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pièces, des tableaux de Lesueur, de Vanloo, de Lancret, de Watteau, et le portrait de la Barberini par Pesne. Les appartements de Frédéric le Grand sont situés au deuxième étage. Ils sont voisins des appartements d’État ou d’apparat, des nouveaux appartements ou appartements russes (ainsi nommés de la restauration qu’ils ont subie à l’époque du séjour de l’impératrice de Russie) et des appartements de Frédéric-Guillaume III. Les appartements.d’État, d’une grande magnificence, comprennent la galerie de marbre, l’escalier de marbre, la salle de marbre ornée d’un plafond de Vanloo (VApothéose du ?rand électeur) et la salle de bronzé, Napoéon habita, en ^806, une partie des appartements russes actuels ; les appartements de Frédéric-Guillaume III possèdent plusieurs bons tableaux, entre autres celui de Cunningham, représentant le Grand Frédéric entouré de son état-major, et le portrait en marbre de la reine Louise, d’après le moule en plâtre pris sur le visage même et qui a servi de type à Rauch pour les monuments de Charlottenbourg et du nouveau palais. C’est dans une pièce de ces derniers appartements que sont déposés en trophée les drapeaux des régiments prussiens en garnison a Potsdam, Au troisième étage du palais se trouvent lès appartements qu’occupait Frédéric-Guillaume IV n’étant encore que prince

royal ; leur principal luxe consiste dans quelques bons tableaux.modernes de Sohn, Begas, Klœber et Kalkreuth.

Ville toute moderne, Potsdam ne possède aucun édifice antérieur au xvmo siècle. La plus ancienne église, dite Église de la garnison, fut construite sous le règne de Frédéric 1er, de 1730 à 173G, par Feldmann, d’après les dessins de Gerlach. Elle forme un carré long et est surmontée d’une tour contenant un carillon de Hollande fort renommé. On aura une idée de la hauteur de cette tour, quand nous ourons dit que l’escalier qui mène au sommet ne compte pus moins de 305 marches. À l’intérieur, on remarque la chaire en marbre sculptée et les trophées conquis sur les armées françaises. Une armoire en acajou garde encore les uniformes des trois souverains alliés (Alexandre de Russie, le roi de Prusse et l’empereur d’Autriche) pendant cette longue et funeste campagne. Sur des tables commémoratives sont gravés les noms des chevaliers de la Croix de fer. C’est dans cette église que reposent les restes du grand Frédéric ; enfermés dans un sarcophage d’étain, ces restes sont voisins de ceux de Frédéric-Guillaume Ier, que garde un sarcophage de marbre noix*. « Ce fut là, dit un écrivain contemporain, que, dans la nuit du 3 au 4 novembre 1S05, 1 empereur Alexandre, d’accord avec la reine Louise, détermina le roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III, à conclure ce traité d’alliance qui devint si contraire à la politique et aux intérêts de la Prusse. Il s’y rendit avec lui, y versa des larmes abondantes et, saisissant son ami dans ses bras, lui rit et lui demanda sur le cercueil du grand Frédéric|[e serment d’une amitié éternelle. ’ On sait ce que l’entrevue de Tilsitt fit de ce serment. Le 26 octobre 1806, Napoléon entrait à Berlin. La veille, il était venu visiter, presque sans suite, le tombeau du grand capitaine et avait emporté son épée, relique précieuse qui a disparu depuis sans qu’on ait jamais pu savoir ce qu elle est devenue.

Les autres églises de Potsdam, moins intéressantes au point de vue historique, sont

l’église Saint-Nicolas et l’église de la Paix, Saint-Nicolas, construit de 1830 à 1837 par Schinckel et Persius, a été augmenté, de 18*3 à 1850, d’une coupole haute de 14 mètres. Un escalier de quatorze marches donne accès au portique soutenu par dix colonnes massives de io™,66 de hauteur. À l’intérieur de l’édifice, on remarque une grande fresque sur fond d’or, exécutée par Cornélius sur les dessins de Schinckel et représentant le Christ et les apôtres, avec, les évangélisies. D’autres " peintures assez bonnes décorent la coupoleet les arcs de voûte.

L’église de la Paix, la plus nouvelle de Potsdam, n’a été terminée qu’en 1852. Elle s’élève à l’entrée du parc de Sans-Souci et est conçue sur le plan de la basilique Saint-Clément de Rome. Ses trois nefs mesurent, celle du milieu 10m,33 de largeur, et les nefs latérales 5m,16. La première est séparée des deux autres par des colonnes de marbre monolithes de la carrière du Hartenberg. Les chapiteaux’, les arceaux et les vases sont en marbre de Carrare. La voûte de l’autel principal, dont quatre colonnes de jaspe oriental données par le czar Nicolas supportent le baldaquin, est décorée dune très-ancienne mosaïque représentant le Christ, .les apôtres et les archanges, et qui se trouvait autrefois dans l’église Saiut-Cyprien, à Murano, près de Venise, d’où elle a été transférée. L’église proprement dite est précédée d’un atrium à colonnades orné d’une fontaine. Un second atrium est enclavé dans divers bâtiments voisins, dépendant également de l’église et composés du presbytère, de l’école, etc. A côté se trouve le Ulockenthunn (tour des cloches), construit dans le style des campaniles italiens. Une belle pièce d’eau qui se déverse dans le fossé de Sans-Souci et de beaux jardins semés de statues et de sujets divers en marbre, albâtre ou bronze, entourent deux des côtés de la basilique.

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Les autres monuments de Potsdam dignes d’une mention sont : l’hôtel de ville, construit en 1754 sur le plan de celui d’Amsterdam ; sa tour massive est couronnée d’une statue colossale d’Atlas portant le monde ; l’Exercierhaus ou Langestale, édifice long de 200 mètres sur une largeur de 23 mètres, construit en 1734 et augmenté en 1781 d’un remarquable portail ; la fabrique d’armes (Shickler’sche Gewehr-Fabrick), bâtie en 1780 ; la maison des Orphelins militaires (Afilikir Waisenhaus), fondée de 1722 à 1724 par Frédéric-Guillaume I«r, reconstruite par Frédéric II et dont la grande tour atteint 49 mètres de hauteur ; le Commandanturgebœnde, bâtiment

construit sur les plans de Palladio ; l’église française, sorte de contrefaçon du Panthéon de Rome, élevée par Boumann de 1752 à 1754 et décorée extérieurement des statues de l’Espérance et de la Charité par Glumo ; le Casino, bâti aux frais du roi (1822-1824) 3tir les dessins de Schinckel ; le théâtre, construit par Boumann sous Frédéric-Guillaume II et pouvant contenir 800 personnes ; un obélisque, haut de 24"’,66, orné de médaillons en bas-reliefs (œuvre de Giese) représentant Frédéric I«, Frédéric-Guillaume Ier et Frédéric II ; la base se compose de quatre sphinx de marbre de Silésie et de quatre figures de grandeur naturelle de marbre d’Italie ; enfin, la statue de Frédéric-Guillaume III, œuvre de Kiss, inaugurée aux frais de la ville le 3 août 1845.

À peu de distance de Potsdam se trouve le château de Sans-Souci. Frédéric Ier se promenant un jour avec le marquis d’Argens

sur la terrasse de ce château, .terrasse sur laquelle il avait fait enterrer ses chiens favoris et son cheval Condé, montrait au marquis d’Argens le caveau creusé par ses ordres non loin de ces compagnons fidèles : « Voilà mon tombeau, dit le bizarre monarque ; quand je serai là, je serai sans souci. » De là le nom qui resta a la résidence royale.

Une avenue entièrement droite conduit de la porté de Brandebourg au château de Sans-Souci. Avant d’y parvenir, on rencontre le grand bassin de marbre, large de 48 mètres de diamètre, et d’où s’élance un jet d’eau à une hauteur prodigieuse..Ce bassin est entouré de statues mythologiques, parmi lesquelles figurent la Vénus de Pigalle et le Mercure de Berghes. Plus loin se trouve, supporté par une colonne isolée, l’admirable buste en porphyre égyptien de Paolo Giordano, duc de Braceiano. Ce buste, payé

20,000 livres par Frédéric, avait été transporté à Paris par ordre de Napoléon Ier et orna quelque temps le musée du Louvre ; les Prussiens le recouvrèrent en 1814 et le replacèrent à Sans-Souci. C’est là que commencent, transformées l’hiver en serres chaudes et ornées pendant l’été d’orangers et de lauriers-roses, les six terrasses qui montent au

plateau sur lequel s’élève le château de Sans-Souci. La dernière de ces terrasses dépasse de 20’ mètres de hauteur environ le niveau du bassin dont nous avons parlé. Le château de Sans-Souci, bâti de 1745 à 1747 par Frédéric II qui, dit-on, en discuta lui-même le plan avec l’architecte Knobelsddff, restauré intelligemment par Frédéric-Guillaume IV, qui en a respecté religieusement le style primitif, se compose d’un bâtiment à un seul étage long de 97 mètres, profond de 1"^, haut de 9m,33 et divisé en trois parties : le château proprement dit, la galerie de tableaux et lo Cavalierhaus. La façade principale de l’édifice regarde le jardin. Du côté opposé, une colonnade de 88 colonnes corinthiennes forme un vaste demi-cercle. C’est derrière le Cavalierhaus que s’élève le moulin à vent historique dont le propriétaire résista à l’ordre de Frédéric H, qui voulait arbitrairement en ordonner la vente, ou plutôt la démolition. On se rappelle la réponse, devenue proverbe, du brave meunier : « Est-ce qu’il n’y a plus de juges à Berlin ? » D’autres moulins, sur la pittoresque colline du Muhlemberg, font pendant à ce moulin historique, mais ce dernier est seul considéré comme un véritable monument national. Sous Frédéric-Guillaume IV, le meunier qui l’exploitait voyait ses affaires gravement compromises, quand le roi, plus heureux que Frédéric II, put en faire l’acquisition. Mais, au lieu de le faire abattre, Frédéric-Guillaume le fit reconstruire et le donna en fief aux héritiers du meunier ruiné, qui l’exploitent encore aujourd’hui.

Le château proprement dit, c’est-à-dire la partie habitable, .comprend : la bibliothèque de Frédéric II ; la chambre à coucher où il mourut ; la salle de concert, décorée de tableaux de Pesne ; la salle d’audience (tableaux de Watteau et de Coypel) ; la salle de marbre soutenue par 16 colonnes monolithes de marbre blanc et ornée, entre autres ouvrages de sculpture, du buste colossal de Charles XII par Bouchardon ; la chambre de la reine ; enfin, la chambre de Voltaire, habitée par le grand écrivain lors de son séjour en Prusse et qui conserve encore sa table de travail. La plupart des toiles réunies par Frédéric II dans la galerie de tableaux ont été transférées au musée de Berlin. Cette galerie, au centre de laquelle s’élève une coupole soutenue par des colonnes de marbre, possède cependantencore aujourd’hui un certain nombre d’œuvres attribuées à Paul Véronèse, Rubens, Guido Reni, Van Dyok, Bieughel, Teniers, etc. Quant au Cavalierhaus, il a tour à tour servi de théâtre-et d’orangerie jus POTT

qu’en 1854, époque où une orangerie spéciale a été construite sur un plateau avoisinant.

On comprendra que nous sommes forcé, dans cette description de Sans-Souci, de restreindre autant que possible les détails infinis dont se compose le parc embelli par Frédéric II et ses successeurs. Aussi nous bornerons-nous à mentionner Ruinenberg, ruine factice destinée à masquer un réservoir ; le Mausoleum, pastiche romain ; la Tour chinoise ; le temple de l’Amitié, pour nous arrêter plus spécialement aux constructions plus importantes : nous voulons parler du nouveau palais de Charlottenhotï et du palais de marbre. Le nouveau palais fut construit de 1763 à 1769. sur les ordres de Frédéric II ; la paix de Hubertsburg, qui mit lin à la guerre de Sept ans, venait d’être signée et le monarque n’eut, dit-on, d’autre but en décrétant cette construction nouvelle que de montrer à ses ennemis la prospérité constante de ses finances, en dépit de la lutte sanglante et ruineuse qui venait enfin d’avoir son dénomment. Le nouveau palais ne mesure pas

moins, sur sa principale façade, de 227 mètres de longueur. Il se compose d’un corps de bâtiment central flanqué de quatre ailes et est surmonté d’un dôme d’assez mauvais goût. Devant le palais s’aligne une rangée de statues représentant des antiques et dues pour la plupart au ciseau de Schuzel. Parmi les appartements intérieurs, nous citerons : Jes salles de réception, décorées de tableaux de l’école italienne (Véronèse, le Titien, le Tintoret, etc.) ; la grande salle de marbre, dont le plafond, œuvre de Vanloo, représente l’Assemblée des dieux réunis pour recevoir Ganymède ; le théâtre, où eut lieu en 1841 une représentation de YAnligone de Sophocle avec la musique de Mendelssohn ; la bibliothèque de Frédéric II, où l’on conserve un exemplaire manuscrit des poésies du monarque, annotées de la main de Voltaire. Le Charlottenhoff est un petit château, bâti en 1826 sur le modèle d’une villa italienne et environné d’un jardin de roses. Nous ne ferons que mentionner le palais de marbre, qui n’offre rien de particulièrement remarquable.

Près de Sans-Souci se trouve la colonie russe d’Alexandrowka, établie en 1820 par Frédéric-Guillaume III. À l’est, un château de plaisance, construit par Persius d’après les dessins de Schinckel, couronne les hauteurs du Babelsberg. Ce château appartient, comme ceux dont nous avons parlé plus haut, à, la maison régnante de Prusse. Enfin, un peu plus au nord, se trouve l’île des Paons dont la villa royale, aux tours carrées que réunit un pont en fer, fut longtemps le séjour favori de Guillaume III. Presque entièrement boisée, l’île des Paons ne mesure pas plus de 2,600 pas de longueur sur 500 de largeur. Elle est assez giboyeuse en lapins. Quant aux cerfs dont elle était également fort peuplée, ils ont été, en 1842, transportés dans le Wildpark royal, établi non loin du nouveau palais.

Au xe siècle, Potsdam n’était qu’un simple village vende, nommé Potsdemp (sou* les chênes) ; la ville actuelle dut son origine à Frédéric-Guillaume lor, qui y fixa sa résidence ; Frédéric le Grand y fit bâtir ses plus beaux palais et planter ses plus beaux jardins. Au surplus, tous les successeurs do Frédéric II ont contribué à embellir cette ville, qui, malgré ses palais, son luxe et sa belle situation, a un aspect aussi triste et désert que la ville de Louis XIV.

POTSDAM (RÉGENCE de), division de la pro vince de Brandebourg. Elle est formée des parties N. et O. de cette province, mesure 190 kilom. de longueur sur 85 de largeur et renferme une population de 934,000 hab. Elle se subdivise en 14 cercles. Le sol, quoique bien arrosé par plusieurs cours d’eau, est sablonneux et peu fertile.

POTSDAM, ville des États-Unis (New-York), ch.-l. du comté de Saint-Laurent, à 240 kilom. N.-N.-O. d’Albany, sur le Racket ; 4,500 hab.

POTSTONE s. m. (pott-stô-ne — mot angl. formé de^of, pot ; slone, pierre). Miner. Un des noms de la pierre ollane.

POTT (Jean-Henri), chimiste allemand, né à Halberstadt en 1692, mort à Berlin en 1777. Il abandonna l’étude de la théologie pour celle de la médecine et de la chimie, reçut à Halle des leçons de Stahl et d’Hoffmann, prit le diplôme de docteur (1716) et, après avoir pratiqué pendant trois ans la médecine dans sa ville natale, il se rendit à Berlin, où il devint successivement membre de l’Académie des sciences, professeur de chimie théorique et pratique au Collegium Medicum et directeur des pharmacies royales. À la suite de violentes discussions avec plusieurs de ses collègues, il donna sa démission de membre de l’Académie. C’était un très-laborieux savant, qui employait une grande partie de son temps à faire des expériences de chimie, dont il s’empressait de livrer les résultats au public, et qui prit une grande part à l’établissement de la fabrique de porcelaine de Berlin. Il perfectionna le procédé employé pour la rectification de l’éther sulfurique et trouva la composition d’un tombac ou demi-or plus malléable que le pinchbeck anglais. Ses principaux ouvrages sont : Observationum et animadversionum chymicarum collectio (Berlin, 1739-1741, 2 vol.) ; Recherches chimiques sur la litho-géognosie (Potsdam, 1746-1757, 3 vol.), livre sur l’emploi des terres dans l’art du potier, lequel a été traduit en français par Montamy sous le titre de Litho-géognosie (Paris, 1753, 2 vol. in-12); Animadversiones circa varias hypotheses et experimenta Elleri (Paris, 1756, in-4o) ; Particularités importantes et entièrement nouvelles de la physique et de la chimie (Paris, 1762, in-4o) ; Traité physicochimique du sel d’urine (Berlin, 1787).

POTT (Percival), un des plus illustres chirurgiens d’Angleterre, né à Londres en 1713, mort dans cette ville en 1788. Orphelin dès l’âge de quatre ans, il fut recueilli et élevé par Wilcox, ,évêque de Rochester, parent éloigné de sa mère. Celui-ci, naturellement, l’éleva comme un sujet destiné à l’Église ; mais son goût pour la chirurgie se montra si prononcé qu’il fallut bien lui laisser suivre ses inclinations. Il fut confié a un chirurgien de l’hôpital Saint-Barthélémy, qui en fit bientôt un élève distingué. Reçu docteur en 1736, il acquit rapidement la réputation d’un habile praticien. En 1745, il fut élu chirurgien adjoint et, en 1749, l’un des principaux chirurgiens de l’hôpital où il avait fait son éducation médicale. En 1764, il fut élu membre do la Société royale de Londres et associé des collèges des chirurgiens d’Irlande et d’Edimbourg. Il ne se livra que fort tard à l’enseignement de la chirurgie, mais il fut un excellent professeur. Ses ouvrages, longtemps classiques en Angleterre, sont encore utiles à consulter aujourd’hui. Voici les titres des principaux : Ireatise on ruptures (Londres, 1756, in-8o) ; An account of a particular kind of rupture, fréquently attendant on newborn children, and sometimes met with in adults (Londres, 1757, in-8») ; Observations on that diseuse of the eye commonly called fistula lacrymalis (Londres, 1758, in-8o) ; Observations on the nature and conséquences ofwounds and contusions of the head, fractures of the scult, concussions of the brain (Londres, 1760, in-8o) ; Pradical remarks on the hydrocele, or watery rupture, andother diseuses of the testicle (Londres, 1762, in-8o) ; Remarks on the disease commonly called fistula in ano (Londres, 1765, in-8<>) ; Account of a méthod rtf ohtaining a perfect cure of the hydrocele, or watery rupture, by meansofaselon(L.onùres, 1771, in-8») ; Chirurgical observations relative to catarael, the polypus of the nose, cancer of the scrotum, . ruptures and mortifications of the loes (Londres, 1775, in-8<>) ; Jlemarks on the kind of palsy of the lower limbs, whicà is fréquently found to accompuny a curoalure of spine (Londres, ’1778, in-8o), ouvrage dans lequel fauteur nous donne une excellente description d’une maladie à laquelle il a donné son nom (v. mal de Pott) et qui a été traduit en français par Ducbnnoy ; The chirurgical Works of Percival Pott (Londres, 1771, 4 vol. iu-8<>). La meilleure édition de ses Œuvres est celle de Londres (1790, 3 vol. in-8o).

POTT (Joseph-Holden), po8te et théologien anglais, fils du précédent, né à Londres en 1759, mort dans la même ville en 1847. Il entra dans les ordres, administra diverses paroisses en province, puis se rendit à Londres, où il devint archidiacre, suiîragant de Kensington, et fut nommé chancelier de l’église d’Exeter en 1826. Pott cultiva beaucoup la poésie dans sa jeunesse ; plus tard, il composa un grand nombre djjuvrages de théologie. Nous citerons, parmf ses écrits : R^pueil de poésies, odes, élégies (Cambridge, 1779, in-8«) ; Essai sur la peinture des paysages (1783, in-8">) ; le Voyage de Valentin, série de réflexions et conversations sur divers objets (1786) ; Allocutions adressées au clergé anglican de Saint-Alban, sur les devoirs du clei-gé, l’éducation religieuse (1789 et suiv.) ; Considérations sur les réunions et associations ecclésiastiques (1804) ; Sur le baptisme et sur le baptême des enfants (1816-1827) ; Prîîtcipes de ta foi et des œuvres (1840).

POTT (David-Jules), hébraïsant et théologien allemand, né à Nettelrode, près de Hanovre, en 1760, mort à. Gœttingue en 1838. Â vingt-trois ans, il devint agrégé et privât docenl de théologie à l’université de Gœttingue, qu’il quitta en 1787 pour aller occuper une chaire d’exégèse à Helmsisedt. En 1789, il devint, en outre, abbé de Alurienthal et, lorsque l’université de HelmsUedt eut été supprimée (1809), il fut appelé à Gœttingue, où il devint, en 1810, professeur d’hébreu et d’exégèse, directeur, du séminaire homilétique, prorecteur de l’université (1811), fondateur do la Société biblique (1819), président du comité d’assistance des pauvres, directeur de l’hospice des Orphelins (1829). Pott essaya de combiuer la théologie rationnelle avec la révélation. Nous citerons, parmi ses ouvrages : De natura et indole orationis montawe J.-C. (Helmstœdt, i’ss) ; Sermons (Gœttingue, 1791) ; Moïse et David n’étaient pas des géologues ou Réfutation de Kirwan (Berlin, 1799, in-8») ; Sylloge commentutionum theologicarum (llélmaiœdl, 1800-1808, 8 vol.), aveu Rupeti ; Des derniers temps selon la Bible (1812).

POTT (Auguste-Frédéric), philologue allemand, né à Nettelrode le 14 novembre 1802. Lorsqu’il eut terminé ses études à l’université de Gœttingue, il occupa, pendant quelque temps, un modeste emploi au collège de Zelle, puis se fit recevoir agrégé k Berlin et préluda par do savantes leçons de philologie