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Les solutions alcooliques sont évaporées ; le résidu est dissous au moyen de l’acide sulfurique étendu, décoloré par le charbon anir mal, puis précipité de nouveau par la magnésie après filtration. Le précipité est ensuite épuisé par l’alcool, et lasolution alcoolique est évaporée à siccité. La strychnine reste comme résidu ; on peut la redissoudre et la faire cristalliser dans l’alcool,

— II. Recherche de la strychnine dans les cas d’empoisonnement. Cette recherche se fait généralement par la méthode que M. Stas a décrite en 1849. Elle est fondée surce fait que : 1<> les sels acides à base d’alcaloïJes, surtout ceux qui contiennent un excès d’acide tartrique ou d’acide oxalique, sont décomposables par les solutions des bicarbonates de potassium ou de sodium et, à plus forte raison, par les hydrates de ces métaux alcalins-, 2° mis en liberté dans ces conditions, les alcaloïdes retiennent une certaine quantité d’eau combinée qui leur donne la faculté de se dissoudre dans l’éther alors même que (c’est justement le cas pour la strychnine) ils n y seraient pas solubles après dessiccation ; 30 par l’agitation l’éther enlève les alcaloïdes à une liqueur aqueuse, s’ils sont dissous dans l’eau. Ces principes étant posés, voici comment opère M. Stas :

Il prend les matières suspectes ; si ce sont des organes, il les hache en petits morceaux, puis les mêle à de l’alcool, le plus concentré possible ; il ajoute au mélange 1/2 à S grammes d’acide tartrique ou d’acide oxalique, il introduit le tout dans un ballon et il chauffe entre 60» et 75°. Il retire ensuite la masse du feu, laisse complètement refroidir, filtre et lave, avec de l’alcool absolu, les substances qui restent sur le filtre,

La dissolution alcoolique est placée sous le récipient d’une machine pneumatique, ou simplement soumise à un courant d’air sec chauffé à 35° au plus, jusqu’à ce qu’elle soit réduite au quart de son volume primitif. On est alors certain que la totalité de l’alcool qu’elle renfermait s’est évaporée.

Si le liquide aqueux qui reste retient en suspension quelques particules indissoutes, on le jette sur un Ultre mouillé à l’eau distillée, on réunit les eaux de lavage au produit premier de la filtration et l’on évapore le tout à siccité sous le récipient de la machine pneumatique, ou, si 1 on no possède pas une machine pareille, sous une cloche ordinaire au-dessus d’un vase rempli d’aride sulfurique concentré, comme les exsiccuteurs dont on se sert pour conserver les substances hygrométriques. Quand l’évaporation est achevée, on reprend le résidu par de l’alcool concentré, La liqueur alcoolique est évaporée à l’air libre, et le nouveau résidu est redissous dans la moindre quantité d’eau possible. Cette solution est ensuite placée dans un flacon-éprouvette ; on y ajoute une dissolution concentrée de bicarbonate sodique, puis de l’éthe., et l’on agite vivement ; on laisse reposer la liqueur et l’on examine si une petite quantité de l’éther, qui vient surnager, laisse un résidu en s’évaporantsur un verre de montre. Ce résidu constitue l’alcali cherché ; deux cas peuvent alors se présenter : ou l’alcaloïde est solide, ou bien il est liquide et volatil ; on achève l’opération suivant ces circonstances. Le second cas étant celui de la strychnine, c’est aussi le seul dont nous nous occuperons ici.

Il peut arriver, quand l’alcali est fixe, que la liqueur traitée par le bicarbonate sodique ne l’abandonne pas à l’éther ; on ajoute alors de la potasse caustique ; on agite, on décante 1 éther ; on recommence le traitement deux ou trois fois, dans le but d’enlever la totalité de l’alcaloïde ; puis on réunit les liqueurs éthérées dans une capsule et on les laisse s’évaporer spontanément. Après l’évaporation de l’éther, il peut rester un corps solide ; mais, le plus ordinairement, il reste un liquide laiteux qui verdit ie tournesol rougi par un acide. On est certain, dans ce cas, d’avoir un alcaloïde, qu’il reste à purifier et à identifier. Pour le purifier, on verse dans la capsule une très-petite quantité d’eau aiguisée d’acide sulfurique ; on tourne dans tous les sens pour mettre ce liquide en contact avec l’alcali sur tous les points ; on obtient ainsi une liqueur incolore et limpide, tandis que les substances grasses s’attachent aux parois du verre- ; on verse ce liquide dans une autre capsule, on ajoute dans la première une nouvelle quantité d’eau acidulée afin de la laver, etl’onréunitcette liqueur à la première ; on l’évaporé ensuite, soit sous une cloche et au-dessous de l’acide sulfurique, soit dans le vide, jusqu’à ce qu’elle soit réduite des 4/5 environ. On y ajoute alors mie dissolution concentrée de carbonate neutre de potasse et de l’alcool absolu ; l’alcaloïde, devenu libre, se dissout dans ce menstrue et se sépare ainsi du sulfate de potasse qui s’est formé et de l’excès de carbonate de potasse. On décante l’alcool ; on l’abandonne à l’évaporation dans le vide ou même à l’air libre ; l’alcaloïde cristallise, et il ne reste plus qu’à en reconnaître la nature.

Récemment, on a proposé de modifier la méthode de Stas et d’y remplacer l’éther par l’alcool amylique, qui dissout tous les alcalis organiques beaucoup plus facilement. Enfin, en ce qui concerne spécialement la strychnine, M. Liebig a employé une méthode tout

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à fait différente de celle de Stas pour rechercher cet alcaloïde dans la bière, où elle ne pouvait naturellement se trouver qu’en quantité très-faible et où il était urgent de la concentrer pour la reconnaître. Il a fait passer la bière à travers du noir animal lavé. Le noir animal s’est emparé de la strychnine. On l’a lavé avec soin, puis desséché, enfin épuisé par l’alcool bouillant. Kn s’évaporant, l’alcool a laissé la strychnine à l’état de pureté et il a suffi de l’identifier.

— III. Propriétés de la strychnine. D’après Pelletier et Caventou, la strychnine forme de petits prismes blancs à quatre faces terminés par des pyramides quadrangulaires. Ces cristaux appartiennent au système trimétrique ou rhombique. Son éeiat est vitreux ; celui de ses facettes de clivage est nacré. Sa dureté oscille entre 2 et 2,5. Elle est permanente à l’air et inaltérable par la lumière. Elle dévie à gauche le plan de polarisation. On peut la fondre sans qu’elle se décompose. Elle est inodore, mais possède une saveur amère excessivement intense. C’est un poison violent. Il suffit d’un huitième de grain (0,006) pour tuer un gros chien. Il paraît cependant, d’après des expériences toutes récentes, que certaines espèces de singe sont tout à fait indemnes et peuvent en manger des quantités relativement considérables sans en souffrir.

La strychnine à dose toxique produit presque invariablement des convulsions tétaniques. La plus faible dose qui a occasionné la mort jusqu’à ce jour est celle qui a déterminé la mort du docteur Warner. Ce dernier en avait avalé OK’,025 en croyant prendre de la morphine. En quelques minutes, il fut pris de constrietion à la gorge, tension des muscles du thorax, puis de rigidité musculaire générale et de convulsions tétaniques. Il mourut en quatorze minutes environ. Des doses plus faibles ont été expérimentées plusieurs fois ; par exemple, en prenant 0Br, O04 par jour, on a observe dès le second jour des effets assez désagréables pour obliger l’expérimentateur à cesser l’expérience pendant quelque temps. D’ailleurs les divers organismes résistent à l’action de ce poison d’une manière fort différente. Il est des personnes qui ont pu supporter jusqu’à une dose de 3 grains, à la condition d’arriver à cette dose graduellement et par quantité croissante. M. Claude Bernard a fait une étude des plus intéressantes sur l’action physiologique de la strychnine comparée à celle du curare et du sulfocyanate de potassium. Tandis que le curare paralyse les nerfs moteurs sans exercer aucune action sur les nerfs de la sensibilité et sur le tissu musculaire ; tandis que le sulfocyanate de potassium paralyse le tissu musculaire lui-même sans agir sur le tissu nerveux, la strychnine, elle, agit sur les racines postérieures ou sensibles des nerfs. M. Claude Bernard avait cru que lu mort causée par la strychnine est due, comme dans le tétanos naturel, à l’impossibilité de respirer par suite de la contraction des muscles respiratoires, et il en avait conclu que le curare, en s’opposant à ces contractions, pourrait peut-être devenir l’antidote de la strychnine. Malheureusement, cette jolie vue théorique ne s’est pas réalisée, et les animaux empoisonnés simultanément par la sLrychnine et le curare n’en meurent que plus vite.

La strychnine possède une réaction alcafine. Elle résiste à la putréfaction. Il en résulte que, dans des cas d’empoisonnement, on peut la retrouver dans le cadavre, même trois ans après la mort. Elle se dissout dans 6,667 parties d’eau froide et dans 2,500 parties d’eau bouillante. La solution saturée à froid possède une saveur sensible.

— IV. Décompositions. io Soumise à la distillation sèche, la strychnine fournit, entre autres produits, du pyrrol. Chauffée avec soin, elle répand des vapeurs blanches qui consistent probablement en strychnine décomposée ; elle fond ensuite en un liquide brun qui, si on le chauffe plus fortement, dégage des vapeurs brunes et laisse un résidu charbonneux (Duilos). D’après Gerhardt, il se forme aussi de petites quantités de quinoléine dans la distillation sèche de la strychnine. La strychnine est très - facilement oxydée au rouga par l’oxyde de cuivre ou le chromate de plomb et elle peut être par suite très-bien analysée pur les procédés ordinaires, malgré les assertions contraires d’un certain nombre de chimistes.

2° La vapeur d’iode agit sur la strychnine, qui se convertit sous cette action en un composé particulier.

3° Le brome produit dans les solutions de strychnine un précipité volumineux de bromostrychnine,

4° Le chlore sec est sans action sur la strychnine et sur ses sels ; mais il se forme de la chlorostrychnine quand on dirige un courant de ce gaz à travers de l’eau tenant de la strychnine en suspension. Une solution renfermant 1 partie de strychnine et 8,000 parties d’eau est même encore troublée par l’eau de chlore.

50 Les solutions de chlorure de chaux font naître un précipité blanc dans la solution de l’acétate de strychnine.

6<" L’acide azotique convertit à chaud la strychnine en un composé jaune explosible, qui est probablement de l’azotate de nitrostrychnine. La solution, lorsqu’on la traite

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. par un excès d’alcali, donne des bases volatiles. Quand la strychnine se colore en rouge

[ sous l’action de l’acide azotique, cette réac I tion indique qu’elle renferme encore une pe 1 tite quantité de brucine.

70 L’acide sulfurique concentré dissout la

I strychnine en formant une solution incolore.

1 Cette solution donne des réactions colorées avec un grand nombre de substances oxydantes. Voici quelques-unes de ces réactions :

a. Avec le peroxyde de plomb, elle donne une coloration bleue, qui passe ensuite au violet et qui, au bout de quelques heures, finit par devenir jaune serin pur.

b. Avec le dichromate de potassium solide, que l’on y ajoute dans une capsule de porcelaine ou sur un verre de montre, il se produit une fine couleur violette, qui devient bleue quand l’alcaloïde est très-abondant.

c. Avec le ferrocyanure potassique, la réaction est à peu près la même qu avec le dichromate ; mais elle est plus persistante.

d. Avec le peroxyde de manganèse, il se produit une coloration violette qui, au bout d’une heure, vire au rouge foncé. La présence de la santonine et de l’amidon n’empêche pas la strychnine de pouvoir être décelée par le chromate potassique et l’acide sulfurique. Le sucre, la quinine, la morphine, au contraire, rendent cette réaction peu distincte, mais n’empêchent pas la réaction avec l’acide sulfurique et le peroxyde de manganèse. La présence de 30 parties de tartre éinétique n’empêche pas la réaction du dichromate ; mais 60 parties du même corps rendent cette réaction indistincte. De très-petites quantités de matières animâtes ou de matières extractives végétales empêchent tout à fait cette réaction d’être distincte, lorsque la strychnine n’est pas elle - même abondante ; de là la nécessité de purifier autant que possible l’alcaloïde, comme nous l’ayons indiqué plus haut dans les recherches toxicologiques.

8° La solution de l’acide iodique colore la strychnine et ses sels en rouge violet.

9° Les iodures des radicaux alcooliques transforment la strychnine en bases éthylées, méthylées ou amylées, que nous décrirons plus loin avec soin,

— V. Combinaisons. Avec l’iode, a. Lorsqu’on dissout 1 partie de strychnine dans 1 partie d’alcool et 3 parties d’eau, qu’on fait bouillir la liqueur avec un peu de teinture d’iode et qu’on abandonne ensuite la liqueur au refroidissement spontané, il se dépose des cristaux d’un composé iodé qui possède la propriété de double absorption. La formule de ce corps est très-probablement

C211122Az202, ls.

6. Lorsqu’on précipite par la teinture d’iode une solution de strychnine dans l’alcool faible acidifié par l’acide ehlorhydrique ou l’acide iodhydrique, qu’on redissout le précipité dans l’alcool bouillant et qu’on laisse refroidir, il se forme des prismes d’un rouge brun brillant, inaltérables à la température de 140" et répondant à la formule

C211122Az202HI,12. Si l’on triture 2 parties de strychnine avec 1 partie d’iode, on obtient une masse qui donne, lorsqu’on abandonne au refroidissement sa solution alcoolique concentrée, des lamelles fort jolies, qui, rappellent par leur couleur l’or mussif et dont on écrit généralement la formule (C2iH«Az*021î)2, en doublant la formule pour que l’iode n’y ait pas un exposant impair.

— VI. Sels de strychnine. Les acides dissolvent facilement la strychnine en formant des solutions très-amères, qui sont plus vénéneuses que la strychnine même à cause de la solubilité.

Acétates de strychnine. On connaît deux acétates de strychnine, l’un acide, l’autre neutre. Le sel neutre cristallise avec quelque difficulté ; le sel acide cristallise au contraire facilement.

Arséniaie de strychnine

C*11122AzS02,31120, As305-)-1120. Ce sel forme des prismes monocliniques. Il est soluble dans 15 parties d’eau froide et dans 5 parties d’eau bouillante.

Arsénite de strychnine

Cî11122Az20S,1120, As203. Ce sel forme des cubes blancs opaques qui s’eflleurissent à l’air, ce qui est curieux, puisqu’ils ne renferment pas d’eau de cristallisation.

Bromomercurate de strychnine. Il se formp dans les mêmes conditions que l’iodomercurate que nous décrivons plus bas, en remplaçant l’iodure par le bromure de poj tassiuin.

Ckloraurate de strychnine

(C2iH*Uzî02)HCl, Au"’Cia. C’est un précipité jaune citron très-peu soluble dans l’eau. Il cristallise dans l’alcool en cristaux couleur orangé pâle.

Chromate de strychnine

(C2iHfc>Az= !0î)*)1120, CrOï. Ce sont des aiguilles jaune citron neutres, que l’eau dissout peu et qui sont également assez peu solubles dans l’alcool.

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Chtorocadmiaie de strychnine

(C2lH2SAz20*, HCI)*, Cd"CI*. Il forme des écailles blanches éclatantes, ou de longues aiguilles, ou de gros prismes transparents. Ces cristaux ne perdent pas d’eau à 130°.

Chloromercurate de strychnine.

(C2lH«*Az20S, HCI)î, Hg"CI«. C’est un précipité dense, pulvérulent, qui se forme lorsqu’on ajoute du sublimé à du chlorhydrate de strychnine. Il cristallise dans l’alcool.

Composé de strychnine et de chlorure mercuriqite CMH»Az*OS, Hg"CtS. Ce corps se précipite quand on verse du chlorure mercurique dans une solution de strychnine dans l’acool aqueux. Ce précipité est cristallin. L’eau ne le dissout pas, et ce n’est pas seulement ce liquide qui refuse de le dissoudre ; l’alcool et l’éther, en effet, ne le dissolvent pas non plus.

Sulfate de strychnine et chlorure mercurique C2lHSîAz20î, H2S0*,2H’gCl2. Ce corps prend naissance quand on dissout dans l’acide sulfurique le composé de strychnine et de chlorure mercui’ique.

Strychnine et cyanure mercurique

C20H2tAz2Oî, Hg"Cy2. Une solution alcoolique de strychnine, précipitée par une solution de cyanure mercurique en excès, donne ce corps en petits prismes peu solubles dans l’eau et dans l’alcool, insolubles dans l’éther,

— Chlorate de strychnine. La strychnine, dissoute dans l’acide ehlorhydrique, forme une solution rosée qui donne des prismes minces et courts et qui, lorsqu’elle est concentrée, se prend en une masse cristalline.

Chloroplalinate de strychnine

(CîiH^AzîOî.aHClJï.PtCl*. Les solutions de chlorhydrate de strychnine sont précipitées en jaune paie par les solutions de perchlorure de platine. Ce précipité est presque insoluble dans l’eau et dans l’éther. Il se dissout difficilement dans l’alcool bouillant ; de cette dernière solution il cristallise en écailles qui ressemblent beaucoup a l’or mussif.

Chloropalladite de strychnine

(C211122Az202)S,2HCI, lJd"C12. Lorsqu’on ajoute une solution de dichlorure de palladium à une solution de strychnine dans l’acide ehlorhydrique, il se forme un précipité brun floconneux. Ce précipita est insoluble dans l’eau et dans l’alcool, et sa solution alcoolique bouillante l’abandonne, par le refroidissement, en aiguilles d’un brun foncé. Il ne s’altère ni’à la température ordinaire ni à la température de 1000.

Bromhydratc de strychnine

C2tHS2AzS02, HBr. Ce corps se produit lorsqu’on dissout &strychnine dans l’acide ehlorhydrique. Il cristallise dans l’eau.

Iodhydrate de strychnine

C211122Az808, HI. C’est un précipité dense, cristallin, qui se forme quand on ajoute une solution aqueuse d’iodure de potassium à une solution de strychnine. La solution évaporée donne des aiguilles à quatre côtés qui présentent l’éclat du verre.

Chlorhydrate de strychnine

CSlH^AzîO^HCl. 100 parties de strychnine, exposées à l’action d’un, courant de gaz acide ehlorhydrique, puis chauffées à 150°, retiennent 10,67 d’acide ehlorhydrique. Le même sel s’obtient facilement quand on dissout la strychnine dans l’acide ehlorhydrique. Il est neutre aux couleurs végétales, dévie vers la gauche la lumière polarisée. Il est soluble dans 50 parties d’eau à 22*>.

Cyanhydrate de strychnine. Lorsqu’on dissout la strychnine dans l’acide cyanhydrique aqueux et qu’on évapore la solution, l’acide s élimine.

Ferrocyanhydrate de strychnine

(CSiHï2Az202, H)AFrCy« + 21120, On obtient ce sel en mêlant des solutions saturées à froid de ferrocyanure de potassium et d’un sel neutre de strychnine. 11 est constitué par de petites aiguises incolores.

Fluorhydrate de strychnine

(0S1U22az2O2)2,8HE1 + HÏO. Ce sont.des prismes droits, rhombiques, incolores, qui possèdent une forte réaction acide.

Hyposulfite de strychnine

(C21H2iAzî02), H2S203 + 4HâO. Il se forme lorsqu’on abandonne au contact de l’air, pendant assez longtemps, un mélange de strychnine, d’alcool ut do sulfhydrate d’ammoniaque.

Iodomereurate de strychnine

C2t Hï2A z202, HI, Hg"R On l’obtient en mélangeant des solutions aqueuses renfermant î molécules de chlorhydrate de strychnine, e molécules d’iodure de