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PARA

On a, en effet, les réactions suivantes : CAz

+ KHO + 1120

m

OH Monoeyanhydrine.

Poiaase.

Eau.

Azlia +

Ammo- niaque,

CH2

OK 0"

c

CH3

H2

OH Pûralactate potassique.

f CH3

OH

CAz

H

+ 21120 = Az113 +

Eau.

Ammo- niaque.

(OH AcWe lactique

vrai.

Cya à hydrate d’aldéhyde.

On s’explique la transformation de l’acide paralactique en acide lactique en admettant que l’eau s’élimine dans la formation de l’anhydride, aux dépens de deux atomes de carbone voisin, et que, lorsqu’on combine l’anhydride avec l’eau, les éléments de ce liquide ne se placent pas comme ils étaient placés d’abord. Les équations ci-dessous montrent ce qui se passe :

= H*0 +

Eau.

CH* I ÇH

0" . OH Anhydride lactique.

Cet anhydride est le même que celui qui prend naissance au moyen du véritable aeide lactique.

C à H2 , 1 OH

C112

= 1120 +

C112

I

en

c

0" OH

0" OH

Acide Eau. — Anhydride

lactique Indique,

de fermenlation.

Soumis à l’action de l’eau, cet anhydride donne dans tous les cas l’acide lactique.

C112

«H

0 { OH

Anhydiido

lactique,

+ H2Q =

Eau

m

OH H II 0" OH Acido lactique de fermentation. PARALAMPSIE s. f. (pa-ra-lan-psî — du prêt, para, et du gr. lampâ, je luis). Pathol. Tache blanche sur la cornée.

FARALATE s. m. (pa-ra-la-te). Antiq. Titre du roi des Scythes.

PaSAlbumine s. f. (pa-ral-bu-mi-nedu préf. para, et de albumine). Chim, Modification isomérique de l’albumine.

— Encycl. La paralbumine est une modification isomérique de l’albumine, qui n’a été trouvée jusqu’à ce jour que dans les kystes de l’ovaire. Ses solutions sont très-visqueuses : elles ne précipitent pas le sulfate de magnésium (ce qui les distingue d’avec la caséine). L’alcool la précipite, mais sans lui faire perdre sa solubilité dans l’eau. L’acide acétique et même l’anhydride carbonique la déplacent également, surtout à chaud. L’acide azotique, le ferrouyanuro de potassium, l’acide chromique, le sublimé corrosif, le sous-acétate de plomb et le tannin la précipitent abondamment.

PAR ALCYON s. m. (pa-ral-si-on — du préf* para, et de alcyon). Ornith. Syn. de dacelo

00 MARTIN-PÊCHEUR.

PARALDÉHYDE s. m. (pa-ral-dé-i-dedu préf. para, et de aldéhyde). Chim. Modification isomérique de l’aldéhyde ordinaire.

— Encycl. "Weidenbusch a donné le nom de paraldé/tyde a une modification liquide de Î’aldéh5’de, Ce corps Surnage dans la préparation de la métaldéhyde par’l’acide azotique ou l’acide sulfurique.

Le paraldéhyde est fluide, limpide, d’une odeur aromatique, d’une saveur acre. Il est peu soluble dans l’eau. Il bout à 125» et se solidifie à + 12«. Sa densité de vapeur égale 4,583. Il se transforme facilement en un acide particulier non encore étudié. La potasse ne l’altère pas. Chauffé avec une trace d’acide sulfurique, il se convertit en aldéhyde.

On obtient facilement le parqldékyde en chauffant à îooo un mélange d’aldéhyde et d’iodure d’éthyle. Ce corps se forme aussi, d’après M. Lieben, lorsqu’on fait passer un courant de cyanogène gazeux. Pour M. Lieben, le paraldMyde serait identique a l’élaldéhyde et représenterait l’éthylo-acétate d’éthylidène

<CW j ocÏhÎo-

PARALE s. m. (pa-ra-le — du gr. paralos, maritime). Antiq. Vaisseau sacré d’Athènes, qui ne servait que pour des affaires d’État ou

PARA

de religion, et dont on se servait souvent

ftour transporter les citoyens à Délos, pour es délies ou fêtes d’Apollon i Des députations solennelles, composées des premiers citoyens de chaque ville, s’embarquaient sur un navire sacré que l’on appelait parale. (Val. Parisot.)

— Adjectiv. : Galère parale.

— Encycl. À partir d’une époque très-reculée, les Athéniens eurent deux navires sacrés, qu’on pourrait appeler aussi navires d’État, et qui étaient employés à des missions publiques. L’un était nommé parale, l’autre saiaminie ; chezjes modernes, ils sont devenus la galère paralienne et la galère salaminieime. Les marins qui les montaient s’appelaient, les uns paraliens, les autres salaminiens. C’est par erreur que Photius a regardé les deux noms comme s appliquant à un seul navire. Dans les premiers temps, lorsque touleja navigation des Athéniens se bornait à des voyages de l’Attique à Salamine, ia galère salaminienne faisait ce trajet ; quant au navire parale, il naviguait sur les côtes de l’Attique, et de là venait son nom (para, le long, alos, de la mer). Plus tard, le navire saiaminie fut aussi appelé délien et théoris, parée qu’il menait la théorie à Délos, tout paré de guirlandes par les prêtres d’Apollon. Le paralos et la salaminia étaient l’un et l’autre à trois rangs de rameurs. On s’en servait pour transporter les théories, les ambassades, les dépêches, pour amener les tributs des contrées soumises à Athènes, pour porter les criminels à l’endroit où ils devaient êtrejugés. Dans les batailles navales, les commandants en chef se plaçaient souvent sur ces navires. Dans tous les cas, on les tenait en réserve et prêts à agir lorsque s’offrait une nécessité pressante. Les marins qui composaient leurs équipages, bien qu’ils n’eussent point de service à faire pendant la plus grande partie de l’année, recevaient cependant une solde régulière de quatre oboles par jour. C’est ce que les écrivains de l’antiquité disent expressément du paralos ; il faut l’entendre aussi de la salaminia.

Lorsqu’Athènes fut devenue une grande puissance maritime, les deux navires n’eurent plus, comme nous venons de le voir, la même destination, mais ils gardèrent leurs noms primitifs. On les employa surtout dans les grandes occasions, par exemple quand Aloibiade fut solennellement.ramené à Athènes. Le scoliaste d’Aristophane a dit par erreur que la salaminia servait seulement au transport des criminels, et le paralos au transport des théories. On peut regarder comme certain que les deux navires, surtout dans les derniers temps, furent employés principalement pour des missions relatives aux choses religieuses.

PARALE S. LIER.

PARALÉA s. m. (pa-ra-lé-a). Bot. Syn. de paraueu : L’écorce du paraléa est employée contre la fièvre. (Dict. d’hist. nat.)

PARALÈPE s. m. (pa-ra- !è-pe — du préf. para, et du gr. lepis, écaille). Ichthyol. Genre de poissons acanthoptérygiens, de la famille des percoïdes, comprenant deux espèces qui viven.t dans la mer de Nice,

PARALIAS s. m. (pa-ra-li-ass). Bot. Nom donné par les anciens à un euphorbe et à une espèce de pavot.

PARAbtE (la), une des trois divisions du territoire d’Athènes, comprenant la côte maritime qui s’étendait des limites de Marathon au promontoire de Siinium, et de Sunium au Pirèe. La principale richesse de cette contrée consistait en mines d’argent et de cuivre, depuis longtemps épuisées, et dont le principal rameau se prolongeait du sud au nord depuis le monument de Thrasylle, sur le mont Laurium, jusqu’à, la hauteur du bourg de Bésa. Ces mines contribuèrent pendant de longues années à la prospérité de la république athénienne. V. faralien.

PARALIEN, IENNE s. (pa-ra-liain, iè-ne — gr. paralios ; de para, auprès, et de als, alos, mer). Géogr. anc. Habitant des côtes de l’Attique.

— s. in. Antiq.gr. Matelot embarqué sur le parale.

— s. f. Galère sacrée à Athènes, appelée

aussi GALÈRE PARALE.

— Encycl. Les paraliens composaient une des tribus de l’Attique ou plutôt l’un des grands partis politiques d’Athènes. Lorsque les Ioniens, chassés du Péloponèse par les Héraclides et les Doriens (vers il00 avant J.-C), envahirent l’Attique et y devinrent prépondérants, ils s’emparèrent des terres les plus riches et refoulèrent les anciens habitants dans les montagnes et sur les rivages de la mer. Ces races diverses, qui ne se mêlèrent jamais complètement, constituèrent trois partis politiques : les eupatrides ou nobles, nommés aussi pédiéens, habitant la plaine : c’était l’aristocratie (parti de la plaine) ; les hyperacriens ou montagnards : c’étaient les plus pauvres d’entre les vaincus, ceux qui avaient été refoulés dans les rochers stériles ; ils composaient le parti populaire ; enfin les paraliens ou habitants des rivages : ils s’étaient adonnés au commerce et à la marine ; la plupart avaient acquis une certaine aisance et composaient la classe bourgeoise ; c’était ce qu’on nommait le parti de Ta côte,

(pa-’ra-lé), Syn. de para-

PARA

et ses opinions tenaient le milieu entre les deux partis extrêmes de la plaine et de la montagne. Solon fut le représentant de cette classe mixte, placée entre l’oligarchie et la démocratie.

PARALIER s. m. (pa-ra-lié — du gr. paralios, maritime). Bot. Syn. de plaquemjnikr. Il On dit aussi parale et paraléa.

— Encycl. Le parolier est un arbre haut de 10 mètres Su plus, à feuilles alternes, grandes, ovales oblongues, aiguës, entières, d’un vert foncé ; les fleurs, polygames monoïques, assez grandes, d’un rouge ferrugineux, odorantes, accompagnées de bractées fauves, sont réunies en giomérules presque sessilesà l’aisselle des feuilles ; le fruit est une baie globuleuse, de la grosseur d’une prune- Cet arbre croît a la Guyane ; on I© trouve surtout dans les forêts humides éloignées de la mer. Ses feuilles sont amères et astringentes ; les indigènes, lorsqu’ils ont la fièvre, la guérissent, d’après Aublet, en se lavant avec la décoction de ces feuilles. Le fruit a une saveur douceâtre, sucrée et acidulée, qui rappelle celle des fruits du plaquetninier ; on le mange au naturel et on en fait des confitures. Cet arbre n’est pas encore parfaitement connu.

Piimiipomcnc», nom grec de deux livres de l’Ancien Testament ; on pourrait le traduire assez exactement par Supplément. Toutefois, ce mot ne donne pas une idée bien juste du sujet de l’ouvrage ; car, si l’on y rencontre quelques faits omis par le Pentateuque, le livre des Juges et ceux des Rois, en général ces divers livres sont simplement répétés ou résumés dans’les Paralipomènes. Le nom de Chroniques, employé par quelques-uns, rend beaucoup plus exactement le titre hébreu, et saint Jérôme trouvait déjà qu’il convenait mieux au caractère de ces livres, bien que la Vulgateait adopté l’autre titre, emprunté a la version des Septante. La traduction arabe a pour titre ; le Livre d’Adam.

Aucun autre livre de l’Ancien Testament n’embrasse un aussi long espace de temps ; car les Paralipomènes s’étendent depuis Adam jusqu’au décret de Cyrus qui mit fin à la captivité de Babylone (53B). Ils ne contiennent guère, il est vrai, que des généalogies jusqu’au commencement du règne de David ; mais, à partir de ce moment, l’histoire de David, de Salomon et des rois de Juda nous y est racontée avec beaucoup de détails. L’histoire du royaume des dix tribus n’a pas trouvé place dans le cadre du livre ; nous verrons plus bas le motif de cette omission. Le récit des Paralipomènes concorde souvent avec les livres des Rois, et quelquefois même il est conçu en termes identiques ; mais cet accord n’existe pas toujours et, de plus, les Paralipomènes reproduisent un grand nombre de documents et de détails que nous chercherions en vain dans les livres que nous venons de citer, surtout beaucoup de faits ayant trait à l’histoire de la religion et du culte mosaïques.

Depuis le commencement de ce siècle, l’autorité historique des Paralipomènes a été fortement attaquée. De Wette et Gramberg, en refusant toute valeur aux récits qui ne se trouvaient pas déjà dans les livres des Juges et des Mois, devaient naturellement provoquer des affirmations en sens contraire. Dahler, Movers, Keil, Haevemick, Welte, etc., ont pris en main la défense de l’ouvrage attaquent, bien que leurs préoccupations apologétiques les aient empêchés de reconnaître la vérité sur bien des points, on ne peut pas dire que leurs efforts soient demeurés tout à fait infructueux. En effet, les critiques le3 plus récents, Ewald, Bertheau, Bleek, Dillmann, Kuenen, etc., sans attribuer aux Paralipomènes une bien grande autorité, leur accordent cependant beaucoup plus de valeur que ne voulaient le faire de Wette et Gramberg.

Nous allons maintenant exposer en quelques mots les résultats des derniers travaux auxquels ces livres ont donné lieu.

Il n’est pas difficile de déterminer, au moins d’une manière approximative, l’époque de la rédaction des Paralipomènes. L’hypothèse qui les fait rédiger par Ksdras tombe devant les faits suivants : l’auteur mentionne les dariques, monnaie persane, en racontant l’histoire du règne de David ; il parle de Néhémie comme d’un personnage appartenant à un passé déjà lointain, il continue ses généalogies jusqu’à la dixième génération après Zorobabel, et enfin il cite le grand prêtre Jaddouah, qui, d’après Josèphe, vjvait à la fin de la domination persane et au commencement de l’empire grec. Ce fut lui qui, d’après le même historien, alla, revêtu de ses habits sacerdotaux, à la rencontre d’Alexandre marchant sur Jérusalem. Ces faits nous ramènent aux premières années qui suivirent la conquête de la Perse par Alexandre, et nous neserons pas trop éloignésdela vérité en plaçant la composition du livre des Paralipomènes soit à la fin du rve siècle, soit au commencement du iii8 siècle av. J.-C. Dilimann indique l’année 330, mais rien n’autorise à être aussi précis. Spinoza avait parlé de l’époque des Macchabées et du règne d’Antioehus Epiphane ; c’est descendre évidemment trop bas. La date que nous venons d’indiquer acquiert un nouveau degré de certitude si nous admettons, avec " la plupart des critiques contemporains, Ewald, Bertheau, Kuenen, etc., que t’auteur des Paralipomènes est en même

PARA

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temps l’auteur des livres d’Esdras et de Néhémie, car ces derniers livres portent aussi des traces d’une composition qui ne peut être antérieure à Alexandre.

Un livre écrit aussi longtemps après les événements qu’il raconte ne pourrait jouir d’une grande autorité historique qu’à la condition d’être basé sur des documents certains. Il faudrait, de plus, que ces documents eussent été fidèlement reproduits, ou du moins utilisés avec impartialité. Le livre dos Paralipomènes remplit-il ces conditions ? L’auteur cite très-souvent les sources où il a puisé. 11 parait avoir surtout mis à profit un grand ouvrage intitulé : Livre de l’histoire des rois d’Israël et de Juda, ouvrage perdu poumons, mais que Ewald, Movers, etc., croient avoir été une rédaction postérieure et plus détaillée, une édition retouchée et augmentée, comme dit M. Kuenen, de nos livres des Rois. Dans tous les cas, ces derniers en contiennent la substance, et c’est en les comparant avec le • livre des Paralipomènes que nous pourrons voir jusqu’à quel point 1auteur de cet ouvrage a fidèlement reproduit ses sources. U résulte de cette étude comparative qu’il ne les n. pas toujours comprises, qu’il les traite parfois très-librement, et qu’à plusieurs reprises il les a altérées sciemment et de mauvaise foi.

Le caractère général du livre des Paralipomènes devait nous faire pressentir ce résultat : l’auteur, lévite ou sacrificateur de Jérusalem, a voulu refaire l’histoire de sa nation, mais au point de vue religieux et sacerdotal ; son but n’est pas tant de raconter que d’édifier, et la vérité historique est subordonnée par lui à l’enseignement religieux. Tout ce qui ne rentrait pas dans ce cadre a été éliminé, et d’abord 1 histoire du royaume des dix tribus infidèles à Jéhovah, Citons quelques autres exemples. David, que les livres des Mois noas représentent surtout comme un guerrier, un véritable condottiere, devient, dans les Paralipomènes, un person•nage édifiant qui s’occupe surtout de la future construction du temple et de l’organisation des lévites. D’après Samuel, c’est la colère de Dieu qui pousse David à ordonner ce recensement du peuple dont il doit être si cruellement puni : l’auteur des Paralipomènes, scandalisé, remplace les mots colère de Die*. par le mot de Satan. Il altère les faits qui lui paraissent humiliants pour sa nation ; le livre des Bois nous raconte que Salomon donna vingt villes à Hiram, roi de Tyr ; d’après les Paralipomènes, c’est Hiram qui donne les vingt villes à Salomon. Le rôle des sacrificateurs et des lévites est relevé en toute occasion : d’après le livre des Rois, . Uzza meurt pour avoir touché l’arche sainte ; d’après les Paralipomènes, pour avoir indûment pris la place des lévites. Nous pourrions multiplier ces exemples, et surtout citer des exagérations qui en maints endroits viennent rendre le récit incroyable : l’armée de Josaphat, portée à 1,160,000 hommes, sans compter les garnisons des places fortifiées, par exemple ; mais ce que nous en avons dit suffira pour justifier notre conclusion. Les livres des Paralipomènes ne sont pas entièrement dépourvus d’autorité historique, car l’auteur a eu sous les yeux des sources qui maintenant sont perdues pour nous ; mais les faits qu’ils avancent, s’ils ne sont connus d’autre part, no doivent être acceptés qu’avec la plus grande réserve.

paralipse s. f. (pa-ra-li-pse — du gr. parateipsis, omission ; dépara, a. côté, etdeteîpein, laisser ; de la racine sanscrite lip, quitter, laisser, abandonner). Rhêtor. Figure ayant pour but de fixer l’attention sur un objet que l’on feint de négliger.

PARALIQUE adj. (pa-ra-Ii-ke — du préf. para, et du gr. als, mer). Géol. Qui est propre aux rivages maritimes : Formation paraliqub.

PARALLACTrQUE adj. (pa-ral-la-kti-kerad. parallaxe). Astron. Qui appartient [à la parallaxe : Angle parallactiqub. u Machine, lunette par allactique, Machine composée d’un axe et d’une lunette, disposée de façon à pouvoir suivre le mouvement diurne des astres, par le parallèle qu’ils décrivenl. n Pied parallaetique, Pied d’instrument auquel est fixé un appareil parallaetique. il Triangle parallaetique, Triangle formé par l’angle de la parallaxe et par te rayon de la terre, il Règle parallaetique, Instrument employé par Ptolémée pour calculer la parallaxe de la lune.

— Encycl. On nommait autrefois machine parallaetique l’uppareii connu aujourd’hui sous le nom d’équatorial. Cet instrument n’est autre chose quun théodolite dont l’axe, au lieu d’être vertical, est dirigé suivant la ligne des pôles célestes. L’appareil se compose essentiellement d’un limbe pouvant tourner autour de la parallèle à la ligne des pôles, menée par son centre, et d’un autre limbe fixé dans le plan de l’équateur. Une lunette se meut autour du centre du premier parallèlement à son plan ; le complément d, e l’angle de cette lunette avec l’axe du monde fait connaître la déelinnisoir-de l’astre visé, et l’angle décrit au centre du second, u partir d’une origine fixe, par une aiguille entraînée par le premier, fait connaître l’ascension droite du même astre.

L’appareil figure la sphère céleste.

PARALLAXE s. f. (pa-ral-Ia-kse — gr.