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fut livré pendant la guerre de Messénie. Le bourg moderne de Nisi s’élève sur son emplacement.

STÉNYGRE s. m. (sté-ni-gre — du gr. stenugros, étroit). Entom. Genre d’insectes Coléoptères tétramèi es, de la famille des longicornes, trilm des cérambycins, comprenant une dizaine d’espèces, qui habitent 1 Amérique équiitoriale.

STENZEL (Gustave-Adolphe-Harald), historien allemand, né à Zeibst en 1793, mort en 1854.11 étudiait depuis 1810 la philosophie et l’histoire à l’université de Leipzig lorsque éclata la guerre de l’indépendance allemande. I ! courut aussitôt se ranger parmi les chasseurs volontaires, assista à plusieurs combats jusqu’à l’assaut du village de Séhestedt, près de Kiel, où il reçut une blessure qui le força à quitter le service. Après sa gnérison, il reprit ses études à Leipzig, s’y fit repevoir agrégé en 1815 et y ouvrit aussitôt des cours sur l’histoire, qui attirèrent un grand nombre d’auditeurs. Deux ans plus tard, il en fit à Berlin qui n’eurent pas moins de succès, devint en 1820 professeur extraordinaire à l’université de Breslau, l’année suivante directeur des archives provinciales deSilésîe, puis, en 1827, professeur ordinaire, et reçut en 1832, en récompense de ses services, le titre de conseiller intime des archives. On a de lui : Histoire de ta constitution militaire de l’A llemagne (Berlin, 1819) ; Manuel de l’histoire du duché d’Anhalt (D^ssau, 1820 ; Supplément, Leipzig, 1824) ; Histoire de l’Allemagne sous les empereurs franconiens (Lei pzig, 1827-1828, 2 vol.) ; Histoire de la Prusse (Hambourg, 1830-1837, 2 vol.), ouvrage qui fait partie de la collection des Histoiresdes États européens publiée par Heeren et Ukert ; Recueil de documents pour l’histoire de l’origine des villes, de l’introduction et de la dispersion des colons allemands et des lois allemandes dans la Silésieet dans la haute Lusace(Hambourg, 1832) ; Plan et bibliographie pour servir à des leçons sur l’histoire politique et juridique de l’Allemagne (Breslnu, 1832) ; histoire de la Silésie (Breslau, 1853), son principal ouvrage, que la mort ne lui permit | as de continuer. Il avait en outre édité, aux frais de la siociété silesienne pour la civilisation nationale, les Scriplores rerum Silesicarum (Bri :>lau, 18231840, 2 vol.), et seul les Documents pour l’histoire de l’évêché de Breslau au moyen âije (Breslau, 1845).

STEPHAN (Martin), né à Siramberg (Moravie) le l3 août1777, mortle 21 février 1846. Il adopta de bonne heure les principes des piétistes. Kn 1816, il devint curé du petit groupe des Tchèques établis à Dresde, lit parmi eux des prosélytes et alla répandre ;.es doctrines à Mnlda et à Alteuhourg. Su propagande zélée et certaines pratiques de dévotion nocturnes attirèrent.sur lui l’attention de l’autorité. I ! allait être soumis à une enquête, lorsqu’il s’enfuit à Brème, d’où il s’embarqua avec sept cents de ses disciples pour l’Amérique. Il acheta des terrains sur le Mississipi et se fil élire évêque. Le 30 mai 1839, il fut chassé de son siège épiscopul par ses propres ouailles et dut partir pour l’IllitioU, où il mourut.

STÉPHANANDRE s. m. (sté-fa-nan-diedu gr. siephuno—, couronne ; unêr, mâle). Bot. Genre d’arbustes, de la famille des rosacées, tribu des spiréées, dont l’espèce type croît au Japon.

STÉPHANE s. m. (sté-fa-ne — du gr. stephanos, couronne). Entom. Genre d’insectes Hyménoptères, de la famille des ichneumonieus, tribu des ichneumonides, dont l’espèce type habite l’Europe centrale : Le Stéphane couronné se trouve sur le tronc des arbres. (H. Lucas.)

STÉPHANHYDRE s. f. (sté-fa-ni-dre). Erpét. V. STÉPHANOHYDRE.

STÉPHANIDlE s. f. (sté-fa-ni-dî — du gr. slephnnos, couronne ; idea, forme). Zooph.. Genr- de polypiers, rapporté, suivant les divers auteurs, aux groupés des alcyoniens, des bryozoaires ou des luniciers.

STÉPHANIE s. f. (sté-fa-nl — du gr. slephunos, couronne). Bot. Genre d’arbrisseaux grimpants, de la famille des niénispermées, comprenant une duuzaine d’espèces, qui croissent dans l’Asie tropicale.

STÉPHANIE, Italienne célèbre du x«siècle. Ella eiait femim* de ce dernier des Romains, Crescence ou Crescentius, qui entreprit de faire secouer à l’Italie le joug des empereurs d’Allemagne et des papes, chassa de Ruine Grégoire V et, ayant rétabli la république, se lit nommer consul (980). En 998, après que Ci escentius eut administré l’État avec autant de sagesse que de fermeté, Othon III rentra à Rome avec une armée pour rétablir Grégoire V, sou parent, qu’il avait fait élire, etassiègea sans r>uceès lechâieau Saint-Ange, où Crescentius s’était retiré et se défendait avec la plus grande vigueur ; il résolut alors d’employer la trahison pour eu finir avec la répubi.que. Il lit proposer à Cresoeniius une eaf)ituiation honorable. Crescentius se liant à a parole impériale sortit nu château avec ses partisans. Il fut arrêté aussitôt, et l’empereur lui fit trancher la tète. Ses partisans furent imissueies ou faits prisonniers. Stéphanie tut abandonnée à la brutalité des soldats allemands. Trois années après, ayant su qu’Othon était revenu malade d’un pèlerinage au mont Gargan, elle lui fit parler de

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son habileté dans l’art de la médecine, et réussit à l’approcher ; puis, sa beauté aidant, elle gagna la confiance d’Othon et, devenue à la fois sa maitresse et son médecin, elle lui versa un poison qu’elle avait préparé et qui le lit mourir dans de longues et horribles souffrances.

Voltaire, dans ses Annales de l’empire, raconte autrement ce sanglant épisode. Suivant lui, Crescentius mourut en combattant et sembla jusqu’au bout mériter le nom de consul qu’il portait. L’empereur prit sa veuve pour maîtresse et fit couper la langue et arracher les yeux d’un pape que Crescentius avait fait élire. Il alla ensuite avec sa maîtresse, pour faire pénitence, en pèlerinage à un monastère, où ils couchèrent tous deux sur une natte de jonc. Un peu plus tard, en 1002, les Romains l’assiégèrent à leur tour dans son palais, et tout ce qu’il put faire, ce fut de s’enfuir avec le pape et avec Stéphanie, sa maîtresse. Il mourut à Paterno, petite ville de la campagne de Rome, à l’âge de près de trente ans. Voltaire rapporte ici que, d’après certains auteurs, sa maîtresse l’empoisonna, parce qu’il n’avait pas voulu la faire impératrice ; d après d’autres, il fut empoisonné par les Romains, qui ne voulaient point d’empereur.

STÉPHANITE adj. (sté-fa-ni-ts — du gr. stephanos, couronne). Autiq. gr. Se disait des exercices dont le prix était une simple couronne.

— Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au Stéphane.

— s. m. pi. Groupe d’insectes hyménoptères, de la famille des ichneumoniens, ayant pour type le genre Stéphane.

STÉFHAN1TJM s. m. (sté-fa-ni-omm — du gr. stephanos, couronne). Bot. Syn. de palicourba, genre rie rubiacèes.

STÉPHANOCÉROS s. m. (sté-fa-no-sé-ross

— du gr. stephanos, couronne ; keras, corne), Infus. Genre d’infusoires systolides ou rotateurs, de la famille des floseuluriens, dont l’espèce type vit dans les eaux douces ou saumàtres de l’Europe centrale.

STÉPHANOCOME s. m. (sté-fa-no-ko-medu gr. stephanos, couronne ; komé, chevelure). Bot. Genre de plantes, de lu famille des composées, tribu descarduacées, comprenant deux espèces, qui croissent au Cap de BonneEspérance.

STÉPHANOCORE s. m. (sté-fa-no-ko-re, du gr. stephanos, couronne ; korê, prunelle de l’œil), Zooph. Genre de polypiers, de la famille des ocelliens, voisiu des cyathmes.

STÉPHANOCRINE s. m. (sté-fa-no-kri-ne

— du gr. stephanos, couronne ; kriuon, lis). Echiii. Genre d’échiuoderines, du groupe des criuoï’ses.

STÉPHANOHYDRE s. f. (sté-fa-no-i-dredu gr. stephanos, couronne, et de hydre). Erpét. Genre de ivptiles ophidiens, du groupe des couleuvres. Il On dit aus-i STÉPHANHïmiii.

STÉPHANOIDE adj. (sté-fa-no-i-de — du gr. stephanos, couronne ; eidos, aspect). Hist. mu. Qui a la forme d’une couronne.

STÉPHANOIS, OISE s. et adj. (sté-fa-noi, oi-ze). tieugr. Habitant de Saint-Étienne ; qui appartient ù cette ville ou à ses habitants : Les Stéphanois. L’industrie stéphanoise.

STÉPHANOMÉRIE s. f. (sté-fa-no-mé-rîdu gr. stephanos, couronne-, meros, partie). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des chicoraeées, comprenant cinq ou six espèces, qui croissent dans l’Amérique du Nord.

STÉPHANOMIE s. f. (sté-fa-no-mî — du gr. stephanos, couronne). Acal. Genre d’acalèphes siphouophores, de la famille des physophorides, comprenant deux espèces, qui

habitent l’Océan austral : Les stéphakomius sont pourvues d’organes sexuels distincts. (Dujardin.) La stÉphanomie hérissée est très-remarquable par ses bettes couleurs. (A. Rousseau.)

— Eocycl. Les stéphanomies sont des animaux transparents, gélatineux, agrégés, composés, adhérents à un tube commun et formant une masse libre, très-longue, flottante, qui imite une guirlande feuillee, garnie de longs filets, mais ne rappelant, pour ainsi dire, en rien lu forme rayonuee. Ces animaux vivent dans la mer, où ils flottent lib. ement, mais entraînés pur les courants ; on pense qu’ils agitent leurs suçoirs et leurs tentacules pour saisir leur proie ; ils sont si longs et si peu consistants qu’il est difficile de s’en procurer des individus entiers. La sléphanomie hérissée a le corps allongé, d’un bleu d’azur, hérissé d’un grand nombre d’appendices foliacés, aigus, et de tentacules roses, peu nombreux, qui s’étendent au loin pour envelopper leur proie ; elle habite l’océan AtlaruiMue austral et figure une guirlande cristalline, remarquable par ses belles couleurs.

STÉPHANOMIE, ÉE adj. (sté-fa-no-mi-é

— rad. stéphuuomie). Acal. Qui ressemble ou qui se rapporte a lu steplianumie.

— s. f. pi. Groupe d’acalèphes, comprenant les genres stephanomie et sarcocoue.

STÉPHANOPE s. m. (stè-fa-no-pe — du gr. stephanos, couronne ; ops, œil). Infus. Genre d’animalcules infusoires,

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STÉPHANOPHORE s. m. (sté-fa-no-fo-regr. stephanophoros ; de stephanos, couronne, et de phoros, qui porte). Aniiq. gr. Nom donné à des prêtres d’un ordre particulier, qui portaient une couronne de laurier, et quelquefois une couronne d’or, dans les cérémonies publiques.

— Ornith. Syn. ou section du genre tangara, correspondant en partie aux tangaras-bouvreuils.

STÉFHANOPHYLLIE s. f, (sté-fa-no-fil-lîdu gr. stephanos, couronne ; phullon, feuille). Zooph. Genre de polypiers, du groupe des fungies on fongies, comprenant plusieurs espèces fossiles des terrains subapeunins.

STÉPHANOPHYSE s. m. (sié-fa-no fi-zedu gr. stephanos, couronne ; phusa, enflure). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille de3 acanthacées, voisin des mellies, comprenant une quinzaine d’espèces, qui croissent au Brésil.

STÉPHANOPODE s. m. (sté-fu-no-po-dedu gr. stephanos, couronne ; pous, pied), Bot. Genre d’arbres, de la famille des chaillétiacées, dont l’espèce type croit au Pérou.

STÉPHANOPS s. m. (sté-fa-nopss — du gr. stephanos, couronne ; ops, œil). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétranières, de la famille des longieornes, trilm d>-s eérambycins, dont l’espèce type habite l’Australie.

— Infus. Genre d’infusoires systolides ou rotateurs, de la famille des polytroques cuirassés.

STÉPHANORHINE s. m. (sté-fa-no-ri-nedu gr, stephanos, couronne ; rhin, nez). Entom. Genre d’insectes coléoptères peiïtamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées mélitophiles, dont l’espèce type habite l’Afrique équatoriale.

STÉPHANORHYNQUE s. m, (sté-fa-noraiu-ke —du.gr. stephanos, couronne ; rhugchos, bec). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, tribu des érirhinides, dont l’espèce type habite la Nouvelle-Zélande.

STÉPHANOTIS s. m. {sté-fa-nrio-tiss — du gr. stephanos, couronne ; ous, oreille). Bot. Genre d’arbustes grimpants, de la famille des aselupiadées, tribu des pergulariées, comprenant plusieurs espèces, qui croissent à Madagascar.

STÉPHANOTRIG s. m. (sté-fa-no-trikdu gr. stephanos, couronne ; thrix, poil). Bot. Genre d’arbusies, de la famille des mélastomacées, dont l’espèce type croît à la Nouvelle-Grenade.

STÉPHANUCHE s. f. (sté-fa-nu-che — du gr. stephanos, couronne ; ouuX, ongle). Entom. Genre d’insectes coléoptères pen.umeres, de la famille des lamellicornes, iribu des scarabées mélitophiles, dont l’espèce type habite l’Améiique du Nord.

STÉPHANURE s. m. (sté-fa-nu-re — du gr. stephanos, couronne ; aura, queue). Heluiiiith. Genre de vers nématoïiies,

STÉPHÉGYNE s. m. (sté-fé-ji-ne — du gr. slep/ios, couronne ; guné, femelle). Bot. Genre d’arbres, de la famille des rubiacèes, tribu des cinchonées, comprenant plusieurs espèces, qui croissent dans l’Inde.

STEPHEN (sir James), historien anglais, né »ers 1788, mon en 1864, Il étudia le droit à Londres, et, tout en exerçant la profession d’avocat, il s’adonna à des travaux historiques. Des études qu’il publia dans la Revue d’Édimbourg attirèrent sur lui l’utteution. Nommé en 1839 sous-secrétaire d’État aux colonies, il remplit ces fonctions jusqu’en 1848, avec autant de zèle que ne talent. Stephen fut alors anobli et nommé membre du conseil de commerce. L’année suivante, il accepta une chaire d’histoire à l’université de Cambridge et s’y fit remarquer par la solidité de ton enseignement autunt que par le libéralisme de ses idées. Un lui doit, entre auires ouvraj.es : Essais sur l’histoire ecclésiastique (8 vol.) et une Histoire de France, également en 2 volumes.

STEPHEN DE LA MADELAINE (Étienne-Jeuu-Bapuste-Nieola- Madiùlaine, dit), musicien et littérateur français, né à Dijon en 1801, mort en 1868. Il fit ses études à Metz, puis vint Parii (1821), dans l’intention ne s’y faire recevoir docteur è.-> lettres ; mais comme il était doué d’une voix de basse-taille tort belle, les circonstances décidèrent auti ement de sa destinée ; il entra cuuime réciiani. dans la chapelle et dans la musique particulière de Charles X, en même temps qu’il suivait les cours du Conservatoire, où il reçut des. leçons de Plantade. Déjà, pendant un premier séjour de quatre mois" à Paris (1821), il avait reçu des conseils de Lays et de Garât ; il eut le bonheur d’être pris en affection par Paër et Lesueur, qui complétèrent sou éducation. Cependant, au bout de quelques années (1833), il abandonna la carrière musicale pour la carrière administrative et entra au ministère de 1 intérieur comme chef de la statistique. C’est alors que, profitant des loisirs que lui laissait sou emploi, il se ’auça dans les lettres, publia des feuilletons dans quelques journaux, nés articles duns plusieurs revues et fit paraître quelque^ romans d’éducation ; Scènes de la vie adolescente (Paris, 1836, in-12) ; Après le travail (1837, in-12) ; lé Curé de campagne (Tours, 1842, in-12) ; l’Arc

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de triomphe (2 vol. in-8o illustrés) et quelques autres écrits. Plus tard, M. Stephen de La Madelaine revint à l’art auquel il devait ses premiers succès, mais cette fois pour se livrer à l’enseignement, et il devint un de nos meilleurs professeurs de chaut, professeur non-seulement pratique, m : iis théorique, qui avait le double avantage de pouvoir joindre l’exemple au précepte. Il publia une Physiologie du chant (Paris, 1840, in-18), ouvrage remarquable, qui fut traduit en Angleterre, en Allemagne et en Italie, puis des Théories complètesdu chant (Paris, 1852, in-8">), dont deux éditions sont loin d’avoir épuisé le succès. Pendant ce temps, M. Stephen de La Maiielaine devenait l’un des collaborateurs assidus de la France musicale et prenait ensuite la direction de l’Univers musical, journal que son talent ne put sauver d’une fin malheureuse. Enfin M. de La Madelaine a publié des Études pratiques de style vocat (Ptiris, 1868, 2 vol. in-12), ouvrage dont un fragment, publié d’abord séparément et présenté par l’auteur à l’Institut, lui avait valu de la part de la section de musique de l’Académie des beaux-arts une approbation des plus flatteuses.

STEPHENS (Alexandre), biographe anglais, né à Elgin en 1757, mort à Chelsea en 1821. Après avoir fait ses études à Aberdeen, il acheta un brevet d’officier d’infanterie, puis il étudia le droit et enfin, ayant fait un riche mariage, il s’adonna à la poésie et à la littérature. Ses principaux écrits sont : Letters from a noble man to his son (in 8°) ; Public characters (Londres, 1798, in 8°) ; History of the wars of the french révolution (Londres, 1803. 2 vol. in-4o) ; Annual biography and obituary (Londres, 1817, 5 vol. in-8o).

STEPHEKS (James-Francis), entomologiste anglais, lié à Shoreham en 1792, mort en 1852. Employé dans les bureaux de l’amirauté, il consacrait ses rares loisirs à l’étude de l’histoire naturelle et for.ua une des plus belles collections connues des insectes vivant dans la Grande-Bretagne. Plus tard, on le nomma adjoint au conservateur des galeries entomologiques du musée Britannique. Ses principaux ouvrages sont : Illustrations de t’entomoloyie britannique (1829-1846, 12 vol. iii-8°j ; Actes de la Société eutumoloyique ; Catalogue des insectes britanniques ; Manuel des coléoptères britanniques.

STEPHKNS (Henri), savant agronome anglais, né Keerpoy (Bengale) en 1795. Il étudia l’agronomie à l’université d’Édimbourg et fit ensuite un stage de trois années dans une ferme pour se livrer a la pratique de l’agriculture. Après avoir voyagé ensuite eu

Europe pour se familiariser avec les différentes méthodes de culiure, il devint en 1820 propriétaire d’un vaste domaine, dont il augmenta rapidement la valeur par d’habiles et savantes améliorations. Englobé dans une faillite, il fut obligé de vendre cette terre, qui lui rapporta le iluuble du prix qu’il l’avait payée. Eu 1832, il prit la direction de la Mevue trimestrielle d’agriculture et des Transactions de ta Société agricole des montagnes de l’Écosse. Le principal et le plus utile ouvrage de M. Stephens est le Livre de ta ferme, manuel pratique d’agriculture, pub.ié pour la première fois en 1844 (8 vol. in-8o), dans lequel il explique avec autunt de clarté que de précision les travaux qui cou viennent a chaque saison de l’année, et dont il a publié, en 1852, une uouvetle éûiiutn dans laquelle il fait connaître les progrès de la science agronomique et les travaux ne Lieb.g sur I application de la-chimie à l’agriculture. Nous citerons encore Ue lui : le Ùrainuge des terres (18it>)-, le Catéchisme d’ayricuiture pruliç^e (185ti) et la Culture profonde d’ïester (185. ;, où l’nuteur explique les procédés employés par ie marquis de Tweeddule pour fertiliser les laudes de ses terres, etc.

STEPHENS (George), auteur dramatique anglais, né à Chelsett eu 1800, mort en 1851. Il n’est connu que par ses ouvrages, dont les principaux sont : le Vampire, tragédie (1821) ; Atoutesuma, tragédie (1822) ; Gvrtrude et Béatrice ; le Patriote (1849) ; Âlaitiimszi ou la Jeune Hongroise, sa meilleure tragédie Citons encore de lui : le Père La Chaise (1838, 3 vol.) et la Guerre envisugee comme moyen de cioUisation.

STEPHEJSS (Aunali), femme de lettres américaine, uee dans le Conneciiout vers 18u5. Élie se maria fort jeune et vint demeurer dans l’État du. Maine, à Portiutid, nu elle fonda un journal linéraire, dont elle conserva quelque temps la direction. En 1837, elle alla habiter New-York, où elle publia une nouvelle, Mary Ùerwent, qui la signala à l’attention publique. Elle fut, dès lors, uttachèe aux recueils littéraires les plus répandus en Aîné-. rique. Parmi ses productions littéraires, nous citerons : Opulence et misère (1854), un de ses meilleurs ouvrages, traduit nuis fois en français, puis le Vteu-i : foyer de ta famille (New-York, 1856), quia obtenu un succès égal à celui de 1 ouvrage précèdent,

STEPHENS (John-Lloyd), écrivain et voyageur américain, lié en 1805, mort à NeW-Yurk eu 1852. Il fit ses études de droit à New-York jt exerça pendant huii ans la profession d’avocat dans cette ville. Il voyagea ensuite pendant deux ans en Égypte, en Palestine, etc., et fit paraître en 1837 ; Incidents of travel in Égypt, Arabia Petrxa «»*