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représentations zodiacales par la signification plus ou moins probable de leurs signes, et par leur rapport avec les travaux, d’agriculture, selon chacun des mois de l’année. En effet, les figures lonnées aux constellations ont pu avoir été inventées pour indiquer ie retour des tri.vaux agricoles ou des circonstances atmosphériques importantes ; alors le zodiaque aur ùt été une sorte de calendrier. Le caractère le plus élevé des zodiaques pnraltêtrece uide monuments pieux, consacrés par cette croyance antique, qui s’est reflétée dans l’astrologie judiciaire au moyen âge, que les diverses divinités ou pouvoirs surnaturels présidaient aux constellations, et qu’il îxistait une influence, non-seulement physique, mais morale, des astres sur les homme. !. On explique facilement de cette manière la multiplication des représentations zodiacales dans les temples. Au nombre des zod aques les plus remarquables, après celui de ûenderah, on compte ceux des grands temples d’Esné et de Palmyre. On retrouve lez :>diaque parmi les sculptures des églises gothiques. Dupuis a décrit celui de l’église Notro-Dame de Paris j Lalande a donné les détails du zodiaque de l’église de Strasbourg. Il en existe un très-ancien, sculpté à l’uré des portes latérales de l’église cathédrale d’Autun.

Zodiaque. Iconogr. Les bandes zodiacales qui décoraient les grands temples d’Esné et de Denderah ont fou’ni aux mythographes et aux iconographes d’intéressants sujets d’étude. L’antique Égypte possédait de nombreux tableaux astronomiques semblables à celui que possède la bibliothèque de Paris. Le zodiaque est figuré sur diverses médailles antiques, notamment :, ur une médaille d’Antonin le Pieux ; au centre, Jupiter Sérapis est représenté par u ie tête couronnée du modius ; une auréole lumineuse l’entoure ; puis, dans une zone intermédiaire, se trouvent les planètes ; enfin, dans un cercle extérieur, viennent les douze signes du zodiaque. Sur une médaille de Nicée, Jupiter, assis sur la foudre, et également entouré du zodiaque, apparaît encore comme point central du monde, mais avec un degré supérieur de puissance et de majesté. Suivant Hérodote, les Perses appelaient Jupiter» ie Cercle entier des cieix ;» il parcourait les douze signes du zodiaque, répandant partout sur son passage la terreur ou la grâce. Une médaille d’Alexandre ISévère offre aussi Jupiter au milieu du zodiaque. D’après l’explication donnée par qtefques archéologues, ce serait là une sorte d’allégorie astronomique désignant d’heureuse étoile des princes, et la conservation de ; ous les membres de l’État que le prince soutient, comme le zodiaque, suivant l’opinion des anciens, soutient les astres. ■ La jinacothèque de Munich possède une mosaïque antique découverte h Sassoferrato an 1828 et représentant Apollon, dieu du jour, au milieu des signes du zodiaque, avé : les Saisons personnifiées dans la partie inférieure du tableau.

Il existe un certain rombre de monuments. chrétiens primitifs sur lesquels est figuré le zodiaque. Tels sont un bracelet publié par Boldetti (p. 500) et une peinture publiée par Bottari, où l’on voit ui. homme debout, près d’une montagne, indiquant du doigt un segment du cercle du zodiaque, sur lequel sont marquées quatre étoihs’s. • Dans les quatre premiers siècles du ehri.’.ttanisme, dit M. l’abbé Murtigny, les opinions vulgaires au sujet de l’influence bonne ou.nauvaise des astres préoccupaient encore vivement les esprits ; ce qui le prouve, c’est qu’il existait entre les mains de tout le monde certaines tables astronomiques où étaient marqués les présages heureux ou sinistres qui s’attachaient à chaque heure du jour et de la nuit ; et ces tables n’étaient point exclues des livres composés pour l’usage des ehré.iens. Une ancienne inscription de l’an 36*, oubliée par de Rossi, nous donne la mesure de l’importance qu’avaient de tels présages même dans l’esprit de nos pères. C’est l’tpitaphe d’un enfant nommé Simplicius, dont l’existence ne parait pas s’être prolongée au delà du jour qui l’avait vu naître. Or l’ép taphe porte que ce double événement avait eu lieu à la quatrième heure de la nuit du 8 des ides de mai, le jour de Saturne, dans la vingtième lune, sous le signe du Capricorne. » Cette annotation de date si exceptionnellement minutieuse accuse une intention évidente démettre sur le compte d’une influence néfaste une mort si prématurée et si affligeante pour des parents. Nous lisons, en efet, dans les tables astrologiques que rappjrte M. Mommsen, que « touc ce qui arrive en ce jour de Saturne, k telle heure que ce soit du jour ou de la nuit, est obscur et laborieux, et que ceux qui naissent sous une telle influence courent de grands dangers. » At moyen âge, les signes du zodiaque se re icontrent assez fréquemment dans des inoniinents religieux. On les voit sculptés dans e portail de Samt-Firmin à la cathédrale d’Amiens, avec les mois de l’année distingiés par les travaux auxquels on a coutume le se livrer pendant chacun d’eux. Le même sujet décore le porche de la cathédrale d’Autun. Dans le baptistère de Florence, un ceicle de marbre contenant les signes du zodiaque servait autrefois de méridienne. Claude Ramey a sculpté pour le palais du Luxembourg deux figures

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du méridien portant les signes du zodiaque. Sur la coupole d’une chapelle de l’église de Sainte-Marie-du-Peuple, k Rome, Raphaél a représenté le Créateur commandant à l’univers et tenant sous sa main puissante les cieux représentés par le soleil, par les planètes et par le zodiaque. Conformément au système de Ptolémée, les planètes sont dans leurs domiciles respectifs : Saturne est dans le Capricorne, Jupiter dans le Sagittaire et dans les Poissons, Mars dans le Scorpion et dans le Bélier, Apollon (le soleil) dans le Lion, Vénus dans la Balance et dans le Taureau, Mercure dans la Vierge et dans les Gémeaux, Diane (la lune) dans le Cancer. Le signe du Verseau manque seul à cette nomenclature. J.-F. Chauveau et J.-S. Bergmuller ont gravé chacun une suite de douze estampes représentent les Signes du zodiaque.

ZODION s. m. (zo-di-on — du gr. sâdion, animalcule). Entoin. Genre d’insectes diptères, de la famille des athérieères, tribu des myodaires, comprenant trois espèces, dont le type vit en France.

ZOÉ s. f. (zo-é — du gr. zoé, vie). Crust. Genre de crustacés, dont la place dans la classification n’est pas encore bien fixée : La zoé pélagique se trouve dans l’océan Atlantique. (H. Lucas.) De nouvelles recherches sur les zoés ne seraient pas sans intérêt. (Milne Edwards.)

—■ Encycl. Les zoés ont le corselet presque ovale, d’une seule pièce, portant en avant un rostre droit, mince, inflexible, uni, pointu ; aux deux côtés sont deux yeux presque sessiles, très-gros, saillants, et plus bas deux paires d’antennes. Le corselet est armé de trois épines divergentes ; il recouvre l’abdomen. Les pattes sont très-courtes et à peine visibles, à l’exception des deux dernières, qui sont très-longues et en forme de nageoires. La zoé pélagique, qui est l’espèce la mieux connue, atteint à peine 0™,0005 de longueur totale ; elle est transparente comme du verre ; les yeux, qui sont d’un beau bleu très-vif, et une petite tache verte à l’épine supérieure la distinguent seuls du liquide dans lequel elle est plongée. Lorsque sa queue est repliée, ce crustacé ressemble k un globule presque imperceptible, qui serait percé d’outre en outre par une épine. La zoé se meut avec une grande vélocité au moyen de Ses pattes en nageoires, soit circulairement, Soit de bas en haut ou de haut en bas ; souvent elle tourne sur elle-même. Il est impossible, k cause de sa petitesse et de sa transparence, de voir, lorsqu’elle est en vie, non-sèulemeut les parties de sa bouche, mais même ses pattes, autrement que par leur mouvement. Bosc a observé cet animal dans la haute mer, à 500 ou 600 lieues des côtes d’Europe. La soé en massue est plus grosse que la précédente et a deux prolongements en massue ; elle vit sur les côtes occidentales de l’Afrique.

ZOE, impératrice d’Orient, morte en 893. Douée d’une grande beauté, elle attira l’attention de Léon VI, qui en rit sa maîtresse, et, pour se rapprocher du trône, elle empoisonna son mari. Devenu empereur, Léon rendit publiques.ses relations avec Zoé, et lorsque sa vertueuse femme Théophane fut morte (891), il épousa sa concubine, qui, du reste, venait de lui rendre un signalé service en lui faisant connaître un complot tramé contre sa vie. Zoé ne jouit pas longtemps des honneurs du pouvoir suprême, car elle mourut au bout de vingt mois.

ZOE (Carbonopsine), impératrice d’Orient, morte dans la première moitié du x.e siècle. Comme la précédente, elle commença par être la concubine de l’empereur Léon VI. Lorsqu’elle eut mis au monde Constantin Porphyrogénète, l’empereur consentit k l’épouser et fit consacrer son mariage malgré les obstacles opposés par le patriarche. Chassée du palais après la mort de Léon (919), elle fut rappelée trois ans plus tard par son fils, s’empara du pouvoir et régna avec vigueur. Mais, en 919, à la suite d’intrigues de palais, Romain Lecapène, qui avait été son amant, la fit raser et reléguer dans un cloître, où elle termina obscurément sa vie.

ZOÉ, impératrice grecque, fille de Constantin VIII et sœur de Théodora, née en 980, morte à Constantinople en 1054. Elle avait quarante-huit ans lorsqu’elle épousa par ordre de son père Romain Argyre, qui, trois jours après, monta sur le trône (1028). Cette princesse astucieuse, débauchée et cruelle commença par faire chasser sa sœur, s’empara de l’esprit de son faible époux, se livra, sans contrainte, à son penchant effréné pour la volupté, s’éprit d’un Paphlagonien nommé Michel, résolut, pour faire monter son amant sur le trône, de se défaire de son mari, l’empoisonna, puis, trouvant l’action du poison trop lente k son gré, le fit étrangler dans son bain. Dès le lendemain, elle épousait et faisait couronner Michel (1034) ; mais ce dernier, gouverné par son frère l’eunuque Jean, enleva tout pouvoir k Zoé et la tint presque prisonnière dans son palais. À la mort de Michel le Paphlagonien (1041), elle reprit le pouvoir pendant quelques jours, puis consentit à laisser régner le neveu de son mari Michel Calaphate, qui, peu après, la chassa du palais et la fit enfermer dans un couvent. Une révolte populaire renversa, au commen ZOEG

cément de 1042, te nouvel empereur et rendit le pouvoir à Zoé, conjointement avec sa sœur Théodora, dont elle avait été jusqu’alors la persécutrice. Voyant l’ascendant que Théodora prenait dans la direction des affaires, elle résolut de la contre-balancer en preDantun nouvel époux. A l’âge de soixante-trois ans, elle contracta un troisième mariage avec un de ses anciens amants, Constantin Monomaque, et mourut en 1054, méprisée pour ses débauches et ses crimes.

ZOÉC1E s. f. (zo-é-sî — du préf. zo, et du gr. oikia, maison). Zooph. Polypier, enveloppe solide dans laquelle les polypes sont logés.

ZOEGA (Georgesl, célèbre archéologue danois, né k Dahler (jutland) en 1755, mort k Rome en 1809. Il fit ses études à Altona, puis à Gœttingue (1773), sous la direction de Heyne, dont il devint l’ami, et puisa dès cette époque, dans les ouvrages de Winckelmann, son goût pour l’étude de l’antiquité, qui fut la passion dominante de sa vie. Peu après, il partit pour l’Italie, visita Rome, Venise, la Suisse, les principales universités de l’Allemagne, retourna auprès de son père en 1777 et s’occupa pendant quelque temps de poésie. L’année suivante, il devint précepteur dans l’île de Fùhnen, puis accepta avec empressement, en 1780, l’offre qui lui fut faite d’accompagner un jeune gentilhomme dans ses voyages sur le continent. Il parcourut alors de nouveau une partie de l’Allemagne et l’Italie, s’arrêta k Rome, visita les ruines de Baïes, de Curaes et d’Herculanum, et il était sur le point de partir pour la France, lorsque lu mort inattendue du père de son compagnon de voyage le força k reprendre la route du Danemark. Grâce k la recommandation de Heyne, il gagna bientôt après l’estime et la protection du ministre danois Guldberg, qui le chargea de classer des collections de médailles app&rtenant k l’État, puis lui fit donner une mission scientifique aux frais du roi.

Zoega quitta de nouveau, en 1782, sa patrie, qu’il ne devait plus revoir, peur rechercher en Europe les pièces qui manquaient au cabinet de numismatique de Copenhague. Après avoir passé quelque temps k Vienne, où il entra en relation avec Neumann et Eckhel, il arriva k Rome (1783), où il trouva bientôt un ami zélé dans le savant archéologue Borgia, alors secrétaire de la Propagande. S étant vivement épris d’une jeune Italienne nommée Maria Pietruccioli, il abjura pour l’épouser le luthéranisme (1783), ce qui lui coûta peu, car il était devenu fort sceptique en matière religieuse ; mais, pour ne pas encourir les reproches de son gouvernement et pour pouvoir accomplir sa mission, il tint son abjuration et son mariage secrets. Zoega, selon les instructions qu’il avait reçues, se rendit ensuite k Naples, à Florence et k Paris. Ce fut la qu’il apprit la chute de son protecteur Guldberg. U retourna alors k Rome, y tomba gravement malade, avoua son abjuration et son mariage au nouveau ministre de Danemark, et, contrairement k ses craintes, non-seulement sa mission lui fut continuée, mais encore il reçut une augmentation de traitement. De son côté. Pie VI le nomma interprète de la Propagande pour les langues modernes. Un ouvrage qu’il publia en 1787 sur les monnaies frappées en Égypte sous la domination romaine établit Sa réputation d’érudit et de critique non-seulement en Italie, mais encore dans toute l’Europe savante. En 1789, Zoega fut chargé de deux missions, l’une k Naples par le gouvernement danois, l’autre k Venise par le gouvernement anglais, pour y eollationner des manuscrits de la Bible des Septante. Comme il était très-versé dans la connaissance des antiquités égyptiennes, Pie VI, qui voulait relever les obélisques gisant sur le sol romain, le chargea d’étudier et d’interpréter les hiéroglyphes de ces curieux monuments. C’est après sept années d’études que le savanl archéologue écrivit son fameux ouvrage De usu et origine obeliscorum, vaste répertoire de toutes les connaissances relatives k l’archéologie égyptienne. Sur les entrefaites, les Français envahirent la péninsule, et la république fut proclamée à Rome. Zoega continua k résider dans cette ville, où il remplit les fonctions d’agent consulaire du Danemark, et fut nommé membre de l’institut national qui venait d’y être créé. En 1802, le roi de Danemark le rappela et le nomma professeur k l’université de Kiel, et, vers la même époque, la Société royale des sciences de Copenhague le reçut au nombre de ses membres. Extrêmement attaché au séjour de Rome, Zoega demanda délai sur délai et finit par obtenir l’autorisation d’y demeurer en conservant les avantages attachés k la chaire qu’on lui avait donnée. La mort de sa femme et celle de presque tous ses enfants remplirent de tristesse et d’amertume le3 dernières années d’une vie si bien remplie.

Zoega a surtout étudié deux branches de l’archéologie, les antiquités égyptiennes et celles de l’époque gréco-romaine ; il a fait preuve, dans ses divers travaux, de connaissances aussi solides que variées en histoire, en littérature et en mythologie. Il a su réunir le sentiment vif de l’art, la chaleur d’exposition propres aux peuples du Midi avec l’érudition profonde et sérieuse des races du Nord. Quelquefois, il est vrai, ses idées sont

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un peu exclusives. En mythologie, il penche visiblement du côté des évéméristes. Mais tous ses écrits portent un cachet de grandeur incomparable.

Parmi ceux de ses ouvrages qui sont relatifs aux antiquités égyptiennes, il faut citer avant tout celui qui traite de l’origine et de l’usage des obélisques, De origine et usu obeliscorum (Rome, 1797, in-fol.). Imprimé aux frais de Pie VI et composé k l’occasion des obélisques antiques que ce pape avait fait relever du sol où ils étaient couchés depuis des siècles, ce livre a été dépassé sur beaucoup de points par suite des dernières découvertes. L’auteur n’en a pas moins le mérite d’avoir ouvert la voie aux investigateurs qui l’ont suivi en établissant que l’écriture hiéroglyphique fut employée jusqu’k la chute du paganisme. Le Catalogus codieum copticorum musei Borgiani (Rome, 1801-1805, in-fol.) est également important ; il donne une liste d’ouvrages rédigés en langue copte, qui fut, comme on le sait, une combinaison du grec avec l’égyptien. Les Numi mgyptii imperatorii, prostantes in museo Borgiano Velitris (Rome, 1787, ia-4°), sont précieux aux numismates qui veulent étudier les monnaies frappées en Égypte sous la domination romaine. Ils forment la transition aux ouvrages de Zoega sur les antiquités de l’époque classique ; dans cette catégorie, mentionnons les Bassirilievi antichi di Borna (Rome, 1808-1809, in-4<>), études sur la sculpture ancienne et commentaires explicatifs Sur un grand nombre de ces monuments, traduits en allemand par Welcker (Giessèn, 1811-1812, avec les planches de Piroli, 2 vol. in-fol.). Ce dernier a aussi recueilli des dissertations de Zoega, avec notes (Gœttingue, 1817, in-8<>), qui ne sont pas les moindres de ses productions scientifiques. Consulter Welcker, Vie de Zoega (Tubingue, 1819, S vol. in-8°), eu allemand.

zoÉGÉE s. f. (zo-é-jé — de Zoega, botan. suédois), Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des carduacées, formé aux dépens des centaurées et comprenant trois ou quatre espèces, qui croissent en Orient : La zoégéb a le réceptacle garni de soies et la semence ornée d’une aigrette sétacée. (Th. de Berneaud.)

ZOELLNER (Jean-Frédéric), écrivain allemand, né k Neudamm (Nouvelle-Marche) en 1753, mort k Francforl-sur-1’Oder en 1804, Il remplit, entre autres fonctions, celles de premier ministre de l’église Saint-Nicolas, d’inspecteur du diocèse protestant de Berlin, de préfet du gymnase de cette ville. On lui doit plusieurs ouvrages, dont les principaux sont : Livre de lecture pour tes différents états (Berlin, 1781-1790, S vol. in-8°), souvent réédité ; Histoire de l’Europe moderne depuis te jusqu’au xviiie siècle (Berlin, 1785-1793, 12 vol. in-8°) ; Entretiens sur te globe et ses habitants (1784-1791) ; Sur la philosophie spéculative (1789, in-8°) ; Lettres sur la Silésie, sur Cracovie, etc. (Berlin, 1792-1793, 2 vol. in-6°, avec gravures) ; Voyage eu Poméranie, dans l’ite 'de Mugen et dans une partie du duché de Mecklembourg (Berlin, 1797, in-8°) ; Sur fa théodicée ; Description d’un voyage fait en 1793 dans Hle de Melgoland, insérée dans les Archives du temps de Berlin.

ZOELLNEH (Charles-Henri), compositeur allemand, né à Oela (Silésie) en 1790, mort en 1836. Il visita, en donnant des concerts, les principales villes de l’Europe, séjourna assez longtemps k Leipzig et k Stuttgard et devint organiste k Hambourg. Outre deux opéras, One heure et Kuns de Kunfungen, on lui doit des morceaux pour l’orgue et pour le piano.

ZOELLNER (Charles-Frédéric), compositeur allemand, né k Mittelhausen, village du grand-duché de Weimar, en 1800, mort en 1860. A l’âge de quatorze ans, il vint k Leipzig suivre les cours de l’école de Saint-Thomas, où son talent musical se développa rapidement sous la direction de Schicht. Mais n’ayant pas, k cette époque, l’intention de faire sa carrière de l’art musical, il étudia la théologie k l’université de la même ville. En 1820, cependant, il accepta une place de maître de chant k l’école gratuite du conseil municipal de Leipzig, mais n’en continua pas moins de s’occuper de théologie jusqu’en 1822, époque où, d’après les consens de Schicht, il renonça k cette étude pour se consacrer tout entier k l’harmonie. Dans la suite, il devint professeur de chant k différentes écoles de la même ville et, en dernier lieu, k l’école Saint-Thomas. Ses quatuors pour voix d’hommes, tels que les Chants du meunier, les Bohémiens, etc., ont rendu son nom populaire dans toute l’Allemagne. On a encore de lui plusieurs cahiers de chants à une seule voix, des motets et différents morceaux pour chœurs mixtes. Il a, en outre, fondé et dirigé jusqu’à sa mort plusieurs sociétés de chani, qui, après sa mort, se sont formées en une association qui a pris le nom de ligue de Zoellner et qui a fait élever k ses frais, en 1868, kRosenthal, près de Leipzig, un monument consacré k la mémoire de Zoellner.

ZOEMEREN (Henri db), théologien flamand, né h Zoemeren vers 1420, mort kLouvain en 1472. il s’était fait recevoir docteur en théologie k l’université de Paris, lorsque le légat