom de Wapaï, ainsi Que l’ont fuit certains voyageurs, le mot Wa (oua), en langue papoue, signifiant rivière.

Amberbaki est le nom de la grande tribu papoue habitant la montagne depuis le Wamangen à l’O. jusqu’aux Roum-biaks à l’E., et dont le territoire est borné au S. par celui des Guébars. Les Amberbakissont de grands cultivateurs, et en nul point de la péninsule N. l’agriculture n’est aussi développée. De la mer, nous apprend M. Laglaize, voyageur naturaliste qui a passé plusieurs années à voyager dans ces régions, leurs montagnes offrent a la vue de larges étendues cultivées ; on aperçoit, de place en place, des colonnes de fumée indiquant les incendies de forêts préludant aux défrichements. Entre ces montagnes et la mer est une zone de pays plat, d’environ 30 kilom. d’épaisseur, également cultivée, et comprenant des champs de patates, de cannes à sucre, de bananiers ; les rizières sont dans la montagne, et le riz qu’on en retire est un important article de commerce pour les Amberbakis, qui s’en vont le vendra aux gens de Dorey et de Mansinam ou les laissent venir pour l’acheter ; ce commerce se fait aussi avec les îles du nord, Salwatty, Waigiou et Batanta. Ce riz, rosé, quoique d’assez bonne qualité, est’ inférieur a celui de Saigon. On cultive encore le tabac, et cet artn-le est aussi estimé dans toute la Nouvelle-Guinée que les tabacs de la Havane dans nos manufactures. Un négociant hollandais, M. de Vries, qui fit partie de l’expédition commandée par le résident de Ternate en 1885, ayant vu de ce tabac au havre de Dorey, l’estima aussi haut que les bons tabacs do Delhi (Sumatra). La feuille, brun foncé, épaisse, souple et veloutée, devient plus claire en séchant, et est chargée de taches claires. Ce tabac se cultive sur la frontière des Amberbakis et des Guébars. Il revient actuellement, dans le pays, à environ 1 franc en marchandises le kilogramme ; mais M. Maurice Maindron affirme qu’il y a dix ans on s’en procurait, à Dorey, de grandes carottes pour des verroteries d’ime valeur de quelques centimes. U y a encore trop peu de ce tabac pour qu’on puisse songer à l’exporter ; il suffit k la consommation locale, de même que plus loin le tabac des monts Arfaks, d’une qualité, du reste, très inférieure.

Les habitants de l’Amberbaki sont petits et robustes ; de même que les autres Papous, ils sont armés d’arcs et de longues flèches qu’ils fabriquent eux-mêmes ; ils excellent à tresser la paille de riz et s’en fabriquent des sacs dans lesquels ils transportent leurs produits. Les Malais leur ont appris a, mâcher le bétel, et l’on reconnaît à cette détestable habitude tous les peuples qui ont eu les plus légers rapports avec les habitants de la Malaisie. Ce sont les habitants de Guebey qui vendent aux Amberbakis la noix d’arek ; le bétel pousse dans le pays et y est soigneusement cultivé. De même que tous les peuples pacifiques et producteurs, les Amberbakis ont à se plaindre de leurs voisins, et doivent défendre, les armes à la main, leurs plantations contre les Karons, Roum-biaks et autres peuplades trouvant tout simple de venir faire la récolte sans avoir semé. Il est a remarquer que les gens de l’Amberbaki, quoique provenant de colonies de Mafors, qui sont de grands navigateurs, ont complètement renoncé à la navigation et ne possèdent aucune pirogue. Ils paraissent ignorer l’usage du sel.

Les oiseaux de paradis de diverses espèces sont abondants dans l’Amberbaki, et les indigènes s’entendent à merveille à les chasser et à les préparer en grandes quantités pour les échanger aux gens de Dorey ou de Salwatty, qui les vendent aux Malais des Moluques, d’où on les envoie en Europe.

Ces dépouilles d’oiseaux s’échangent contre des verroteries, des couteaux, des étoffes de gui née bleue ou rouge, des sarongs, des indiennes imprimées à larges fleurs, des faïences communes, de3 bracelets d’argent, du cuivre, etc., et de petits miroirs.

Pour les caractères de la race, v. Nouvelle-Guinée.

Les maisons sont grandes et allongées, Qouvertes de toits en chaume, construites sur pilotis, et situées à de grandes distances les unes des autres. Chacune d’elles est formée d’une seule pièce, où habitent pêle-mêle hommes, femmes, enfants et petits cochons (Raffray). Dans le port de Saokorem se trouvent toujours de nombreuses pirogues venues de diverses régions de la Nouvelle-Guinée, des îles Jobie, Mafor, Korido, rie Mansinam et du huvre de Dorey, de Salwatty e, t de Waigiou et même des praos de C’éram. Toutes ces flottilles arrivent avec la mousson O. et s’en retournent avec la mousson E., emportant du riz, des oiseaux de paradis, 4e l’écaillé, de la nacre, du tripang et du tabac.

AMBERG (Guillaume), peintre et graveur allemand, ne k Berlin le 25 février 1822. Élève, dans Sa patrie, de Herbig et de Karl Be^as, a. Paris, de M. Léon (Jogntet, il a d’aDord consacré son pinceau aux scènes mythologiques ou religieuses, puis aux portraits et enfin à la peinture de genre. Ses principales œuvres sont : le Christ sur le

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mont des Oliviers, Marguerite à l’église, Amours et Nymphes, Consolation, la Lecture de Werther, Ophélie, Un jour troublé, Poste d’amour, Cloche du soir, le Départ, Une jeune veuve, qui a figuré à l’Exposition universelle de Paris en 1878, etc. Depuis 1869, M. Arnberg fait partie de l’académie de Berlin.

AMBERNOH, bourbe principale d’une grande rivière débouchant à la côte N.-E. de la Nouvelle-Guinée, entre la baie du Geelwinck et les îles Ari-Moa, par 136° de long. E. et par 1» 50’ de lat. S. Cette embouchure, appelée aussi Mamberam, est la quatrième et la plus grande a l’O. des îles An-Moa ou Kémamba ; les autres, petites mais nombreuses, s’étendent entre elle et l’Ile Kroudo ; un autre brus, nommé Pécu-ri, sur lequel est construit le village de Kai, débouche dans la baie du Geelwinck, sur le territoire d’Aroupen, connu pour fournir beaucoup de sagou. Du Pécu-ri aux lies Ari-Moa, la côte est basse et très boisée, la mer décolorée et boueuse jusqu’à une très grande distance de la côte, devant la principale embouchure. Celle-ci est navigable pour un vapeur de 500 tonneaux jusqu’à 61 milles anglais dans la direction S.-E. Pendant les cinq premiers milles, l’eau est salée, puis elle devient douce. À l’entrée de la rivière, on remarque des maisons habitées par des Papous. Les Malais qui visitent la côte E. de la Papouasie depuis Salwatty jusqu’à l’île de l’Amirauté n’ont pas enuove Sié de rapports commerciaux avec les populations riveraines, qui sont en relation avec les habitants de l’Ile Kroudo. Ces dernières remontent dans la rivière par le Pécu-ri et par d’autres petites embouchures de la baie de Geelwinck. Le courant est si fort dans l’Ambernoh, que les navires a voiles ne peuvent y entrer.

On trouve sur ce territoire des oiseaux de paradis, et les naturels sont fort habiles à fabriquer des arcs et des flèches longues de 2 mètres, Ils ont apprivoisé le sanglier du pays (sus papuensis) et l’ont même complètement domestiqué, mieux que n’ont su le faire les autres habitants de la côte. La population est très dense et se livre à l’agriculture ; le pays est renommé pour ne jamais manquer de nourriture, ce qui est fort remarquable dans ces régions, où les ressources alimentaires sont pour ainsi dire nulles et où les populations misérables vivent de racines, de poisson sec et même souvent de chair humaine. Dans le pays de l’Ambernoh abondent les bananes, les patates, le sagou, le cochon, le poisson.

En 1885, le résident hollandais de Ternate, dans les Moluques, M. Van Braam Morris, partit à la tête d’une expédition sur le « Havik», transport à vapeur de 500 tonneaux, et arriva devant l’Ambernoh. On voulut mouiller devant la branche principale. Après avoir opéré des sondages, on trouva un chenal d’une profondeur de 15 mètres, mais assez étroit. Le navire put entrer, et la première partie du trajet dénota une rivière large et commode, bordée de terres basses qui s’élevaient au fur et à mesure qu’on avançait pour devenir de hautes collines à pic, tandis qu’à l’horizon se profilaient de hautes montagnes. Mais les bancs de gravier devenant nombreux, bientôt la navigation fut fort difficile dans ces passes étroites, où la force du courant était de 4 milles à l’heure. Le o Havik », ayant voulu virer de bovd, fut pris en travers par le courant et, malgré l’habileté et la prudence du commandant, fut jeté sur un banc d’où l’on eut grand’peine à le tirer. Un navire plus petit aurait pu remonter beaucoup plus loin. S ir toute la longueur du cours observé, la rivière roulait des eaux chargées de boue rougeâtre. La population paraissait peu dense, et les rapports qu’on eut avec les indigènes, en deux ou trois endroits, ne furent pas toujours des plus cordiaux ; la difficulté tant de se faire entendre que de trouver des interprètes faillit même amener des combats. Au retour de l’expédiiion, on a publié une carte, dressée par le lieutenant Kerk-Hoven.

Du côté des An-Moa, les indigènes ne se sont jamais aventurés dans l’embouchure même la plus proche ; aussi a-t-on fort peu de renseignements sur cette rivière. Les Biacks visitent la côte de Mamberramo ; en allant faire leUTS expéditions de piraterie, ils enlèvent souvent des esclaves aux îles Kémamba. Il est à remarquer que, dans toutes ces régions, les indigènes n’enterrent pas leurs morts, mais les momifient pour les conserver dans leurs maisons. Les ancêtres sont rangés dans une soupente sous les toits. De même que les Mafors, les gens de l’Ambernoh construisent leurs maisons au bord de l’eau, sur pilotis.

AMBERPON, lie d’Afrique, située au N.-E. de la Papouasie, dans la baie du Geelwinck, en face de Wandesi, par 132° de long. E. et 2° de lat. S. Celte lie, montagneuse et très boisée, possède un bon port ; mais, très peu peuplée, elle n’attire guère les navires malais qui viennent faire le commerce sur la côte N.-E. ; aussi son commerce est-il presque nul. Les Papous de Dorey visitent Arnberpon en allantà Wandesi, Wariap, Wairour, chez les Wandamens et k Waropin ; les gens de ces divers pays vont aussi à Amberpon et y font escale lorsqu’ils se rendent à Dorey. Les habitants sont souvent obliges de se retirer dans les montagnes par crainte des in AMBI

cursions des pirates Biacks qui parcourent la baie du Geelwinck pour piller et emmener les Mafors en esclavage ; les malheureux s’enfuient même parfois en pirogue jusqu’à Warbousi po-T éviter ces terribles forbans. Ce mot Amberpon signifie en langue mafor : • terre des étrangers (amber, étranger ; port, terre). Les parages de cette île sont d une navigation dangereuse, à cause des bancs de

I sable et de corail.

| AMBERT (Joachim), homme politique français, né en 1799, mort en 1869. Il fut un des témoins d’Armand Carrel dans son duel avec Emile de Girarrtin, écrivit au « National » et devint préfet du Rhône en 1848. Rentré dans la vie privée en lsôi pour n’en plus sortir, il resta jusqu’à sa mort Adèle aux croyances de toute sa vie. Sous le titre de Portraits républicains (1870, in-12), il a publié les biographies d’Armand Carrel, de Godefroy Cavaignac, d’Armand Marrast et du. colonel Charras, dont il fut l’ami intime.

k AMBERT (Joavhim-Marie-Jean-Jacquea-Alexandre-Jules), général et écrivain français, né à La Grezette (Lot) le 8 février 1804. — Dans un âge avancé, il a fait preuve d’une rare activité intellectuelle. Outre les ouvrages que nous avons cités, on lui doit : Arabesques (1868, in-12) ; l’Héroïsme en soutane (1876, in-18) ; le Chemin de flnmns(1878, in-18) ; les Frères des écoles chrétiennes (1878, in-12) ; les Soldats français (1878, in-12) ; le Centenaire de Voltaire (1878, in-4o) ; Pays de l’honneur (1879, in-18) ; le Connétable Aune de Montmorency (1880, in-8<>) ; le Général Drouot (1880, in-12) ; Sœurs de Saint-Paul de Chartres (1880, in-18) ; Trois hommes de cœur : Larrey, Daumesnil, Desaix (1880, in-18) ; Une mission (1880, in-18) ; Autour de l’Église (1881, in-18) ; Louvois d’après sa correspondance (Mil, -A") Cinq épées, études suc cinq généraux (1882, in-8o) ; le Maréchal de Vauban (1882, in-go) ; les Soldats français, 2»série (1882, in-12) ; Vengeances'(iSSî, in-16) ; Tuon (1882, in-32) ; le Lieutenant - colonel Taillant (1884, in-a°) ; Gantois et Germains, Récits militaires (188-1-1886, 4 vol. in-»»). Ce dernier ouvrage, divisé en quatre parties : l’Invasion, Après Sedan, la Loire et l’Est, le Siège de Paris, contient un récit animé de ta guerre de 1870-1871 ; inspiré par un chaud patriotisme, il serait excellent si l’auteur, entraîné par les idées cléricales, ne montrait Une grande partialité et ne laissait éclater fréquemment ses haines politiques et religieuses. Le général Ambert est un des Collaborateurs d’un ouvrage biographique imuulé : o Illustrations et célébrités du xtxe siècle ».

AMBESE (SAN-SALVADOR D’), ville de l’Afrique occidentale, dans la nouvelle province cédée par la conférence de Berlin (1885) au Portugal, autrefois capitale d’un petit royaume, le Congo proprement dit, à

I 120 kilom. E. de Tombe, à 150 kilom. S.-E.

I de l’embouchure du Congo et a 50 kilom. S.-E.

I de Nokki. Ambèse, située à peu près au mi 1 Heu du petit royaume, est bâtie dans la cavité desséchée d’un lac qui couvrait autrefois le plateau borné au N. par la vallée de Loè ■ che. Les environs sont dépourvus d’arbres. Le voyageur allemand Adolf. Bastian visita la ville en 1857, mais il avait été devancé par le célèbre Diego Corn, qui explora cette contrée il y a quatre siècles, et qui donna les premiers renseignements sur le pays et les mœurs des habitants. La position de la ville lui assure une grande importance dans l’avenir.

    • Ambigu-Comique (THÉÂTRE DE L’J. Voici

la liste complète des premières représentations et des reprises importantes qui ont eu lieu à ce théâtre depuis 1876 inclusivement :

1876. Belle-Rose, drame en cinq actes et huit tableaux, tiré du roman d’Amédée Achard par Paul Féval (6 janvier). Bien que le roman si connu soit fort intéressant, la pièce était mauvaise et ne vécut que peu de jours. Miss Multon, drame en cinq actes, de K. Nus et A. Belot (9 février). Cette pièce, jouée primitivement en trois actes au Vaudeville, eut un très grand succès. Spartacus, drame en quatre actes et en vers, de Georges Thalray (20 juin).

1877. Justice, drame en trois actes, de Catulle Mendès (3 mur :-) ; Un retour de jeunesse, drame en cinq actes et en vers, de Jules Barbier (26 avril) ; L’ !opold Robert, comédie en un acte et en vers, de Tiesse (19 mai) ; l’Expiation, draine en quatre actes (même auteur et même date) ; les Environs de Paris, comédie-vaudeville en tro ; s actes de Monréal et Blondean (7 juin) ; reprise de Une cause célèbre, draina (i décembre).

1878. La Brésilienne, drame en six actes, de Paul Meurice (9 avril) ; les Abandonnés, drame en six actes, de Louis Davyl (Il mai) ; la Princesse Borowska, drame en cinq actes, de Pierre NewAi (6 décembre) ; le Grandpère, drame en un acte, de Georges Petit (12 décembre).

1879. L’Assommoir, drame en cinq actes et dix tableaux, tiré du roman de Zola, par Busnach et Gastineau (18 janvier).

1880. Turenne, drame en cinq actes et neuf tableatiXjdeMatc Founiieret Dela cour(27 janvier) ; reprise de Robert Macnire (24 mars) ; Us Mouchards, drame en cinq actes, de Jules Moinaux et Paul Parfait 19 juin) ; Diana, draina en cinq actes, de d’Ennery et J. Brésil