Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 14, part. 3, Sois-Suj.djvu/194

Cette page n’a pas encore été corrigée

SPIN

l’-pinière, au-dessus de la racine postérieure du quatrième nerf cervical.

— Encycl. Nerf spinal. On donne ce nom à un nerf qui part de la partie latérale postérieure de la moelle épiniére, au-dessus de la racine postérieure du quatrième nerf cervical et quelquefois pins bas. Il remonte entre le ligament dentelé et les racines postérieures des nerfs cervicaux correspondants jusque dans le crâne, où il entre par le grand trou occipital. Il en sort par le trou déchiré postérieur et traverse le muscle sterno-mastoîdien pour venir se perdre dans le trapèze. Le nerf spinal se compose de deux portions anatomiquement distinctes par leur origine, | une branche interne qui provient de la moelle allongée et une branche externe qui naît de la moelle épiniére cervicale.

Le nerf spinal agit sur les fonctions du larynx et n’a aucune part dans le gouvernement des autres organes qui reçoivent le pneumogastrique (estomac, cœur, poumon). Quand on enlève ce nerf ou qu’on le coupe chez un animal, on observe la disparition de la voix et udb certaine gêne de la déglutition. Après l’arrachement d’un seul nerf spinal, la voix devient rauque ; après l’arrachement des deux nerfs, l’aphonie est complète. L’animal ne peut plus produire que des souffles expiratoires, m ; iis point de voix. Le larynx est tantôt un appareil vocal, quand le spirtall’oxcite, tantôt un appareil respiratoire, quand le pneumogastrique seul l’influence.

La gêne de la déglutition qui survient après l’ablation des nerfs spinaux s’explique par la suppression des filets nerveux que le spinal envoie aux muscles du pharynx. Elle n’est d’ailleurs que gênée, mais non point abolie, attendu que le pharynx reçoit toujours des îilets des nerfs pneumogastriques et glossopharyngiens. Quand, au lieu d’enlever le spinal tout entier, on pratique seulement la section de sa branche externe, la voix et la déglutition restent intactes, mais les muscles trapèze et sterno-clèido-mastoïriien, dans lesquels se répand cette branche externe, sont paralysés en partie et le thorax n’est plus maintenu très-solidement.

Le nerf spinal, qu’on appelle aussi nerf accessoire de Willis, a été découvert par ce grand anatomiste, et ses fonctions ont été étudiées par Cl. Bernard.

SPINARELLE s. f. (spi-na-rè-le — du lat. spina, épine). Ichthyol. Nom vulgaire d’un poisson du genre céphalaeanthe.

SP1NA-VENTOSA s. m. (spi-na-vain-to-za — mois lat. qui signif. épine venteuse). Pathol. Maladie des os dans laquelle leur tissu se dilate et semble souftîé.

— Encycl. Sous cette dénomination, qui tend à disparaître du langage chirurgical actuel, les pathologistes ont décrit des affections osseuses très-diverses qui n’avaient d’autre caractère commun que leur apparence superficielle. Pour eux, le spina-ventosa était essentiellement constitué par une tumeur creuse formée aux dépens du tissu osseux, à parois très-minces et pour ainsi dire soufflée dans le point malade. A leurs yeux, il y avait là une maladie toute spéciale du tissu diploïque, qui se raréfiait et ilistei dait les lames compactes extérieures de l’os en les amincissant. Aussi celles - ci devenaient-elles crépitantes sous la pression du doigt comme du parchemin sec, et, si ou les traversait avec un stylet explorateur, l’instrument tombait dans une sorte de caverne osseuse. La plupart de ces tumeurs, surtout celles qui affectent les os des pieds et des mains chez les jeunes sujets, sont sous la dépendance du vice scrofuleux, et elles contiennent souvent de la matière tuberculeuse. Celles qu’on a observées chez les adultes sont de trois sortes : 1° des tumeurs fibreuses mélangées ou non avec des produits colloïdes ; elles se montrentsurtoutaux maxillaires inférieur et supérieur et ont alors leur point de départ dans le canal dentaire ; So des tumeurs à myéloplaxes et quelquefois des altérations osseuses consécutives à l’épithélioma ; 3» des kystes a parois fibreuses ou non. Elles n’ont d’autre lien de communauté, comme on voit, que la distension et l’amincissement des os qu’elles atteignent. 11 n’y a d’autre remède contre le spina-veiitosa que l’ablation ou l’amputation. Le tissu osseux a subi, en effet, des modifications trop profondes dans sa structure pour qu’on puisse tfspérer son retour à l’état normal.

SPINAX s. m. (spi-nakss — du lat. spina, épine). Ichthyol. Nom scientifique du genre aiguillât, voisin des squales.

SP1NAZZ1 (Innocent), sculpteur italien du X.V1UC siècle. Il acquit de la réputation à Rome par sa statue colossale de Suinl Joseph Calazanzio, dans l’église Saint-Pierre. Il travailla ensuite pour le grand-duc LéopoUl à Florence ety n’t un buste dugrand-duedans le palais Pilti, la statue de Eani et le monument de Machiavel k l’église Sauta-Croce. Il était président de l’Académie de sculpture et directeur de l’école de gravure de Florence.

SPINA.XZOLA, ville du royaume d’Italie, province de la Terre de Bari, district et à 35 kilom. S.-O. de Barletta, chef-lieu de rnau-Uement ; 10,174 hab.

SPlNCKES(Nathaniel), théologien anglais, n-3 à Castor, dans le Northamptonshire, en

SPIN

1653 ou 1654, mort en 1727. Il occupa plusieurs cures et en dernier lieu une prébende à Salisbury et la cure de Sainte-Marie, et fut destitué pour avoir refusé, par attachement aux Stuarts, de prêter serment h Guillaume et à Marie. Il a publié plusieurs ouvrages de controverse, relatifs au catholicisme en Angleterre et pour la défense de la cour de Rome. On cite, entre autres, l’ouvrage intitulé : l’Homme malade visité (1712). Ses Œuvres complètes ont été publiées (6e édition) en 1775.

SP1NCOCRT, bourg de France (Meuse), cb.-l. de canton, arrond. et à 32 kilom. S.-E. de Montmédy ; pop. aggl., 459 hab. — pop. tôt., 479 hab.

SPINCTÊRULE s. f. (spain-kté-ru-le). Moll. Genre de coquilles microscopiques, qui doit être réuni au genre robuline.

SPINDALIS s. m. (spain-da-liss). Ornitb. Syn. de taînGàka.

SP1NDLER (Charles), romancier allemand, né à Breslau en 179R, mort en 1855. Élevé à Strasbourg, où son père était organiste de la cathédrale, il s’enfuit de cette ville pour échapper à l’obligation du service militaire en France, embrassa la carrière théàtrule, qu’il suivit pendant longtemps, et finit par se consacrer tout entier à la littérature. Il a été l’un des romanciers les plus féconds et les plus goûtés de l’Allemagne contemporaine ; mais la plupart de ses romans n’ont obtenu qu’un succès passager. Parmi ceux qui peuvent prétendre a une plus longue existence et dans lesquels éclate un véritable talent de conteur, nous citerons : Eugène de Kronstein ou les Masques de la vie et de l’amour (1824) ; le Bâtard (t826), tableau de mœurs de l’époque de l’empereur Rodolphe II qui établit la réputation de l’auteur ; le /« !/(1827) ; le Jésuite (1829), et l’Invalide (1831). On lui doit, en outre, des traductions des romans français les plus remarquables de l’époque et un grand nombre de nouvelles, insérées en majeure partie dans le recueil littéraire qu’il publia à partir de 1830, sous le titre de : Ne-m’oubliezpas (Vergissmeinniclit). Ses Œuvres complètes (Stuttgard, 1851-1856, nouv. édit.) comprennent 100 vol. in-16.

SPINELLANE s. m. (spi-nèl-la-ne — rad. spinelle). Miner. Hydrosilicate d’alumine et de soude naturel, ainsi appelé autrefois à cause de sa couleur, qui présente une certaine ressemblance avec celle d’une variété de spinelle. il Ou l’appelle aujourd’hui ko-

SËANE, NOSIANB OU NOSINE.

SPINELLE s. f. (spi-nè-le — dirain. du lat. spina, épine. Le mot botanique est clair ; mais on ne saisit pas le rapport de la pierre qui porte le nom de spinelle avec une petite épine, et il ne semble pas probable qu’il faille rapporter spinelle en ce sens au latin spina). Bot. Poil gros et fort, comparable à une épine,

— s. m. Miner. Nom donné à divers alurainates : Spinelle rouge. Spinelle bleu.

— Adjeetiv : liubis spinelle.

— Encycl. Miner. Les spinelles sont des aluminates qui constituent une famille d’espèces minérales, rapprochées entre elles par leur composition chimique, par leur forme

■ cristalline et, probablement aussi, par les conditions de leur formation.

Les spinelles proprement dits cristallisent, dans le système cubique, presque toujours en octaèdres réguliers, plus rarement en dodécaèdres rhoinboïdaax. Ils rayent le quartz et sont rayés par la topaze. Leur densité varie de a, i à 3,8, et ils peuvent avoir des colorations assez variées.

Le spinelle rouge ou rubis balais contient surtout de l’alumine, de la magnésie et de l’oxyde de chrome, quelquefois des traces d’oxyde de magnésie, lesquelles donnent une coloration un peu violacée. Cette pierre précieuse est remarquable par son rose délicat, rarement foncé ; si on la regarde de travers, elle prend une teinte bleuâtre, et si on l’examina de près elle devient plus rouge.

On distingue encore dans les spinelles le rubis spinelle ou spinelle rubis, variété écarlute d’un grand feu et d’une couleur fort riche. Cus deux spinelles sont souvent appelés simplement rubis. L’ancien rubis de la couronne d’Angleterre, qui avait été donné au prince Noir par Pierre le Cruel, est un spinelle, de même que celui qui accompagnait le Koh-i-Noor. Une autre variété de spinelle, d’un rouge orangé, est connue sous le nom de rubicelle. D’autres sont d’un bleu de Prusse pâle ou d’un bleu de canard avec du vert ; mais ces variétés sont rares et plutôt curieuses que belles ; enrin, le rubis connu sous le nom tX’alabandiiie se rapproche par sa couleur du grenat.

Le saphir est encore un spinelle presque blanc ou bleu violacé ; la coloration bleue semble provenir du fer qui s’y trouve ; il existe en assez grande quantité aux États-Unis, dans une gangue calcaire. Il y a aussi des spinelles noirs dont la poussière est d’un noir plus ou moins foncé ; ils se présentent tantôt en petits cristaux superficiels ou empâtés dans la gangue, tantôt eu cristaux disséminés dans des schistes presque toujours chloriteux. Ces spinelles sont fréquemment zincifèrea et prennent alors le nom de gahuite ; ils sont moins durs que le saphir et le

SPIN

rubis balais, et se rencontrent aussi parfois en masses granulaires un peu lamelleuses.

Tous les spinelles sont infusibles et insolubles dans les acides ; quand ils se présentent en masses granulaires, la coloration les distingue facilement des autres substances qui offrent une texture analogue.

SPINELLI (Spinello), l’Ancien, peintre italien, né à Arezzo dans les dernières années du xine siècle et surnommé pour ce motif Arelino, mort dans la même ville vers la fin du xive siècle. Il fut élève de Jacques de Casentino et ne tarda pas à surpasser son maî| tre. On cite, parmi ses compositions : les fres- ! ques de Saint-Nicolas, à Florence (1334), dont 1 la plus grande partie a été détruite car des

! incendies ; VAdoration des mages, à Arezzo ;
le maître-autel de l’église des Camaldules, a

Casentino ; la Vocufj’on des fils de Zëbédée (saint Jacques et saint Jean), qui existe encore dans une chapelle de l’église des Carmes, à Florence, ainsi qu’une fresque peinte dans une autre chapelle de la même église ; la Vierge donnant une rose à l’Enfant Jésus, qui se trouve aujourd’hui dans le palais des Treize, à Arezzo ; six tableaux dans le Campo-Santo, àl’ise, que Yasari considère comme les meilleures compositions de Spinelli ; la Chute des anges rebelles, à Arezzo. On ne connaît pas au juste l’époque de la mort de Spinelli ; on sait seulement qu’il atteignit l’âge de quatrevingt-douze ans. Le musée du Louvre et celui de Berlin possèdent quelques tableaux de Spinelli assez bien conservés. Il laissa deux tils, l’un, Parri (Gaspard), orfèvre d’un certain talent, et l’autre, ForZOrE, peintre de mérite. — Spinello Spinelli, le Jeune, fils de Forzore, fut peintre comme son père et son grand-père. On cite, parmi ses compositions, les Scènes de la vie de saint Bénëdict, dans la chapelle de San-Miniato, près de Florence, et plusieurs autres tableaux dans la sacristie de la même église. C’est à tort que Vasari attribue ces tableaux à Spinelli l’Ancien. Celui-ci a peut-être aidé son petit-fils dans ses travaux ; mais c’est ce dernier qui est l’auteur principal, sinon le seul auteur des peintures de San-Miniato.

SPINELLI (Nicolas), jurisconsulte italien du xive siècle. Ayant embrassé jeune encore la carrière ecclésiastique, il obtint l’autorisation de rentrer dans le inonde et professa la jurisprudence à Naples, à Padoue et à Bologne. Urbain V et Grégoire XI l’employèrent à diverses missions diplomatiques, dont il s’acquitta si heureusement que Jeanne 1" de Naples l’appela à sa cour et le créa grand chancelier. À la suite d’un affront que lui lit publiquement Urbain VI, auprès duquel il avait été député par la reine, Spinelli jura de se venger, et c’est à sa rancune qu’on peut attribuer, en grande partie, l’origine de la dissension qui agita l’Église au xive siècle, sous le nom de schisme d’Occident. Après la mort de Jeanne lr*, Spinelli, dépouillé de sa fortune, reprit sa chaire de droit à Padoue ; puis, vers 1394, il fut chargé d’une mission secrète auprès de Louis d’Orléans. Ce fut le dernier acte de sa vie diplomatique. On lui doit un grand nombre d’écrits, parmi lesquels on cite : Lectura in aliquot titulos primas partis inforliati (Venise, 1605, in-fol.) ; Additiones, seu glossiB ad constitutiones et capitula regni neapolilani (Naples, 1551, in-fol.).

SPINELLI (rrancesco-Maiia), prince de Scalea, philosophe italien, né à Murano en 1686, mort à Naples en 1752.11 étudia la philosophie et se montra l’ardent défenseur de Descartes. Ses principaux ouvrages sont : lii/lessionisuite principali matériedeltapriwi filosofia (Naples, 1733, in-4°) ; De origine mali (Naples, 1750, in-S°) ; De origine boni (Naples, 1753, in-8<>).

SPlPiELLl (Antoine), homme politique italien, né dans le royaume de Naples vers 1800. Intendant de la province de Naples en 1845, il reçut, en novembre 1847, le portefeuille de l’agriculture et du commerce dans le ministère a tendances libérales que le mouvement réformiste italien imposa au roi Ferdinand II. Spinelli quitta le pouvoir après la promulgation de la constitution et fut nommé pair du royaume, À partir du coup d’État du 15 mai 1848, il se tint entièrement à l’écart de la via publique et fut, pendant tout le reste du règne de Ferdinand, soumis à une étroite surveillance de la part de la police. Le 25 juin 1860, lorsque Garibaldi était maître de la Sicile et que M. de Martino revenait de Paris sans avoir pu obtenir une médiation, François II confia la direction des affaires à M. Spinelli. Celui-ci, gardant la présidence du conseil sans portefeuille, eut quelque peine, tant la situation était désespérée, à former un ministère où entraient le prince Torella, le marquis de La Greca, M. de Martino, M. Mauna et bientôt après Liborto Romano. Mais la constitution de 1848, proclamée par François II, arrivait trop tard, et l’œuvre de M. Spinelli, comme premier ministre libéral du jeune roi, se réduisit aux efforts d’un dévouement sincère et honorable, mais inutile. M. Spinelli n’a pas reparu sur la scène politique depuis la chute de François II, auquel il fut fidèle jusqu’au dernier moment.

SPINELLI (Joseph-Eustache CUOCÉ-), aéronaute français. V. Crocé-Spinelli, au Supplément.

SPINELLINE s. f. (spi-nèl-li-ne — rad.

SPIN

ion

spinelle). Miner. Nom donné par Rose à une substance trouvée duns les trachytes vitreux du lac de Laach, dans la Prusse rhénane, et qui n’est autre chose que la variété de sphène appelée séraeline.

SPINELLO (Matteo), chroniqueur italien, né à Giovenazzo en 1230, mort vers 1268. Il prit parti pour Charles d’Anjou, dans les guerres qui suivirent l’avènement de ce prince au trône de Naples, et périt, croit-on, à la bataille de Tagliacozzo. Spinello a laissé une intéressante Chronique, s’étendant de 1247 à 1268, qui a été insérée dans le tome VII des Rerum italiearum scriptores de Muratori.

SPINESCENCE s. f, (spi-nèss-san-se— rad. spinescent). Bot. Distribution des épines à la surface des diverses parties d’un végétal.

SPINESCENT, ENTE adj. (spi-nèss-San, an-te — d’un lat. fictif spinescens, part. prés, de spinescere, qui signifierait se changer en épine ; de spina, épine). Hist. nat. Qui dégénère en épine, qui se transforme en épine : Feuilles spinescentes. Il Qui est légèrement épineux : Arbuste Spiîjbscknt.

SPINICAUDE adj. (spî-m-kô-de — du lat. spina, épine ; cauda, queue). Ornith. Qui a les plumes de la queue terminées en pointe.

SPINICOLLE adj. (spi-ni-ko-le — du lat. spina, épine ; coltum, cou). Entom. Qui a le cou ou le corselet épineux.

SPINICORNE adj. (spi-ni-kor-ne — du lat. spina, épine, et de corne). Zool. Qui a les cornes ou les antennes épineuses.

SPINICRURE adj. (spi-ni-kru-re — du lat. spina, épine ; crus, cruris, jambe). Entom. Qui a les pattes épineuses.

SPINIFÈRE adj. (spi-ni-fè-re — du lat. spina, épine ; fero, je porte). Hist. nat. Qui porte des épines.

SPINIFEX s. m. (spi-ni-fèkss — du lat. spina, épine ; facio, je fais). Bot. Genre de plantes, de la famille des graminées, tribu des phalaridées, comprenant un certain nombre d’espèces, dont la plupart croissent sur les côtes de l’Australie.

SPINIFORME adj. (spi-ni-for-me — du lat. spina, épine, et de forme). Hist. nat. Qui a la forme d’une épine.

SPINIFRONT adj. (spi-ni-fron — du lat, spina, épine ; frons, front). Entom. Quia une épine sur le front.

— s. m. pi. Section de la tribu des eoréides, dans l’ordre des insectes hémiptères, caractérisée par la présence d’une épine frontale, située près de la base des antennes.

SPINIGÈRE adj. (spi-ni-jè-re — du lat. spina, épine ; gero, je porte). Hist. nat. Qui porte des épines.

— s. m. Entom, Genre d’insectes hémiptères, de la famille des réduviens, tribu des réduviides, comprenant plusieurs espèces, qui habitent l’Amérique du Sud- : Les SPirUGÉaiss sont caractérisés par un corps long et élancé. (Blanchard.)

SPINIGRADE adj. (spi-ai-gra-de — du lat. spina, épine ; gradior, je marche). Echin. Qui a les organes ambulatoires munis d’épines ou en forme d’épines.

— s. m. pi. Syn. d’opmuRiDES, famille d’échinodermes.

SPINILA.BRE adj. (spi-ni-la-bre — du lat. spina, épine, et de labre). Entom. Qui a le labre garni d’épines.

SPINIMANE adj. (spi-ni-ma-ne — du lat. spina, épiue ; «tonus, main). Zool. Qui a les mains ou les pinces couvertes de rugosités épineuses.

SPININERVÉ, ÉE adj. (spi-ni-nèr-vé — du lat. spina, épine ; nerous, nerf). Bot. Dont les nervures ou les feuilles sont denticulées.

SPINIPÈDE adj. (spi-ni-pè-de — du lat. spina, épine ; pe$, pedis, pied). Zool. Qui à Ses pieds inunis d’épines.

— s. m. Erpét. Nom d’une espèce de stellion.

— s. m. pi. Entom. Tribu d’insectes hémiptères, de la famille des scutellériens, correspondait aux cydnites.

SP1H1TARSE adj. (spi-ni-tar-se — du lat. spina, épine, et de tarse). Entom. Qui a les tarses épineux.

SPINITE s. f. (spi-ni-te — du lat. spina, épine). Patbol. Inflammation de la moelle épiniére.

SPINO (Pierre), poste et biographe italien, né à Albino, près de Bergaine, eu 1513, mort le 10 avril 1585. On a de lui des poésies imprimées dans les recueils de Licinio (Bergame, 1587, in-8<>)et de Ruscelli, et un ouvrage intitulé : Yita e fatli deW eccellentissimo capiiano diguerra Bartolommeo Coleone (Venise, 1569, in-4», et Bergame, 1732, in-4°).

SPINOCARPE adj. (spi-no-kar-pe — du lat. spina, épine, et du gr, karpos, fruit). Bot. Qui a des fruits épineux.

SPINOLA (Thomassine), dame italienne, morte à Gènes en 1505. Elle épousa Lucas Spinola, qui appartenait a la branche aînée d^ine famille qu’Ambroise Spinoladevait rendre célèbre. Thomassine était par son esprit et par sa beauté la femme la plus remarquable de Gênes, lorsque, au mois d’août 1502, le roi de France, Louis XII, se rendit