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dont l’auteur de la Vestale était l’objet ne fit que leur prêter un nouvel aliment. En 1830, l’engagement qu’il avait fait avec le roi de Prusse fut renouvelé pour dix ans ; mais il obtint divers congés pendant lesquels il fit des voyages en Italie et en France, Ce fut pendant un de ses séjours à Paris, en 1839, que l’Académie des beaux-arts l’appela à faire partie de ses membres.. L’année suivante, Frédéric-Guillaume III mourut, Spontini fut vivement affecté de cette mort. Il renonça à renouveler son engagement et résolut de quitter définitivement Berlin pour retourner à Paris. Le nouveau roi, Frédéric-Guillaume IV, souscrivit à son désir, lui conserva ses titres et lui fit une pension de 16,000 francs. Après avoir fait un voyage au lieu de sa naissance et fondé à ses frais à Jesi une maison de retraite pour la vieillesse, un mont-de-piété, des écoles gratuites et des cours pour les ouvriers, il revint à Paris en 1843 et essaya sans succès de faire reprendre ses opéras. Dans les dernières années de sa vie, il fut atteint de surdité, sa mémoire s’affaiblit et il tomba dans une profonde mélancolie. Dans l’espoir de rétablir sa santé délabrée, il retourna à Jesi en 1850 ; mais un jour il prit froid dans une église et fut emporté quelques jours plus tard par une fluxion de poitrine. Spontini avait reçu du pape Grégoire XVI le titre de comte de Sniit’Âudreo. Il était membre de presque toutes les Académies des beaux-arts d’Europe, avait reçu do l’université de Halle le diplôme de docteur en philosophie es arts et était décoré d’un grand nombre d’ordres, t Spontini, comme compositeur, dit M. de La Chavignerie, était éminemment expressif ; ses tendances présentent une heureuse transition entre le système purement déclamé de Gluck et le système plus musical des compositeurs modernes ; il a donné de l’importance à l’accompagnement et a fait révolution dans l’orchestration. Il s’est montré avant tout compositeur dramatique ; son inspiration s’est élevée en raison des sentiments et des scènes qu’il avait à exprimer. » Sa Vestale compte parmi les plus grands chefs-d’œuvre de notre siècle. Il faut lire ce qu’en dit Berlioz dans ses Soirées de l’orchestre, pour se rendre compte de l’effet qu’elle produisait et des magnifiques hardiesses qu’on y trouve. Chose singulière, ce compositeur, qui apparut au grand moment de sa carrière comme un novateur hardi, « ne tarda pas, dit M. Denne-Barou, à se montrer l’ennemi de tout progrès, s’imaginant sans doute avoir posé la limite qu’on ne devait jamais dépasser. Aussi Rossini, dont ’ il avait pressenti les puissants effets rhythmiques, Meyerbeer, dont il aurait dû comprendre la mâle harmonie et les savantes combinaisons, lui étaient-ils antipathiques.» Un jour, paiiaDt de la musique qu’il entendait à 1 Opéra, depuis son retour à Paris, il alla jusqu’à la qualifier de féroce.

SPONTON s. m. (spon-ton). Autre orthographe du mot ESPONTON.

— M uni m. Un des noms vulgaires du narval. SPOR AD E adj. (spo-ra-de — du gr. sporas,

dispersé). Ane. astr. S’est dit des étoiles qui n’appartiennent à aucune constellation, et qu’on appelle aujourd’hui sparsilks.

SPOKADES, c’est-à-dire dispersées, nom donné à un groupe d’Iles turques de l’Archipel, éparses le long de la côte S.-O. de l’Asie Mineure, ainsi nommées du mot grec sporas (dispersé), pour les distinguer des Cyclades, qui sont comme rangées en cercle autour de Délos. Les géographes anciens étendaient cette dénomination à quelques lies qui, de nos jours, sont rangées parmi les Cyclades. L’archipel des Sporades comprend les îles qu’on rencontre non loin de la côte d’Asie Mineure, en allant de l’Ile de Rhodes vers l’île de Sarnos ; les principales sont Cos, G’alimnos et Fatbmos. Ces lies, qui sont placées sous la souveraineté de la Turquie, jouissent de quelques privilèges dont le retrait projeté a été sur le point de faire éclater une révolte parmi les habitants (mars 1869). L’intervention pacifique et bienveillante des puissances occidentales a obtenu le maintien de ces privilèges.

SPORAD1CITÉ s. f. (spo-ra-di-si-té — rad. sporadique). Pathol, Caractère des maladies qui se présentent à l’état sporadique.

SPORADIPE s. m. (spo-ra-di-pe, — du gr. sporas, dispersé ; pous, pied). Echin. Genre d’échinodertnes, ce la famille des holothuries, comprenant deux espèces, qui habitent les parages des îles Bonin etd’TJalan,

SPORADIQUE adj. (spo-ra-di-ke — gr. sporadtkos ; de sporas, dispersé, formé de speirô, je disperse). Pathol. Se dit des maladies qui ne sont point particulières à un pays ni à une saison, et qui attaquent les individus, non les masses, sans cause générale : Lecholéra-morbus spora.diquh.

— Hist. nat. Se dit des espèces animales ou végétales dont les individus sont épars dans diverses régions.

— Encycl. Pathol, Les imûs-âios sporadiques sont les plus nombreuses de toutes. Elles différent des maladies endémiques en ce qu’elles ne sont pas produites par des causes agissant, soit d’une manière continue, soit à des époques fixes dans certains pays, et des maladies épidémiques en ce qu’elles ne frappent pas un grand nombre d’individus à la fois,

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pendant un temps en général limité, pour disparaître ensuite pendant un temps plus ou moins long. Les maladies sporadiques sont dues presque toujours à des causes prédisposantes, tenant à la nature même de l’individu, comme l’origine, le sexe, le tempérament, la constitution, les habitudes, la profession, les excès ou les privations, etc., et jamais à des causes spécifiques. Ainsi, les plaies, les fractures, les luxations, l’asphyxie ne sont point des maladies sporadiques.

SPORADIQUEMENT adv. (spo-ra-di-ke" man — rad. sporadique).D’une manière sporadique : Les saisons engendrent des maladies qui viennent saisir sporadiquemknt les individus qui s’y trouvent exposés d’après leur tempérament, leur âge et leur sexe. (Virey.)

SPORADOPYXIDE s. f. (spo-ra-do-pi-kside — du gr. sporas, dispersé ; puxis, boîte). Zooph. Section des sertulaires, genre de polypiers.

SPORADOSIDÈHE s, m. (spo-ra-do-si-dè-re — du gr. sporas, dispersé ; sidêros, fer). Miner. Météorite contenant des grains de fer.

SPORANGE s. m. (spo-ran-je — du gr. spora, semence ; aggos, vase). Bot. Sorte de petit sac qui renferme les spores, dans les cryptogames. || Nom donné a la partie externe de l’urne des mouss.j.

— Encycl. On donne d’une manière générale le nom de sporange à tout organe qui, chez les cryptogames, renferme les spores ou corps reproducteurs. Les botanistes qui ont voulu trouver les deux sexes dans ces végétaux comme dans les phanérogames ont regardé le sporange comme l’analogue de l’ovaire ou du péricarpe. La forme et la disposition des sporanges varient à l’infini ; aussi sont-ils désignés par des termes spéciaux presque pour chaque famille de cryptogames. Dans les fougères, les sporanges se trouvent ordinairement situés à la face inférieure des frondes ou feuilles, où ils forment par leur réunion des dessins variés, souvent très-élégants, qui servent à caractériser les genres. Dans les mousses, ils affectent la forme d’une urne, dont ils portent le nom ; on observe des dispositions plus ou moins analogues dans les lichens et certains champignons.

SPORANGIDION s. m. (spo-ran-ji-di-ondimin. de* sporange). Bot. Nom donné quelquefois à la columelle des mousses.

SPORANG10LË s. m. (spo-ran-ji-o-le — dimin. de sporange). Bot. Petit sporange.

SPORANGIOLIFÈRE adj. (spo-ran-ji-o-lifè-re — rad. sporangiole, et du lat. fera, je porte). Bot. Qui porte des sporangioles.

SPORE s. m. (spo-re — du grec spora, semence, graine, de la même famille que speirâ, semer, et sperma, semence, savoir la racine sanscrite spar, vivre). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, dont l’espèce type vit au Sénégal.

— s. f. Bot. Nom donné aux organes reproducteurs des cryptogames : Les spores sont quelquefois réunies plusieurs ensemble dans un utricule général, gui en contient un nombre variable. (F. Hœfer.)

— Encycl. Bot. Quand on considère des hépatiques ou des mousses à l’aisselle des feuilles, on observe de petits organes celluleux dont la forme ne peut être mieux comparée qu’à celle d’une bouteille ; car, dilatés inférieuremeut, ils s’amincissent à leur partie supérieure en une sorte de goulot percé d’un canal central ; on désigne ce corps sous le nom d’archégone, de arche, principe, etgonos, semence. C’est en effet dans son intérieur que vont se former les corps plus petits qui nous occupent, les spores, donnant naissance, en se développant, à une petite plante semblable à celle où ils ont pris naissance. La forme de l’arehégone et la formation des spores l’ont fait comparer au pistil, la partie dilatée représentant l’ovaire et le goulot supérieur le style. Cependant, la comparaison n’est pas rigoureuse. En effet, l’archégone, au lieu d’être creusé comme l’ovaire d’une loge bien distincte, présente un tissu cellulaire plein. Dans une cellule centrale, plus grande que les autres, se développe un utricule libre, qui bientôt se multiplie par des dédoublements successifs. Ces cellules sont remplies d’une matière granuleuse d’un aspect opaque. Peu à peu, la matière contenue dans chacune de ces cellules inères se partage en quatre petites masses, qui se revêtent chacune d’une membrane propre. En même temps, la membrane de la cellule mère se résorbe ; chacune des quatre petites masses, d’abord réunies, se divise et devient libre dans la cavité commune ; chacun de ces grains constitue alors une spore et le corps qui les renferme pfend le nom de sporange.

Constatons en passant que la formation des spores offre une analogie marquée avec celle des grains du pollen. La formation des spores, telle que nous venons de la décrire dans les hépatiques, se retrouve dans la plupart des cryptogames. On ia retrouve encore, mais plus obscure, dans les familles d’une organisation plus simple, comme les lichens, par exemple. Enfin, la formation quaternaire des spores a été aussi observé© dans un grand nombre d’algues. Mais, pour ces dernières plantes, on a constaté, il y a quelques années, un phénomène très-remarquable ; nous

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voulons parler du mouvement dont ces spores sont douées à une certaine époque rie leur existence. Ces mouvements sont tout à fait comparables à ceux des animaux infusoires, et tout récemment on a découvert qu’ils s’exercent au moyen d’organes semblables, c’est-à-dire de petits cils vibratiles qui s’agitent dans l’eau en manière de nageoires. Mais cette faculté de locomotion est passagère ; bientôt la mouvement s’arrête et la spore passe de la vie animale à la vie végétale.

Signalons enfin, en terminant ces quelques indications, que certaines spores, qui s’étaient montrées simples et paraissaient ainsi échapper à la loi de formation quaternaire, s’y montrent soumises par la suite à l’époque de la germination, qui les démembre en deux et en quatre. La loi de formation ne souffre donc pas une seule exception.

SPORÉE s. f. (spo-ré — du gr. sporas, disséminé). Bot. Un des noms vulgaires de la spergule.

SPORENDONÈME s. m. (spo-ran-do-nè-me — du gr. spora, semence ; endon, au dedans ; néma, fil). Bot. Genre de champignons filamenteux, de la tribu des torulacés, croissant sur les matières animales décomposées.

SPORENO (Joseph), historien, né à Udine vers 1490, mort vers 1560. Il descendait d’uneamille originaire de Scutari et a été nommé pour ce motif Scuiarino -par quelques historiens. Il était notaire et il cultiva les belleslettres. [I a écrit une histoire du Frioul sous le nom de Forum Julium, imprimée dans le tome III des Miscellance de Lazzaroni (Venise, 1740), et quelques poésies qu’on trouve dans les Œuvres de Ziruti.

SPOKEIÎ (Wolfgang), peintre et sculpteur allemand, né à Baireuth, en Bavière, mort à Dantzig. Il vivait à la fin du xvie siècle et au commencement du xvne siècle. En 1593, il travaillait à Oliva. En 1604 et 1605, il exécuta divers tableaux et sculptures dans l’église de la Vierge-Marie, à Dantzig. En 1605, il fut admis dans la bourgeoisie de Dantzig. En 1615, il travaillait de nouveau dans le couvent d’Oiiva. On cite, parmi ses tableaux, une Crucification, peinte en 1593, à Oliva ; parmi ses sculptures, le maître-autel de l’église de la Trinité, à Oliva (1604-1606).

SPORIDESME s. m. (spo-ri-dè-sme — de spore, et du gr. desmos, lien). Bot. Genre de champignons entophytes, de la tribu des coniopsidés, section des phragmidiés, croissant sur le bois et les tiges sèches.

SPORIDIE s. f. (spo-ri-dl — de spore, et du gr. idea, forme). Bot. Syn. de spore et de SPORANGE : On nomme sporidibs ces utricules, ordinairement transparents. (F. Hœfer.)

SPORIDIFÈRE adj. (spo-ri-di-fè-re — de sporidie, et du lat, fero, je porte). Bot. Qui porte ou renferme des sporidies.

BPORIDÏFORME adj. (spo-ri-di-for-mede sporidie, et de forme). Bot. Qui a la forme d’une sporidie.

SPORIDOQUE adj. (spo-ri-do-lte — de spore, semence, et du gr. dochos, qui reçoit). Bot. Nom donné par quelques auteurs au réceptacle.

SPORISORE s. m. (spo-ri-so-re — de spore, et de sore). Bot. Genre de champignons, de la tribu des coniopsidés, section des ustilaginés, croissant sur les ovaires des sorghos.

SPORE, SPORCK ou SPOERCK (Jean, comte de), général tchèque au service d’Autriche, né à Dalbourg, dans le duché de Paderborn, suivant d’autres àWesterlohe, dans le même duché, en 1597, mort à Hermanov-Mesto, cercle de Chrudim, en Bohême, en 1679. Il s’engagea dans un régiment de cavalerie au service de Maxiinilien, électeur de Bavière, prit part en 1620 à la bataille de la Montagne-Blanche, près de Prague, et, en 1637, devint colonel. Il se distingua en 1643 à Tuttelingen, où il surprit et fit prisonniers 120 officiers et 1,000 hommes de l’armée française. En 1645, il prit part à la bataille de Jaukov ou Jankowïtz, en Bohême ; et y fut blessé. L’électeur de Bavière ayant conclu séparément une trêve avec les ennemis de l’empire, Spork, le célèbre Jean de Wert et plusieurs autres chefs de l’armée bavaroise s efforcèrent d’entraîner leurs soldats au service de l’empire. Ils n’y réussirent pas et durent s’enfuir. Spork fut accueilli amicalement par l’empereur. Dans une seconde guerre contre les Suédois, commencée en 1658, Spork obtint divers avantages, prit part à la victoire de Nyborg en 1659 et fut nommé, en 1660, maréchal de camp. Il fut non inoins heureux contre les Turcs et contribua à la victoire de Saint-Gotthart (1664). En 1670, il commanda en chef l’armée envoyée contre les mécontents de Hongrie. En 1673 ou 1674, il passa en Hollande et prit Binant. En 1675, il fut attaché à l’armée de Monteuticeoli et s’efforça de rejeter Turenne sur ia rive gauche du Rhin. Il se retira en ■ suite du service, reçut en 1666 un comté en Bohême et y acheta des propriétés. Sa vie a tué écrite par Rosenkranz (faderborn, 1845). Elle a fourni à François LOher le sujet d’un poème, intitulé : le Général Spork (Gœttingue, 1856, 2e éilit.).

SPOUK, SPORCK ou SPOERKEN (François-Antoine, comte de), philanthrope tchèque, né à Hermnnov-Mesto, dans le cercle de

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Chrudim, en Bohême, en 1662, mort à Kukus en 1738. Il fit ses premières études chez les jésuites à Kuttenber#, les continua k l’université de Prague et voyagea dans les principales contrées de l’Europe de 1680 a 1082. A non retour, devenu majeur, il prit en main l’administration de ses terres et de son immense fortune et en consacra une grande partie en œuvres de philanthropie, fondant trois bibliothèques, à Prague, à Lissa et h Kukus, des hôpitaux à Lissa, à Konogedt et à Kukus, et une imprimerie destinée à répandre l’instruction parmi le peuple. Il cultivait les lettres et correspondait avec un grand nombre de savants et d’écrivains célèbres de l’Europe. Accusé par ses ennemis d’hérésie, il fut enlevé une nuit, en 1729, dans son château de Lissa, transporté à Prague, puis emprisonné àDaliborg. Sa bibliothèque fut transportée à Kœniggiœtz pour y être examinée. Cet examen dura sept ans ; en 1736, la plus grande partie de ses livres lui fut rendue et il fut remis en liberté. On a de lui un certain nombre d’écrits sur des sujets religieux. On trouve sa biographie très-détuillée <iaiis l’ouvrage intitule : ALbildunyen bôhmischer und màhrischer Gelehrten.

SPORLÉDÈRE s. f. (spor-lé-dè-re). Bot. Genre de plantes, de la famille des sésamées, comprenant deux espèces, qui croissent au Cap de Bonne-Espérance.

SPOROBOLE s. m. (spo-ro-bo-le — de spore, et du gr. bolos, jet). Bot. Genre de plantes, de la famille des graminées, tribu des agrostitlées, comprenant une cinquantaine d’espèces, dont une seule habite l Europe.

SPOROCADE s. m. (spo-ro-ka-de — de spore, et du gr, kados, tonneau). Bot. Genre de champignons, de la tribu des sphéronémés.

SPOROCARPE s. m. (spo-io-kar-pe — de spore, et du gr. karpos^ fruit). Bot, Sorte d’involucre en forme de capsula, qui renferme les corps reproducteurs dans les rhizooarpées.

SPOROCHNE s. m, (spo-ro-kne — de spore, et du gr. oc/aié, poire). Bot. Genre d’algues, formé aux dépens des varechs.

SPOROCHNE, ÉE adj. (spo-ro-kné — rad. sporoch/ie). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au sporochne.

— s. f. pi. Groupe d’algues, ayant pour type le genre sporochne,

SPOROCYBE s. m. (spo-ro-si-be — de spore, et du gr. kubos, dé). Bot. Genre de champignons, de la tribu des dématiêes, croissant sur les troncs d’arbres abattus.

SPOROCYSTE s. f. (spo-ro-si-stô — de spore, et dugr. kustis, vessie). Bot. Sorte de sporange qui se détache de la plante en même temps que les spores qu’il contient.

SPORODINIE s. f. (spo-ro-di-nî — despore, et du gr. deinos, nuisible). Bot. Genre de champignons, de la tribu des mucédinées, section des ascophorés, réuni par plusieurs auteurs aux aspergilles.

SPOEODON s. m. (spo-ro-don — de spore, et du gr. odous, dent). Bot. Genre de champignons, de la tribu des oïdiés.

SPOFtOMÉGA s. ta. (spo-ro-mé-ga — de spore, et de oméga). Bot. Genre de champignons, du groupe des hystéries.

SPOROMYGÈTE adj. (spo-ro-mi-sè-te — de spore, et du gr. mukês, champignon). Bot. Qui est composé de filaments produits par des sporidies adhérentes.

— s. m. pi. Tribu de l’ordre des coniomycètes mucédinés.

SPOROPHOREadj. (spo-ro-fo-re —(iespsre, et du gr. photos, qui porte). Bot. Qui porte des spores ou des graines.

SPOROTAME s. m. (spo-ro-ta-me — de spore, et du gr. tameion, office). Bot. Partie du corps des lichens que l’on nomme plus ordinairement réceptacle.

SPOROTHÈQUE s. m. (spo-ro-tè-ke — do spore, et du gr. thêkê, étui). Bot, Genre de champignons, de la tribu des sphériacés.

SPOROTRIG s. m. (spo-ro-trik — de spore, et du gr. thrix, poil). Bot. Genre de champignons, de la famille des mucédinéts, type de la tribu des trichosporés.

SPOROTRICHÉ, ÉE adj. (spo-ro-tri-kôrad. sporotric). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au sporotric.

— s. m. pi. Tribu de champignons, de la famille des mucédinées, ayant pour type le genre sporotric.

SPORSCHIL (J.), écrivain allemand, né à Berne en 1800. Il étudia le droit à Vienne, alla en 1827 à Leipzig et en 1832 à Brunswich, où il rédigea Bas literarische Wochenblait der deutsenen Nationalzeitung. Kn 1833, il rentra à Leipzig ; en 1857, il revint dans Sa ville natale, puis il se rendit à Vienne, où il collabora à un grand nombre de publications politiques et littéraires. Parmi ses principaux ouvrages, on cite les suivants : Wallenstein (Leipzig, 1828) ; Histoire de la révolution de Juillet (Leipzig, 1830) ; l’Armement général de la nation ; Remarques- sur la constitution saxonne ; Dictionnaire de poche anglais ; Chronique impériale (Brunswick, 1834) ; Histoire de la guerre de Trente ans ; Histoire des croisades ; Histoire des ffokenuauffen ;