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tout. JBarthél.) La lèpre monacale a presque ronge jusqu’au squelette deux admirables nations, l’Italie et l’Espagne. (V. Hugo.) Le temps a rongé le trône absolu du père de famille. (L. Jourdan.) Il Ruiner peu à peu : Ses amis se joignent à ses parents pour le ronger.

Des chicaneurs viendront nous ronger jusqu’à l’âme,

Et nous ne dirons mot ’.....

Racine.

— Fig. Inquiéter, tourmenter, dévorer : C’est dans les palais des rois qu’une ambition démesurée eongb et dévore tous tes cœurs. (Mass.) L’envie est un ckancre qui ftONGK le cœur. (Mme Monmarson.) La douleur qui reste emprisonnée dans le cœur le ronge et le dévore. (A. Karr.) L’ennui ronge et dévore l’esprit, comme l’inanition mine et consume le corps. (L’abbé Hautain.) Le grand but que nous devons tous poursuivre, c’est de tuer en nous te grand mal qui nous ronge, la personnalité. (G. Sand.) Le système est la maladie de tous les esprits supérieurs que ronge la fièvre de l’oisiveté. (Mme E. de Gir.)

Cet animal est triste, et la crainte le range.

La Fontaine.

Un songe (me devrais-je inquiéter d’un songe ?) Entretient dans mon cœur un chagrin qui le ronge.

Racine.

Ronger son frein, Souffrir en siience, être tourmenté, inquiété, dépité, sans en témoigner rien : Je ronge mon frein et mon âme bien tristement loin de vous. (Volt.) On me laissa ronger mon frein dans mon cachot. (Le Sage.) »

— Loc. prov. Donner à quelqu’un un os à ronger, Lui fournir quelque moyen de vivre, lui donner quelque emploi lucratif : Donnezloi UN os à ronger, et qu’il se taise. En politique, il faut toujours laisser un os A ronger aux frondeurs. (J. Joubert.) Il Donner de l’occupation à quelqu’un, le détourner pour s’en débarrasser : Je lui ai trouvé un procès ; c’est un os a ronger que je lui donne, afin qu’il me laisse en paix.

— Véner. Ruminer, en parlant du cerf. On dit aussi faire le ronge.

Se ronger v. pr. Être rongé : Ces pierres exposées à l’air se rongent en peu de temps.

— Ronger à soi : Se ronges les ongles.

— : Fig. Se tourmenter, s’inquiéter : Il n’y a de bon pour la vieillesse qu’une occupation sûre qui nous mène jusques au bout, en nous empêchant de mousronger notfs-mêmes. (Volt.) Il On dit dans le même sens Se ronger le cœur : Beauvoir SE rongeait le cœur, car la mort seule pouvait te rendre libre. (Balz.)

— Réoiproq. Se nuire l’un à l’autre, se détruire mutuellement : Les courtisaris, comme des rats affamés, se rongent en n’agitant. (Boiste.)

RONGEOR, ETJSE adj. (ron-jeur, eu-zerad. ronger). Qui ronge, qui a l’habitude de ronger : Les helminthes ne sont les vers rongeurs que des animaux vivants. (Raspuil.)

— Par ext. Qui corrode, qui détruit pro gressiveinent : Un ulcère rongeur. Un chancre rongeur.

— Qui tourmente, qui inquiète, qui dévore : Les remords rongeurs. Les soucis rongeurs. Eh bien ! j’ai une peur incessante, rongeuse, insurmontable. (Alex. Dum.)

— Poétiq. Ver rongeur, Remords ou autre cause de souci dévorant : Mon ver rongeur, c’est d’être loin de vous. (Volt.) Il Cause de ruine progressive : L’envie est le ver rongeur du mérite et de la gloire. (Bacon.)

— Pop. Ver rongeur, Cabriolet à l’heure qui attend à la porte, et qu’il faudra payer d’autant plus cher qu’il stationnera plus longtemps.

— s. m. pi. Mamm. Ordre de mammifères, caractérisé surtout par deux sortes de dents, incisives et molaires, et par un régime ordinairement herbivore : Les rongeurs ont des modes de locomotion très-variés. (P. Gervais.) Les terrains tertiaires ont fourni plusieurs ossements de rongeurs. (Laurillard.) Les rongeurs sont en général des animaux nocturnes et timides. (Desmarest.)

— Encycl. Mamm. Les rongeurs sont des animaux onguiculés. Le système dentaire est la partie de l’organisme par laquelle ils se font principalement remarquer.

Les rongeurs ont deux longues incisives à chaque mâchoire ; de chaque côté de ces incisives se trouve, à la place des canines qui manquent, un espace vide qu’on pourrait comparer à la barre des chevaux j viennent ensuite les molaires, à couronne plane, marquée de lignes transversales ou de tubercules mousses ; ces dernières sont généralement au nombre de trois ou quatre paires et leur forme annonce qu’elles sont destinées à broyer des substances végétales, tandis que les incisives, grandes et fortes, sont évidemment destinées a couper ou a ronger ces mêmes substances.

Tel est l’exposé sommaire de ce système ; mais il présente des particularités curieuses qu’il importe de faire connaître.

Le nom de rongeur a été donné a ces animaux parce qu’ils coupent tous leurs aliments, par un travail continu, comme s’ils limaient. Ils peuvent ainsi ronger les matières les plus dures ; il en est qui se nourrissent de bois et la plupart sont complètement inhabiles à saisir une proie vivante ou

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à déchirer la chair. Leur gueule est assez peu ouverte, quoique la lèvre supérieure soit toujours fendue dans son milieu, disposition qui a fait donner le nom de bec-de-lièvre à une conformation analogue que l’on observe chez quelques hommes. C’est à l’aide des dents inoisives que les rongeurs attaquent les corps dont ils veulent se nourrir ; aussi sont-elles remarquables par leur force, leur longueur, leur forme arquée et la manière profonde dont elles sont enfoncées dans leurs alvéoles ; leur extrémité est taillée en biseau tranchant ; elles n’ont pas de racines et continuent toujours à croître. Il en résulte qu’elles tendent à s’allonger sans cesse ; mais, dans les circonstances ordinaires, elles conservent cependant leurs dimeusions, car à mesure qu elles poussent, elles s’usent en se frottant contre celles de la mâchoire opposée. Lorsque l’une des dents vient a manquer, il en est autrement ; l’incisive qui lui est opposée, ne trouvant plus à s’user par son sommet, s’allonge indéfiniment en suivant la courbe qui lui est naturelle, et quelquefois on voit ainsi se développer des dents monstrueuses, qui, de la mâchoire inférieure, remontent au-dessus de la tête et finissent par s’enfoncer dans le sommet du crâne. Au.premier abord, on pourrait croire que la détrition continuelle de ces dents devrait en èmousacr le fil tranchant nécessaire pour ronger ; mais ila nature a obvié à cet inconvénient par un artifice d’autant plus admirable qu’il est plus simple : la face intérieure de la dent n’a point d’émail, tandis que la face antérieure ou externe est garnie d’un émail épais très-dur ; il en résulte quer le corps de la dent s’use au dedans beaucoup plus vite qu’il ne s’use au dehors, à cause de l’émail qui le couvre de ce côté, et, par conséquent, l’instrument tranchant s’aiguise sans cesse de lui-même par l’exercice auquel il se livre. Le nombre des canines est presque toujours de deux seulement à chaque mâchoire, et leur face antérieure est, en général, teinte en jaune plus ou moins foncé. Les dents molaires des rongeurs ont une couronne plate et large ; en général, elles sont d’abord plus ou moins tuberculeuses ; mais comme elles s’usent à la manière des incisives, elles ne tardent pas a devenir tout à fait planes. Le plus souvent, l’émail qui en revêt l’extérieur forme aussi, de chaque côté de la dent, des replis plus ou moins profonds et nombreux dans la substance de l’ivoire, et comme il s’use moins facilement que celui-ci, il en résulte que la surface de ces organes présente des stries transversales plus élevées que les parties intermédiaires, disposition singulièrement favorable au broiement des matières dures dont ces animaux se nourrissent ; car elle rend la surface des molaires semblable à celle d’une meule. Chez la plupart des rongeurs, ces dents ne se composent que de deux substances, l’ivoire et l’émail ; mais on voit aussi quelquefois une substance corticale placée en dehors de l’émail, ainsi que cela a lieu chez l’éléphant et chez d’autres herbivores. Chez les rongeurs qui vivent de végétaux, les molaires s’usent rapidement et continuent toujours à croître ; aussi n’ont-elles pas de racines ou n’en prennent-elles que dans un âge avancé ; tandis que, chez les rongeurs omnivores, ces dents, qui ne s’usent pas de même, prennent des racines et cessent de croître de très-bonne heure.

Autres caractères des rongeurs. Faisons d’abord observer que la différence dans le régime de ces animaux, dont nous venons de faire remarquer la coïncidence avec la conformation des dents, coïncide aussi avec des modifications dans l’appareil digestif ; les rongeurs qui n’ont pas de racines aux molaires et qui se nourrissent de substances végétales plus ou moins dures ont, en générât, les intestins plus gros et sont pourvus d’un grand caecum, tandis que chez les omnivores cet appendice est rudimentaire et les intestins sont moins développés. Ils présentent un autre caractère spécial en rapport avec leur mode de mastication ; leur mâchoire inférieure, au lieu de s’articuler avec le crâne par un condyle transversal, ainsi que cela se voit chez les carnassiers, y est uni par un condyle longitudinal, qui ne permet de mouvements que d’avant en arrière, comme il convient pour l’action de ronger. On remarque aussi que leurs mâchoires sont faibles et que les arcades zygomatiques sont minces et courbées en bas, au lieu de s’écarter du crâne comme chez les carnassiers, dont les muscles masticateurs acquièrent un grand développement ; aussi les rongeurs ont-ils, en général, la tête comprimée latéralement.

Les rongeurs ont, au reste, l’estomac sim Ïile, les intestins longs, le caecum très-déveoppé. Leur cerveau est proportionnellement assez volumineux, et sa surface est à peu près lisse, sans circonvolutions ni anfractuosités. Aussi l’intelligence de ces animaux est-elle en général peu développée. Presque tous sont de petite taille, on n en connaît pas qui soient plus grands que nos cochons domestiques, et la plupart ne dépassent guère en volume le3 rats et les écureuils. Leur corps est étroit vers les épaules et ordinairement renflé en arrière ; mais ce qu’ils présentent extérieurement de plus remarquable, c’est la disproportion qui se voit ordinairement entre les membres thoraciques et les membres abdominaux. Ces derniers sont, en

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général, beaucoup plus longs que le train dé devant, de façon que ces animaux sautent plutôt qu’ils ne marchent ; leur locomotion est donc rapide, et elle l’est surtout lorsqu’ils gravissent un plan incliné. Le lièvre nous offre un exemple de cette disproportion entre les membres antérieurs et les membres postérieurs ; mais chez quelques autres rongeurs, la gerboise par exemple, elle est portée si loin que l’animal ne se sert plus que de ses pieds de derrière pour se poser et pour sauter sur le sol. Les membres antérieurs présentent, en général, moins de mobilité que chez les mammifères plus élevés. L’avant-bras ne peut presque plus tourner et les deux os qui le forment sont souvent soudés entre eux. Chez plusieurs rongeurs, la clavicule manqua ou n’est plus assez longue pour s’étendre du sternum à l’épaule ; mais chez d’autres cet os est complet et conserve ses rapports ordinaires ; chez ces derniers, les membres antérieurs servent quelquefois à grimper et même à porter les aliments à la bouche. La verge, chez les mâles, n’a point de fourreau extérieur et les testicules ne tombent pas dans une bourse scrotale. Leur estomac est simple et leur ceecum très-développé. Avant leur naissance, ils sont tous pourvus d’un placenta, et, chez les femelles, les mamelles sont plissées soit sur la poitrine et l’abdomen, soit seulement sur l’abdomen.

Classification des rongeurs. Cet ordre ne se prête que difficilement à de grandes divisions naturelles ; il se compose d’un nombre assez considérable de petits groupes, fondés sur des différences dans la conformation des dents, des membres ou dans les mœurs ; mais ces tribus ne sont guère liées entre elles par des caractères assez importants pour autoriser leur distribution en familles. Plusieurs classifications ont cependant été proposées.

MM. P. Gervais et Ch. d’Orbigny divisent les rongeurs en deux sous-ordres, le premier comprenant plusieurs familles et le deuxième n’en comprenant qu’une, celle des léporidés ou lapins. Voici quelques rapides indications sur cette classification.

Premier sous-ordre. Sept familles, savoir ; 10 les sciuridées, comprenant quatre tribus : les sciuriens arboricoles : écureuils, tanios, sciuropiéres ; les sciuriens-marinottes : marmottes, spermophiles, ptéromys ; les sciuridées aquatiques : castors ; et les sciuriens nordaméricains : diplostome, saccophorus, ascomys, pseudostome, géomys, etc. Ces derniers ont encore le trou sous-orbitaire des précédents, quoique leur genre de vie soit bien plus souterrain que celui des marmottes ; 20 les muridées, comprenant sept tribus : la tribu-genre anoinalurus de l’Afrique australe ; les myoxinés : loirs d’Europe, graphiures et dendromys d’Afrique ; les murinés ou rats : mus, neotoma, hapalotis, etc. ; les arvico RONG

liens : campagnols, ondatras ; lesgerbillinés : gerbilles et quelques autres ; les géoryques : oryctères et batnyergues de l’Afrique australe ; les aspalieinés 3e l’Inde, de l’Asie Mineure et de 1 Europe orientale : rhizomys, siphurus, spolax, etc. ;â» les dipodées ; c est la famille peu nombreuse des gerboises : dipus, hélamys, cténodactyle, pétromys et tous les autres africains ; 4° les cténoroydées ; c’est la petite famille des rongeurs propres à l’Amérique méridionale, à laquelle on joint plusieurs autres genres : cténomys, pœpnagomys, octodon, etc. ; 5» les histrocidées, rongeurs nombreux, de taille moyenne, comprenant six tribus : les capronynés : myopotame, plagiodonte, dactylomys, capromys, etc. ; les échimys, tous américains, appelés cériomys, par F. Cuvier ; les hystricinés : porcs-épics, athérures, éréthizon, anlacode ; les syuétbérinés : coendons, coniys ; les ohlororninés ou agoutis et les caelogéninés ou pacas ; 6° les caviadées, comprenant deux tribus : les kérodontinés : mara, kérodon et ansema, dont une espèce est le cochon d’Inde ; et les hydrochserinés : le cabiai ;7° enfin, les lagostomidéesqui comprennent les genres chinchilla, liigotis et viseache, tous de l’Amérique méridionale.

Deuxième sous-odrre. Ce sont les léporidées ou léporidés. caractérisés par la forme particulière de leur crâne et de leur mâchoire inférieure, "surtout par deux petites incisives placées en arrière des incisives supérieures répondant à celles des autres rondeurs, caractère qui les fit appeler, par Ylliger, duplicidentata ; enfin par leurs dents molaires dont le nombre et la forme leur sont propres. Ce sous-genre ne forme qu’une famille, qui a des espèces dans toutes les contrées du globe, excepté à Madagascar, où il n’y a point.de rongeurs, et la Nouvelle-Hollande ; lièvres, lapins et lagomys,

Enfin, le professeur Milne Edwards, avec la plupart des naturalistes contemporains, s’est arrêté à une classification des rongeurs qui nous parait la plus simple et la plus favorable à l’étude de ces animaux. Cette classification les divise d’abord en deux sections.

Rongeurs clavicules et rongeurs sans clavicule, division qu’avait déjà reconnue G. Cuvier. On range parmi ces derniers ceux dont la clavicule, tout à fait rudimentaire, ne s’articule pas en avant avec le sternum ; puis chaque section se subdivise en tribus qui ont chacune leurs genres et leurs espèces. Beaucoup d’auteurs cependant ont conservé comme formant une troisième section les léporidés, à cause de leur deux incisives supplémentaires. Milne Edwards, n’ayant pas admis cette dernière division, fait des léporidés une simple tribu de la section des non clavicules ou mal clavicules. Voici, en tableau, cette classification, généralement reçue aujourd’hui.

Dents molaires pourvues de racines et cessant, par conséquent, de croître aussitôt qu’elles sont complètement for- mées.

j Dents molaires simples, c’est- à - dire composées seulement d’émail et d’ivoire.

l’a section. Rongeurs clavicules.

CARACTERES.

Incisives de longueur ordinaire, les inférieures très-comprimées ; queue large et garnie de poils.

Incisives de longueur ordinaire, les inférieures pointues ; queue grêle et ordinairement peu ou point garnie de poils.

Incisives extrêmement longues

et toujours à découvert, les

lèvres étant trop courtes pour

les cacher ; queue très-courte

ou nulle.

Dents molaires composées, c’est-à-dire formées de matière corticale, aussi bien que d’émail et d’i- voire.

Dents molaires dépourvues de racines et continuant, par conséquent, de croître pendant toute la vie.

Pattes postérieures palmées ; cinq

doigts partout. Pattes postérieures non palmées ;

doigts en nombre variable.

/Trois mâchelières partout.

Pattes de derrière disproportionnellement longues et armées d’ongles larges et presque semblables à des sabots.

Doigts de derrière de longueur ordinaire ; ongles petits.

TRIBUS ST TYPES

au nombre de huit. [ Sciuriens (écureuil).

Muséides (rat).

Ruts taupes (rat taupe aveugle).

Castoriens (castor).

!

Quatre ■ mâchelières partout.

2e section. Rongeurs non ou mal clavicules.

CARACTÈRES.

Dents molaires pourvues de racines.

Dents molaires dépourvues de racines.

Dos armé de piquants.

Point de piquants.

Deux petites incisives supplémentaires derrière les deux grandes incisives ordinaires de la mâchoire supérieure.

Point de petites incisives supplémentaires ; deux incisives à chaque mâchoire.

Gerboisiens (gerboise).

Arvicoliens (campagnol).

Hélamys

(lièvre sauteur

ou rat du Cap).

Chinchilliens (C. lanigère).

TRIBUS ET TTPB3

au nombre de quatre.

Porcs-épics (porc-épic pr. dit)

Paccas (paccabrun).

Lépusiens (lièvre).

Caviens ou’cabiais (cochon d’Inde).

3e section : rongeurs mal clavicules à incisives supérieures doubles.

Mœurs et morphologie externe des rongeurs. Sous beaucoup de rapports, les rongeurs sont bien moins favorisés de la nature

que les quadrumanes et les carnassiers. Nous avons dit qu’en général leur intelligence est fort bornée ; mais, en revanche, c’est parmi