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les timides et ne le brouillât lui-même sans retour avec les classes dont il voyait que son œuvre ne pouvait se passer. Mais il se trompait en espérant faire marcher de front les résistances de divers ordres de l’Etal contre l’empereur. En ce moment, il était enivré sans doute de l’adhésion du parti catholique et il concevait de grandes espérances, [I éprouva bientôt ce qu’il devait attendre de ces a’tiances impossibles. Sigismond étant rentré en Bohême, Ziska accourut à Prague pour mettre la ville en état de défense. Il y fut reçu comme un héros, comme le sauveur delà patrie ; on sonna toutes les cloches, les

firêtres et la jeunesse allèrent au-devant de ui, et «il n’y a régal qu’on ne fit à son monde.» Au commencement de 1422, il alla faire la conquête de Sobieslaw, d’où dépendaient dix-huit autres villes ou villages et un territoire rempli d’étangs poissonneux. ; il fit ensuite une course en Autriche, porta la terreur chez les habitants et s’empara d’une grande provision de bétail. Un autre corps de taborites entra dans la Marche de Brandebourg, y mit tout k feu et à sang et assiégea Francfort-sur-l’Oder, dont les faubourgs et la Chartreuse furent brûlés. Ceux de Prague prirent et dévastèrent la ville de Luditz, pendant que Sigismond Coribut, parent du roi de Pologne, entrait dans Prague pour s’y faire reconnaître comme roi de Bohême. A cette nouvelle, Ziska se hâta de revenir sur ses pas, et, après avoir veillé k tout et bajayé la frontière, il revenait se prendre corps à corps avec le fantôme de la royauté. Il était déjà à l’œuvre. Mais de vagues prophéties taborites portaient que Ziska rendrait la Bohême glorieuse pendant sept ans et qu’il mourrait pour revivre dans un autre héros qui, pendant sept ans encore, continuerait son, œuvre. Ce héros était Procope le Rasé, appelé aussi Procope le Picard, et considéré comme le vrai tabotite. J. Ziska devait jeter quelque éclat encore et mourir k temps, car il ne lui restait plus qu’à choisir entre l’abandon des siens ou celui de sa propre gloire. On était arrivé au milieu de 1 année U24.11 venait de remporter de nouvelles victoires sur les impériaux ; il était enfin arrivé aux portes de Prague, et cette fois avec la résolution et la certitude de s’en rendre maître. Mais Coribut étant rentré secrètement en Bohême et ayant été accueilli avec enthousiasme, l’empereur se résolut à envoyer des ambassadeurs à Ziska avec des offres magnifiques, dans l’espoir de le séduire. Il lui oilVait le gouvernement du royaume s’il voulait se ranger k son parti et ramener les rebelles. « Etrange séduction, dit k ce sujet un historien catholique, qu’un empereur d’une si haute réputation en Italie, en Allemagne, en France, par toute l’Europe, fût contraint de s’abaisser pour recouvrer son royaume devant un petit gentilhomme, un aveugle, un profane, un sacrilège et un scélérat 1» On dit que Ziska fui ébloui de ces offres et qu’il se dirigea aussitôt vers la Moravie, comme pour combattre l’empereur, mais en réalité pour traiter avec lui. Peutêtre est-ce là une calomnie ; car Jean Ziska n’en a pas moins laissé aux taborites un souvenir sacré et k sa patrie un nom illustre. 11 mourut de la peste qui était dans son armée, aux contins de la Bohème et de la Moravie, avant qu’aucun acte de Sa part eût trahi sa prétendue défection. Les uns rapportent qu’en mourant il ordonna k ses gens de livrer son corps aux corbeaux, aimant mieux passer dans les oiseaux du ciel que dans les vers du sépulcre ; d’autres, qu’il leur commanda de J’écorcher et de faire un tambour de sa peau, leur prédisant que le son de ce tambour suffirait pour jeter l’épouvante dans les rangs ennemis, et que, là où serait ta peau de Ziska, lk aussi serait la victoire. Voltaire ■ n’a pas dédaigné, dans son Essai sur tes mœurs et dans 'Es]>rit des nations, d’adopter cette tradition, afin d’avoir le droit de dire de Ziska que « ce reste de lui-même fut encore longtemps fatal à Sigismond. > Toutefois, si le héros mort fut écorché, du moins son corps ne fut pas privé des honneurs de la sépulture. Par les soins des taborites, il fut enterré dans la cathédrale de Czaslau, où son tombeau fut longtemps un objet de vénération pour ses compatriotes.

Z1SLBOCG, chez les Wendes, la déesse de la lune, la Diane des Romains. Ou l’adorait tous les mois et on la confondait souvent dans le même culte avec Krikkoou Curcho, le prolecteur des récoltes.

ZIST s. in. (zistt). Ne s’emploie qu’avec le moi zkst. V. ce mot.

Z1TTANG ou SITTANG, fleuve de l’Indo-Chine, dans l’empire birman. C’est une branche de l’irauuaddy, dont il se sépare entre Ava et Amarapoura, et qui se jette dans le golfe de Martaban, k l’E. de Rangoun, après un cours de 700 kilom. Il porte aussi le nom

de PAN-LAtl.

Z1TTAHD (Matthias von), en latin Ziuurdu>, prédicateur allemand, né k Aix-la-Chapelle au commencement du xvie siècle, mort a. "Vienne en 1571. Il entra dans l’ordre des dominicains, se lit recevoir docteur en théologie, se distingua comme orateur de la chaire et devint aumônier des empereurs Ferdinand Ier et Maximitien II. On lui doit : des Méditations sur les Epilres et les Évangiles (.Cologne, 15G7) ; viugt-sept Haméliet

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(Cologne, 1571, in-fol.) ; des Sermons et des Oraisons funèbres.

Z1TTAD, ville de la Saxe royale, cercle et à 42 kilom. S.-B. de Bautzen, chef-lieu du bailliage de son nom, sur la Mmidau ; 13,100 hab, Gymnase ; bibliothèque publique, musée d’histoire naturelle ; cabinet de médailles. Nombreux établissements industriels, tels que blanchisseries, teintureries, imprimeries sur toiles ; fabriques de draps et de pianos. Centre d’un important commerce de til et de toiles. Zittau, une des plus riches villes de la Saxe, fut rebâtie presque entièrement, après son bombardement par les Autrichiens, en 1757. Aux environs, on voit sur une étninence les ruines d’un vieux château et du vaste monastère d’Oybin. Patrie de l’orientaliste Michaèiis.

Z1TTMANN (Jean-Frédéric), médecin allemand, né en 1671, mort en 1757. Il fut médecin d’armée et, plus tard, conseiller et médecin de la cour de Saxe. Il avait, dans sa longue pratique, employé avec beaucoup de succès, dans le traitement des maladies vénériennes, une décoction particulière de salsepareille dont il donna la formule k Roebisch ; Roebisch la communiqua à Theden, qui i’a donnée au public dans le second volume de ses Uemarques et observations pour le progresse la chirurgie. Zittmann publia le recueil de consultations médico-légales données par la Faculté de Leipzig de 1650 à 1700, recueil qui avait été préparé par Ch.-J. Lange. Fn voici le titre : Medicina forensis, hoc est responsa facultatis medics Lipsiensis ad quœstiones et casus médicinales (Leipzig, 1706, 2 vol. ill-40).

ZIT-ZIL s. m. (zi-tzil — mot mexicain). Ornith. Espèce de colibri qui vit au Mexique.

ZIUS s. m. (zi-uss). Chronol. Deuxième mois de l’année eivile des Hébreux. U On l’appelle aussi ziv et ijar.

ZIVER-PACHA, poète et administrateur turc, né en 1793, mort en 1862. Il entra de bonne heure dans les fonctions publiques, sous le règne du sultan Mahmoud, et remplit de nombreuses charges, entre autres celles de président de l’hôtel des monnaies, de directeur au ministère de la marine, de membre du conseil de l’instruction publique, de président du conseil des vakoufs, de membre du conseil d’État et de justice, etc. Un an avant sa mort, Ziver fut élevé à la dignité de fonctionnaire du premier rang. Tout en remplissant ces emplois, il avait cultivé Bvec succès la poésie et avait reçu le titre de poëte impérial. Ses poésies, fort estimées des Turcs, ont été recueillies et publiées k Coustantinople sous la titre de Biwan.

Z1Z, rivière d’Afrique, dans l’empire du Maroc, province de Tafilet. Elle descend du versant méridional du Grand-Atlas et parait se perdre dans les sables du Sahara.

ZIZANIE s. f. (zi-za-nl — gr. zizanion, hit. zizania, qu’on rapporte au syriaque ziuano, même sens). Bot. Ivraie, mauvais» herbe qui pousse parmi les blés. Vieux en ce sens, u Genre de plantes, de la famille des graminées, tribu des oryzées, dont l’espèce type croît dans les marais de l’Amérique du Nord : On a tenté la culture de la zizanik en France. (Th. de Berneaud.)

— Fig. Mal qui se mêle au bien et le dénature ou le détruit. Il Cause de trouble, de mésintelligence : Semer lu zizanie dans une société. Que nos guerres de plume et nos zizanies littéraires nous semblent petites, misérables.’ (Ste-Beuve.)

Pourras-tu bteti, d’un air de prud’homîe. Dans la maison semer la zizanie ?

Voltaire. ... On a vu souvent la calomnie Entre d’heureux époux Semer la zizanie.

Sauîun. Je cours, j’écris, j’invente des scandales, Pour les combattre et pour me faire un nom, Pieusement semant ta zizanie Et l’arrosant d’un peu de calomnie.

Voltaire. —Encycl. Bot. Les zizanies son t des plantes k fleurs diclines, monoïques, réunies en une panicule terminale, dont les fleurs imiles occupent la base et les fleurs femelles le sommet. La seule espèce qu’on puisse rapporter positivement k ce genre est la zizanie aquatique ou miliacée, vulgairement nommée riz sauvage. Mais elle présente plusieurs variétés, que divers auteurs ont élevées au rang

! d’espèces, bien qu’elles reposent sur des caractères

peu importants. La zizanie aquatique est une plante annuelle, à racines courtes, fibreuses, fwseiculées ; k tiges hautes de 2 mètres k 3 mètres, portant des feuilles très-longues, alternes et engainantes ; les fleurs femelles ont des pédoncules renflés en massue ; les caryopses qui leur succèdent ont près de om,02 de longueur. Cette plante croit dans l’Amérique du Nord, particulièrement au Canada et dans la Caroline. Mais on la cultive aussi aux Antilles et mèine dans certaines contrées de l’Amérique du Sud. Elle se plaît dans les terrains aquatiques, inondés ou marécageux. Les caryopses mûrissent successivement dans les mois de septembre et d’octobre. Malheureusement, la récolte n’en est pas facile, puisqu’il faut la faire souvent avec de l’eau jusqu’aux

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genoux, en portant d’une main une sorte de van pour recevoir la graine et ayant dans l’autre une baguette pour frapper les particules et faire tomber le grain qui est mûr. Celte récolte produit ainsi, par journée commune et par chaque ouvrier, % kilogrammes’ à 3 kilogrammes de grains épurés, d’un brun noirâtre et luisant. La plante se ressème ordinairement d’elle-même. Le grain de cette graminée est très-volumineux, riche en fécule, très-savoureux et doué d’excellentes qualités alimentaires. Il est très-nourrissant et s’accommode, comme le riz, au gras ou au maigre. Les indigènes de l’Amérique du Nord le mangeaient, cuit avec des viandes, avant l’introduction du riz. Il est même susceptible d’entrer dans la panification. Les oiseaux le recherchent avidement et on en tire un bon parti pour nourrir ceux qu’on élève dans les basses-cours. Le chaume, comme celui du maïs, est rempli d’un suc doux et sucré ; vert ou sec, il fournit aux animaux domestiques un fourrage dont ils sont très-friands et qui donne un excellent produit, surtout dans les terres irriguées. On a essayé avec quelque succès sa culture en Europe.

ZIZEL s. m. Mamm. V. zisel,

ZIZEL1TZ, bourg de l’empire d’Autriche, dans la Bohême, cercle de Bischow, sur un bras de la Cydlina ; 2,000 hab.

Z1ZI s. m. (zi-zi — onomatop. du cri de l’oiseau). Ornith. Bruant des haies : Le ztzi a presque toujours te bec terreux. (Buff.)

— Encycl. Le sizi, appelé aussi le bruant des haies, et dans le Midi chic, est k peu près de la taille du bruant ordinaire ; il mesure^ environ om,17 de longueur totale. Il a la tête variée de jaune ei de vert olive, ponctuée et rayée de noir ; la gorge et la poitrine mélangées de jaune, de noir et de brun ; le dessus du corps roux et noir ; le dessous d’un jaune plus ou.moins foncé, taché de brun par places ; les pennes bigarrées de blanc, de roux, de brun et de noir ; la queue noirâtre ; le bec et l’iris bruns ; les pieds brunâtres. Eu hiver, les plumes noires de la gorge sont frangées de jaunâtre. La femelle est jaunâtre en dessous, avec des lignes brunes sur la baguette des plumes ; elle a un peu de roux sur la poitrine et un trait noir au coin du bec. Cet oiseau habite l’Europe centrale ; il ne remonte jamais vers le nord au delà des bords du Rhin. Vers le mois d’octobre, il commence k arriver dans nos provinces méridionales. Il voyage de très-grand matin et par petites troupes de cinq h dix individus. Il se mêle volontiers avec les puisons. Tantôt il perche sur les arbres, tantôt il court sur les terres fraîchement labourées, pour chercher sa nourriture, qui consiste surtout en graines.vEn hiver, il fréquente les bois, les buissons et les endroits élevés, de préférence aux plaines découvertes. Il est peu rusé et donne facilement dans les filets qu’on lui tend, si l’on est muni d’un bon appelant, il s’accoutume aisément k la captivité et y devient même très-familier.

Z1Z1ANOFF (Paul-Dimitrie%-itsch, prince), général russe, mort en 1805. Il appartenait k une des plus puissantes familles de la Géorgie. De bonne heure, il entra au service du gouvernement russe, qui le nomma en l’803 commandant en chef de l’armée destinée k maintenir la Géorgie squ* son pouvoir. Redoutant l’influence qu’exorçait sur ses compatriotes Marie, femme du dernier roi de Géorgie, laquelle était restée k Tiflis avec ses enfants, il l’envoya en Russie, puis soumit k un tribut les Lesghiz de Tchar et de Belakkan, habitant les montagnes de la frontière géorgienne orientale, et fit chasser, celte même année, les Lesghiz à la solde de la Turquie, dont les fréquentes incursions causaient de grands ravages dans une partie du pays. En 1804, Ziziauoff entreprit trois expéditions, l’une contre Erivan, où il échoua ; les deux autres, qui réussirent, contre Djawat, kan de Gandja, ancien flef des rois de Géorgie, et contra les Ossètes, du district de Djankour, au nord de cette contrée. En 1805, il s’empara de Noukhi, capitale du pays de Chak’lu, y établit Djaphar-Kouli-Jihan, qui reconnut la suzeraineté de la Russie, et marcha ensuite contre Ibrahim, kan de Karabagh. Ce dernier, se voyant dans l’impossibilité de résister aux Russes,

iiroposa à Zizianoff de se rendre k une con-érence pour traiter des conditions de la paix, avec l’intention de le faire assassiner. Le général russe fut prévenu du sort qui l’attendait ; mais, convaincu qu’où n’oserait pas porter la main sur lui, il se rendit k l’invitation d’Ibrahim et périt sous les coups do ses sicaires.

ZIZIE s. f. (zi-zî). Bot. Genre de plantes, de la famille des ombellifères, tribu des ainminées, comprenant trois espèces, qui croissent dans l’Amérique du Nord.

Z1ZIM ou DJËM, prince ottoman, célèbre par ses aventures et par ses malheurs. V.

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Ziiine, roman, par Paul de Kock (1836, 2 vol. in-S°). Au bout de deux années d’une douce et paisible union, M. Guerreville a pei’du sa femme, et dès lors il concentre toute son atfeciion sur sa fille Pauline, qui, d’ailleurs, justifie la tendresse et l’idolâtrie de son père. A seize ans, elle attire tous les

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regards par sa beauté. M. Guerreville, qui habite les environs d’Orléans, fait la connaissance d’un de ses voisins de campagne, le jeune d’Aubray, dont la figure et les manières distinguées produisent une vive impression sur l’innocente Pauline. M. Guerreville ne demande pas mieux que d’assurer le bonheur de sa fille en l’unissant k l’homme de son choix ; mais d’Aubray a d’autres desseins. Il fuit croire k Pauline que son père lui a refusé sa main et la décide k se laisser enlever. C’est un coup terrible pour le malheureux Guerreville ; mais l’espoir le soutient : il pense que sa fille ne peut manquer de revenir pour implorer son pardon. Vain espoir I sept années s’écoulent sans qu’il puisse rien apprendre sur le sort de Pauline, malgré les démarches les plus uctives.

Un jour, dans une maison de la rue Montmartre, où il poursuivait le cours de ses investigations, il voitk un quatrième étage un pauvre porteur d’eau malade, k qui le portier vient annoncer que, le lendemain, son grabat sera vendu pour payer son loyer. L’Auvergnat est consterné ; sa fille, jolie enfant de six ans, Zizine, pleure auprès de lui. Emu de ce spectacle, M. Guerreville prend Zizine à part, lui donne sa bourse et envoie son médecin soigner le père. Quelque temps après, Zizine, dont tout le quartier fait l’éloge, est prise en affection par une riche propriétaire, Mme Dalbert, qui se charge de sou éducation. Quelque temps après, le porteur d’eau, craignant que Zizine ne s’ennuyât avec cette vieille dame, veut la reprendre et vient k ce sujet demander conseil a Guerreville. qui lui promet d’aller s’ententendre avec M>«e Dalbert. Il se présente, en effet, chez cette dame, où il rencontre une nombreuse société réunie pour les fiançailles de MHe Stéphanie Dalbert. Le futur parait et Guerreville reconnaît en lui le séducteur de sa fille, qui feint de ne pas le remettre. Incapable de se contenir en face de celui qui a causé tous ses malheurs, Guerreville 1 accable des plus cruels reproches et, n’obtenant que de dédaigneuses réponses, le soufflette et se retire. Un duel a naturellement lieu ; Guerreville est dangereusement blessé ; mais le porteur d’eau rencontre lo séducteur de Pauline dans un endroit isolé, le force k se battre au pistolet et le tue. Guerreville se lie alors avec lui et lui raconte tous ses malheurs. ïl ne pouvait choisir un meilleur confident. Abandonnée il y a sept années, Pauline s’était réfugiée dans une maison de la rue Saint-Denis, où il demeurait alors. Elle y est morte en donnant le jour à une fille, et cette fille, c’est Zizine. Le cœur de M. Guerreville renaît k la tendresse et au bonheur.

Ici, comme dans plusieurs de ses.livres, Paul de Kock se plaît à donner le beau rôle à un ouvrier honnête et laborieux, le brave Michel, taudis que le mauvais sujet est un jeune homme riche et oisif. C’est une manière indirecte d’enseigner à ses lecteurs que le travail moralise l’homme.

ZlZIPHIN s. m. (zi-zi-fa’m — du lat. gizîpliinus, qui a rapport k la jujube). Moll. Genre de mollusques gastéropodes peetinibranches, du groupe des trochuïdes.

Z1Z1PHORË s. f. (zi-zi-fo-re). Bot. Genre de plantes, de la famille des labiées, tribu des monardêes, comprenant une quinzaine d’espèces, qui habitent le midi de l’Europe et l’Asie centrale.

— Encycl. Les zi3tphores sont des plantes harbacées ou sous-frutescentes, k feuilles entières ou dentées ; les fleurs, groupées eu petits bouquets, ordinairement rapprochés au sommet des rameaux, présentant un calice tubuleux, allongé, bilobé ; une corolle k deux lèvres presque égales ; quatre étamines, dont deux stériles ou rudimentaires ; U» fruit se compose de quatre akènes lisses. Les espèces peu nombreuses de ce genre sont disséminées dans l’Europe centrale, au pourtour du bassin méditerranéen et dans l’Amérique du Nord. Quelques-unes sont cultivées dans nos jardins, mais se recommandent moins par leur mérite ornemental que par leur odeur agréable, assez analogue k celle du thym ou de la sarriette. On les propage aisément de graines semées en place ; elles se ressèment ensuite d’elles-mêmes. Nous citerons, entre autres, les ziziphores d’Espagne, aciuoïde, en tête, etc.

ZIZ1PHUS s. m. (zi-zi-fuss — du gr, zizuplion, jujube). Bot, Nom scientifique du genre jujubier.

ZIZlTH s. m, (zi-zitt). Ilist. relig. Nom donné autrefois k des houppes de couleurs variées, que les israélites portaient sur leur vêtement, pour se rappeler les commandements de Dieu. U Aujourd’hui, Frange qui entoure un petit morceau de drap placé sous le vêtement des israélites.

ZIZKÀ (Jean), célèbre chef des hussites, V. Ziska.

ZLL, bourg de l’empire d’Autriche, dans la Moravie, cercle et à 21 kilom. N. do Hradisch, sur la Drewnitza ; 2,700 hab.

ZLOCZOW, ville de l’empire d’Autriche, dans la Galicie, k 80 kilom. E. de Lemberg, chef-lieu du cercle de son nom ; 6,000 hab. Fabrication de toiles à voiles.

ZLOCZOW (cisRCLE de), division administrative de la Galicie, comprise entre la Russie