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SPALDING (Charles-Auguste-Grnïlaume), historien allemand, né en Poméranie en 1760, mort en 183<K II fit ses premières études et ^son droit à Greifswald et fut nommé référendaire, puis conseiller de justice à Berlin. Après quarante ans de services, il obtint, en 1823, une pension de retraite. On a de lui : Précis historique sur Pierre le Grand, roi de Castille (Berlin, 1797) ; Histoire des rois chrétiens de Jérusalem (1803,2 vol. in-S°) ; Guerre du Canada (1821) ; Conquête de Naples par Conradin.

SPALLANZANI(Lnzare), naturaliste et physiologiste italien, né à Scandino, dans le duché de Modène, en 1729, mort à Pavie en 1799. Il commença son éducation sous la direction de son père, habile jurisconsulte, fut envoyé à l’âge de quinze ans au collège des jésuites de Reggio, puis à l’université de Bologne. Sa famille exigea qu’il suivit les cours de droit ; mais la jurisprudence ne lui inspira aucun intérêt et il revint aux sciences naturelles, pour lesquelles il avait manifesté un grand penchant. A l’âge de vingt-six ans, il fut nommé professeur de belleslettres à Reggio et à Modène ; mais s’étant livré avec un rare succès à l’étude de l’histoire naturelle, il fut appelé à l’enseigner à l’université de Pavie en 1770. Il occupa immédiatement le premier rang parmi les savants professeurs dont s’honorq, it alors l’Italie. Botanique, zoologie, géologie, physique, chimie, tout était de son domaine, et il est peu de branches de la science qu’il n’ait pas enrichies de nouvelles découvertes ; niaise est surtout sur la physiologie qu’il a jeté de vives lumières. On lui doit les premières notions exactes sur la circulation du sang, la digestion, la respiration, la génération des plantes et des animaux. Le xvme siècle n’eut pas d’observateur plus sagace, plus exact que Spallanzani. Il employait en excursions scientifiques lus loisirs que lui laissait sa chaire ; de 1779 à 178S, il parcourut l’Italie, la France, la Suisse, la Grèce et la Turquie. Spallanzani a écrit les ouvrages suivants : Saggio di osservazioni microscopic/te, relative al sistema délia générations dé signori Needham e Buffon (Modène, 1707, in-8o) ; Frodroma sopra le reproduzionianimali(Modène, l7G8, in-8o) ; Dell’ azione del cuore né vasi sanguini ; nuove osservazioni (Modène, 1768, isi-S0) ; /nui fo a intraprendere sperienze onde avère mulelti nel popolo degli inselti per tentar di sciogliere il grand proOUma délia générazione (Modène, 1763, in-8o) : Dei fenomeni délia circolazione osservata net giro universale dei vasi ; Dei fenomini délia circolazione Innyuente ; Dei moti del sangua independemi del cuore e del pulsar délie urlerie ; Ùisserlazioni qualro (Modène, 1777, in-8") ; Opitscoli di fisica animale e vegétabile, con due lettere del signer Bonnet (Modène, 1776, 2 vol. in-8o), traduit en fiançais par Sennebier ; Voyage dans les DeuxSiciles et dans quelques parties des Apennins, traduit par Amaury Duval, avec notes de Faujas de Saint-Fond (1800, 6 vol. in-8o), ouvrage principalement consacré à l’étude des volcans.

SPAIXANZAN1E s. f. (spa-lan-dza-nî — de Spallanzani, natur. ital.). Entom. Genre d’insectes diptères myodaires, tribu des muscides.

— Bot. Genre d’arbres, de la famille des rubiacées, tribu des hédyotidées, dont l’espèce type croît à Madagascar.

— Syn. de gustavu et d’ARKMONK, genre de végétaux.

SPALME s. m. (spal-me). Mar. Enduit propre a, spalmer, ou plutôt à espalmer.

SPALMER. Syn. d’KSPALMER.

SPALTs. m. (spaltt).Techn. Sorte de pierre qui sert à mettre les métaux en fusion. Il Nom que donnent les artistes à. l’asphalte ou bitume de Judée.

SPANANTHE s. m. (spa-nan-te — du gr. spatia ?., rare ; anthas, fleur). Bot. Genre de plantes de la famille des ombellifères, tribu des mulinées, formé aux dépens des hydrocotyles, et dont l’espèce type croît ;>u Pérou.

SPANDAU, ville forte de Prusse, province de Brandebourg, régence de Potsdam, à 14 kilom. O. de Berlin, au confluent de la Sprée et du Mavel ; 10,000 hab. Grande manufacture d’armes ; fabrication de toiles, lainages, poteries ; tanneries, brasseries, distilleries ; construction de bateaux et navigationcommerce de chevaux. Sa citadelle, construite sur une île, fut prise par les Suédois en 1631 et par les Français en 1806. Des quatre églises de Spandau, celle de Saint-Nicolas est la plus remarquable ; c’est un édifice gothique du xvto siècle, qui renferme quelques monuments curieux et de vieux fonts baptismaux. L’ancien palais des électeurs de Brandebourg a été transformé en maison de détention. Cette ville est une place de guerre très-importante. Le gouvernement prussien a décidé, en 1S73, d’en augmenter considérablement l’enceinte, pour permettre aux établissements militaires île se déployer i et aux ouvriers utilitaires dedemeurer dans la ville. Des forts détachés, dont la construction a été arrêtée, auront pour objet do mettre les riches établissement militaires de Spandau à l’abri d’un bombardement. C’est dans la fameuse tour de Julius, à Spandau, que sont enfermés les 40 uiillLous de tlnilers en or mou SPAN

nayé (l milliard 230 millions de francs) formant le trésor de guerre de l’empire allemand. Par décret rendu en septembre 1874, le principal gardien du trésor porte le titre de curateur ; il est subordonné directement au chancelier de l’empire, et il a sous ses ordres deux aides-gardiens, Pour arriver aux caveaux où l’on a entassé la réserve métallique, il faut traverser trois portes ayant chacune deux serrures différentes. Le commandant de la place de Spandau est responsable delà garde de la tour. SPANDAW (Haro-Albert), poète hollandais, né à Vries le 23 octobre 1773, mort en 1855. Il fit ses études à l’université de Groningue et fut reçu avocat en 1799. Il fut nommé ensuite à des fonctions administratives et judicinires. Lors de l’annexion de la Hollande à l’empire français, il rentra au barreau. Parmi ses producions, nous citerons : les Femmes (De Vrouxuen), poëme en quatre chants (1804). réimprimé en 1819, traduit en français par M. Clavereau (Maëstrieht, 1833, in-8o) ; plusieurs compositions anacréontiques, la Bose effeuillée, la. Fête de l’Amour, le Langage des y ?ux, etc. ; des poésies patriotiques entre aunes : Chœur des Néerlandais au roi ; Chants aux femmes de la Néerlande ; la Gloire des marins néerlandais, etc., et un poème lyrique intitulé : Heures de bonheur. Un recueil des poésies de Spandaw a été imprimé en 1809 et en 1815 et a reparu fort augmenté en 1836 (3 vol. in-8o).

SPANGENBERG, ville de Prusse, province de Hesse, cercle et à 10 kilom. S.-E. de Melsungen, sur la petite rivière de Pflefe ; 2,003 hab. Fabrication active de toiles, lainages, coutellerie. On y voit un ancien château fort des landgraves de Hesse, servant aujourd’hui de prison.

SPANGENBERG (Cyriaque). chroniqueur et théologien allemand, né à Nordhausen en 1528, mort à Strasbourg en 1604. Il étudia à l’université de Wittemberg la théologie et la philosophie sous Luther et sous Mélanchthon, avec lesquels il fut en relation d’amitié, devint pasteur et inspecteur des écoles à Tisleben, puis doyen et chapelain à Mansfeld. Lors des dispûtes qui eurent lieu sur le synergisme, il fut un des plus zélés partisans de Flacius et fut destitué pour ce motif en 1575. I ! se rendit à Schlitzsel, où il fut pasteur. ' fut encore forcé, à cause de ses opinions en matière de religion, de quitter cette ville et trouva enfin un asile à Strasbourg, où il se consacra entièrement à des travaux littéraires. On a de Spangenberg un grand nombre d’ouvrages de théologie,) armi lesquels nous citerons un recueil de sermons sur les cantiques de Luther, intitulé : Cilhara Lutkeri, etc. (Erfurt, 1581, in-4o), et Bas Leben des Bonifasius, et un grand nombre de chroniques, don.t les plus importantes sont : Der Adelsspiegel, Die Kirclienhistorie von T/iùringen, Uessen, Frnnken iind Bayern (1603, 2 vol.). V. Leuckfeld, IJistoria Spangenbergensis (Quedlinbourg, 1712).

SPANGENBERG (Auguste-Théophile), docteur allemand, évêque des frères moraves, né à Klettenburg (Wurtemberg) en 1704, mort en 1792. Fils d’un pasteur protestant sans fortune, il prit de bonne heure l’habitude du travail et de la modicité dans les désirs, se fit recevoir docteur en philosophie à Iéna (1726) et s’y livra à l’enseignement. Peu après, il se lia avec le comte de Zinzendorf, qui venait de régénérer les frères moraves et de faire bâtir pour eux Herrnhut (haute Lusace), la ville des gardiens du Seigneur. Spangenberg alla passer, auprès de lui près de deux ans, puis se rendit à Halle, où il devint professeur adjoint de philosophie (1731) et inspecteur des écoles de l'orphelinat ; mais, dès 1732, il quitta cette ville pour retourner à Herrnhut, et à partir de ce moment il se voua avec une ardeur infatigable à la propagation de la secte dont il était le fervent adepte. Il fonda en Amérique (1735), en Russie (1765), en Hollande, en Angleterre et en Allemagne une foule d’établissements qui acquirent un développement rapide. Il était diacre général de la communauté lorsque, en 1744, les moraves le choisirent pour évêque. Spangenberg continua son apostolat, tant en Amérique qu’en Europe, et, après la mort de Zinzendorf, survenue en 1760, il fut nommé président de la direction générale, dont le siège était à Herrnhut (17S9). Par la pureté de ses mœurs, par l’élévation de ses idées, par sa conduite aussi habile que prudente, Spangenberg avait su acquérir l'estime même des adversaires les plus acharnés de sa secte. On a de lui : Biographie du comte N.-L. de Zinzendorf (1772-1775, 8 vol. in-8o), en allemand ; Notice historique sur la constitution de la communauté des Frères (1774, in-8o) ; Ideæ fidei fratrum (1779, in-8o), traduit en français sous le titre de Doctrine chrétienne dans la communauté évangélique des Frères (1779, in-8o) ; Sur les travaux de la communauté des Frères (1782, in-8o) ; Recueil de discours (1797-1799, 2 vol. in-8o). Les Archives pour l’histoire de l’Église, de Henke, contiennent un précis de la vie de Spangenberg, rédigé par lui-même.

SPANGENBERG (Georges-Auguste), médecin allemand, né à Lutzow en 1777, mort en Italie en 1837. Il fut nommé en 1S03 professeur au lycée anatomico-chirurgique de Brunswick et, en 1806, médecin particulier de la reine de Westphalic àCasseleliuédecindel’é SPAN

cole militaire de cette ville. Après la destruction du royaume de "Westphalie, il se rendit à Hambourg et de la en Italie, où il mourut. On a de lui : Darstellung der B lut/lusse (Brunswick, 1805).

SPANGENBERG (Ernest-Pierre-Jean), jurisconsulte allemand, né à Gcettingue en 1784. Il étudia le droit à l’université de cette ville, entra dans la magistrature et devint successivement avocat général à la cour impériale de Hambourg (1811), assesseur à la chancellerie de justice établie à Celle (1814), conseiller au même tribunal (1816), membre de la cour suprême d’appel (1824) et enfin nombre du collège du conseil privé royal de Hanovre (1831). Ses principaux ouvrages sont : Institution ? !: juris civilis Napol eonU (Gcetiingue, 1808) ; Commentaire sur le code Napoléon (Gœttingne, îsiO, 3 vol.) ; Introduction au droit civil romain (Hanovre, 1818) ; Mémoires sur te droit allemand au moyen âge (Halle, 1822) ; Jacques Cnjas et ses contemporains (Leipzig, 1822) ; Mémoires pour servir à l’étude des antiquités du droit germanique (Hanovre, 1824) ; Nouvelles archives de la patrie (Lunebourg, 1822 et suiv., 21 vol. in-8o) ; De l’amélioration morale et civile des détenus par l’emploi du système pénitentiaire (1S21) ; Cours d’amour au moyen âge (Leipzig, 1822).

SPANHEIM ou SPONHEIM, bourg de

Prusse, province du Rhin, régence de Coblentz, cercle et à 12 kilom. O. de Kreuznach ; 1,215 hab. Ce bourg fut autrefois le titre d’un comté qui, formé au xc siècle, appartint jus 3u’en 1437 a la maison de Netibourg, dont un es membres, Jean Ier5 fut la tige des comtes de Sayn-Wittgenstein. Ce comté, après avoir subi plusieurs partages et changements d’héritiers,, se trouve aujourd’hui compris en grande partie dans la principauté de Berkenfeld, qui appartient au duc d’Oldenbourg.

SPANHEIM (Georges, comte dïî), né sur la fin du ixe siècle, mort en 952. Il fut rétabli par l’empereur Othon en 938 dans le comté de Spnnheim, que ses ancêtres avaient possédé à titre de souveraineté.

SPANHEIM (Frédéric-), théologien allemand, né à Amberg (Palatinat) en 1600, mort à Leyde en 1649. Il étudia la théologie à Genève, accepta ensuite une place de précepteur chez le bnron de Vitrulle, gouverneur d’Embrun (1621), puis alla, en 1624, compléter son instruction à Paris et çn Angleterre. De retour à Genève, il ocoupa une chaire de philosophie et, quelque temps après, il se fit ordonner pasteur. Le succès avec lequel il s’adonna à la prédication lui valut d’être appelé à succéder à Tnrretin comme professeur de théologie (1631). Onze ans plus tard, Spanhe : m quitta Genève pour aller occuper à Leyde une chaire de la même nature. C’était un homme instruit, un contioversiste ardent, un esprit étroit et méticuleux, en un mot un digne disciple de Calvin, rivalisant d’intolérance avec les catholiques. Ses principaux écrits sont : le Soldat suédois (Genève, 1633, in-s°) ;eMercuresuisse(Genève, 1634, in-8o) ; Dubia evangelica (Genève, 1634-1639, 3 part, in 40)- Genéua restituta (1635, in-4<>) ; Diatriba historica de origine, progressa et sectis anabaptislarum (Franeker, 1645) ; Mémoire sur Louise Juliane, électrice palatine (Leyde, 1645, in-4o) ; Exercitationes de gratia uuiversali (Leyde, 1646, in-8o) ; des Sermons, etc.

SPANHEIM (Ezéchiel), diplomate et érudit, fils du précédent, né à Genève en 1629, mort à Londres en 1710. Il fit ses études à Leyde, où il apprit l’arabe et l’hébreu, puis revint h Genève (1649) et y professa l’éloquence. Sa précoce érudition et ses talents attirèrent sur lui l’attention de l’électeur palatin Charles-Louis, qui le chargea de diriger l’éducation de son fils. Spanheim sut dans cette place se concilier les bonnes grâces et l’estime de l’électeur. Ce prince le chargea d’une mission politique en Italie, et Spanheim profita de son séjour dans la péninsule pour étudier les antiquités et se mettre en relation avec les érudits les plus distingués. L’habileté diplomatique dont il avait fait preuve lui valut d’être chargé de nouvelles missions auprès du duo de Lorraine (1665), auprès de l’électeur de Mayenca (1666), a. la conférence de Spire, au congrès de Bréda (166S), en Hollande et en Angleterre. En 1679, Spanheim passa au service de l’électeur de Brandebourg, qui le nomma son ministre plénipotentiaire à Versailles (1080) et lui donna le titre de ministre d’État. Se trouvant en France lors de la révocation de l’édit de Nantes, à profita de son caractère diplomatique pour recueillir et secourir un grand nombre de protestants, qu’il fit ensuite passer en Allemagne. En 1689, il quitta la France, revint en Prusse et se livra entièrement à des travaux d’érudition, auxquels il avait jusqu’alors consacré ses loisirs. De 1697 à 1702, il représenta de nouveau l’électeur de Brandebourg à la cour de Versailles. Lorsque ce prince prit le titre de roi de Prusse, il nomma Spanheim baron et l’envoya eu 1702, en qualité d’ambassadeur, à Londres, où il termina sa vie. Spanheim était un homme d’une vaste érudition, dont les écrits sont justement estimés. Son principal ouvrage est un traité, De pr&stantia et usti numismatum autiquorum (Rome, 1664, in-4o), ouvrage inappréciable, sous le rapport de l’érudition, mais malheureusement inachevé. On a aussi de lui un grand nombre d’écrits, de notes, de remarques ou de commentaires sur

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foutes les matières d’érudition, notamment : Thèsespro antiquitate litterarum hebraicarum (Leyde, 1S45, in-4o) ; Discours sur le Palatinat et la dignité électorale (1657, in-4o) ; Des césars de l’empereur Julien (1660, in-8o), traduit du grec avec d’excellentes remarques ; Orbis romanus (1697, in-4o), etc.

SPANHEIM (Frédéric), théologien suisse, frère du précédent, né à Genève en 1632, mort à Leyde en 1*701. Après avoir terminé ses études à Leyde, il exerça le ministère évangélique dans plusieurs localités de la Zélande, puis fut nommé professeur de théologie à Heidelberg (1655). Mandé à. Leyde en 1670, il y occupa les chaires do théologie et d’histoire sacrée et devint en outre, en 1674, bibliothécaire de l’université, qui l’élut quatre fois recteur. Spanheim attaqua avec beaucoup d’àpreté les cartésiens et les coccéiens. Appelé à faire partie d’une commission de théologiens à qui l’électeur palatin voulait faire approuver son désir de quitter sa femme pour en prendre une autre, il n’hésita pas à indisposer ce prince en se prononçant contre ce qu’il souhaitait. Spanheim n’a pas écrit moins de soixante-quatre ouvrages. Les principaux sont : Introductio ad géographiam sacram (Leyde, 1679, in-8o) ; Selecliorum de religione controversiarum elenchus (1637, in-12) ; Summa historié ecclesiastics (1689, in-12) ; De papa femina iuter Leonem IV et Benedictum III (Leyde, 1691, in-8o), traduit, soui ce titre : la Papesse Jeanne, par Lenfant (1694, in-12). Ses Œuvres complètes ont été publiées à Leyde (1701, 3 vol. in-fol.).

SPANI (Prosper), surnommé Prooper de Clememi, sculpteur et architecte italien, natif de Reggio, mort dans la même ville dans un âge très-avnncé, en 1584. Après avoir étudié sous la direction de son oncle Barthélémy Spani, il se rendit à Rome, où il acquit une grande réputation. Il revint ensuite dans sa patrie. Parmi ses plus belles œuvres, on cite ; le Tombeau de saint Bernard, dans la cathédrale de Parme ; le Monument de Prati, dans la même ville ; la Bésurrection du Sauveur, h Reggio ; les statues de la Foi et de la Giâce, à Carpi, etc.

SPANIE s. m. (spa-rî — du gr. spanios, rare). Entom. V. spavie.

— s. f. Genre d’insectes diptères, de la famille des brachystomes, tribu des leptides, dont l’espèce type habite le nord de l’Europe : Les spaniks ont la trompe un peu saillante. (E. Desmarest.)

SPANIOPE s. m. (spa-ni-o-po — du gr. spanios, rare ; pous, pied). Entom. Genre d’insectes hémiiitéres, de la famille des chalcidiens, dont, 1 espèce type habite l’Angleterre.

SPANIOPTILON s. m. (spa-ni-o-pti-londu gr. spanios, rare ; ptilon, plume). Bot. Genre déplantes, de la fiimilledes composées, tribu des carduacées, formé aux dépens des chardons, et dont l’espèce type croît au lapon,

SPANÏSH STRIPES s. m. pi. (spa-nichstraïpze

— de l’angl. spanisk, espagnol ; stripes, bandes). Drap lisse et léger, ainsi appelé parce qu’il fut fait d’abord avec de la laine d’Espagne, et qu’il a des lisières rayées : Le spanisk stripks est l’objet d’une fabrication importante en Angleterre, et surtout à Leeds, on en exporte en Chine jusqu’à 40,000 pièces.

SPANISH-TOWN, appelée par les Espagnols Santiago-de-la-Vega, ville de l’Amérique centrale, Antilles anglaises, capitale de la lamaïque, à 18 kilom. N.-O. de Kingston, sur la Coire, à 9 kilom. de l’embouchure de cette rivière dans la m»r des Antilles, par 18° l’de latit. N. et 790 4’ de longit. E. ; 5,000 hab. Siège du gouverneur général, d’un évêché anglais et de la cour suprême. Commerce peu actif ; rues étroites et mal pavées. Cette ville fut fondée en 1520 par Diego, fils de Christophe Colomb.

SPANOPOGON s. m. (spa-no-pn-gon — du gr. spanios, rare ; pàgôn, barbe). Méd. Rarejé des poils de la barbe, due à un tempérament lymphatique, ou à une affection maladive.

SPANOTRIC s. m. (spa-no-trik — du gr. spanos, rare ; thrix, trichas, poil). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des sénécionées, réuni par plusieurs auteurs, comme simple section, au genre osmite.

SPARACTE s. m. (spa-ra-kte). Ornith, V.

BÀRBILANIER.

— Entom. Genre d’insectes coléoptères tétrameres, de la famille des xylophages, dont l’espèce type habite l’Australie.

SPARADRAP s. m. Cpa-ra-dra). Pharm. Emplâtre composé d’un tissu de linge, da peau ou do papier, recouvert sur l’une des faces ou sur les deux en même temps d’uno légère couche de matière emplastique de différente nature, selon l’usage auquel on Je destine : Une bande de sparadrap.

— Encycl. Les sparadraps sont aujourd’hui d’un fréquent usage en miclecine. Les plus

■employés sont -. le sparadrap de cire, le sparadrap commun, le sparadrap de colle de poisson et le taffetas nésicant. Mais, quel que soit celui qu’on emploie, il faut qu’il soit recouvert d’une couche égale et bien uniforme do matière emplastique ; que celle-ci, sans ètri trop difiluente, présente une consistance lune que l’emplâtre puisse se mouler sur les par-