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ferment un embryon courbe, qui entoure plus ou moins complètement un albumen farineux.

Peu de familles ont autant que celle-ci exercé la sagacité des botanistes classificateurs ; on est loin d’être d’accord sur sa circonscription, ce qui explique le vague de la plupart de ses caractères. Elle se place entre les caryophyllées, les portulacées et les amarantacées, avec lesquelles elle présente, non-seulement des affinités, mais encore des passages insensibles. Elle renferme un assez grand nombre de genres, groupés en trois tribus, et dont voici les principaux : I. Polycarpéks : polycarpée, drymaire, ortégie, lœffiingie, polycarpon, quérie, minuartie, buffonie.-II. 1I.LÉCÉBRÉES : pollichie, scléranthe ou gnavelle, paronyque, îllécèbre, anychie, herniaire. III.TÉLÉPUiÉKS : télèphe.corrigiole, etc. Ces plantes sont répandues surtout dans les régions tempérées, où elles croissent de préférence dans les lieux arides et incultes ; ce sont, en général, des plantes sèches, dont les propriétés offrent peu d’intérêt.

PARONYME s. m. (pa-ro-ni-me — gr. parônumos ; de para, à côté, et de onoma, nom). Grainm. Mot qui a du rapport avec un autre par le son, par la forme, sans en avoir par le sens.

M. le duc d’Orléans, forcé de mettre sur une province de nouvelles impositions, et fatigué des remontrances d’un député des états de cette province, lui répondit avec vivacité : « Et quelles sont vos forces pour vous opposera mes volontés ? Quepouvez-vous faire ?» Le député répliqua : s Obéir et haïr. »

. ♦ »

Mézeray avouait avec franchise que la

goutte dont il était tourmenté lui venait de la

fillette et de la feuillette.

  • *

« Le pape Ganganelli étant tombé de cheval dans une cérémonie publique, chacun s’empressa autour de sa personne, et ses courtisans témoignèrent beaucoup de crainte qu’il ne se fût fait mal, ■ Ne craignez rien, dit-le saint-père ; il n’y a aucune contusion, mais seulement un peu de confusion. »

  • *

Le cardinal de Pleury appelait les fermiers généraux les piliers de l’État ; niais le peuple les appelait les pillards.

L’ubbé de Baliviêre demandait à Rivarol une épigraphe pour une brochure qu’il venait de composer : « Je ne puis, répondit-il, vous offrir qu’une épitaphe. »

Moncrif est auteur d’une Histoire des chats, sous le nom desquels il a plaisanté plusieurs personnes de la cour. Il était fort aimé du comte d’Argenson, premier ministre, auquel il dit un jour : « Monseigneur, il vous serait facile de me faire donner le titre d’historiographe de France. — Historiographe ? dit le comte, c’est impossible ; mais hutoriogriffe, si

vous voulez. •

  • »

Un Normand, étant en voyage, s’était arrêté dans une auberge, où, après avoir fait maigre chère, ou lui présenta un mémoire assez considérable ; après quelques débats, il fut obligé de le solder. Comme il allait monter à cheval, l’aubergiste lui dit : «Monsieur, afin de ne conserver, de part et d’autre, aucune rancune, nous allons boire ensemble la vin de Vélrier. — Volontiers, reprit le Nor ; mand ; j’ai seulement à vous faire observer que, sans doute, vous, vous trompez et que vous voulez dire le vin de l’étrillé. »

Camus, évêque de Belley, parlant un jour des couvents, disait : « Dans les anciens monastères on voyoit de grands moines, de vénérables religieux ; à présent, illic passeres nidificabunt.* l’on n’y voit plus que des moineaux. »

»

Après la réduction de la ville de Paris à l’obéissance de Henri IV, un maréchal de France du parti de la Ligue fut gagné par argent pour reconnaître Sa Majesté. Le prévôt des marchands revenant de faire les soumissions de la ville, le maréchal lui dit : « Il faut rendre à César ce qui est à César.-Cela est juste, lui répondit le prévôt ; il faut rendre et non pas vendre. »

Le comte de Maurepas, de plaisante mémoire, fut deux fois premier ministre. Comme il se rendait en exil dans une de ses terres, après sa seconde disgrâce, un homme qui ignorait encore cette circonstance s’approcha pour lui parler d’affaires : « Permettez, monseigneur, quoique vous soyez en route...-Ah ! monsieur, dites en déroute, » répondit plaisamment l’ex-ministre.

Le célèbre acteur Montfleury mourut des efforts qu’il faisait en jouant le rôle d’Oreste ; ce qui fit dire au gazetier Robinet :

« Cet acteur en jouant Oreste

Hélas ! a joué de «on reste,

O roïe tragique et mortel. •

Un homme, qui ne lit guère, disait dans une société : • Je relis Montaigne pour la sixième

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fois, — Monsieur est relieur ? 1 demanda un auditeur qui le connaissait.

Un marquis disait fièrement à un financier : « Vous devez savoir que je suis un homme de qualité. — Eh bien, répondit le financier, si vous êtes un homme de qualité, moi je suis un homme de quantité. »

— * ♦ On voit les ridicules de son voisin et l’on ignore complètement les siens. Bassom pierre et La Rochefoucauld étaient renommés pour leur esprit. Bassompierre sortait de la Bastille, où il avait été enfermé pendant douze années : La Rochefoucauld s’écrie en le voyant : « Bonjour, gros, gras, gris. • Bassompierre répond en lorgnant’les moustaches noires et les joues fardées du duc : « Bonjour, teint, peint, feint. »

» Henri IV, qui a lancé tant de bons mots, ne se fâchait pas de ceux qui étaient dirigés contre lui. Passant un jour par un village où il fut obligé de s’arrêter pour dîner, il donna ordre qu’on lui amenât le paysan du lieu qui avait la réputation d’être le plus spirituel, afin de s’égayer à ses dépens pendant le repas. Le roi le fit asseoir vis-à-vis de lui, à la table même où il mangeait. « Comment t’appelles-tu, mon ami ? — Sire, répondit le manant, je m’appelle Gaillard — Eh ! en I reprit le roi en ricanant, de Gaillard à paillard il n’y a pas loin. — Non, sire, il n’y a que la largeur de la table. — Ventre saint-gris, j’en tiens tout le long de l’aune, dit Henri en éclatant de rire ; je ne croyais pas trouver tant d’esprit dans ce petit village. »

PARONYMIE s. f. (pa-ro-ni-ml — : rad. paronyme). Ressemblance des mots paronymes : La paronymie des mots est, pour les étrangers, une des difficultés d’une langue.

PARONYMJQUE adj. (pa-ro-ni-mi-kerad. paronyme). Gramm. Qui a rapport aux paronymes ou à la paronymie : Jlessemblance

PARONYMIQUE.

PARONYQUE ou PARONIQUE S. f. (pa-10ni-ke — du préf. para, et du gr, onux, ongle, par allusion à la structure scarieuse ; ou de paronuchia, nom de la plante, signifiant aussi panaris, par allusion à des propriétés médicales). Bot. Genre de plantes, de la famille des paronychiées, tribu des illécébrées, comfirenant plusieurs espèces qui.croissent dans es régions chaudes et tempérées du globe : Quelques paronyqoes croissent en France, principalement dans les contrées méridionales. (Jussieu.)

— Encycl. Les paronyques sont de petites plantes annuelles ou vivaces, à feuilles opposées, munies de stipules scarieuses, argentées, à fleurs groupées en glomérules ou en petites cymes. Les espèces assez nombreuses de ce genre habitent surtout les régions tempérées de l’Kurope, de l’Asie et de l’Amérique du Nord. La France en possède cinq ou six. Elles croissent surtout dans le Midi, sur les sols arides, secs et pierreux. Leurs propriétés sont peu marquées ; elles sont faiblement astringentes, et on les emploie encore quelquefois, dans la médecine popufaire, contre l’esquinancie et les crachements de sang. On les a regardées aussi comme vulnéraires, et on leur attribuait notamment de grandes vertus pour la guérison des panaris, d’où le nom vulgaire de panaHne ; mais ces dernières sont purement illusoires. Les paronyques sont de jolies plantes d’ornement, trop négligées, entre autres la paronyque en tête, vulgairement nommée re : nouée argentée.

PARONYQUIÉ, ÉE adj. V. paronychié.

PABOPAM1SUS ouPAROPAMISSCS, appelé aussi par les anciens Caucase indien, chaîne de montagnes du monde ancien, dans l’Asie centrale. Les monts Paropamisus correspondent à la chaîne actuelle de l’Hindoukhou, qui, partant du nœud central de l’Himalaya où se ramifient le Bolor et le Kouen-Lun, s’étend vers l’O. jusqu’à Hérut, séparant le haut plateau asiatique des plaines du Touran et l’Inde du Turkestan. Dans l’antiquité, il séparait la Bactriane au N. de l’Inde au S. Plusieurs de ses sommets s’élèvent jusqu’à 6,000 mètres. L’armée d’Alexandre souffrit beaucoup de la faim et du froid lorsqu’elle traversa cette chaîne pour conquérir la Bactriane, et au retour pour envahir les Indes. Il Le Paropamisus donnait son nom à un peuple, les Paropamisades, dont le pays confinait, au N., h la Bactriane, à l’O. À la Drangiane, au S. À l’Arachosie et à l’E. À l’Inde. (Je peuple, qui Se divisait en plusieurs tribus, fut soumis par Alexandre, et ce conquérant fonda au N. à’Ortospana, capitale des Paropamisades, la ville d'Alexandria Opiane. Le territoire occupé par ce peuple correspond actuellement aux khanats de Caboul et de Kandahar, dans l’Afghanistan.

FAROPE s. m. (pa-ro-pe — du préf. para, et du gr. pous, pied). Entom. Syn. de bra-

CHYTARSE.

FAROPIE s. f. (pa-ro-pî — gr. parôpias ; dépara, auprès, et de ops, œil). Anat. Nom donné autrefois à l’angle externe de l’œil.

PAROPSIDE s. f. (pa-ro-psi-de — du gr. paropsis, écuelle). Entom. Genre d’insectes

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coléoptères tétramères, de la famille des cycliques, tribu des chrysomèles, comprenant une cinquantaine d’espèces, presque toutes originaires d’Australie.

PAROPS1E s. f. (pa-ro-psl —du préf. para, et du gr. opsis, vue). Pathol. Trouble quelconque delà vision.

— Bot. Genre d’arbrisseaux, delà famille des passiflorées, type de la tribu des paropsiées, originaire de Madagascar.

— Encycl. Les paropsies sont des arbrisseaux à feuilles alternes, brièvement pétiolées ; les fleurs, groupées en fascicules axillaires, présentent un calice à cinq divisions ovales ; une corolle à cinq pétales ; cinq étamines légèrement soudées a la base des filets, à anthères dressées ; un ovaire simple, libre, sessile, surmonté d’un style court, terminé par un stigmate trilobé ; un appendice coronal composé de filaments capillaires, tomenteux, groupés en cinq faisceaux insérés à la base du calice ; le fruit est une capsule renflée, vésiculaire, à trois lobes obtus, s’ouvrant en trois valves, uniloculaire, renfermant des graines oblongues, entourées d’une arille. Laparopsie comestible, espèce type du genre, est un arbrisseau d’environ 2 mètres, à rameaux peu divisés, élancés, à feuilles assez grandes, ovales-oblongûes. Elle croît à Madagascar et dans les îles voisines. Ses arilles, blanchâtres, charnues, translucides, sont bonnes à manger.

PAROPSIE, ÉE adj. (pa-ro-psi-é — rad. paropsie). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre paropsie.

— s. f. pi. Tribu de la famille des passiflorées, ayant pour type le genre paropsie.

PAROPTIQUE adj. (pa-ro-pti-ke — du préf. para, et du gr. optomai, je vois). Physiq. Se dit d’une couleur produite par la lumière qui a subi une diffraction.

PARORASIS s. m. (pa-ro-ra-ziss — du réf. para, et du gr. âraâ, je vois). Pathol. erversion de la vue qui empêche de bien apprécier la couleur des objets.

PARORCHIDE s. f. (pa-ror-ki-de — du préf. para, et du gr, orchis, testicule). Anat. Situation anomale d’un ou des deux testicules, qui ne sont point sortis de l’abdomen ou qui y sont rentrés.

PARORCHIDOENTÉROCÈLE S. f. (pa-îorki-do-an-téro-sè-le — de parorchide et de entérocèle), Chir. Hernie intestinale compliquée de parorchide.

PAROS, nommée Para par les Grecs modernes, île de Grèce, dans Varchipet des Cyclades, à l’O. de Naxos, dont elle est séparée par un canal de 12 kilom., et au N.-O d’Antinaros, très-petite île nommée autrefois Olearos, et dont Sa sépare un faible bras de mer, par 22<> 45’ de longit. E, et 37° de latit. N. De forme à peu près ovale, elle mesure environ 19 kilom. du N.-E. au S.-O. et 13 kilom. de l’O. À l’E. ; sa circonférence est de 61 kilom., sa superficie de 24 kilom. carrés. Son chef-lieu actuel est Parikia, le Paros des anciens, sur la côte N.-O. Sa population totale ne dépasse pas 6,000 hab. Sa côte, très-découpée, surtout au N., présente plusieurs ports : Naussa, au N.-O., i’un des plus beaux de l’Archipel ; Paros à l’O. et Trio à l’E. Généralement montagneuse, cette île est fertile et bien cultivée ; on y récolte du coton, du vin, des fruits, des légumes.

Paros est surtout célèbre par ses beaux marbres blancs qui ont été employés par les plus habiles sculpteurs de la Grèce. On les tirait surtout du mont Marpèse, au S. de la ville de Naousa et au N. de Parikia ; et comme on ne travaillait dans ces profondes carrières qu’à l’aide des lampes, le marbre de Paros, parius lapis, fut aussi appelé lychnites, suivant Pline, quoniam ad lucernas in cuniculis csderetur. Les carrières qui fournissaient les plus beaux marbres statuaires se trouvent aux environs du monastère de Saint-Mynas, dans une gorge profonde. Dans une de ces carrières se voit une galerie antique, dont l’exploitation a été à peine commencée ; on y a trouvé beaucoup de lampes de mineur, et on y lit plusieurs inscriptions du temps des Romains.

L’Ile voisine d’Antiparos possède des carrières de marbre tout aussi riches, et dans lesquelles l’exploitation des anciens a creusé des galeries et des grottes, maintenant pleines de stalactites et qui sont, aux flambeaux, du plus bel effet. Ces carrières sont loin d’être épuisées, mais les sculpteurs modernes trouvent que le marbro de Paros a le défaut de sauter par petits éclats lorsqu’on le travaille, parce qu’il est à gros grains cristallins ; ils lui préfèrent les marbres d’Italie, spécialement le carrare, plus blanc encore et d’un grain plus uni.

La capitale de l’Ile, Paros, est assez jolie ; un marbre éblouissant pare les plus pauvres maisons. Toutes ont leur toit aplati en terrasse, et les rues sont ombragées par des vignes en berceau qui laissent pendre leurs feuilles avec grâce. Les femmes lavent leur linge dans des auges de marbre blanc. Paros renferme pourtant peu d’antiquités, moins qu’où ne ^attendrait à en rencontrer dans cette île du marbre. À peine deux églises, la Panagia-des-Cent-Portes et la Panagia-tou-Stavrou, méritent d’être signalées ; ia con’

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structiou de la première est due à l’impératrice Hélène. Le monument le plus célèbre

est un document archéologique de la plus haute importance, connu sous le nom de Chronique de Paros, appelé aussi, d’après son propriétaire moderne, Marbres d’Arundel ou Marbres d’Oxford. C’est une table de marbre que Howard Arundel fit venir de Grèce avec d’autres monuments antiques, et qu’il donna à l’université d’Oxford, dans le musée de laquelle elle se trouve aujourd’hui. Cette table de inarbre, qui date de l’an 263 av. J.-C., fut trouvée au xviie siècle à Paros, suivant d’autres à Smyrne ou dans l’Ile de Zea ; elle contient la lista chronologique des principaux événements de l’histoire grecque depuis Cécrops (1582 av. J.-C.) jusqu’à l’année 262, qui précéda sa rédaction. Selden la fit imprimer in-4° à Londres en 1628 ; on y fit d’abord peu d’attention ; mais un autre professeur d’Oxford, Prideaux, en fit une nouvelle édition (Oxford, 1676, in-fol.), en releva les mérites, et la Chronique de Paros commença dès lors à faire autorité, surtout en chronologie.

L’île de Paros fut d’abord colonisée par des Phéniciens ; puis vinrent des Cretois, sujets de Minos, qui lui donnèrent le nom de Minoa, puis des Arcadiens conduits par le fils de Jason, Paros, d’où elle prit son nom, enlin des Ioniens, conduits par Clythios et Mélos. Au vue siècle av. J.-C, elle était assez puissante pour envoyer une colonie sur les bords de la Propontide, où elle fonda Parium (v. ce mot). Cependant, à l’époque des guerres médiques, elle était soumise aux Perses, et ses soldats combattirent à Marathon contre les Grecs. Miltiade fut chargé d’aller la punir ; mais l’expédition du vainqueur des Perses échoua, et ce ne fut qu’à la lin des guerres médiques que l’Ile reconnut la domination d’Athènes. Après la mort d’Alexandre, Paros passa sous la domination du roi d’Égypte, Ptolémée Lagus ; elle revint ensuite sous celle d’Athènes, fut soumise à Mithridate, puis appartint aux Romains, à partir de l’an U av. J.-C. Elle fit ensuite partie do l’empire grec jusqu’à la’ quatrième croisade, époque à laquelle elle fut comprise dans le duché de l’Archipel, et appartint tour à tour aux Sanudo, aux Sommereri et aux Venieri ; elle fut soumise aux Ottomans par Barberousse, amiral de Soliman le Magnifique. Ravagée par les Russes en 1770, elle prit part à la guerre do l’indépendance, en se soulevant contre les Ottomans en 1821. À la suite de cette lutte mémorable, elle fut comprise dans le royaume de Grèce, dont elle fait actuellement partie. Paros a donné le jour à plusieurs hommes célèbres : au poète satirique Archiloque, au poète éléginqua Evenus, aux sculpteurs Agoracrite et Scopas, élèves de Phidias, et aux peintres Arcésilasct Nicanorqui vivaient du temps de Polygnote,

Poro« (marbres de), nommés aussi Marbres d’Arundel ou i’Oxford. V. Arundel. PAROSELLEs. f. (pa-ro-zè-le). Bot. Syn. do

DAI.ÉE.

PAROT s. m. (pa-ro). Ornith. Nom vulgaire du rossignol des murailles.

— Ichthyol. Poisson du genre labre, qui habite la mer des Indes.

PAROTE s. f. (pa-ro-te). Bot. Ansérine du Mexique.

PAROTICO-AURICULAIRE adj. m. (pa-roti-ko-o-ri-ku-lo-re—lieparotide, etdeauricufaire). Anat. Qui est en rapport avec la parotide et l’oreille : Muscle parotico-àuRicc-

LAIRK-.. » j 1. -ns. m. Cinquième muscle de 1 oreille.

PAROTIDE s. f. (pa-ro-ti-de — du gr. parotis, qui est près de l’oreille ; de para, auprès, et de ous, âtos, oreille). Anat. Nom donné aux deux grosses glandes salivaires qui sont situées chacune derrière une oreille, près de l’angle de la mâchoire inférieure. Pathol. Gonflement douloureux, souvent

inflammatoire, qui survient aux glandes parotides. V. parotidite.

— Erpét. Amas de glandes qui se trouvent en arrière de chaque œil du crapaud. Adjectiv. : La glande parotide.

— Encycl. Anat. La parotide est placée immédiatement au-dessous de la peau, dans une excavation formée eu avant par la branche ascendante du maxillaire inférieur, en arrière par l’apophyse mastoïde, en haut par le conduit auditif externe. La glande parotide est aussi volumineuse à elle seule que toutes les autres glandes salivaires réunies. Son poids est de 30 grammes environ. Sa forme est très-irrégulière et déterminée par celle des parties environnantes, sur les anfractuosités desquelles la glande est comme moulée. Elle est traversée par le nerf facial, par la branche auriculo-temporale et par le nerf auriculaire du plexus cervical. La carotide externe longe sa face interne, creusée d’un canal pour la recevoir ;, l’artère temporale, la transversale de la face, les artères auriculaires antérieures et une veine qui établit une communication entre la jugulaire externe et la jugulaire interne traversent également la glande parotide.

La" structure de celle-ci est la même que celle de toutes les glandes en grappe. Elle est enveloppée d’une membrane libreuse irèsdense et très-résistante, qui envoie dans toute son épaisseur des prolongements do plus en plus ténus, la divisant en lobes et en