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le texte original ; Traltato del computo ecclesiastico (Rome, 1641, in— ? 0) : In natales delphini t/allici Leonis Allatii Hellas, traduction en vers latins d’un poème grec d’Allatius, qui se trouve au commencement d’un ouvrage intitulé : De Ecclesis occidentalis perpétua conseitsione, de ce savant. On a, de plus, quelques Lettres de Gui de Souvigny.

SOUVONADA, mer intérieure des Japonais, iiinsi appelée du nom d’une province qu’elle baigne au N.-O. Elle est circonscrite a l’O., nu N. et à l’E. par les cdtes méridionales de la grande lie de Niphon, qui forment un demicercle irrégulier, mais non interrompu, de la pointe de Simonoséki au capd’Idsumo ; elle baigne, sur cette étendue de côtes, les terres de dix provinces. La mer Intérieure est bornée au midi par les lies de Kiousion et de Sikokf, qui sont, après celles de Niphon et de Yéso, les plus grandes du Japon. Il en résulte naturellement quej de ce côté, deux plissages l ; i mettent en communication avec le grand Océan : le premier, entre Kiousion et Sikokf, est le canal de Boungo ; le second, entre Sikokf et Niphon, est le détroit de Kino, ou passage de Linsehoten. À l’O., le détroit de Simonoséki, ou de Van-der-Kapellen, la met en communication avec les eaux de la mer de Cotée. Setou M. Lindau, auteur, d’un récent écrit sur le Japon, la Souvonada des Japonais, située entre les 33u ej ; 35" parallèles de latitude septentrionale et les 131" et 136f degrés de longitude orientale, a 400 kiloin, de longueur, de l’O. au N.-K., c’est-à-dire de Simonoséki à Osaka ; elle mesure une longueur moyenne de 60 à 80 kilom. Cette mer offre, toutefois, plutôt le caractère d’un canal que celui d’une véritable inéditerrnnée. On peut admettre que les trois grandes îles de Niphon, de Kiousion et de Sikokf ne formaient anciennement qu’une seule terre. Leur existence séparée serait due à une rupture des digues naturelles de la côte occidentale, il une invasion des eaux de la mer de Chine, au point où se trouve actuellement Simonoséki. C’est ainsi, pour faire une comparaison, que l’Afrique paraît avoir été détachée du continent européen par une irruption des eaux de l’Atlantique dans le bassin des eaux de la Méditerranée, au détroit de Gibraltar. Enfin, de même que l’on divise en plusieurs bassins la Méditerranée européenne, les laponais en ont distingué cinq dans leur propre Méditerranée et leur ont donné les noms des provinces les plus importantes qui les ■■voisinent, en sorte que la mer intérieure du Japon porte ciiiO, noms différents dans son développement longitudinal de Vu. à l’E., savoir : Souvonada, Iyonada, Bingonada, Arimanada et Idsouminada, ce qui signifie la mer ou le bassin des provinces de Souvo (sur Niphon), d’Iyo (sur Sikokf), de Bingo, d’Arima et d’Idsomni (sur Niphon). « Il est assez difficile, dit M. Humbert (le Tour du monde, 18G6), de donner une idée générale de l’aspect des rives de la mer Intérieure. C’est une série de tableaux qui varient à l’tnllni, selon le plus ou moins de proximité des côtes et l’aspect des îles qui bordent l’horizon. Il y a ne grandes scènes de marine, où les lignes de la mer se confondent avec celles des plages sablonneuses, noyées dans les rayons d’or du soleil, tandis que de lointaines montagnes dessinent sur le fond du tableau les formes vaporeuses de leurs cimes. Il y a de petits paysages bien clairs, bien nets, bien modeste3 : un village au fond d’une baie paisible, entouré de champs verts dominés par une forât de sapins ; l’on dirait quelque vue d’un lac du Jura par une pure rmuinée de juin… Cependant le paysage japonais est plus calme, plus lumineux que les rives romantiques auxquelles je fais allusion. Il y manque les pentes abruptes, les grandes masses d’ombre, les lignes fuyantes. Sur les bords, ce sont des flancs horizontaux, une plage, une rade, des terrasses ; dans le lointain, des îles arrondies, des collines sinueuses, des montagnes coniques. Ces tableaux ne sont point sans charme ; l’imagination, non inoins que le regard, se repose a les contempler ; mais elle y chercherait vainement cet attrait mélancolique qui semble inséparable de la jouissance du pittoresque, selon les notions du goût européen. »

SOUVRÉ (Gilles DE), marquis de Courtenvaux, maréchal de France, nu vers 1542, mort à Paris en 1026. Nommé par le duc d’Anjou (depuis Henri III) maître de la garde-robe et capitaine de Vineennos, il devint successivement gouverneur de la Touraine, gouverneur du dauphin de Frun-je sous Henri IV, peur lequel il avait vaillamment combattu, et eijin maréchal de P’rance (1613). Gilles de Souvré était ie père de Madeleine de Souvré, marquise de Sablé, dont on connaît l’esprit. V. Sablû.

SOU VUE (Jacques db), grand prieur de Ftance, fils du précédent, mort à Rome en 1670. Après s’être illustré au siège de Casai, il obtint le eornmandemôtK des galères de France au siège de Porto-Legnone et fut, en 1648, accrédité par l’ordre de Malte auprès de Louis XIV. Il reçut, en 1667, le litre de grand prieur de France. Jacques de Souvré est plus connu comme gastronome que comme guerrier. Sa table était une des plus recherchées de Paris, et il se glorifiait de faire partie de l’ordre des Coteaux (Cotuaux [ordre des]). C’est lui que

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I Boileau a désigné dans ces vers de la ms sa-I tire :

Et chez le commandeur

Villandry priserait sa fève et sa verdeur.

SOUZA s. m. (sou-za — du nom d’un gentilhomme espagnol). Bot. Syn. de bermudienne, genre d’iridées.


SOUZA, ville du Portugal, province de Minho, à 20 kilom. E. de Porto ; 4, 000 hab. Titre de comté. École latine.


SOUZA (Luiz DE), historien portugais, né à Santarem vers 1560, mort en 1632. Il servit contre les Turcs, fut fait prisonnier par eux et remis en liberté, puis alla guerroyer en Amérique et dans les Indes. De retour dans son pays natal, il se maria et, après la mort de sa fille unique, il entra chez les dominicains, en même temps que sa femme entrait dans un couvent (1614). Luiz de Souza partagea le reste de sa vie entre des exercices de piété et des travaux littéraires. On lui doit : Vida de Bartholomen dos Martyres, arcebispo de Braga (Viana, 1619, in-fol.) ; Historia de san Domingos (1623-1678, 3 vol. in-fol.), dont le style est ampoulé et où l’on chercherait en vain quelque esprit critique,


SOUZA (Joao), orientaliste et grammairien portugais, né à Damas (Syrie) vers 1730, mort à Lisbonne en 1812. Il passa en Europe pour perfectionner son éducation, s’arrêta à Lisbonne et se concilia la sympathie du marquis de Pombal, qui le choisit pour secrétaire interprète de l’ambassade envoyée en 1773 au Maroc. La reine Maria le nomma ensuite titulaire d’une chaire de langue arabe, puis commis de la secrétairerie d’État de la marine. Souza était, depuis 1770, entré chez les franciscains. On lui doit, entre autres écrits : Grammaire arabe (Lisbonne, 1787) ; Vestiges de la langue arabe en Portugal (Lisbonne, 1789, in-8o) ; Documents arabes extraits des archives de Lisbonne.


SOUZA-BOTELHO (Jose-Maria, marquis DE), diplomate et littérateur portugais, né à Oporto en 1758, mort à Paris en 1825. Il fit de bonnes études à l’université de Coïmbre, puis entra dans l’armée, qu’il quitta en 1791. M. de Souza entra alors dans la diplomatie. Après avoir été ministre plénipotentiaire en Suède (1791), puis en Danemark (1795), il revint en Portugal en 1799, remplit ensuite des missions à Madrid, à Londres et à Berlin, et alla, en 1802, occuper le poste de ministre plénipotentiaire à Paris. Veuf, à cette époque, d’une Norenha, dont il eut un fils, le comte Luiz-Jose de Villareal, il épousa en secondes noces la veuve du comte de Flahaut, qui devait donner à son nom un grand éclat. Le marquis de Souza fut très-bien accueilli, ainsi que sa femme, à la petite cour du premier consul. Le cabinet britannique, irrité de ce qu’il eût hautement blâmé les agissements de Drake, ministre anglais à Munich, demanda et obtint qu’il fût rappelé de Paris (1805). Souza fut nommé ministre plénipotentiaire à Saint-Pétersbourg, mais il refusa ce poste pour rester à Paris, où il s’adonna entièrement à son goût pour les lettres. Admirateur des Lusiades de Camoëns, il résolut de donner de ce poëme une réédition splendide qui parut à Paris (1817, in-4o) chez Firmin Didot et qu’il enrichit de gravures. Par malheur, cette réimpression ne fut pas faite sur la bonne édition des Lusiades, laquelle date de 1572 ; M. de Souza, pour réparer cette erreur, fit une seconde édition du poëme (1819, in-8o), avec des variantes et une notice sur Camoëns. Il publia en outre une traduction en portugais des Lettres portugaises (1824) et démontra dans une notice que, sur les onze lettres, il n’y en avait que cinq d’authentiques. Il avait commencé une Histoire du Portugal, que sa mauvaise santé l’empêcha de continuer. Il n’avait pas eu d’enfants de sa seconde femme.


SOUZA-BOTELHO (Adélaïde-Marie-Émilie Filleul, comtesse de Flahaut, puis marquise DE), femme auteur française, née à Paris le 14 mai 1761, morte dans la même ville en 1836. Toute jeune encore, elle perdit ses parents et fut mise dans un couvent, où elle passa les premières années de sa jeunesse. À dix-huit ans, elle sortit de cette retraite pour épouser le comte de Flahaut, qui avait cinquante-sept ans, plus de trois fois son âge, et alla avec son mari, qui avait une charge près de Louis XVI, habiter le Louvre. En 1785, Mme  de Flahaut eut un fils, qu’elle emmena avec elle à l’étranger au commencement de la Révolution. Après avoir voyagé en Allemagne, elle se trouvait en Angleterre lorsqu’elle apprit que son mari venait de périr sur l’échafaud (1793). Comme les biens de son mari avaient été confisqués, elle se trouva à Londres dans un état de gêne extrême. Ce fut alors qu’elle essaya de se procurer des ressources en écrivant et qu’elle fit paraître son premier roman, Adèle de Senanges (Londres, 1794, in-8o), œuvre délicate, charmante, empreinte d’une grande fraîcheur de jeunesse, qui eut un vif succès. Après le 9 thermidor, elle voulut rentrer en France, quitta Londres et se rendit en Suisse, en attendant que les formalités nécessaires pour qu’elle pût revenir en toute sécurité à Paris fussent remplies. Ce fut pendant son voyage en Suisse qu’elle fit la connaissance du jeune prince qui devait être Louis-Philippe. Le Mémorial de Gouverneur Morris (tome Ier, pages 449-458), qui l’avait connue à Paris en 1789, nous la montre l’amie du futur roi, sa conseillère, remplissant presque auprès de lui le rôle d’une tutrice écoutée et influente. Avec lui, elle parcourut la Suisse jusqu’à Brunswick, puis elle alla le rejoindre à Hambourg. Dans cette dernière ville, Mme  de Flahaut fit la connaissance d’une autre personne qui devait tenir une grande place dans sa vie, celle de M. de Souza, qu’elle devait épouser plus tard. De retour à Paris, Mme  de Flahaut entra en relations intimes avec Mmes  Tallien, Beauharnais, etc., et se vit très-recherchée pour l’agrément et le charme de son esprit, pour ses manières gracieuses et distinguées. Elle continua à publier des romans, qui ne furent pas accueillis avec moins de faveur que le premier et qui la mirent en évidence. En 1802, elle retrouva dans le salon de Talleyrand, avec qui elle s’était liée, M. de Souza, qui venait d’être nommé ministre plénipotentiaire de Portugal à Paris. Le goût qu’ils avaient l’un et l’autre pour les lettres les amena à s’unir, et cette union fut des plus heureuses. Elle eut alors complètement pied à la cour du premier consul, puis à celle de Bonaparte devenu empereur. « Un jour, dit Sainte-Beuve, au retour d’un voyage à Berlin, Mme  de Souza arrivait à Saint-Cloud pour voir l’impératrice Joséphine. L’empereur était sur le perron, impatient de partir pour la chasse ; les fougueux équipages, au bas des degrés, trépignaient. La vue d’une femme le contraria, dans l’idée sans doute que ce serait une cause de retard pour l’impératrice, qu’il attendait. Il s’avança, le front assez sombre, vers Mme  de Souza et, la reconnaissant, il lui demanda brusquement : « Ah ! vous venez de Berlin ? Eh bien ! y aime-t-on la France ? » Elle vit l’humeur au front du sphinx redoutable. Si je réponds oui, pensa-t-elle, il dira : « C’est une sotte ; » si je réponds non, il y verra de l’insolence… « Oui, sire, répondit-elle, on y aime la France…, comme les vieilles femmes aiment les jeunes. » La figure de l’empereur s’éclaira : « Oh ! c’est très-bien, c’est très-bien ! » s’écria-t-il deux fois, et comme la félicitant d’être si heureusement sortie du piège. Quant à Mme  de Souza, elle aimait à citer cet exemple pour preuve que l’habitude du monde, comme celle de laisser naître ses pensées, les fait toujours venir à propos. » Lorsque, en 1811, son fils, M. de Flahaut, eut un enfant naturel de la reine Hortense, ce fut elle qui se chargea de l’élever sous le nom de comte de Morny (v. Morny), et l’on raconte qu’elle perdit au jeu les 200,000 francs que la reine Hortense avait donnés à son fils adultérin et inavoué. Sous la Restauration, elle eut le chagrin de voir son fils, M. de Flahaut, exilé, et de perdre M. de Souza (1825). Depuis ce moment, elle demeura complètement dans la retraite, se bornant à vivre, dit Casimir Bonjour, au milieu d’un petit nombre d’esprits distingués qu’elle charmait par de spirituelles causeries. « Ceux qui ont connu Mme  de Souza, dit Sainte-Beuve, ont trouvé en elle cette convenance suprême qu’elle a si bien peinte, jamais de ces paroles inutiles et qui s’essayent au hasard, comme on le fait trop aujourd’hui ; un tour d’expression net et défini, un arrangement de pensées ingénieux et simple, du trait sans prétention, des mots que, malgré soi, l’on emporte, quelque chose enfin de ce qu’a eu de distinctif le XVIIIe siècle depuis Fontenelle jusqu’à l’abbé Morellet, mais avec un coin de sentiment particulier aux femmes. Moraliste des replis du cœur, elle croit peu au grand progrès d’aujourd’hui ; elle serait sévère sur beaucoup de nos jeunes travers bruyants, si son indulgence aimable pouvait être sévère. L’auteur d’Eugène de Rothelin goûte peu, on le conçoit, les temps d’agitation et de disputes violentes. Un ami qui l’interrogeait, en 1814, sur l’état réel de la France, jugée autrement que par les journaux, reçut cette réponse, que l’état de la France ressemblait à un livre ouvert par le milieu, que les ultras y lisaient de droite à gauche, au rebours, pour tâcher de remonter au commencement ; que les libéraux couraient de gauche à droite, se hâtant vers la fin, mais que personne ne lisait à la page où l’on était. » Dans ses romans, elle a peint avec beaucoup de finesse les salons élégants du XVIIIe siècle. Ses conceptions sont simples et naturelles. Elle n’émeut pas par la mise en scène de passions orageuses, mais elle intéresse au plus haut point par le piquant et la délicatesse des détails. « Ses jolis romans, dit M.-J. Chénier, n’offrent pas, il est vrai, le développement des grandes passions ; on n’y doit pas chercher non plus l’étude approfondie des travers de l’espèce humaine ; on est sûr au moins d’y trouver partout des tableaux très-fins de la société, des tableaux vrais et bien terminés, un style orné avec mesure, la correction d’un bon livre et l’aisance d’une conversation fleurie…, l’esprit qui ne dit rien de vulgaire et le goût qui ne dit rien de trop. » Outre Adèle de Senanges, on lui doit : Émilie et Alphonse ou le Danger de se livrer à ses premières impressions (Paris, 1799, 3 vol. in-12),xviite où l’on trouve des caractères bien tracés et des scènes intéressantes ; Charles et Marie (1802, in-12), étude de mœurs anglaises ; Eugène de Rothelin (1808, 2 vol. in-12), son chef-d’œuvre, peinture idéalisée, mais charmante, des mœurs de l’aristocratie du XVIIIe siècle ; Eugénie et Mathilde ou Mémoires de la famille du comte de Revel (1811, 3 vol. in-12), tableau plein d’observation et de vérité sur les phases et les vicissitudes de l’émigration ; Mlle  de Tournon (1820, 2 vol. in-12) ; la Comtesse de Fargy (1822, 4 vol. in-12), où l’on trouve de très-fines peintures du grand monde ; la Duchesse de Guise ou Intérieur d’une famille illustre dans le temps de la Ligue (1831, in-8o), drame en trois actes. Ses Œuvres complètes ont été réunies en 1822 (6 vol. in-8o). Il en a été donné un choix dans la Bibliothèque Charpentier (1840, in-12), avec une notice par Sainte-Beuve. Ces Œuvres choisies comprennent Adèle de Senanges, Charles et Marie et Eugène de Rothelin.


SOUZA-COUTINHO (Domingo-Antonio DE), marquis de Funchal, diplomate portugais, né à Chaves en 1765, mort à Londres en 1832.. (I remplit avec distinction des missions diplomatiques à Turin et à Londres et publia divers ouvrages, entre autres : Essai sur les prinvipes de la mécanique (1807) ; la Guerre de la Péninsule sous son véritable point de vue (1816) ; Quatre coïncidences de rfn/ « (1819) ; Observations sur le manifeste du peuple portugais aux souverains de l’Europe (1820).

SOUZA-PhNTO (Basilio-Alberto), jurisconsulte et homme politique portugais, né à I, amego en 1793. Il a occupé pendant longtemps une chaire à l’université de Coïmbre et est devenu membre du conseil du roi. A diverses reprises, il a été membre des cortès, notamment en 1821, en 1855 et 1856. Nous citerons, parmi ses ouvrages : Le.çaus de droit criminel (1845) et Annotations sur te droit administratif.

SOUZDAL, ville de la Russie d’Europe, gouvernement et à 38 kilom. N. de Wladimir,

ch.-l. du cercle de son nom. sur IaKamanka ; 6, 661 hab. On y remarque l’ancien palais des évêques de Wladimir. Soiizdal fut jadis le titre d’une principauté, érigée au X ! " siècle comme apanage des princes de la maison du Rurik ; cette principauté, qui comprenait les gouvernement^ actuels de Wladimir, de Moscou et de Nijni-Novgorod, fut indépendante de 1167 à 1392.

SOVERIA-DI-MANELU, bourg du royaume d’Italie, province de la Calabre Ultérieure IIe, district de Nicastro, mandement de Serrastretta ; 2, 761 hab.

SOVIEILtE, ville du royaume d’Italie, province, district et mandement de Sienne ; 7, 115 hab. Célèbre par ses belles carrières de marbre.

SOWERBÉE s. f. (sou-èr-bé — de Sowerby, natural. ungl.). Bot. Genre de plantes, de la famille des liliacées, tribu des authéricées, dont l’espèce type croît en Australie.

SOWERBY (James), artiste et naturaliste anglais, né à Lainbethen 1757, mort en 1822. li fut d’abord maître de dessin. Il cultivait la peinture ; pour réussir a peindre plus fidèlement les fleurs, il étudia la botanique et prit goût à cette science. Les principaux ouvrages de Sowerby sont:Livre de dessin pour la botanique ou Introduction facile à l’art de dessiner tes fleurs d’après nature (1789, in-4 » ; 2° édit., 1791) ; les Délices du fleuriste, contenant six figures coloriées, avec des descriptions botaniques (1791, in-fol.) ; Minéralogie anglaise ou figures coloriées, etc. (1803, in-8 « ); Description de modèles pour expliquer la cristallographie (1805, in-8o). Sowerby était membre de la Société liunéenne et de la Société géologique, et a inséré plusieurs articles dans les mémoires de ces deux sociétés.

SOWERBY (George-Brettingham), fils du précédent, né à Lainbeth en 178S, mort en 1854. Il s’occupa de travaux eutoinologiques et concliyliologiques et rit paraître un ouvrage intitulé : The gênera of récent andfossil shells (1820-1824), dont son frère aîné lui fournit les illustrations, et, en 1830, un autre ouvrage sur le même sujet, intitulé : Species conchyliorum, dont il ne donna que la première partie. Il était membre de plusieurs sociétés savantes et a inséré des articles dans diverses publications périodiques scientifiques.

— Sun frère, Charles-Édouard Sowerby, né en 1795, mort en 1842, se consacra aussi à l’étude des sciences naturelles. Il aida sou père à la rédaction de l’ouvrage intitulé : Englisk botany.— George-Brettingham Sovisrby, fils de George-Brettingham, né en 1812, se fit connaître comme naturaliste et comme graveur. On a de lui : Conchotogical manual (1839 ; 4 « édit., 1852) ; ConcAoïoaïcai illustrations (1830-1842) ; Popular british conchology (1854) ; Popular guide to the aquarium (1857).

SOWINSK1 (Joseph-Longin), général polonnis, né en 1777, mort en 1831. Il fut élevé à l’école des cadets de Varsovie, prit part, à peine âgé de seize ans, à la guerre contre les Russes et, sous les ordres de ûombrowski, combattit à Sochaczewet k Bygdoszcz. Après le dernier partage de la Pologne, il entra dans la cavalerie prussienne et y parvint rapidement au grade d’officier. Il donna sa démission en 1810, passa dans l’armée polonaise, avec le grade d’officier d’escadron, et assista à tous les couibats de la Campagne de Russie, jusqu’à la bataille de Moznisk, où il eut une jambe emportée par un boulet. Pris par les Russes à Moscou, où il avait été transporté, il fut interné successivement à Twer et à Tainbow et recouvra sa liberté en 1813. Après la réorganisation du royaume de Pologne en 1815, il fut nommé directeur de l’arsenal de Varsovie et, en 1820, fut placé à la tète de l’école d’application militaire. Ea 1830, il fut l’un des premiers à répondre à

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