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gule mêlée de seigle. (V. de Bomare.) il Syn. de saginEj autre genre de caryophyllées. IJ On dit aussi spergoule, spargoute et sper-

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— Encycl. Les spergules, appelées aussi spargoules, sont des plantes herbacées, annuelles, à feuilles un peu charnues, linéaires ou subulées, vertieillées, munies de stipules carieuses ; à fleurs blanches, petites, longuement pédonculées, groupées en cyme terminale. Les espèces assez nombreuses de ce genre habitent les régions tempérées ; elles croissent surtout dans les champs, de préférence dans les sols sablonneux. L’espèce la plus remarquable est ia spergule des champs^ plante annuelle, dont la hauteur ne dépasse guère 0"’,30 ; ses tiges sont grêles, nou’euses et divisées en rameaux étalés. Elle croît abondamment dans les champs sablonneux de presque toute l’Europe et fleurit durant l’été. On la cultive dans plusieurs contrées, notamment dans le Nord. Elle convient surtout aux terrains stériles, mais suffisamment meubles, et il y aurait avantage à la propager dans les Landes, en Sologne et autres pays analogues.

La spergule croit dans toutes les bonnes terres ; mais, comme ses produits ne sauvaient être comparés à ceux du trèfle ou de la luzerne, on la réserve ordinairement pour les terrains sablonneux pauvres, où les autres plantes végéteraient mal. On ne la cultive avantageusement que sous les climats humides ou brumeux. Elle redoute trop les sécheresses pour qu’on puisse la recommander aux cultivateurs des régions méridionales, a moins que ce ne soit sur des sols frais ou des terres arrosables. Le sol étant ordinairement meuble, sa préparation se réduit à un labour suivi d’un hersage. On sème au commencement du printemps, et aussi vers la fin de l’été. On peut même, duns les terrains frais ou sous les climats pluvieux, taire des semis échelonnés entre ces deux époques extrêmes. Le semis se fait à la volée et on le recouvre à l’aide d’un roulage, ou d’un hersage léger, ou simplement au moyen d’un fagot d’épines. La plante ne demande plus ensuite aucun soin.

On fauche la spergule quand ses fleurs commencent a se développer, c’est-à-dire cinquante jours environ après le semis. On ne doit pas attendre que toutes les fleurs soient épanouies ; car la plante végétant très-rapidement, on ne pourrait plus la donner verte aux animaux. Le plus souvent on la fait pâturer en vett par les bêtes à cornes ou par les moutons, et c’est en effet ce qu’il y a île mieux, surtout quand les tiges sont peu élevées. Le fauchage présente cet inconvénient que beaucoup de tiges, étant couchées sur le sol, échappent a son action et sont à peu près perdues. Pour le même motif, on convertit rarement la spergule eu foin ; d’ailleurs, la plante renfermant beaucoup d’eau, il y aurait un déchet considérable. Si pourtant, dans quelques circonstances exceptionnellement favorables, on se décide à le faire, il faut, attendre pour procéder au fauchage que les tiges aient perdu sur pied une grande partie de leur eau de végétation, ce qu’on reconnaît à leur teinte jaune doré.

La spergule, dans certaines conditions, peut donner deux ou plusieurs coupes. C’est une des plantes que l’on peut surtout recommander comme récolte dérobée. On peut semer sur lus chaumes, immédiatement après la moisson, et un simple hersage suffit alors pour la préparation ou sol. On peut même semer quinze jours avant la moisson, et, pour que sa végétation soit favorisée par les pluies, elle peut, sans nuire à ta récolte, fournir aux vaches, quinze jours après, un pâturage assez abondant. D’ailleurs, cette plante n’est nullement épuisante, et elle a L’avantage de nettoyer parfaitement le sol des plantes adventices. On trouve même beaucoup d’avantage, dans certains pays, à la cultiver comme engrais vert. On l’enterre, quand elle est en fleur, au moyen d’un labour, et le sol se trouve ainsi très-bien préparé pour la culture du seigle.

Ce que nous venons de dire s’applique surtout a lu spergule commune ; il est une autre espèce ou variété dont les tiges s’éieveut beaucoup plus hautj’on l’appelle sperijute géante ou grande sp ?rgule. Thaer compare ainsi les deux plantes : ■ Nous avons deux variétés de spergule cultivée : l’une s’élève moins, mais croît plus épaisse ; l’autre vient le double plus haute, mais, pour devenir épaisse et dépasser l’autre eu produit, elle-exige un sol très-vigoureux. La première convient sur des terrains moins riches, sur lesquels seulement on a coutume de semer la spergule ; elle convient également mieux pour être consommée par le bétail au pâturage. La dernière variété est plus avait- ■ lageuse lorsqu’on veut la semer sur un terrain fécond, pour la faucher, » On doit dire néanmoins que la speryule géante s’est peu répaiiuue jusqu’à ce jour, sans doute à cause de la facilité avec laquelle elle dégénère dans nos cultures,

La speryule fournit à tous les animaux domestiques, mais surtout aux bêtes à cornes, un excellent fourrage. Dans les Flandres, on iu réserve pour la nourriture des vaches ; on lui attribue ta propriété d’activer chez elles la sécrétion du lait, de telle sorte qu’elles en fournissent une plus grande quantité.

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On croit aussi qu’elle exerce une influence avantageuse sur la qualité du beurre ; celui des vaches qui ont été nourries avec cette plante, qu’on appelle pour cette raison beurre de spergule, passe pour être de qualité supérieure. La graine, dans le nord de l’Europe, sert à la nourriture de l’homme ; on en fait des bouillies avec du lait, et elle entre même dans la panification, aux époques de disette.’ Enfin on l’a recommandée pour l’alimentation des oiseaux de basse-cour, notamment des pigeons.

SPERJULB s. f. (spèr-ju-le). Bot. Syn. de spekgulk : La spkrjulb n’est point délicate sur la nature du terrain. (V. de Bomave.)

SPERKISE s. f. (spèr-ki-ze). Miner. Fer sulfuré blanc.

— Encycl. La sperkise, ou fer sulfuré blanc, est une substance d’un jaune livide ou verdâtre, cristallisant en prismes rhomboïdaux, se décomposant facilement à l’air et ne produisant pas de sublimé rouge au matras. Sa densité est, en moyenne, 4,8. Elle se compose de 2 équivalents de soufre et de 1 équivalent de fer, avec des traces de manganèse. Elle présente plusieurs variétés de forme et de texture. Telles sont les sperkises : cristallisée, en prismes rhomboïdaux simples ou à sommets dièdres, ou en octaèdres surbaissés à base rectangle ou à base rhombe ; maclée, en groupes divers d’octaèdres plus ou moins oblitérés ; dendritique, en dendrites superficielles, simples ou groupées ; crétée, en groupes de cristaux disposés en crête de coq ; globuleuse, en masses arrondies plus ou moins anguleuses ou irrègulières ; stalactitique, en forme de mamelons ; pseudomorphique, ayant l’apparence de coquilles ou de morceaux de bois ; bacillaire ; fibreuse ; compacte, a cassure irrégulière. La sperkise se trouve, comme la pyrite, dans tous les terrains, mais surtout dans les dépôts marneux des couches jurassiques les plus récentes, et plus encore dans la formation crétacée ; elle se rencontre encore dans les lignites, et quelquefois aussi dans la bouille. On la trouve rarement en cristaux, mais le plus souvent en boules ou en rognons. Plusieurs auteurs attribuent à la décomposition des sperkises les inflammations qui se produisent spontanément ou sans cause apparente dans certaines houillères. Ce minéral sert à préparer le sulfate de fer, et même l’alun, quand il est disséminé dans des terres argileuses. On lave les efflorescenees qui se trouvent à la surface du sol et on y ajoute de la potasse.

SPERLET ou SPERLETTE (Jean), professeur do philosophie de la fin du xvne siècle, né à Mouzon-sur-Meuse. Il entra dans la congrégation de Saint-Vannes en 1676 et y fit profession en Ï679, eu prenant le nom de frère Homunld. Il quitta son couvent en 1687, se rendit en Hollande, puis, en 1689, en Prusse, où il fut chargé par l’électeur de Brandebourg, depuis roi sous le nom de Frédéric Ie^ d’enseigner la philosophie aux fils des réfugiés, alors en grand nombre à Berlin. On a de Sperlet des œuvres philosophiques en quatre parties (Opéra philosopkica in quatuor partes dislributa) [ire édit., 1696 ; 2» édit., Berlin, 1703, iu-4«j. « La philosophie que M. Sperlet a donnée au public est toute pillée, dit M. Jordan dans son Recueil de littérature, de philosophie et d’histoire. Sa logique est presque traduite mot à mot de l’Art de penser, et je sais de bonne part que le reste n’est autre chose que ce que dictait à ses écoliers dom Robert Desgabets, de la congrégation de Saint-Vannes. » On a encore de Sperlet : De hypothesibus aslronomorum dissertatio (Halle, en Saxe, 1697, in-4o) et Dissertatio physito-astronomica de natura cornetarum et eorum infiuenlia (Halle, en Saxe, noi, in-4o).

SPEltLING (Othon), naturaliste allemand, né à Hambourg en 1602, mort à Copenhague en 1681. Il étudia la médecine à Amsterdam et à Copenhague, alla compléter son éducation en Italie, puis au retour, ayant échoué sur la côte de Norvège, il se fixa successivement à Bergen, à Christiania, et enfin fut mandé à Copenhague par le favori de Christian IV, le comte Lllfeld, qui le fit nommerbotaniste du roi et directeur du jardin botanique. Enveloppé dans la disgrâce de sou protecteur, Sperling fut dépouillé de tous ses emplois et emprisonné jusqu’à la fin de son existence. Ses principaux ouvrages sont : Hortus chrislianxus (Copenhague, 1642, in-S<>) ; Catalogus slirpium Danïm indigenarum (dans les Cista medica de Bartholin).

SPERLING (Othon), antiquaire allemand, fils du précédent, né à Christiania eu 1634, mort à Copenhague en 1715. I) étudia le droit, Se rit inscrire au barreau de Hambourg et passa, ensuite en Danemark, où le gouvernement, pour réparer les rigueurs dont Sperling père avait été victime, nomma le fils successivement assesseur à Gluckstadt, puis professeur d’histoire et de jurisprudence à l’Académie des nobles de Copenhague. On lui doit, entre autres écrits : De Damas lingux et nominis antiqua gloria (Copenhague, 1694, in-4") : Diatribe de crepidis oeterum (Copenhague, 1696, in-8o) ; Dissertatio de baptismo Ethnicorum (Copenhague, 1700, iii-8°).

SPERLING (Jean-Christian), peintre allemand, né à Halle en 1691, mort à Anspach en 1746. Il étudia la peinture sous son père,

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peintre de Hambourg, fut appelé, en 1710, à. la cour d’Anspach et y peignit un certain nombre de portraits. Il se rendit ensuite à Rotterdam et se perfectionna dans son art sous Adrien van derWerff, dont ri devint un des meilleurs élèves. Les principales compositions de Sperling sont des portraits. Un grand nombre d’entre eux. ont été gravés.

SPERLING (Jérôme), graveur allemand, né à Augsbourg en 1695, mort dans la même ville en 1777. Il a gravé, entre autres compositions, un Feu d’artifice à Turin en 1742 et le Portrait de l’électeur de Bavière, Guillaume V. — Sa femme, Catherine, née Heckcl, morte en 1741, fut peintre en miniature. On trouve dans la collection du prince Albert, à Vienne, trente-deux planches d’après les dessins de cette artiste, représentant les 'Modes de la ville d’Augsbourg, à son époque.

SPERLINGA, bourg du royaume d’Italie, dans la Sicile, province de Catane, district et à 6 kitom. O. de Nicosie ; 1,709 hab. Ancien château fort qui offrit, en 12S2, un refuge aux Français fuyant le massacre des Vêpres siciliennes.

SPERLINGIE s. f. (spèr-Liin-jî — de Sperling, savant allera.). Bot. Syn. de hoya, genre d’asclépiadées.

SPERMACÉTI ou SPERMA CETI S. m. (spèr-ma-sé-ti — du lat. sperma, sperme ; ceti, de baleine). Syn. de blanc de baleine. V. BLANC.

SPERMACOCE s. m. (spèr-ma-ko-se). Bot. Genre de plantes, de la famille des rubiacées, type de la tribu des spermacocées, comprenant près de quatre-vingts espèces, qui croissent dans les régions tropicales.

— Encycl. Le genre spermacoce renferme des plantes herbacées et des sous-arbrisseaux, caractérisés par une tige et des rameaux souvent tétragones ; des feuilles opposées, munies de stipules qui se soudent au pétiole, de manière à. former une gaîne à bords frangés ; des fleurs petites, blanches ou bleues, groupées aux aisselles des feuilles, en verticilles ou en demi-verticilles ; le fruit est une capsule à deux loges monospermes, se séparant à la maturité en deux parties, dont l’une est ouverte et l’autre fermée, celle-ci conservant la cloison entière. Les nombreuses espèces de ce genre sont répandues dans toute la zone tropicale. Elles possèdent plus ou moins les propriétés générales des rubiacées, mais sont plus particulièrement usitées comme vomitives. Au Brésil, on emploie, concurremment avec l’ipécacuana, les spermacoces ferrugineux et poaya. Ce médicament est peu connu en Europe.

SPERMACOCE, ÉE adj. (spèr-ma-ko-sérad. spermacoce). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au spermacoce.

— s. f. pi. Tribu de la famille des rubiacées, ayant pour type le genre spermacoce.

SPERMADICTYON s. m. (spèr-ma-di-kti-on — du gr. sperma, graine ; diktuon, réseau).

Bot. Syn. d’HAMILTONIB.

SPERDIAGRA s. m. (spèr-ma-gra). Ornith. Syn. de saltator ou habia, genre de la famille des tangaras. V. habia.

. SPERMAT1NE s. f. (spèr-ma-ti-ne — du gr. sperma, semence). Ciiim. Substance extraite du sperme.

— Encycl. V. SPERME.

SPERMATIQUE adj. (spèr-ma-ti-ke — rad. sperme). Anat. et méd. Qui appartient, qui a rapport au sperme, a la semence : Canal, cordon spermatique. Nerfs spermATjques. Artères, veinesspERM.ATiquKS. Il Animaux spermatiqu.es, Animalcules qui existeraient dans la semence des animaux.

— Physiol. Fonction spermatique, Production et évolution des ovules mâles, se terminant à l’apparition de l’embryon sur l’ovule femelle.

— Encycl. Artères spermatiques. Elles sont au nombre de deux chez l’homme et naissent ordinairement de l’aorte au-dessous de la rénale ; quelquefois elles émergent de la rénale elle-même ou encore de l’aorte au-dessus de la rénale. Elles descendent presque verticalement sur les côtés de la colonne vertébrale, derrière le péritoine, près du psoas et de l’uretère correspondant. Elles traversen t ensuite le canal inguinal et se divisent, à une distance variable de son orifice externe, en deux branches, l’une êpididymaire et l’autre testiculaire. Chez la femme, le vaisseau correspondant porte le nom d’artère utéro-ovarienne, à cause de sa distribution à l’ovaire et à la matrice.

Cordon spermatique. On nomme ainsi le cordon vaseulaire et nerveux composé de l’artère, des veines et des nerfs spermatiques, de vaisseaux lymphatiques et du canal conducteur du sperme, appelé conduit spermatique ou déférent (v. ce mot). Ces divers éléments constituants montent presque verticalement depuis le bord supérieur du testicule jusqu’à l’orifice inférieur du canal inguinal, dans lequel ils s’engagent. Arrivés à son ouverture postérieure ou abdominale, ils se dissocient ; le canal déférent s’enfonce dans le bassin pour se rapprocher du bas-fond de la vessie, tandis que les vaisseaux remonteut vers la région lombaire. Depuis son origine jusqu’au canal inguinal, le cordon des vaisseaux spermatiques est protégé : 1» par la

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peau de la région inguino-scrotale et par le tissu cellulaire sous-cutané ; 2° par une couche de tissu lamineux dépendant du fuscia superficialis ; 3° par une couche contractile mince formée par les fibres du crémaster ; 40 par une émanation résistante du fascia transversales.

Nerfs spermatiques. Ils naissent dans la cavité abdominale des plexus spermatiques, dépendant eux-mêmes des plexus rénaux. Leur ténuité n’a pas encore permis de reconnaître s’ils pénétrent dans les testicules, mais il est infiniment probable qu’il en est ainsi.

Veines spermatiques. Au nombre de deux ou trois de chaque côté, elles communiquent souvent entre elles et sont d’un volume assez considérable. Elles accompagnent l’artère spermatique et s’ouvrent, celles du côté gauche dans la veine rénale correspondante, et celles du côté droit dans la veine cave infé " rieure. Ce sont elles qui, chez l’homme, forment au-dessus du testicule une sorte de ré-Seau veineux, nommé par quelques auteurs plexus spermatique, et, au deva» ; du muscle psoas, un autre plexus appelé pampiniforme. SPERMATISÉ, ÉE adj. (spèr-ma-ti-zédu gr. sperma, sperme). Méd, Qui contient du sperme : Urine si’i ; rmâtisée.

SPERMATISME s. m. (spèr-ma-ti-sme — du gr. sperma, sperme). Physiol. Système qui place dans le sperme du mâle toutes les parties essentielles de l’embryon, et ne voit dans l’ovule femelle que le lieu et l’aliment nécessaires à son développement.

SPERMATISTË s. m. (spèr-ina-ti-sto — du gr. sperma, sperme). Physiol. l’artisan du spermatisme.

SPERMATOBIE s. f. (spèr-ma- !o-bî — du gr, sperma, semence ; bios, vie). Physiol. Syn. de spermatozoïde.

SPERMATOCÈLE s. f. (spèr-ma-to-sè-ledu gr. sperma, sperme ; kêlê, tumeur). Méd. Tumeur du testicule due à la rétention du Sperme.

— Encycl. Cette affection reconnaît pour causes soit un obstacle physique au cours du liquide spermatique, soit un empêchement brusque de l’éjaculation, etc. Le mal débute tout à coup par le gonflement de l’èpididyme et du cordon, tantôt d’un seul côté, tantôt des deux à la fois. Tantôt il se termine par une éjaculation spontanée, et tantôt il tait place à une véritable orchite. Le repos, les bains froids, des applications de glace, quelques sangsues et la suspension des testicules sont les seuls moyens à employer à défaut de l’émission du fluide spermatique, qui fait disparaître presque immédiatement tous les accidents.

SPERMATOGRAPHE s. m. (spèr-ma-togra-fe — du gr. sperma, semence ; graphô, ’ë- cris). Bot. Auteur d’une spermatographie.

SPERMATOGRAPHIE s. f. (spèr-ma-togra-fî — du gr. sperma, semence ; yrapltd, je lU’cvis). Bot. Description des graines des végélaux.

SPERMATOGRAPHIQUE adj. (sper-ma-togra-fi-ke — rad. spermatographie). Bot, Qui appartient, qui a rapport à la spermatogra ; hie.

SPERMATOLOGIE s. f. (spèr-ma-to-lo-jîdu gr. sperma, semence ; logos, discours). Méd. Traité, dissertation sur le sperme, la semence.

SPERMATOLOGIQUE adj. (spèr-nia-to-loji-ke — rad. spermatologie). Méd. Qui appartient, qui a rapport à la spermatologie.

SPERMATOLQGUE S. m. (spès-ma-to-loghe — du gr. sperma, sperme ; logos, discours). Méd. Auteur d’une spermatologie.

SPERMATOPÉ, ÉE adj. (sper-ma-to-pédu gr. sperma, sperme ; poied, je fais). Méd. Se dit des aliments qui passent pour augmenter la sécrétion du sperme.

SPERMATOPHAGE adj. (spèr-ma-to-fa-je

— du gr. sperma, semence ; phugô, je inauge). Zool. Qui se nourrit de graines.

SPERMATOPHILE s. m. (spèr-ma-to-fi-le

— du gr. sperma, graine ; philos, qui aime). Etitoiu. Syn. de rilebe.

SPERMATORRHÉE s. f. (spèr-ma-tor-rèdu gr. sperma, sperme ; rhêo, je coule). Pathol. Perte séminale, incontinence de sperme.

— Encycl. Pathol. humaine. Les pertes séminales qui ont lieu spontanément, pendant le repos de la nuit, chez un homme robuste et continent, peuvent être utiles, en débarrassant l’économie d’un excitant dont la présence en excès offre des dangers ; mais le plus souvent elles doivent être considérées comme des phénomènes morbides. Elles reconnaissent une infinité de causes. Citons d’abord les maladies des voies génito-urinaires et des régions voisines ; l’irritation de l’urètre due à la présence de rétrécissements ou consécutive à la blennorrfiagie, les engorgements prostatiques, l’érosion de l’orifice des canaux éjaculateurs ou même déférents, et l’herpès du prépuce, etc. L’accumulation de la matière sébacée préputiale, celle des fèces dans le rectum, l’abus des drastiques, la présence d’ua grand nombre d’oxyures ou d’hémorroïdes, l’équitutton, l’abus des diurétiques, du thé, du café et de l’alcool, peuvent conduire au