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par la même raison, ne sont pas de la nature des proportions, mais de la nature des quantités absolues et invariables qui ont des proportions différentes.

Proportions chimiques. V. atome, équivalent et NEUTRALITÉ.

PROPORTIONNABLE adj. (pro-por-si-o-nable

— rad. proportionner). Qui peut être proportionné, rendu proportionnel : L’impôt n’est pas exactement proportionnable,

PROPORTIONNALITÉ S. f. (pro-por-si-ona-li-té

— rad. proportionnel). Caractère des choses qui sont proportionnelles entre elles : C’est le travail, le travail seul, qui produit tous les éléments de la richesse et qui les combine jusque dans leurs dernières motéculer, selon une loi de proportionnalité variable., mais certaine. {Proudh.) La grande conçu !te de la Révolution est l’universalité et laofortionnalité de l’impôt.

•— Mathém. Caractère des quantités propo ftionnelles.

"- Encycl. Mathém. Lorsqu’une inconnue ni peut pas résulter d’addiiion et de soustriiction à effectuer sur les données de la question, la proportionnalité est la plus simplu des lois qui puissent l’en faire dépendre, et l’on cherche toujours à ramener à cette fo : me toutes les lois plus compliquées, dont oc ne peut connaître exactement la formule. C’ust ainsi que toutes les lois fondamentales da physique, de chimie, sont exprimées sous fo : me de proportion. Au reste, il est aisé de voir que cette forme unique pourra toujours su.’fire à l’expression de toutes les lois empirii ; ues. En effet, toute loi fondamentale, tout pr. ncipe d’une science quelconque est toujours la relation directe entre l’énergie d’une cause et la grandeur de l’effet qu’elle produit. Pour obtenir l’expression pratique d une pareille loi, on commence par mesurer, d’une part, l’énergie de la cause à ses deux limites pratiques extrêmes de petitesse et de grandeur, et, d’autre part, les effets qu’elle produit ; ces résultats obtenus, en divisant la différence des mesures de 11 effet, à ses deux limites, paf la différence des mesures de la cause, on obtient ce qu’on appelle l’effet moyen à ajouter au plus petit’ effet possible, pour chaque unité ajoutée à la mesure de la cause, k partir de son état de moindre intensité. Si c(- et e$ mesurent la cause et l’effet dans leur état initial de petitesse extrême, et que Cr et e* les mesurent dans leur état final de grandeur extrême,

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est l’effet moyen, et l’on exprime d’abord par ■ une première approximation un effet intermédiaire quelconque e au moyen de la

cause correspondante c„^ par la formule

ef -e(

e. -J- -^ *-« •

O.

c’est-à-dire que l’effet quelconque est égal au plus petit effet augmenté du produit de l’effet moyen multiplié par la différence entre la cause quelconque et la plus petite cause. Très-souvent, cette formule donne une approximation suffisante dans toute l’étendue

« y— £, — ; mais lorsque cela n’a plus lieu, on peut toujours séparer l’intervalle primitif Cf-CfSa d’autres intervalles secondaires

pour chacun desquels on détermine l’effet moyen, et la même formule employée avec des coefficients différents sert toujours dans toute l’étendue de l’échelle.

PROPORTIONNÉ, ÉE (pro-por-si-o-né) part, passé du v. Proportionner. Qui est mis, qui est en proportion : L’impôt doit toujours être proportionné aux moyens généraux de production de la société. (Ott.) Le mérite des vertus est proportionné o l’effort qu’elles ont coûté. (Latena.) L’équité veut que la punition soit proportionnée au délit. (L’abbé Bautain.)

— Qui a un certain rapport harmonique dans les dimensions de ses parties : Un corps bien proportionné. Une taille mat proportionnée. Des membres bien proportionnés. Les chevaux turcs ne sont jamais si bien proportionnés que les barbes. (Buff.) Une belle Athénienne était aussi bien proportionnée et aussi froide que la colonne d’un temple. (E. ibout.)

— Ane. mar. Mât proportionné, Mât dont la hauteur avait un nombre de pieds triple du nombre des palmes du diamètre.

PROPORTIONNEL, ELLE adj. (pro-por-sio-nèl, è-le — iat. proportionalis ; A&proportio, proportion). Qui est en proportion, en rapport défini : Dans l’homme et dans les animaux, la durée de la vie est toujours proportionnelle au temps employé à l’accroisse■ ment du corps. (Buff.) La fécondité des espèces est proportionnelle aux chances de destruction qui menacent ces espèces. (Toussenel.) Le travail de tout homme ne peut acheter que la valeur qu’il renferme, et cette valeur est proportionnelle aux services de tous les autres travailleurs. (Proudh.) /

— Mathém. Qui a rapport à une proportion ; qui est en proportion avec des quantités de même genre : Échelle proportionnelle. Quantités proportionnelles, u Moyennepro-

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portionnelle, Terme d’une proportion qui est le premier terme d’un des rapports et le second de l’autre. Il Moyenne proportionnelle arithmétique, Moyenne proportionnelle dans une proportion arithmétique ou par différence. || Moyenne proportionne lie géométrique, Moyenne proportionnelle dans une proportion géométrique ou par quotient.

— Chim. Nombres proportionnels, Nombres qui indiquent les rapports dans lesquels les substances peuvent se combiner.

— s. f. Quantité proportionnelle, terme d’une proportion ; Chercher une quatrième proportionnelle à trois lignes données.

— Encycl. Des grandeurs A, B, C, D, E, etc., sont dites proportionnelles deux à deux lorsque deux quelconques d’entre elles ne peuvent varier, les autres restant fixes, que dans ces conditions que, si l’une des deux devient le double, le triple, etc., de ce qu’elle était d’abord, la seconde, en même temps, devienne le double, le triple, etc., ou la moitié, le tiers, etc., de ce qu’elle était. Si ces deux grandeurs croissent ou décroissent en même temps, elles sont dites varier en raison ou en rapport direct ; dans le cas contraire, en raison ou en rapport inverse.

PROPORTIONNELLEMENT adv. (pro-porsi-o-nè-le-man

— rad. proportionnel). En

proportion, d’une manière proportionnelle : Dépenser proportionnellement à ses ressources. En s’avançant vers le pôle, on le voit s’élever à peu près proportionnellement à l’espace parcouru. (Laplace.) Le peuple consomme proportionnellement à son gain. (Lamenn.) Le salaire doit être réglé proportionnellement au produit. (Proudh.) il Comparativement, proportion gardée -.Les oiseaux croissent plus vite que les quadrupèdes et vivent bien plus longtemps proportionnellement. (Buff.) Les figures des enfants dont les yeux sont proportionnellement plus grands sont rarement désagréables. (Richerand.)

PROPORTIONNÉMENT adv. (pro-por-sio-né-man —rad. proportionné). En proportion, à proportion : L’enfance politique du genre humain est beaucoup plus courte proportionnément que celle d’un homme. (Fourier.)

PROPORTIONNER v. a. ou tr. (pro-porsi-o-né

— rad. proportion). Mettre en exacte proportion : Proportionner la récompense au mérite. Proportionner ses dépenses d ses ressources. Il faut toujours proportionner le moyen à la chose et ne pas prendre un levier pour soulever une paille. (Chateaub.)

Se proportionner v. pr. Être, devoir être mis en proportion : Le crime se proportionne à la grandeur du coupable. (Juvénal.) La perfection de la beauté physique se proportionne toujours, dans l’art, à celle de ta beauté morale. (Lamenn,)

— Se proportionner à, Se mettre à la portée de : Un orateur doit se proportionner à l’intelligence de ses auditeurs, il Donner à son style le caractère propre à : Un écrivain doit se proportionner k son sujet.

PROPOS S. m. (pro-po — latin propositum, dessein, intention, volonté, et aussi sujet que l’on traite, thèse, question, proprement chose que l’on met en avant ; depro} en avant, et de ponere, placer). Résolution formée : Se confesser de ses péchés avec un ferme propos de n’y plus retomber. (Acad.)

— Discours qu’on tient dans la conversation : Propos sérieux, vifs, agréables, Tenir d’étranges propos. C’est là un propos bien indiscret. Un homme de poids avance un propos grave ou agite une question sérieuse. (J.-J. Kouss.) Propos de. table et propos d’amour : les uns sont aussi insaisissables que les autres ; les propos d’amour sont des nuées, les propos de table sont des fumées. (V. Hugo.) Les hommes de lettres doivent veiller à leurs propos, à leurs pensées publiques, car ils ne peuvent donner au monde que cela. (Ste(Beuve.)

De propos en propos on a parlé de vous.

Boileao.

Quels diables de propos me tenez-vous donc là)

GitESSET.

Les doux propos et les chansons Gagnent les filles.

Sarrasin.

— Discours médisants : Méprisez tous ces propos. Les hommes qui postulent un même emploi ne font-ils pas des propos pour s’exclure les uns les autres ? (Th. Leclercq.)

L’homme de bien dédaigne les propos Des étourdis, des fripons et des sots.

VoLTAIEB.

Se propos délibéré, A dessein, volontairement, de parti pris : C’est de propos délibéré que la femme acariâtre contredit à tout propos. (M’"6 Romieu.)

— Jeux. Propos interrompus, Jeu de société dans lequel les joueurs étant assis en rond adressent chacun une question à. l’un de leurs voisins, répondent à la question de l’autre, et associent ensuite la réponse qu’ils ont reçue à la question qu’ils ont faite, ce qui produit souvent des coq-k-1’âne risibles.

Il Pig. Jouer aux propos interrompus, Ne pas se comprendre les uns les autres.

— Loc. adv. À propos, Au moment, dans le lieu ou dans la circonstance qui conviennent : Vous venez k propos, bien À propos.

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Tout le secret de la politique consiste à mentir À propos. (Mme de Pompadour.) Tous les heureux succès en tout genre sont fondés sur les choses dites et faites k propos. (Volt.) Finir sa vie k propos est une condition nécessaire de l’homme public. (Chateaub.) La faiblesse ne ploie jamais À propos. (La Rochef.-Doud.) Le silence gardé k propos est une qualité très-précieuse.’{Théry.)

, ., Mon esprit, tremblant sur le choix de ses mots, N’en dira jamais un s’il ne tombe d propos.

Boiixau.

H Elliptiq. À propos, Se dit lorsqu’on va parler de quelque chose dont on se souvient subitement : A propos, vous a-t-on répondu ?

Il À propos de, À l’occasion de ; puisqu’il s’agit de : A propos de ce roi de Prusse, le voilà pourtant qui surnage. (D’Alemb.) Un seulmoment, k propos de la naissance d’un enfant, Calvin essaye de sourire, mais c’est pour détonner de la plus étrange manière et bientôt rétomber dans sa tristesse.- (Renan.) Il n’est rien k propos de quoi une partie des hommes ne cherchent à tromper les autres. (A. Karr.)

Il Juger à propos, Croire convenable, prendre le parti : Il a jugé k propos ae s’emparer de ma place. Si vous jugez à propos de nent’r me voir, mandez-le-moi. Jugkz-îjoms à propos que j’entame l’affaire ?

Hors de propos, Mal à propos, A contretemps : Vous arrivez bien mal k propos, nous sortons. Taisez-vous, plutôt que de répondre mal A propos. C’est un défaut d’être grave hors de propos. (Volt.) La morale hors du propos est chose fort ridicule. (Dupin.) il Sans raison, sans sujet : Vous vous fâchez bien mal k propos.

A quel propos ? À propos de quoi ? Pour quelle cause, pour quel sujet ?

À ce propos, À ce sujet, là-dessus : Je vous demanderai, k ce propos, ce que vous dites de cette affaire.

À tout propos, En toute occasion, à chaque instant : Le plus sûr moyen de se faire délester en société est-, de contredire k tout propos. (Boitard.) Le privilège de la femme aimée plus qu’elle ne nous aime est de nous faire oublier k tout propos les règles du bon sens. (Balz.)

À propos de rien, À propos de bottes, Hors de propos, sans motifs raisonnables : Elle se fâche k propos de rien. Le voilà qui pérore k propos de bottes.

— s. m. A-propos, Occasion favorable, convenable : Savoir saisir /’à-propos. On augmente par l’éducation le sang-froid, cet à-propos du courage. (Buff.) Z’à-profos fait tout dans les grandes affaires, dans les révolutions des États. (Volt.) Louis XI vint en son lieu et en son temps ; il y <r une si grande force dans cet à-propos que le plus vaste génie hors de sa place peut être frappé d’impuissance. (Chateaub.) Il Action ou habitude de saisir l’occasion d’agir à propos : /, ’à-propos est la nymphe Egérie des hommes d’État. (Mme de Staël.) Pour réussir en amour, il faut moins de mérite que d’À-PROPOS. (P. Limayrae.) Il Pièce de théâtre, poëme de circonstance : Jouer un a-propos en un acte.

— Syn. Propos, parii, résolution. V. PARTI. Propos rustiques (DISCOURS D’AUCUNS), par

Noèl Du Fail. V. discours.

Propos de table, ouvrage de Luther. V. au Supplément.

Propos de Labiénu» (les), célèbre pamphlet de M. Rogeard". V. Labiénus (les Propos de).

PROPOSABLE adj. (pro-po-za-ble — rad. proposer). Qui peut être proposé : Arrangement PROPOSABLE.

PROPOSANT, ANTE adj. (pro-po-zan, ante

— rad. proposer). Qui propose.

— Hist. ecclés. Cardinal proposant, Cardinal établi à la cour de Rome pour recevoir la profession de foi de ceux qui sont nommés à des évêchés dans des pays d’obédience et pour les proposer aux autres cardinaux.

— s. m. Jeune théologien de la religion protestante, qui étudie pour être pasteur..

PROPOSÉ, ÉE (pro-po-zé) part, passé du v. Proposer. Présenté pour être accepté : Cette affaire m’est proposée.

— Mis devant les yeux : Voilà les vérités que j’ai à traiter et que j’ai crues dignes d’être proposées à un si grand prince. (Boss.)

— s. f. Algèbre. Equation à résoudre.

"PROPOSER v. a. ou tr. (pro-po-zé — du préf.pro, et déposer). Présenter, soumettre, énoncer pour être accepté après examen : Proposer an amendement. Proposer un expédient, l’ibère proposa au sénat de mettre Jésus-Christ au nombre des dieux. (Chateaub.) Le seul chanoine Evrard, d’abstinence incapable, Ose encor proposer qu’on apporte la table.

Boileau.

Il Offrir comme arrangement, commé convention : Proposer tel prix d’une marchandise. Proposer un mariage, une alliance, une partie de plaisir.

Et j’apporte la paix qu’il daigne proposer.

, Boileau.

« — Assigner comme matière de-eoncours ; Proposer un sujet.

—Offrir comme objet d’émulation ou de compétition : Proposer un prix, une récompense.

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—Mettre en avant pour obtenir un emploi, une dignité : On vous a proposé pour ce poste.

Proposer pour modèle, pour exemple, Offrir, présenter comme pouvant servir de modèle, d’exemple. •

— v. n. ou intr. Former un dessein, il Sens vieilli, excepté dans la locution suivante.

— Prov. L’homme propose et Dieu dispose, Les desseins des nommes ne réussissent qu’autant qu’il plaît à Dieu ; souvent nos entreprises tournent d’une manière opposée à nos vues et à nos espérances : Vous avez fait tout ce que vous aveu pu faire ; l’homme propose et Dieu dispose. (Th. Leclercq.)

— Théol. Se dit du proposant qui soutient une thèse : Il est allé proposer devant la Faculté de Montauban,

Se proposer v. pr. Être, pouvoir être proposé : Unepareïlle affaire ne se proposeras.

— S’offrir soi-même : Il se proposa pour cet emploi.

— Avoir en vue : Le mensonge ne peut jamais être excusable, quelque fin et quelque motif que se propose celui qui ment. (Fléchier.)ie devoir le plus indispensable en tout genre d’écrire est de remplir te sujet qu’on s’est proposé. (Laharpe.) Il y a des professions où le gain est le principal motif qu’on se propose. (Ûup

.)Ilest bon de se proposer quelques points de vue et de se tracer quelques perspectives déterminées. (Ste-Beuve.)

On n’exécute pas tout ce qu’on se propose Et le chemin est long du projet a la chose.

Molière.

Se proposer de, Avoir dessein de : Nous mous proposions D’aller vous voir.

PROPOSEUR, EUSE s. (pro-po-zeur, eu-ze

— rad. proposer). Personne qui propose, qui fait une proposition : Les proposeurs ne sont souvent pas des faiseurs.

PROPOSITION s. f. (pro-po-isi-si-on — rad. proposer). Action de proposer ; chose proposée pour être acceptée après examen : Propositions de paix. Faire une proposition. Accepter, accueillir des propositions. Discuter une proposition. Repousser une proposition.

— Discours qui affirme ou qui nie quelque chose : PROPOSITION universelle, générale, particulière. Proposition affirmative. Proposition négative. La conscience de toute sensation est une proposition, un jugement. (J.-J. Rouss.) Il y a peu de sciences dont les propositions ou les règles ne puissent être réduites à des notions simples et disposées entre elles dans un ordre immédiat. (D Alemb.) L’homme droit est souvent averti par un sentiment intérieur de la fausseté ou de la vérité de certaines propositions. (J. de Maistre.) On peut toujours apprécier les fondements d’une proposition par les faits sur lesquels elle s’appuie. (Cuvier.) La logique fournil des syllogismes pour et contre toutes les propositions. (B. Const.) Les propositions les pins parfaites dans leur rapport avec le beau sont également les plus parfaites dans leur rapport avec l’utile. (Lamenn.) Les axiomes sont des propositions nécessaires. (H. Taine.) Toute proposition ne fait que lier ou séparer un sujet et un attribut. (H. Taine.) L’induction part d’une proposition particulière pour s’élever à une proposition générale. (Qarnier.) Il n’est pas de proposition si téméraire qui n’ait êlé soutenue par quelque théologien prétendant bien ne pas sortir des limites de l’orthodoxie. (Renan).

— Logiq. Proposition universelle, Celle dans laquelle l’attribut est affirmé de l’universalité des objets que peut désigner le mot servant de sujet. Il Proposition particulière. Celle dans laquelle l’attribut n’est affirmé que d’une partie des objets que peut désigner le sujet, il Proposition singulière ou individuelle, Celle dans laquelle l’attribut est affirmé d’un seul des objets que peut désigner le sujet, il Proposition synthétique, dans la système de liant, Proposition dont la certitude repose sur l’identité des concepts.

— Mathém.Théorème ou problème ; énoncé d’une vérité à démontrer ou d’une question à résoudre : En mathématiques, il est de règle qu’une proposition étant démontrée fausse, la proposition inverse est vraie, et réciproquement. (Proudh.)

— Gramm. Expression d’un jugement, ensemble de mots exprimant la convenance ou la disconvenance de deux objets, il Proposition simple, Celle dont le sujet et l’attribut sont simples, composés d’un seul mot. u Proposition composée, Celle dont le sujet et l’attribut sont composés, formés de plusieurs mots.

—Rhétor. Exposition du sujet : Le discours est la proposition développée. (Fén.)

— Mus. Première phrase d’une fugue, contenant le sujet et tous les contre-sujets.

— Théol. Explication d’un texte de l’Écriture faite par un aspirant aux fonctions de ministre de l’Évangile. Il Proposition malsonnante, Proposition qui parait contraire à la saine doctrine, il Les cinq propositions, Passages que l’on prétendit trouver dans roi ouvrage de Jansénius et qui furent condampés comme hérétiques.

— Hist. juive. Pains de proposition. Pains que l’on mettait toutes les semaines sur une table, dans le sanctuaire.

—Ane. jurispr. Proposition d’erreur, Moyen