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SPIR

SPIRITUS PROMPTCS EST, CAHO AUTEM INFIRMA (L’esprit est prompt et la chair est faible), Paroles prononcées par Jésus-Christ au jardin des Oliviers : « Ensuite Jésus se rendit aveu ses disciples k une maison de campagne appelée Gethsémani, et il leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que j’irai là pour prier. »

Kt ayant pris avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença a s’abandonner ii la tristesse et à un chagrin profond.

« Alors il leur dit : « Mon 4me est triste jusqu’à la mort. Attendez ici et veillez avec o mol. »

Il revint ensuite vers ses disciples, et les ayant trouvés endormis, il dit à Pierre : « Quoi t vous n’avez pu veiller une heure avec « moi ! Veillez et priez, afin que vous ne toinbiez pas dans la tentation, car l’esprit est prompt et la chair est faible. »

«Vous digérez, mon cher ami ; mon estomac est déplorable ; spirituspramptits est, caro autem infirma : mon cœur est toujours à

vous, l

Voltaire.

« Mon cher ami, je suis malade de bonne chère, de deux terres que je bâtis, de cent ouvriers que je dirige, du cultivateur et du semoir, et de nombre de mauvais livres qui pleuvent. Pardonnez-moi si je ne vous écris pas de ma main : Spiritus enim promptus est, manus autem infirma. »

Voltaire.

SPIRIVALVË adj. (spi-ri-val-ve — de spire, et de valve). Moll. Se dit. d’une coquille enroulée oblique de bus en haut.

SFIRLIN s. m. (spir-lain). Ichthyol. Nom vulgaire de Table éperlan.

— Encycl. Le spirlin, désigné sous le nom impropre à’éperlan de Seine, est une espèce d’ablette, dont la longueur dépasse rarement un décimètre ; il a le corps élargi, la tête assez courte, le dos un peu arqué ; sa couleur est d’un brun verdâtre métallique en dessus, d’un blanc d’argent sur les lianes et en dessous. Ces couleurs deviennent beaucoup plus vives à l’époque du frai. Le spirlin est très-répandu dans l’Europe centrale ; il fraye en mai et juin et recherche surtout les eaux rapides. Il est très-vorace et fait une grande consommation d’insectes, de vers, de mollusques, ainsi que d’oeufs de divers animaux aquatiques ; il mange fort peu de matières végétales. Sa chair est assez bonno, mais sa petite taille fait qu’il est peu recherché comme aliment. En revanche, ses écailles sont employées, comme celles de l’ablette, pour fabriquer les fausses perles ou l’essence d’Orient.

SPIROBOLE s. m. (spi-ro-bo-le— despire, et du gr. bolos, jet), Myriap. Genre de myriapodes, de l’ordre des diplopodes. famille des iulides, formé aux dépens des iules, et dont l’espèce type vit au Brésil.

SPIROBOTRYS s, m, (spi-ro-bo-triss— de spire, et du gr. botrus, grappe de raisin). Foram. Genre de foramiuifères.

SPIROBRACHIOPHORE adj. (spi-ro-braki-o-fo-re — de spire, et du gr. brachion, bras ; phoros, qui porte). Moll. Qui a des bras ou appendices en forme de spirale.

— s. m. pi. Syn, de brachiopodes, classe de mollusques.

SPIROBRANCHE s. m. (spi-ro-bran-chede spire, et du gr. bragehia, branchies). Ichthyol. Genre de poissons acanthoptérygiens, dont l’espèce type vit dans les rivières du Cap de Bonne-Espérance.

— Annél. Genre d’annélides, formé aux dépens des amphitrites ou sabelles.

SPIROBRANCHIDÉ, ÉE adj. (spi-ro-branchi-dé — rad. spirobranche). Ichthyol. Qui ressemble ou qui se rapporte au spirobranche.

— s. m. pi. Groupe de poissons acanthoptérygieas, ayant pour type Je genre spirobraiiehe.

SPIROCHÈTE S. m. (spi-ro-kè-te — de spire, et du gr. chaitê, crin). Infus. Genre d’infusoires, de la famille des vibrioniens, formé aux dépens des spirilles.

SPIROCYLISTE s. m. (spi-ro-si-li-ste— de spire, et dugr. kuliâ, }e roule). Myriap. Genre de myriapodes, de l’ordre des diplopodes, famille des iulides, voisin des spirostreptes, comprenant une seule espèce dont la patrie est inconnue.

SPIRODÈLE s. f. (spi-ro-dè-le — de spire, et du gr. délos, manifeste). Bot. Genre de plantes, de la famille des lemnacées, formé aux dépens des canillées ou lenticules.

SPIRODISQUE s. m. (spi-to-di-ske — de spire, et de disque). Infus. Genre d’infusoires, de la famille des vibrioniens, dont l’espèce type a été trouvée en Sibérie.

SFIROGLYPHE s. m. (spi-ro-gli-fe — de spire, et du gr. gluphô, je sculpte). Annél. Genre d’annélides tubicoles, formé aux dépens des serpules.

SPIROGRAPHE* s. m. (spi-ro-gra-fe — de«pire, et du gr. graphis, stylet). Annél. Genre n’annélides tubicoles, formé aux dépens dessabelles.

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8PIROGYRE s. m. (spi-ro-ji-re — de spire, et du lat. gyrus, tour). Bot. Genre d’algues, de la tribu des conjuguées ou zygnémées, comprenant une vingtaine d’espèces filamenteuses : Les spmoGTfRKS habitent tes eaux douces. (Brébisson.) |

— Encycl. Les spirogyres sont constitués | par des filaments simples, articulés, renier- j mant dans chaque loge une ou plusieurs ban- ■ delettes vertes, contournées en spirale, le I plus souvent canaliculées, dentelées sur leurs ; bords, s’accouplant au moyen de tnbes transversaux. Ces algues sont répandues dans les j eaux douces ; on en connaît une vingtaine d’espèces. Leurs filaments, légèrement muqueux, d’un beau vert, forment des masses floconneuses, quelquefois assez étendues. Quanil on les plonge dans un vase plein d’eau, ils se réunissent souvent sous forme de pinceaux, dont l’extrémité tend à sortir du liquide.

SPIROÏDE adj. (spi-ro-i-de — de spire, et du gr. eidos, aspect). Qui est contourné en spirale.

— Anat. Conduit spiroïde du tympan. Canal de Fallope.

— Physioi. Mouvement spiroïde, Mouvement du cœur dont la pointe, à chaque contraction, se tord de droite à gauche et d’avant en arrière.

SPIROLE s. f. (spi-ro-le). Ane. artill. Sorte de petite coulevrine.

Spiroline s. f. (spi-ro-li-ne —dimin.de spirale). Foram. Genre de foraminifères hélicostègues, de la famille des nautiloïdes.

SPIROLOBÉ, ÉE adj, (spi-ro-lo-bé — de spire, et de lobe). Bot. Qui a l’embryon contourné en spirale.

— s. f. pi. Section de la famille des crucifères, caractérisée par l’embryon contourné en spirale, et comprenant les tribus des buniadées et des érucariées. il Tribu de la famille des atriplicées, caractérisée par Tembryon contourné en spirale.

SP1ROLOCULINE s. f. (spi-ro-lo-ku-li-ne — de spire, et du lat. loculina, dimin. de locula, petite loge). Foram. Genre de foraminifères ou rhizopodes, de l’ordre des agathistègues et de la famille des miliolides, comprenant plusieurs espèces qui vivent I dans la Méditerranée ou sont fossiles des I terrains tertiaires.

SPIROMÈTRE s. m. (spi-ro-mè-tre — du lat. spirare, respirer, et du gr. metron, mesure). Méd. Instrument à l’aide duquel on mesure la quantité d’air expiré.

— Encycl. Le spiromètre se compose ordinairement d’une pocha en caoutchouc, dont les parois très-minces sont facilement dilatables. Un long tube élastique s’ouvre d’un côté dans cette poche et se termine de l’autre côté par un embout en ivoire. Au sommet de la poche est adaptée une tige graduée qui a la l’orme d’une règle. Quand on veut faire fonctionner l’appareil, on le place sur un support qui consiste en une lame de cuivre assez large, aux extrémités de laquelle on fixe deux tiges verticales, aussi en cuivre, et qui se rejoignent supérieurement en forme d’arc de cercle, au moyen d’un ajutage flexible en acier. Le centre de cette lame d’acier est percé d’un trou qui donne passage a la tige graduée qui va servir d’indicateur. Tout étant ainsi disposé, il ne reste plus pour expérimenter qu’à introduire dans la bouche l’embout du tube élastique et à faire passer dans la poche, après une profonde inspiration, Tair contenu dans la poitrine. Au fur et à mesure que Tair arrive dans la poche, elle se gonfle et fait remonter la tige graduée qui glisse dans l’ouverture de Tare de cercle métallique et indique par des degrés correspondants la quantité que la poche va renfermer et qui est contenue dans la poitrine.

11 existe encore un autre instrument qui est de Keutish et qui consiste en une cloche graduée se plaçant à la surface d’un vase plein d’eau et au sommet de laquelle existe un robinet d’où part un tube respirateur. A chaque inspiration, l’eau monte, dans la cloche, d’un certain nombre de degrés qui indiquent aussitôt la quantité d’air introduite dans le poumon ; pour voir la quantité expirée, on fait monter Teau d’un certain nombre de degrés et Ton voit de combien Tair rejeté a fait descendre cette eau. On arrive,

, avec un peu d’habitude, à faire manceuvrer

I le robinet d’une manière correspondante aux mouvements respiratoires et à tenir compte

; de l’effort à faire pour soulever Teau durant

l’inspiration sans commettre d’erreur. Le docteur Hutchinson a trouvé que la quantité d’aif expiré après une inspiration forcée augmentait, suivant la taille des individus, do 158 centimètres 691 millimètres cubes pour chaque 27 centimètres au-dessus de 1111,624 de taille. Quant au poids’du corps, entre 75 kilogrammes et 77,50, la quantité augmente de 19 centimètres 836 millimètres cubes pour chaque 500 grammes ; mais, au-dessus de cette limite, elle diminue dans la même mesure pour chaque 500 grammes ad , ditionnels. L’âge apporte aussi des modifications capitales dans la capacité ; elle augmente de quinze à trente ans ; après cette époque, elle diminue de 19 centimètres 836 millimètres cubes pour chaque année additionnelle. La capacité normale a été fixée par Hutchinson chez des hommes de trente

SPÎR

ans environ, pesant 75 kilogr., k 4,4G3 centimètres 184 millimètres cubes. On comprend qu’avec un point de départ ainsi établi on peut apprécier les diminutions que les maladies apportent dans la capacité. Quelques essais ont déjà été faits, en particulier pour la phthisie, qu’ils ont, à ce qu’il parait, permis, dans certains cas, de reconnaître avant que les signes fournis par l’auscultation ou la percussion aient indiqué qu’il existait quelque altération dans le parenchyme pulmonaire.

SPlRONÈMB s. m. (spi-ro-nè-me — de spire, et du gr. néma. filament). Bot. Genre de plantes, de la famille des commélynées, dont l’espèce type croit au Mexique.

SPIROPÉB s. m. (spi-ro-pé — de spire, et du gr. poieâ, je fais). Myriap. Genre de myriapodes, de l’ordre des diplopodes, famille des iulides, formé aux dépens des iules, et comprenant une seule espèce, dont la patrie est inconnue.

SPIROPLECTE s. f. (spi-ro-plè-kte — de spire, et du gr. plektôs, enlacé). Foram. Genre de foraminifères ou rhizopodes.

SPIROPORE s. m. (spi-ro-po-re — despire, et de pore). Zooph. Genre de polypiers calcaires, comprenant plusieurs espèces fossiles des terrains jurassiques et crétacés : On peut considérer les cellules des spiropores comme de petits tubes. (Al. Rousseau.)

SPIROPTÈRE s. m. (spi-ro-ptè-re — de spire, et du gr. pteron, aile). Helminth. Genre d’helminthes, de l’ordre des nématotdes et de la famille des filaires, comprenant plusieurs espèces qui vivent en parasites dans l’homme, les mammifères, les oiseaux et les reptiles : Le mâle des spiroptèrks a ta queue ordinairement enroulée en spirale et munie d’expansions aliformes. (P. Gervais.)

SPIRORBE s. m. (spi-ror-be — de spire, et de orbe). Annél. Genre d’annélides tubicoles, formé aux dépens des serpules, et comprenant plusieurs espèces, répandues dans toutes les mers, ou fossiles des divers terrains.

— Moll. Genre de mollusques gastéropodes d’eau douce, il Genre do mollusques gastéropodes pectinibranches, de la famille des trochoïdes, qui doit être réuni aux cadrans.

— Encycl. Annél. Par leur organisation, les spirorbes ressemblent beaucoup aux serpules, auxquelles plusieurs auteurs les ont réunis ; mais ils en diffèrent surtout en ce que leur test, adhérent dans toute sa longueur, s’enroule régulièrement à plat, de manière à figurer une sorte de coquille en forme d’hélice ou plutôt de planorbe. En outre, chaque individu est solitaire et ne se réunitjamais à d’autres pour former des groupes ou des faisceaux ; le test est d’ailleurs limité dans sa longueur, à l’inverse de celui des serpules qui tend toujours fl s’allonger. Enfin, les spirorbes se distinguent par le nombre et la disposition de leurs appendices tentaeuliformes. Les spirorbes se rapprochent encore des serpules par leur manière de vivre ; on les trouve à peu près dans toutes les mers, fixés aux coquillages, aux végétaux et aux autres corps sous-marins. On connaît aussi un certain nombre d’espèces fossiles, réparties dans presque tous les terrains.

SP1RORHYNQUE s. m. (spi-ro-raîn-kede spire, et du gr. rhngc/ios, bec). Bot. Genre de plantes, de la famille des crucifères, tribu des isatidéeSjdonti’espèce type crott dans les endroits sablonneux et salés de la Songarie.

SPIROSPERME s. m. (spi-ro-spèr-me — de spire, et du gr. sperma, graine). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des ménispermées, dont l’espèce type croit à Madagascar.

SPIROSTIGMA s. m, (spi-ro-sti-gma — de spire, et du gr. stigma, stigmate). Bot. Genre de plantes, delà famille des acanthacées, dont l’espèce type croit au Brésil.

SPIROSTOME s. m. (spi-ro-sto-me-de spire, et du gr. stoma, bouche). Entom. Genre d’infusoires, de la famille des bursariens ou des irachéliens, dont l’espèce type vit dans Teau des marais.

SPIROSTRAQUE s. m. (spi-ro-stra-kede s/lire, et du gr. ostrakon, coquille). Moll. Genre de mollusques céphalopodes décacères.

SPIROSTRÉPHON s. m. (spi-ro-stré-fonde spire, et du gr. strephà, je tourne). Myriap, Syn. de cambalis, genre de myriapodes diplopodes, de la famille des iulides.

SPIROSTREPTE s. m. (spi-ro-strè-ptede spire, et du gr. streptos, enroulé). Myriap. Genre de myriapodes diplopodes, de la famille des iulides, type de la tribu des spirostreptidés, comprenant un assez grand nombre d’espèces, dont les principales vivent au Cap de Bonne-Espérance.

SPIROSTREPTIDÉ, ÉE adj. {spi-ro-strèpti-tlé — de spirostrepte, et du gr. iden, forme). Myriap. Qui ressemble ou qui se rapporte au spirostrepte.

— s. m. pi. Tribu de myriapodes, de la famille des iulides, avant pour type le genre spirostrepte.

SP1ROSTYLE adj, (spi-ro-sti-le— despire, et de style). Bot. Qui a le style tordu en spirale.

SPIROTÉNIE s. f. (spi-ro-té-nl— despire,

SPIt

et du gr. taittia, bandelette). Bot. Genre d’ulgues, du groupe des desmidiées : La spiroténik croit dans les eaux des marais tourbeux. (Brébisson.)

SPIROTROPIS s. m. (spi-ro-tro-piss — de spire, et du gr. iropis, carène). Bot. Genre d’arbres, de la famille des légumineuses, tribu des dalbergiées, dont l’espèce type croit dans les forêts de la Guyane.

SPIROYLE s. f. (spi-ro-i-le — de spirée, et du gr. ulé, matière). Chim. Radical que quelques chimistes prétendent avoir trouvé dans 1 huile de la spirée ulniaire.

SPIROYLURE s. m. (spi-ro-i-lu-re — rad. spiroyle). Chim. Nom donné aux combinaisons de la spiroyle avec les corps simples. Il Peu usité.

SP1RULACÉ, ÉE adj. (spi-ru-la-sé — rad. spirule). Moll. Qui ressemble ou qui se rapporte à la spirule.

— s. f. pi. Famille de mollusques céphalopodes, ayant pour type le genre spirule.

SPIRULE s. f. (spi-ru-le — dimin. de spire). Moll. Genre de mollusques céphalopodes décapodes, type de la famille des spirulacées, dont l’espèce principale vit sur nos côtes : La spirule avait été classée par Linné dans le genre nautile. (Dujardin.) La coquille de la SpirvJlT ; n’est pas à tours de spire embrassants comme celle des nauCiles. (H. Hupé.)

— Encycl. Les spirules sont caractérisées par une coquille blanche, mince, presque transparente, nacrée à l’intérieur, cylindrique ou en cône très-allongé, partiellement contournée en une Bpirale discoïde, à tours écartés ou disjoints ; elle est divisée en loges nombreuses par des cloisons transversales, également espacées, concaves en dehors, traversées par un siphon ventral interrompu ; l’ouverture est ronde. L’animal a la tête entourée de dix bras, dont deux plus longs ; la majeure partie de son corps, revêtu du sac ou manteau, est en dehors de la coquille, qui est comme fixée à l’extrémité postérieure. Les mœurs de ces mollusques sont à peu près inconnues ; on sait qu’ils sont pélagiens, et on présume qu’ils deviennent souvent la proie des physalies. L’unique espèce du genre est la spirute du Pérou, vulgairement nommée, à cause de sa forme, cornet de postillon ; elle habite les mers équatoriales.

SPIRULE, ÉE adj. (spi-ru-lé). Moll. Syn. de spirulacé.

SP1RUL1DE adj. (spi-ru-li-de — de spirule, et du gr. eidos, aspect). Moll. Syn. de spirulacé.

SPIRULINE s. f. (spi-ru-li-ne — dimin. de spirule). Bot. Genre d algues, de la tribu des oscillariées, comprenant une dizaine d’espèces qui habitent les eaux douces et les eaux saumâtres.

SPIRULIROSTRE a. m. (spi-ru-li-ro-stre — de spirute, et du lat. rostrum, bec). Moll. Genre de mollusques céphalopodes décapodes, intermédiaire entre les spirules et les seiches, et dont l’espèce type est un fossile des terrains miocènes de Turin.

SP1SAISO (Vkcent), surnommé Spinnnclli,

peintre italien, né à Orta, près de ililun, en 1595, mort en 1662. Il étudia k Bologne à l’école de Denis Calvaert, mais il fut loin d’égaler ce maître. Ou trouve à Bologne un grand nombre de tableaux de Spisano, parmi lesquels on cite la Mort de saint Joseph, à l’église Santa-Maria-iMaggiore, etc.

SP1SSICORNE adj. (spiss-si-kor-ne — du lat. spissus, épais, et de corne). Entom. Qui a les cornes ou les antennes épaisses.

SPISSIPÈDE adj. (spiss-si-pè-de — du lat. spissus, épais  ; pes, pedis, pied). Zool. Qui aies pieds épais.

— s. m. pi. Entom. Groupe d’insectes hémiptères, de la famille des réduviens, tribu des aradides.

SPISSIROSTRE adj. (spiss-si-ro-stre — du lat. spissus, épais ; rostrum, bec). Entom. Qui a le bec épais.

— s. m. pi. Division de la tribu des scutellériens, dans l’ordre des insectes hémiptères

SPISULE s. f. (spi-zu-le — dimin. du lat. spissus, épais). Moll. Genre de mollusques acéphales, de la famille des mactracées.

SPITHAME s. f. (spi-ta-me). Ane. métrol. Petite mesure de longueur employée par les Grecs, et qui valait la moitié de la coudée ou 0’",231.

— Bot. Sorte de mesure dont se sert Linné, et qui représente l’espace compris entre le pouce et 1 index ouverts le plus possible.

SP1THE.VD, belle rade d’Angleterre, formée par la Manche sur la côte du comté do liants, entre l’Ile de Wight au S. et le port do Portsmouth au N. Elle mesure 20 kilom. de longueur de TE. k TO. et 5 kilom. du N. au S-, et peut contenir 1,000 vaisseaux de guerre. Cette rade, nommée par les matelots chambre à couchej- du roi, est le rendez-vous ordinaire des flottes de la Grande-Bretagne en temps de guerre et aux grandes fêtes maritimes.

SP1TTA (Charles-Jean-Philippe), poète religieux allemand, né k Hanovre en 1801, mort en 1859. Il étudia, de 1821 k 1824, la théologie à l’université de Gœttingue, exerça dans diverses paroisses lesi fonctions du ministèr»