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1438 YVOY YVRÉ YYN YZQU

été joué par Jourdan, Sainte-Foy et Mlle Boulard.

Yvonne, drame lyrique en trois actes, paroles de Scribe, musique fie M. Limnander ; représenté à l’Opéra-Comique le 29 novembre 1859. Le sujet est tiré d’une nouvelle de M. d’Herbaiiges. La pièce devait s’uppeler d’abord les Blancs et les Bleus. Yvonne estlo type de lu femme vendéenne, type devenu un peu légendaire. L’uctioii est intéressante. Quant à lu musique, elle offre le caractère dramatique et original particulier à l’auteur des Alontënégrins. La romance de Jean : Un nom glorieux, le duo entre Jean et Yvonne, le finale du premieracte produisent beaucoup d’effet, On doit en dire autant de la romance du baryton : 0 mon pays de la Touraiiieî de l’arrangement habile des airs nationaux du Chant du départ et de Vive Henri IV, qui forment un contraste fort dramatique. Le grand air d’Yvonne : Mon fils, je t’ai perdu ! renferme aussi des phrases pathétiques et inspirées. M’o Wertheiinber, d’ailleurs, a admirablement interprété le rôle d’Yvonne.

YVOY-LE-PRÉ, bourg et commune de


France (t lier), canton de La Cba ; -flle-d’Angillon.arrond. et à 33 kilom.de Sancerre, sur la rive droite de la Petite-Suuldre ; pop. aggl., R71 hab.— pop. tôt., 2, 559 hab. Haut fourneau et forges. On y Voit un beau château moderne, bâti sur les ruines d’une ancienne forteresse.

YVRÉ-L’EVEQUE, bourg et commune de France (Surlhc), cant., arrond. et à 4 kilom. du Mans, sur la rive gauche de l’Huisne ; pop. aggl., 621 hab.—pop. tôt., 2, 305 hab. Fabriques de toiles, chaux, allumettes chimiques, moulins h. blé, blanchisseries. On y voit les ru+nes de lu célèbre abbaye de l’Epan, fondée en 1229.

YVRÉ (Ambroise de Loré, baron d’), célèbre capitaine français du xve siècle, digne émule des Dunois, des La Hire, des Xaintrailles. Il fit ses premières armes à la bataille d’Azincourt, sous le comte d’Armagnac, le 25 octobre 1415 ; mais celui-ci ayant été massacré, il s’attacha au dauphin. Le duc d’Alençon, lieutenant général de Charles VI au comté du Maine, l’envoya défendre ce pays contre le. Anglais. Il les battit partout


et surtout au combat de Bourgueux, en U23. Après la bataille de Verneuil et la prise du Mans, il fut assiégé dans la petite place de Sainte-Suzanne, qu’il défendit avec 600 hommes, avec un courage de lion et ne céda qu’à l’artillerie. Depuis cette époque, il ne cessa de harceler tes Anglais, auxquels il avait voué une haine à mort. Il accompagna Jeanne Darc au secours d’Orléans et pendant toute la campagne ; le roi Charles VII luidonna, a Troyes, la commandement de l’année, quoiqu’il eût près de lui les ducs de Bourbon, d’Alençon elle comte de Vendôme. Il servit la France de la manière la plus brillante pour lui et la plus fatale pour les Anglais. Il contribua beaucoup à la prise de Paris, qui appartenait aux Anglais depuis dix-huit ans. On ignore quand et comment mourut ce vaillant guerrier.

YVRÉE, ville du royaume d’ItaUe.-V. Ivrée.

Y-YN, homme d’État chinois, né vers 1770 avant J.-C mort en 1670. Devenu premier ministre de l’empereur Tchiug-fang, il contribua par de sages mesures à réparer les calamités publiques qui eurent lieu sous ce


règne, à prévenir de nouvelles famines, parvint, après la mort de ce prince, à faire appeler au* trône son petit-fils, Taï-kia (1758), et conserva ses fonctions sous ce nouveau souverain. Par ses conseils et par sa prudence, il réussit à éloigner de Taï-kia de jeunes débauchés qui s’étaient emparés do son esprit, continua à administrer l’État avec autant de justice que de sagesse, fit du règne de cet empereur, qui dura trente-trois ans, un des plus heureux de la dynastie des Chang et dirigea l’éducation du prince Wouting, qui succéda à Taï-kia. Parvenu à un grand âge, il dut, avant de prendra sa retraite, désigner un ministre pour lui succéder et présenta son fils Y-tchi, qui se distingua également par son habileté et par ses vertus.

YZARN (Abraham), aventurier fiançais. V.Isarn.

YZEURE, bourg et commune de France (Allier). V. Izeure.

YZQUIATOLE s. m. (1-zki-a-to-le). Boisson que les Indous fabriquent avec de petites fèves cuites avec certaines herbes.