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futatio (Anvers, 1523, ir.-4°) ; Sacramentorum brevis elucidatio (Anvers, 1523), contra Luther ; Apologia pro pittate in Erasmi Roterodami enchiridii canonem quintum (Anvers, 1531, in-12).

ZICHEN (te Père François db), théologien flamand, né à Zichen, mort en 1560. Il entra dans l’ordre des cordeliers, se signala par son talent de prédicateur st remplit diverses charges dans les couven s de Maëstrieht et de Malines. On lui doit, e Ure autres écrits : Pia méditaiio in oratione.n dominicain (Anvers, 1550) ; Exhortatio liconica ad mortem (Mafistricht, 1554, in-lG) ; Septem verborum quie Christus ex cruçe pritulit brevis et pia expticatio (Maëstrieht, 1156) ; Enarratio in prophetam Jeremiam (Col >gne, 1559, in-12).

ZICHY DE VASONYKElS, nom d’une des plus anciennes et des plus illustres familles de la Hongrie. Elle était d’origine tartare, et son nom figure dans Ihistoire hongroise dès l’an 1210. Ses membres furent élevés en 1025 au rang de comte. Elle se partage actueilement en trois branches, celle d’Adony et Szent-Miklos, celle deNugy-Lang et celle de Paiotu. — Le comte Charles dB Zichy, né à Piesbourg en 1753, mort en 1826, devint, en 1786, obergespan du comitat de Raabet président de la chambre lulique hongroise, puis judex curi& en 1788, et, en cette qualité, contribua éminemmmt à apaiser les mouvements qui agitaient la Hongrie. En 1802, il fut appelé à la prés dence de la chambreaulique générale et reçit, en même temps, la direction des finances. Nommé, en 1808, ministre d’État, puis, en 1809, ministre de la guerre, il fut, en outrs, placé, pendant les années critiques 1813 <>t 18U, à la tête de l’administration intérieure. C’était l’un des membres les plus éloquents et les plus influents de la diète hongioise. — Le comte Ferdinand de Zichy, né en 1783, iieulenantfeld-maréchal et commant ant de la forteresse

de Venise, capitula, en même temps que le comte Pallfy, avec les insurgés, le £2 mars 1848, et leur abandonna le commandement civil et militaire do la ville. Traduit devant un conseil de gueire et condamné, en juin 1848, à la dégradât on, à la perte de ses décorations militaires e ; à dix ans de détention dans une forteresse, il fut gracié par l’empereur en janvier 1851. — Le comte Eugène dk Zichy, né en iso ; i, était, en 1848, administrateur du comitat de Weissembourg. Pendant l’insurrection hongroise, il suivit le grand-duc palatin Étienne à Stuhlweissembourg et, après le départ de ce prince, ne voulut pas quitter cette ville. Les insurgés se saisirent de sa personi e, en l’accusant d’avoir des communications avec l’armée autrichienne, qui s’approchait, et d’avoir essayé de distribuer la proclamation de l’empereur. Traduit, le 30 septembre 1818, dans l’Ile de Csepel, devant un tribunal composé de nobles et présidé par Gcergei, il fut condamné à mort et passé par les armos.

ZIGHYE s. f. (zi-chl — du nom de la comtesse Zichy, dama autrichienne). Bot. Genre d’arbrisseaux grimpants, du la famille des légumineuses, tribu des pfcaséolées, formé aux dépens des kennédyès, et comprenant une dizaine d’espèces, qui croissent en Australie.

ZICLOF (Wolfang), méde ; in allemand. V. . Cyci.ops.

ZICRONE s. f. (zi-kro-ne). Entom. Genre d’insectes hémiptères hétéroptères, de la famille des scutellériens, tribu des peutatomites, comprenant trois espèces, dont la principale est commune en France.

Z1DORE adj. (zi-do-re — gr. zeidâra, qui donne la vie ; de zeô, je vis, et de doron, présent). My tho). gr. Surnom de Cérès, déesse des moissons.

ZIDBAC s. m. (zi-drak). Iîhthyol. Un des noms de l’hippocampe,

Z1EBLAM) (Georges-Frédisric), architecte allemand, né à Raiisbonne en 1800. Il fut élevé par J.-Marie Quaglio et commença, dès 1812, ses études aitistiquss à l’Académie des beaux-arts de Munich, sous la direction dé Fischer. Il y travailla pendant douze uns, et les plans et dessins qu’il exécuta dans cet intervalle attirèrent l’attention du roi Louis, qui l’envoya à ses frais en Itilie pour y étudier les anciennes basiliques, arin d’en faire ensuite construire une à Mur. ich. Son attention se porta aussi, pendant ; ; ou séjour dans cette contrée (1827-1829), sur les décorations de Pompéi, d’après lesquelles il traça l’esquisse des décorations murales de la villa Malia, qui appartenait au roi Louis à Rome, travail qui fut ensuite exécuts sous la direction de Wagner. À son retour à Munich, Ziebland fut attaché k la sect on d’architecture du ministère et devint, eu même temps, membre de la commission d’architecture. Après avoir dirigé la construction du nouveau local de la commission du cadastre et celle du monument d’Aibling( : tyle gothique), il fut chargé d’exécuter le plan du baldaquin de fonte du tombeau des prine îs dans l’église des théatins de Saint-Gaétan à Munich ; c’est là que se trouvent aujourd’hui les cercueils du roi Maximilien Ier et delà : eine Caroline. Il dirigea lui-même, de 1842 a 1843, la fonte de ce monument à la fonderie royale de Munich, Dans l’intervalle, il ava t posé (12 octobre 1835) lt première pierre de la basilique

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consacrée à saint Boniface, qui fut terminée en 1848. À part les colonnes, cet édifice est tout entier construit en briques et a un aspect imposant à cause de la sévère simplicité de son extérieur et de ses colossales dimensions. Dans l’intérieur, en revanche, éclate toute la magnificence que peut comporter le style dans lequel il est construit. Les cinq nefs sont séparées les unes des autres par quatre rangées de seize colonnes de marbre ; tous les détails sont d’une rare délicatesse de plan et d’exécution ; la partie supérieure des murs et le chœur sont ornés de fresques de Henri Hess ; les poutres et les chevrons sont peints et dorés. Immédiatement après le chœur, on trouve le couvent de Saint-Boniface, construit dans un style tout à fait simple, et, après cet édifice, en face de la glyptothèque, les bâtiments de l’exposition industrielle, qui ont été terminés en 1845 et dont la construction s’est faite aussi d’après les plans et sous la direction do Ziebland, Ce dernier a été chargé, à la mort d’Oblmuller, de terminer l’église de Sainte-Marie, dans le faubourg d’Au à Munich, ainsi que de surveiller et de continuer les travaux artistiques du château de Hohenschwangau,

qui a-été considérablement agrandi par les nouvelles constructions qu’il y a ajoutées.

Z1EGELBACER (Magnoald), érudit et bénédictin allemand, né à Elwangen (Souabe) en 1696, mort à Olmutz en 1750, Admis en 1707 dans l’ordre des bénédictins, il fut chargé d’enseigner la philosophie et la théologie dans divers couvents de son ordre, alla ensuite remplir une mission à Vienne, puis se rendit en Bohême et présida à l’organisation du collège académique de Prague. De retour à Vienne, il se mit à rédiger le catalogue de tous les. écrivains qui avaient fait des ouvrages sur la Bohême. Quelque temps après, en 1747, il devint secrétaire de l’Académie des inconnus, à Olmutz. S’étant mis à composer un ouvrage dans lequel il signalait au pape les abus commis par le clergé dans ce pays, il fut empoisonné, dit-on, par des personnes intéressées à ce que ce livre ne fût pas achevé. Ses principaux ouvrages sont : De l’étendard de saint Georges (Vienne, 1735) ; Vie et histoire de saint Étienne (Vienne, 1736) ; Epitome hislorica monasierii Brennoviensis prope Pragam (Cologne, 1740, in-fol.) ; Bistoria didactica de crucis cullu in ordinem S. Benedicti (Vienne, 1746) ; Centifolium camaldulense (Vienne, 1750, in-fol.), prospectus d’une bibliothèque historique sur les religieux camaldules ; Bistoria rei litterarim ordinis S. Benedicti (Augsbourg, 1754, 4 vol. in-fol.), son ouvrage capital, publié après sa mort par son collaborateur dom Legipont.

ZIEGELERZ s. ra. (zié-ghé-lèrz). Miner. Minerai de cuivre rouge mêlé de.peroxyde de fer. il On dit aussi zikgbline et ziguélink.

— Encycl. Le ziegelerz, appelé aussi cuivre oxyaulé, cuivre oxydé rouge, cuivre vitreux, est un protoxyde de cuivre, (J’est une substance rouge, lithoïde ou vitreuse, cristallisant en octaèdres réguliers, rayée par une pointe d’acier, rayant le calcaire, et d’une pesanteur spécifique égale à 5,7. Attaquable par l’acide azotique, elle fond au chalumeau en une matière noire et peut se réduire en globules de cuivre. Elle présente les variétés suivantes ; cristallisée, en octaèdre ou en dodécaèdre rhoniboïdal, parfois modifié sur les angles et les arêtes ; capillaire, en fines aiguilles entre-croisées d’un rouge vif ; compacte, en masse vitreuse, à cassure conchoïde ; lithotde, en masses lithoïdes plus ou moins agrégées. Le ziegelerz se trouve dans les dépôts de chalkosiue et de ehalkopyrite, avec l’azurite, à Chessy (près de Lyon), dans l’Altaï et les monts Qurals.

ZIEGENBALG (Barthélémy), célèbre missionnaire protestant allemand, né à Pulsnitz (haute Lusace) en 1683, mort en 1719. Il fit ses études théologiques à Halle et se trouvait à Berlin lorsque, en 1705, il se rendit en Danemark à l’appel du roi Frédéric IV, qui voulait fonder une mission dans les Indes. Après avoir reçu les ordres à Copenhague, il s’embarqua et arriva en 1706 dans la colonie de Tranquebar, sur la côte de Coromandel, avec un autre missionnaire, nommé Plustow. Il se mit aussitôt à étudier avec ardeur le tamoul, langue parlée par les indigènes, et fut en état, dès 1707, de prêcher le catéchisme dans cette langue ; mais il eut à lutter non-seulement contre les défiances et la haine que les Européens inspiraient aux indigènes, mais encore contre la résistance du gouvernement colonial danois, qui le fit emprisonner et ne lui permit pas de continuer la traduction qu’il avait commencée du Nouveau Testament en langue tamoule. Ce ne fut qu’en 1709 que des ordres sévères venus de la mère patrie lui rendirent la liberté nécessaire à ses travaux. A partir de ce moment, il redoubla de zèle, et, comme les ressources de la mission avaient considérablement augmenté, il lit fondre en Europe des caractères tamouls afin de propager la foi sur la côte de Cororaandel en y répandant des ouvrages religieux compréhensibles pour le peuple. Après avoir fait un voyage à Madras et dans les pays voisins (1711), Ziegenbalg retourna en Europe, alla rendre compte de sa mission au roi de Danemark (1715), reçut le titre d’inspecteur de la mission de Trauquebar, puis visita la Hol ZIEG

lande, l’Allemagne, l’Angleterre, ou le roi George Ier l’accueillit avec une grande bienveillance, et revint, en 1716, dans les Indes, rapportant des secours en argent qui lui permirent d’organiser une imprimerie et de publier de nombreux ouvrages. En même temps, il reprit avec un zèle infatigable ses travaux apostoliques, pénétra dans l’intérieur de l’Inde (1718), où ses efforts furent couronnés de succès, et mourut à l’âge de trente-six ans d’une maladie d’entrailles. ■ On a de la peine a comprendre, dit Parisot, comment une vie si courte a pu suffire à tant d’études, de travaux, de voyages, de débats ; comment ce même homme pouvait prêcher l’Évangile sur toute la côte, composer des lexiques et des grammaires, déjouer les intrigues des ennemis de la mission, solliciter les protections et les secours en Kurope, enfin créer "et surveiller une imprimerie. » Ziegenbalg écrivait avec une grande pureté l’idiome tamoul. Il a laissé plusieurs ouvrages qui n’ont encore rien perdu de leur valeur. Tels sont, entre autres : Y École de la sagesse (Halle, 1707) ; le Christianisme agréable à Dieu ; Lettres sur l’état des idolâtres dans les Indes orientales (Halle, 1718) ; Novum Testamentum tamulicum (Tranquebar, 1714) ; Grammtitica tamulica (Halle, 1716, in-4o), remarquable par la clarté et la méthode ; Theologia thelica (Tranquebar, 1717) ; Explicatio doctrinx cfiristians damulice (1719) ; Biblia tanvdica (1723). Citons encore : Rapports détaillés sur la mission (Halle, 1710 et suiv.), recueil qui fut continué sous son nom jusqu’en 1770, et la Généalogie des dieux du Malabar (Erlangen, 1858), publiée d’après un de ses manuscrits par le missionnaire Germann.

ZIEGENBEIN (Jean-Guillaume-Henri), écrivain allemand, né a. Brunswick vers le milieu du xvme siècle, mort dans la même ville en 1824. Il se lia avec Leasing, Zacharie et autres savants et attira par ses talents l’attention du duc de Brunswick, qui le chargea de diriger les écoles de son duché. Devenu surintendant général à Blankenbourg, il y établit des écoles pour les jeunes filles, fut ensuite nommé abbé de Michelstein, devint, à ce titre, membre des états du duché et proposa, pour la propagation de l’instruction, d’excellentes mesures, qui furent adoptées. Outre plusieurs écrits relatifs à l’éducation, on a de lui : Vie, et écrits rf.e Calvin et de Bèze (Hambourg, 1789-1790, " 2 vol. ïn-8») ; Résultat de nos observations à ia fin de l’année 1793 (Brunswick, 1794, in-8o) ; Sur les avantages des écoles tenues le dimanche en Angleterre (Brunswick, 1794, in-4o),

Z1EGENHAGF.N (George), médecin allemand, qui vivait au xvme siècle. On manque de renseignements sur sa vie ; mais il a laissé divers ouvrages et opuscules estimés, entre autres : la Cataracte et les moyens de la guérir (Strasbourg, 1788, in-8o) ; Instructions élémentaires pour le traitement pratique de toutes les affections vénériennes (Augsbourg, 1789, in-8o) ; Essai sur la théorie de l’inflammation (Strasbourg, 1790, in-8o)).

Z1EGENHAGEN (F.-Henri), pédagogue allemand, né en 1753, mort près de Strasbourg en 1806. Il était négociant à Hambourg lorsque, s’étant occupé d’études philosophiques, il imagina un système d’éducation dans lequel, à l’exemple de Rousseau, il prend pour point de départ la nature. Il abandonna alors Je commerce et, désireux de mettre ses idées à l’épreuve de la pratique, il fonda un institut d’éducation, qu’il dirigea pendant plusieurs années. Ziegenhageu a exposé ses vues dans un ouvrage intitulé : Théorie des vrais rapports de l’homme avec les ouvrages de la création, qui, étant publiquement introduite et pratiquée, peut seule opérer le bonheur du genre humain (1792). Cet ouvrage, fort recherché des bibliomanes allemands, contient des idées ingénieuses et des observations pleines de finesse et de vérité ; mais il est assez mal écrit et manque d’intérêt. La Théorie de Ziegenhageu fut supprimée par ordre de l’autorité.

ZIEGEÏSHA1N, bourg de Prusse, province de Hesse, chef-lieu du cercle et du bailliage de son nom, à 35 kilom. de Marbourg, sur la Schwalm ; 2,200 hab. On y voit un ancien château fort des comtes de Ziegenhain, fondé au commencement du xiia siècle et autrefois capitale du comté de sou nom. C’est là qu’était le dépôt des archives de la Hesse avant l’annexion de ce duché à la Prusse. La ville, autrefois fortifiée et la plus forte place de la Hesse, fut démantelée par les Fiançais, en 1806.

ZIEGENHALS, ville de Prusse, province de Silésie, régence, cercle et à 22 kilom. S. de Neisse, sur la Biele ; 3,800 hab. Culture du lin ; fabrication importante de toiles et de poterie.

ZIEGENRCCK, en latin Caprx Dorsum, bourg de Prusse, province de Saxe, cheflieu du cercle de son nom, dans la régence et à 71 kilom. S.-E. d’Erfurt, sur la Saale et le Debrebach ; 1,300 hab. Aux environs, belles carrières d’ardoises.

Z1EGLEK (Jacques), théologien et mathématicien allemand, né à Landshut (Bavière) vers 1430, mort à Passau en 1549. Lorsqu’il eut reçu les ordres, il se mit à parcourir l’Allemagne et la Hongrie, explorant les bibliothèques et les archives pour y recueillir des

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matériaux historiques, se lia à Bude avec Celio Calcagnini, qui avait accompagné dans cette ville le cardinal Hippolyte d’Esté, et, n’ayant pu, comme il l’espérait, obtenir un bénéfice en Hongrie, il se rendit à Rome et entra en relations avec plusieurs savants personnages, notamment avec Magnus, archevêque d’tfpsal, et Pierre d’Arosen, évoque de Vesteras, qui lui procurèrent des renseignements intéressants sur la Scandinavie. Par la suite, Ziegler devint secrétaire de Georges Fronsperg ou Frundsberg, général de Charles-Quint, et assista, en 1526, au sac de Rome. S’étant rendu ensuite à Ferrare, il y vécut pendant quelque temps auprès de son ami Calcagnini, qui essaya, mais vainement, de le retenir en Italie en lui faisant offrir une chaire de mathématiques. Désireux de revoir sa patrie, Ziegler revint en Allemagne, après s’être arrêté quelque temps à Venise, devint, selon quelques écrivains, professeur à Ingolstadt, puis s’établit à Vienne, où il ouvrit une maison d’éducation ; mais, les Turcs menaçant sans cesse de fondre sur cette ville, il la quitta pour aller chercher une paisible retraite auprès de Wolfgatig, évêque de Passau. Ce fut iii qu’il termina sa vie, occupé, jusqu’à la fin, de l’étude des lettres et des sciences.

À une haute intelligence, Ziegler joignait une douceur de caractère et une affabilité qui lui firent des amis partout où il passa. Ennemi des abus, il signala à plusieurs reprises ceux de l’Église, les empiétements de la cour de Rome, et entra en relations épistolaires avec Luther ; il resta néanmoins fidèle à la foi catholique. Ce savant théologien a laissé de nombreux ouvrnges, dont quelques-uns. ont été mis à l’index par l’inquisition. Nous nous bornerons à citer Ses principaux : LibriV adversusWaldenses (Leipzig, 1512, in-12) ; Libellus adversus Jacobi Stunics maledicentiam (Bàle, 1523, in-8<>), défense de la traduction du Nouveau Testament par Érasme, son ami ; In Plinii de naturali kistoria librum sectmdum. commentarius (Bàle, 1521, in-fol.) ; Syria ad Ptotemaici operis rationem, prxterea Strabone, Ptinio et Àntonino aucioribus tocupleta, Arabia Petrea, sive iiinera fitiorum Israël per désertum, etc. (Strasbourg, 1532, in fol.), rare et précieux recueil ; Christierni II, régis Danmurchis, crudelitas in proceres Suecis et populum Bolmensem (Bàle, 1536, in-fol.), où l’on trouve des particularités exactes et curieuses ; Liber de construclione solids sphers (Bâle, 1536, in-4o) ; Conceptionum in genesim mundi et Exodum commentarii (Bàle, 1548, in-fol.), etc.

ZIEGLER (Jérôme), poète et biographe allemand, né à Rotenbourg vers 1520, mort à une époque inconnue. Il enseigna la littérature à Augabourg, puis à l’académie d’Ingolstadt (1554), et composa plusieurs ouvrages, parmi lesquels nous citerons : Scholia in Plinium de viris illustribus (Augsbourg, 1542) ; Protolapsus sive de créatione hominis, comico-tragœdia ; Isaaci immolatio monotheria ; Samson, Heli sive Pcedonothia, trois pièces insérées dans les Dramata sacra Veieris Tes* tamenti (Bàle, 1547, 2 vol. in-8u) ; Cyrus Major, drama tranicum (Augsbourg, 1547, in-8o) ; Christi vinea, drama sacrum (Bâle, 1550, in-S°) ; Régales nuptis, drama eomico-trayieum (Augsbourg, 1553, in-8o).

ZIEGLER (Jean-Erhard), jésuite allemand, né k CEdikhoven, près de Spire, en 1569, mort en 1636. Il se fit recevoir docteur en théologie, professa la philosophie, les mathématiques et la théologie à Mayence, remplit ensuite les fonctions de recteur dans cette ville et à Aschaffenbourg, et devint confesseur des archevêques de Mayence. On lui doit des Oraisons funèbres et une édition des Œuvres mathématiques du Père Clavius (Mayence, 1612, 5 vol. in-fol.).

ZIEGLER (Gaspard), jurisconsulte et eanoniste protestant allemand, né h Leipzig en 1621, mort en 1690. Après avoir étudié la théologie et l’hébreu, il apprit le droit, se lit recevoir docteur en 1654, fut nommé cette même année professeur d’Institutes à Wittemberg, enseigna successivement ensuite le Digeste (1657), Je Code, les Décrétâtes (1662), devint membre du tribunal d’appel et lit, a partir de 1664, partie du tribunal ecclésiastique. Pendant toute sa vie, il éprouva de violentes douleurs de tête, causées par une chute qu’il avait faite dans son enfance ; il fut ensuite tourmenté par la pierre et eut, peu de temps avant de mourir de cette mala- ■ die, une jambe cassée en tombant. Ziegler était un homme d’une grande instruction et jouissait dune réputation méritée. « Il fut le premier, dit Schoell, qui réunit l’étude de l’histoire ecclésiastique à celle du droit canon et qui, non content d’expliquer celui-ci, le soumit à une critique sévère.» Ses principaux ouvrages sont : De dote Ecclesis (1678) ; De episcopis eorumque juribus, privitegiis et 01vundi rations (1685), ouvrage qui fut classique. On lui doit, en outre, des dissertations fort estimées sur divers points de droit, dont un certain nombre qnt été réunies et publiées à Leipzig (1712, in-4o), une édition du droit canon de Lancelot, avec commentaires, dans laquelle il montre son grand savoir comme canoniste, et un grand nombre de madrigaux et d’élégies sacrées, en allemand.

ZIEGLER (François de), médecin suisse, né à Schaffhouse vers la fin du xvne siècle, mort