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SEIG

D’après M. Boussingault, la farine de seigle contient :

Gluten et albumine 10,5

Amidon 64,0

Sucre 3>°

Gomme H, o

Cellulose 6.0

Graisse 3,5

et, suivant le même chimiste, le son de seigle renferme :

Eau U,55

Cendre 3>35

Graisse. • L86

Gluten et albumine H,50

Gomme 7>79

Matière amylacée 38,19

Cellulose *1>3&

1,000 parties de graines contiennent, en moyenne, 21 parties de sels minéraux, renfermant eux-mêmes 5,65 d’acide phosphorique. 1,000 parties de farine de seigle ne contiennent que 13,33 parties de sels minéraux, renfermant 3+1/3 d’acide phosphonque. 1,000 parties de son de seigle contiennent 51 parties de phosphates.

SEIGNE (col de la), passage dans les Alpes Grées, entre le district italien d’Aoste et la Savoie, à 6 kilom. N.-O. du petit Saint-Bernard et à 13 kilom. S.-O. du mont Blanc. Altitude, 2,526 mètres.


SEIGNELAY, bourg de France (Yonne), chef-lieu de cant., arrond. et à 13 kilom. N. d’Auxerre ; pop. aggl., 1,392 hab. — pop. tot., 1,461 hab. Teintureries, corderie, fabrique de couleurs. Ancien marquisat qui appartint à Colbert.


SEIGNELAY (Jean-Baptiste Colbert, marquis de), fils aîné du grand Colbert, né à Paris en 1651, mort en 1691. Formé aux affaires par son père, il lui succéda comme secrétaire d’État au département de la marine, département qu’il dirigeait déjà conjointement avec lui depuis quelques années. Comme son père, il possédait le génie de l’organisation, une grande hauteur de vues et la fermeté de résolution qui fait exécuter les plus hardis projets une fois qu’ils ont été conçus et adoptés. Sous son administration, la marine française atteignit un degré de prospérité qu’elle n’a plus connu depuis et put rivaliser avec les flottes combinées de l’Angleterreet de la Hollande. Le marquis de Seignelay prit part lui-même à quelques-uns des faits d’armes de cette marine qu’il avait si puissamment organisée. En 1681, Louis XIV ayant déclaré la guerre à la république de Gênes, coupable d’avoir fourni des vaisseaux à l’Espagne, Seignelay prit la mer à Toulon avec quelques vaisseaux, investit le port de Gênes et força le doge, pour arrêter le bombardement commencé, à venir s’humilier aux pieds de Louis XIV. C’est ce doge, Lescaro, à qui on demandait ce qu’il trouvait de plus étonnant à Versailles et qui répondit : « C’est de m’y voir ! » En 1688, le marquis de Seignelay s’embarqua également sur la flotte destinée à combattre les Anglais et les Hollandais ; mais il se borna à diriger l’armement de celle qu’il fit confier par Louis XIV, en 1690, à Châteaurenaut et à Tourville et qui remporta devant Dieppe une victoire signalée sur la foltte anglo-hoilandaise (10 juillet 1690). Seignelay n’eut que le temps de jouir de son triomphe, car il mourut le 10 novembre suivant.


SEIGNETTE (sel de). Chim. Tartrate de potasse et de soude, qui fut obtenu pour la première fois par Seignette, apothicaire de La Rochelle.

SEIGNEUR s. m. (së-gneur ; gn mil. —lat. senior, vieillard, et par ext. homme respectable). Féocl. Propriétaire feoual : Seigneur souverain. Seigneur d’une vide, d’un bourg, d’un vidage. Seigneur de plusieurs États. Le seigneur d’une terre. Rendre foi et hommage à son seigneur. Le paysan russe croit se devoir corps et âme à son seigneur. (De Custine.) Non-seulement le seigneur taxait, taillait à son gré ses colons, mais toute juridiction lui appartenait sur eux. (Guizot.) Il fallait faire cuire son pain au four du seigneur faire moudre son blé à son moulin, acheter exclusivement ses denrées, laisser dévorer sa récolte par son gibier. (Thiers.) Us seigneurs du moyen âge détroussaient tes voyageurs sur les grandes routes, (Proudh.)

Un instant ! devant moi nul n’est seigneur ici.

V. Huao. Et les manants comprirent quel honneur Us devaient même au chien de leur seigneur. Voltaire.

il Seianeur censier ou foncier, Celui duquel relevait un héritage tenu eu ceus.ve : le vrovriétaire de l’héritage soumis un cens était obliué de payer au seigneur censier une rente annuelle, seigneuriale et perpétuelle, en araent arain, vin ou volaille ; les seigneurs cisns’iers avaient encore droit, d après certaines coutumes, aux tods et ventes. Il Seigneur dominant, Celui duquel relevait un autre nef. D Seigneur de fief servant, Vassal d un sçt-Kneur dominant. Il Seigneur suzerain, Celui dont relevaient des arrière-nefs et qui relevait lui-même directement du roi. Il Seianeur haut justicier, Celui qui avait haute, moyenne et basse justice. 11 Seigneur péage/, Celui qui avait droit de péage. Il àet SEIG

gneur de parchemin, Homme de robe anobli. Il Droits du seigneur. V. droit.

— Par ext. Propriétaire, maître absolu Me voilà seigneur d’une petite maison veux être maître et seigneur chez moi. De vos biens désormais il est-maître et seigneur. En vertu d’un contrat duquel je suis porteur.

Molière.

— Personne noble, de haut rang : Un seigneur. Un grand seigneur. Haut et puissant skigneur. Assemblée de seigneurs. Les seigneurs de la cour. Il fait le seigneur, le grand seigneur. Il joue le grand seigneur. Le seigneur de la cour est auprès du petit seigneur de paroisse ce qu’est te paon, tout brillant de ses couleurs, auprès du dindon qui se rengorge. (La Bruy.) Un grand seigneur est un homme qui voit le roi, parle au ministre, a des ancêtres, des dettes et des pensions. (La Bruy.) La noblesse de province était plus intraitable encore que les grands seigneurs. (Mme de Staël,) Le faste d’un seigneur impose au malheureux même qui en fait les frais. (Duclos.) Un grand seigneur est bien peu de chose vis-à-vis d’un homme gui ne croit pas aux grands seigneurs. (M’oe E. de Girard.) Maintenant, il y a moins de grands seigneurs, mais il y a beaucoup plus d’hommes. (Ciuizot.) En Angleterre, des populations mangent de l’herbe pour que les seigneurs mangent des millions. (Vacquérie.)

Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs. La Fontaine.

Sans doute un grand seigneur trouve dans sa noblesse Honneur, gloire, vertu, bon sens, esprit, sagesse ; Un grand seigneur sait tout sans avoir rien appris ; Tout ce qu’il désapprouve est digne de mépris. J.-B. Rousseau. Titre qu’on donnait autrefois aux personnes à qui l’on voulait faire honneur et qu’on donne encore aujourd’hui en plaisantant : Qu’est-ce, seigneur Octave ? Qu’avezvous ? qu’y a-t-il ? (Mol.)

Vous leur fîtes, seigneur. En les croquant beaucoup d’honneur. La Fontaine. Fig. personne très-distinguée : Les poètes sont les grands seigneurs de l’intelligence. (Mme E. de Gir.) il Chose qui exige une haute considération : Je ne veux point choquer d’aussi grands seigneurs que les préjugés. (Volt.)

— Comme unseigneur, En seigneur, En grand seigneur, Somptueusement, avec un grand luxe : Vivre en grand seigneur. Être logé,

Vêtu COMME UN GRAND SEIGNEUR.

C’est un petit seigneur, Se dit d’un homme qui fait l’important et qui a peu de valeur.

— Prov. A iomc seigneur tout honneur, A tous seigneurs tous honneurs, Il faut rendre à chacun ce qui lui est dû d’après son rang, sa dignité. Il Tandis que le vassal dort, le seigneur veille, Si le vassal néglige de rendrefoi et hommage, le seigneur peut saisir ses biens. Il Un grand seigneur, un grand clocher, une grande rivière sont trois mauvais voisins, Les exactions des seigneurs et des gens d’Eglise sont aussi redoutables que les débordements des rivières. Il Tant vaut le seigneur, tant vaut la terre, La valeur des terres dépend de la sagesse de ceux qui les administrent.

— Relig. Le Seigneur, Le Seigneur des armées, Dieu des J uifs et des chrétiens : Offrir des sacrifices au Seigneur. Le Seigneur des armées a fait ces ckoses pour anéantir tout le faste des grandeurs humaines. (Boss.) Apaisons lis Seigneur par le changement de nos mœurs. IMass.) Le joug du Seigneur est doux pour le juste, parce que le Seigneur le soutient lui-même. (Flèch.) Je ne tarderai pas à voir face à face Sa Majesté prussienne ; ce sera pour moi un honneur que le Seigneur n’accorda pas à Maïs.e. (Voltaire.)

Pécheurs, disparaissez, le Seigneur se réveille.

Racine. Le Seigneur a détruit la reine des cités.

Racine. Je rends erftce au Seigneur, il m’a donné la vie.

V. Hugo.

Le Seigneur soutient ceux qu’il aime.

V. Huoo.

SEIG

Il Notre-Seigneur, Jésus-Christ : Ilecevoir Notre Seigneur par la communion. 11 Jour du Seigneur, Dimanche, jour consacré, chez les chrétiens, à des actes religieux.

— lnterjectiv. Seigneurl Seigneur Dieu ! Exclamation dont le sens varie avec l’intention de celui qui s’en sert : Seigneur Dieu I quelle tempête t Aht Seigneur 1 que je suis contentl

— Hist. Titre qu’on donnait aux membres des états généraux et des cours souveraines.

Il CAamôre des seigneurs, Titre qu’on donne à des assemblées législatives exclusivement composées de nobles, dans certains pays : La Chambre des seigneurs de Prusse. Il Grand Seigneur, Empereur des Turcs, sultan : Les armées du Grand Seigneur.

— Litiér. Titre que l’on donne aux héros et aux princes de tragédie : Les étrangers crèvent de rire guand ils voient dans nos tragédies le seigneur Agamemnon et le sbignkur Achille qui lui demande raison aux yeux de tous les Grecs, et le seigneur Oreste brûlant de tant de feux pour madame sa cousine. (P.-L. Courier.)

Non, quoique vous disiez, cette horrible dessein Ne fut jamais, seigneur, conçu dans votre sein.

Racine.

Seigneur, tant de grandeurs ne nous touchent plus guère ; Je les lui promettais tant qu’a vécu son père.

Racine.

— Astrol. Seigneur d’une maison céleste, Planète qui domine dans une région du ciel.

— Encycl. V. féodalité et droits de la moblesse (tome VI, page 1268).

Seigneur Me»raiu>n« (le), opéra en trois actes, paroles de Rochon de Chabannes, musique de Floquet ; représenté à l’Académie royale de musique le 14 décembre 1780. On a promptement oublié cet ouvrage médiocre ; mais la belle voix de baryton du jeune Lays et le talent que Mme Saint-Huberti déploya clans le rôle de Lise assurèrent le succès momentané de la pièce. On ajouta, en 1781, un acte intitulé : la Fête du château, et le 23 décembre 1782 un autre acte : le Retour du seigneur dans ses terres.

SEIGNEUR (Gabriel), littérateur suisse, né à Lausanne dans les dernières années du xviii* siècle, mort dans la même ville en 1776. Il suivit à Bàle et à Genève les cours de droit public et de mathématiques et, à son retour dans son pays, fut nommé président du tribunal criminel ecclésiastique et plus tard président de la Société agricole de Lausanne. On possède de lui : Vœux de l’Europe pour la paix (1748, in-8<>) ; Système abrégé de jurisprudence criminelle (1756, in-8o) ; Lettres sur la découverte d’Herculanum (1770, 2 vol. iïi-8°) ; les Muses helvétienues (1775, in-8o).

SE1GNEURESSE s. f. (sè-gneu-rè-sefém. de seigneur). Féod. Femme possédant un fief ; La marquise de Pinguet, seigneuressb du fief de Hamel. (L. de La Roque.)

SEIGNEURIAGE s. m. (sè-gneu-ri-a-je ; gn mil. — rad. seigneur). Droit qu’un souverain ou un seigneur prend sur la fabrication des monnaies : Il revenait au roi tant par marc, pour droit de seigneubiaGk. (Acad.)

— Encycl. Primitivement, on appelait seigneuriage tout droit appartenant à un seigneur à cause de son fief ; mais lorsque la grande féodalité fut détruite, le mot subit des restrictions et n’exprima plus qu’un droit appartenant au roi sur la fonte et la fabrication des monnaies. Ce droit sur les espèces monnayées était perçu par presque tous les anciens souverains de l’Europe, mais il était inconnu dans l’antiquité. Il n avait été introduit que lorsqu’une foule de seigneurs vassaux ayant le droit de battre monnaie devaient payer une redevance au suzerain. Les vassaux avaient disparu, mais le droit était resté. L’histoire de Pépin nous apprend que ce roi prenait « la vingt-deuxième partie de 12 onces» et que ce système subsista jusqu’à saint Louis ; ce dernier roi régla que les droits de seigneuriage seraient de la seizième partie du prix du marc d’aryent et d’une fraction proportionnelle du marc d’or. Le roi Jean se départit du droit de seigneuriage, parce que, disait-il, les monnaies ■ ont été mises à si convenable et si juste prix, qu’il n’y prenoit aucun profit, pour le laisser au peuple. » Mais ses successeurs n’imitèrent point cet exemple. Obérés comme ils l’étaient par suite des guerres malheureuses qu’ils avaient à soutenir contre l’Anglais, les rois de France levèrent de gros droits sur les monnaies et allèrent jusqu’à retenir les 3/4 d’un marc d’argent et davantage sur le marc d’or. Cependant, Charles Vil, qui avait poussé les choses à ce point extrême, fut le premier, lorsque ses affaires furent rétablies, à abaisser le prix de cette taxe monétaire. Au temps de Louis XIII, le droit de seigneuriage était de 6 livres par marc d’or et de 10 sous l obole par marc d’argent. Louis XIV cessa quelque temps de lever ce droit (1679) ; mais, comme chacun sait, ce monarque avait souvent besoin d’argent pour dorer son soleil ; aussi fallut-il en revenir bientôt au seigneuriage, qui fut de 7 pour 100 sur l’or et de 5 pour 100 sur l’argent. À l’époque de la Révolution, ce droit, qui avait subi des diminutions graduelles, n’était plus que de l pour 100, et il fut supprimé comme tout ce qui touchait à la féodalité. L’Espagne et l’Angleterre en avaient introduit l’usage en Amérique ; mais aujourd’hui il n’existe plus nulle part, même eu Russie. Cependant, si le droit de seigneuriage n’exista plus de nom, on peut dire qu’il subsiste de fait, car pour toutes les fabrications de monnaies les gouvernements se réservent une prime dont le taux est fixé par la loi.

SEIGNEURIAL, ALE adj. (sè-gneu-ri-al, a-le ; gn mil. — rad. seigneur). Qui appartient au seigneur : Titre seigneurial. Droits seigneuriaux. Le droit de champart et tous les droits seigneuriaux que vous uvez ne sont pas si favorables à la poésie que les charrues et les montons. (Volt.) Cette pie-grièche de donjon finit par vous agacer avec ses jérémiades seigneuriales. (P. de St-Vict.)

— Qui donne des droits de seigneur : Terre seigneuriale.

Maison seigneuriale, Maison affectée à l’habitation du seigneur du lieu.

Mairie seigneuriale, Justice d’un seigneur ayant titre de maire ou de prévôt.

| SEIGNEURIALEMENT adv. (sè-gneu-ri-a SEIL

le-man ; gn mil. — rad. seigneurial). En seigneur, comme un seigneur : Il se fait traiter

SEIGNEURIALEMENT.

SEIGNEURIE s. f. {sè-gneu-rt ; gn mil.rad. seigneur). Droit, ’ puissance, autorité qu’un homme a sur la terre dont il est le seigneur : Une seigneurie très-ancienne, trèsfondée. La seigneurie de cette tei-re s’étendait fort loin. (Acad.) Il Mouvances, droits féodaux d’une terre, indépendamment de la terre même : Il vendit sa terre et il s’en réserva ta seigneurie. (Acad.)

— Terre seigneuriale : // acheta une belle seigneurie. Le roi érigea cette seigneurie en marquisat. (Acad.) Anciennement, chaque seigneurie avait son droit civil, et il n’y avait pas deux seigneuries dans tout le royaume qui fussent gouvernées de tout point par la même loi. (Montesq.) Vers la fin du xvno siècle, la seigneurie de Bagnolet fut achetée par le duc d’Orléans. (Dulanre.)

— Titre d’honneur qu’on donnait autrefois aux pairs de France, et qu’on donne aujourd’hui encore en Angleterre aux niL-infiie-, de la Chambre des lords ; Votre Seigneurie. A Sa Seigneurie M. le duc N..., P’iir de France. (Acad.)

— Titre qu’on donne, en plaisantant, a une personne quelconque : Je baise les mains à Votre Seigneurie. Serviteur à Votre Seigneurie. (Acad.)

Aprfai ce beau discours, toute la confrérie Doit un remerciaient à Votre Seigneurie.

Moliëoe. Ma maitresse vous prie

De laisser en repos dormir Sa Seigneurie.

V. Huuo.

— Hist. Membres du gouvernement de la république de Venise : Le doge était accompagné de toute la seigneurie.

SEIGNEURIER v. n. ou intr. (sè-gneu-ri-é ; gn mil. — rad. seigneur, on de l’ital. signoreggiare, même sens. Prend deux i de suite aux deux pr. pers. pi. de l’imp. de l’ind. et du subj. prés. : iVou* seigneuriions ; que vous seigneuriiez). Dominer, commander en seigneur : Ceux qui .seigneurioient ores servent, et ceux qui servaient ores dominent. (Nie. Fasq.) Il Vieux mot.

SEIGNEURIFIER v. a. ou tr. (sè-gneu-riR-é — de seigneur, et du lat. facere, faire. Prend deux i de suite aux deux pr. pers. pi. de l’imp. de l’ind. et du prés, du subj. : Nous seigneurifiions ; que vous seigneuiifiies). Faire un seigneur de ; donner le titre de seigneur a : SiiiGNECRiFiBR un roturier.

Se Beigneurifier v. pr. Devenir seigneur ; se donner le titre de seigneur : Par ce mariage, Fromenteau s’était seignëurifié et avait le litre de comte de La Vuuguyon. (StSim.)

SE1GNORET (Pierre-Marie), fabuliste français, né à Bargemon (Vai) le 25 mars 1815. Il s’est fait recevoir licencié en droit et il est devenu employé principal à la Caisse des consignations, à Paris. M. Sei^noret est auteur de deux volumes de Fables qui ont été publiés, le premier en 1858, et le second en 1862.

SEIIIOTJN, le Sarus des anciens, rivière de la Turquie d Asie. Elle descend du versant méridional de l’Anti-Taurus, dans le pachalik de Sivas, coule au S., baigne Adana et se jette dans la Méditerranée, à 20 kilom. S. de Turse, après un cours de 250 kilom. SEIKHS (les), nation de l’Inde. V. Sikhs. SE1LER (Georges-Daniel), historien, professeur au gymnase d’Elbing, né en 1700, mort en 1765. Il prit pour objet de ses travaux l’histoire de sa ville^atate et celle de la Prusse polonaise. Il s’occupa également et avec succès de numismatique. Il fit paraître les ouvrages suivants : Poltusch-preussischen ATUus «iid Medaitlen Kabinet (Elbiug, 1723, in-4i>) ; De bibtiotheca Etbigensi (Elbing, 1736, in-4") ; De. Etbigensium clarorum memoria (Elbing, 1740, in-4o) ; Elbigensis liltteratura sive dedoctisEtbigensibus (Elbing, 1741) ; Uiwerlassiye Nachrichten von der eigentliehe Verfassung des Gymnasii in Eltiny (Elbing, 1742, iu-40) ; Acta Lyszczynsciana (Kœnigsberg, 1746, in-go). Seiler a publié, de conerrt uveo J.-P, Schultz : Aile und neue Polnisch-preussische Chronica, Oder Krieys und Friedens-Geschichte der polnisch-preussischen Lander und Slâdle (Francfort, 1768, 2 vol.).

SEILER (Georges-Frédéric), théologien et littérateur allemand, né à Kreussen, pi’ès de Baireutb, en 1733, mort en 1807. Il était vi- ! caire à Cobourg lorsqu’il publia son ouvrage intitulé De l’esprit et du caractère d’un ehris-lianisme conforme à la raison (Cobourg, 1709 ; ’ 1779, 106 édit.), qui eut un tel sucecs que lo gouvernement d’Anspach nomma l’auteur, en ’ 1770, professeur de théologie à Erlançen, où il devint successivement aumônier de l’universite, conseiller intime ecclésiastique et con : sistorial et enfin, en 1788, surintendant et pasteur de la cathédrale. On a encore de lui : | Histoire de la religion révélée (lirlangen, 1772) ; le Livre de l’édification (Erlangen, 1782, 2 vol.) ; la Religion des enfants (Erlangen, 1772) ; Livre de lecture pour te citadin , et pour te campagnard, le meilleur incontestablement de ses ouvrages populaires, qui ont tous obtenu un grand nombre d’éditions. ’ 11 écrivit encore des livres de méthode, des

! abécédaires, des catéchismes, etc., qui ont