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kl2ŒËE£.

MURÉNOÏDE aâj ; (raU’ré-no-i-de>r de ma -, ; rêne, et du gr’. eirfos, ’tuspect)i.rIchthyol.’AQuL ressemble à une murène. •■’ •>

•— s. m. pi. Famille de poissons, qui apour type le genre murène..

MTJRÉNOPH1S s. m. (mu-ré-no-flss — dé. murène, et du gr.’bphis, serpent)..Ichth’ybl. Poisson du genre murène. ’ ' ’. ", Y ’■ MURÉNOT s. m., (mu.-ré-no — dimin. idè murène)., Ichthyol., Nom du, murénpphis.aux lies Baléares. ■-..„. /, .. ; -..> u -.vlL :, ?.

"MURER V. a. ou tr : (mu-ré— rad. mur) : Entourer ’de murailles : Mtjrér une ville.- k -J

— :Bouchër par la construction d’un mur :’, Murer nnéporte, vnè fenêtre ; un jour ’de souffrance., " ;, "  !■ ’ " "J Jl" ■ , : ■’■'

— Enfermer dans un.êdiflçéçibnt.’on "fait ensuite boucher l’es’ouvertures ïJi’me déter-r minai à murer.le cadavre dans ma hâve comme les moines^, au’, moyen’âgé muraient, 'di’t-jin^ leurs victimes. r" (Baudelaire.) t, " ! ’ , ].’ '. " li

— Enfermer.daps.unjCloHre.i.’i’ujâ^per-. mettait autr efoûhLûvs. KR.seslfillèls.'lll , " ;,

— Fig., Cacher ; ! dérober auxj regards : Le. despotisme retire^aux- citoyens j toute.passion commune, tout besoin mutuel ; il les mure, pour' ainsi dire, dans la-.vie, ’privéei (De !Tocqueyille.) rj •.’. ■ -■ f -, i, "/ iV, i, ’.t., <„-, . ■■ ;.

— Ane. mar : Amurer."’ ' j. i.. ;.. i •., .

’ MURER s. : m. {mû : fé — râd. mur). Bot. Nom vulgairéde la, giroflée de : muraille.

MURER (Henri), écrivain/suisse, né à Lucerne.en 1588, mort en 1638. :1J devint prbeti-, ; reur de la chartreuse d’ittin’gen en Thurgovie. C’était un jhomme instruit, à qui l’on doit : Heloetia sancta, seu paradisussanctorum j£el velim fîarum (Lucerne, 1618, in : fol.)’, "ayèc 40 planches ; T/ieatrum Heivetiorîim seu mor numenta sacra Helvetix episcopatûumet’mo}. nasteriorum, ouvrage considérable, resté manuscrit. ;

"MURER- (Josias)-, littérateur et peintre

suisse. V.Maurer. ’ '-’ ' ’ *>•’■■<■

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.. MURERATE.s. f.’(mû-re-rê—rad. mûrier), . Champ planté de mûriers, ■, , ’"V,

MÛUES’(Albnzo), dit ie Vièa» ; peintre espagnol, ’né’éh ^1695 ;mort à Bàdajoz étï 176ÏV Oh ne possèdë’çoirit del’détails^ sûr sa’vié’et on ignore qui’lut son’maître ; Mais ses ceûyrés qui décorent’divers couv’éhtsMé’Badàjoz, notrimmën’t(’lb 'Saint’.Vincent’de Pàul’dti monastère^des Observants,1 ’attestent1 là’fécondité desori imàgiiiation’, *sà ’science ’ du. dessin, sonementédù’ clair-obscur et son talent de coloriste. On ’trouvé dans ses têtes de femihës beaucoup d’expression et’ un charmé infini. ’, ’". ".’"-■’ '-.->■’■' ;■ • J’1 ’

MU H ET en latin M.urellum, ville de France (Haute-Garpnne)i ch’.-L d’arrond. et decant., à 20 kilpm^^S.-p. de Toulouse, au, .confluent de la Louge dans la Garonne ; pop. aggl., 2,448 hab. — pop. tôt, 4,143 hab. L’arrond. comprend 10 cant., 126 comm. et 87,043 hab. Tribunal de 1« instance, justice de paix. Fabrication d’eau-de-yie, liqueurs, tuiles’ ; moulins à. farine, filature de laine. Commercéde cuirs, de grains et.de farines.’Cette petite ville doit son origine à un château fondé au Xl« siècle par un certain Pierre de Ra’ymohd.-Elle prit une rapide extension, et, dès lé xine siècle, ’elle était.deyenue, la capitale du. comté de Cpmminges. Lé l’a’septembre 1213, 40,000 albigeois et Espagnols’furent complètement vaincus par Simon de Montfort, dans la plaine qui, s’étend au N. de Muret. Pierre II d’Aragon et beaucoup’, de ses’chevaliers restèrent parmi les’morts. On’montre, ".k 2 kilom. de Muretj dans le jardin d’une maison, de campagne, un tombeau dans lequel aurait été déposé, suivant une tradition très-répandue, le roi d’Aragon. L’église paroissiale date du xive et du xve siècle, mais elle a été complètement transformée. Son clocher est couronné par une galerie, d’où s’élance une belle flèche de briquéavec des balustrades à jour. À l’intérieur se, voit une petite chapelle ogivale, décorée de nervures’ du style de la Kenaissâhce. Signalons aussi’les restes d’un pont construit en bois et.un beau pont moderne. Muret est la’patrié dù’maréchalNiel. ’, ’

MURET (Marc-Antoine), érudit célèbre, littérateur, poète latin, né à Muret, près de Limoges, en 1526, mort à Rome en 1585. A l’âge de dix-huit ans, il professa les humanités au collège d’Auoh, — puiu à Poitiers, à Bordeaux, où il fut le précepteur de Montaigne, enfin à Paris. Au milieu de succès éclatants, il fut accusé de mœurs, dépravées et enfermé au Châtelet..Rendu à la liberté, ï se.retira k Toulouse, où il fut poursuivi.jar tes mêmes accusations. Condamné au.bûcher (1554)j il s’enfuit en Italie, gagna Venise, où il fut bien accueilli des savants, île, cette ville, et, sur la répuiation de son jSayoir, il.fut appelé, en 1560, à Rome, par le cardinal’et prïuçe dé Ferrare, Hippolyte d’Esté ! Ai.p’artirJ.de, çe moment, Muret.mena l’existence la plus heureuse et se vit recherché des princes et des grands. En 1561, il accompagna son protecteur, Hippolyte d’Esté, au colloque de Poissy. De retour à Rome (1563), il lit avec un graud éclat des cours d’éloquence/de philoabpnie et de droit civil dans ses rapports avec la philosophie et l’histoire. Le pape Grégoire XIII l’appela le -Flambeau et li» ’colonne de l’école.

romaine et lui accorda le droit de cité, ce qui

Miiïlfî.

fit dire à Théodore de Bèzg : ■ Pour un penjehant contre nature, Muret a.été chassé de France et de Venise, et pour le. même penchant il a été fait citoyen romain. • En 1576, il entra dans les, ordres, refusa, en 1578, les

; offres brillantes que lui.fit Etie.une Bathori,

roi de Pologne^ pour, l’attirer dans ses États, reçut cette même annéç de. Grégoire XIII 1,000 écus d’or pour être resté a, Rome, et putp, grâce a ses puissants protecteurs ; braver ieslflétrissantes-impùtationsqueilui attiraient ; ; ses mœurs. On a de lui, de. nombreux écritsij en ; latin, dont les principaux sont : yariseleçtiones, commentaires sur les auteurs anciens. ;, trois.livres dev ZeMrevqui.sont.d’une latinité, remarquable iJuvenal ia et poematà varia ; des j corâmentaires.sur les auteurs grecs et. Iatins, .i des.discussions sur le. J5tgesfe, -des commen-i tairestfrançais sur. Ronsard, des poésies, une . apologie.du.massiicre.dejla SaintiBarthélemy ’ (1772), etc. Les Œuvres déMuret ont été, réuTn nies et publiées. ;à Vérone, {1727-173^, 5 vol. in-8«) èt.k Leyd’e.’JnsS,1"*, vol. in-soj’édit. Kuhnkénius, améliorée par’Frbt’scher, Leip-"

zi^s34)v, "■■. ;, ;. .■/■ :: : L-uJ, t.. ;.1 ;.’ ;-, . ;- ;T

r MURET (Pierre), littérateur français, né’S’ Cannes vers 1630, mort’ vers 1690.1’Il ’entra dans’l’ordre ! dès-oratoriens, reçut la prêtriseet ser’èndità Paris’, où il acquit beaucoup deréputation comme, prédicateur. Muret accompagna-, .comme premier- secrétaire, d’ambassade ; .l’archevêque. d’Embrun à Venise et à. Madrid, i puis.devint aumônier du. maréchalde Vivonne. On.lui doit : Cérémonies fuuèbres de toutes’ les nations, (Paris, 1675) j ; Explifia^tion.morala de i’ëpilre de saint Paul aux lia-, mains (PariSjti1677) et Traité des festins des, anciens (Paris, 1682)., , -t, „ ’

’.MÛRET^Jean-ï.buis^économiste et pasteur. suissé, ’rié à’Morges en 1715, mort en 1796. Il suivit, la carrière, .pdàtoràle, dévint premier pasteur dé Veyey, et fut, nommé doyen du synode dé^Vevey et de Lausanne1. Muret improvisait avec uné’telle facilité que, se trouvant un jour dans’Un temple où un’pasteur venait d être pris’ eri.chaire d’une subite indisposition, il, acheva Je sermon commencé

sans s’écarter du texte et du plan de celui qu’il remplaçait. 11. s’occupa’pendant la. plus grande.’partie ’de sa, vie a améliorer.l’état moral ejt’politique^de^sés concitoyens et’1 kéçlairér le peuple sur ses’véritables intérêts. On àde lui -.’Lettresur le p’érfeclionnem’çiit dé l’agriculture ; Mémoire sur.la population dit pays ’de. "Vaiid, ainsi que j d’autres’ écrits du. meinè’gepreinsérés dan’s !-.lè Recueil delà Sis*’ cieté économique déBerné ;’àes tables pour un, niode dé constituiidn des’r’entes viagères, remarquables.par la sagàçitéjdes aperçus ; un,

glossaire du patois vaudbis, ’etc." ’", .’,

— MURET (Théodore-César), littérateur fran-, çais, hé à’GenèveJen 1808, ’de parents protestdntSjdbnt les’ancêtres avaient été chassés de Fràiicé par la révocation de t’édit dé Nantesi mort à S’oisy-sùus-Eiiolles’ en juillet 1866.l-’Il’ fit son droit à Paris et fut reçu a’vocat ; mais ifhe tarda pas à déserter le barreau’pour sos cbnsacrer tout entier à l’art dramatique,1 auroman et surtout à’Ia polémique. La défënsd1 des choses" et des hnïriiries du -parti ’■légïfi’-’ miste lui valut, .en 1842et en 1845, -un doublé1 emprisonnement d’un mois.’Avant de devenir le collaborateur de l’Union, où ses feuilletons’ du-lùndi ont eu du succès, iil ; avait étéiattaçhé à la Mode (1831-1834) ;. À la Quotidienne, à l’Opinion publique, [lHZzlH9)..’ :.....r. ■ ;En même temps qu’il se livrait àda critique ; Théodore Muret s’essàyaitjaurthéâtre ; Ou a de lui -.Paul’/", drame historique (1832) ; des comédiesen vers : Corueillei à Rouen, deux actes (jouée à Rouen en 1829) ; les- Droits de la femme, petit acte fort spirituel (Théâtre-Français, 15 mai 1837) ;. les Philantftropes^eTi trois actes, écrit avec, M. Frédéric de Courcy. (Odéon, février1841). ;Michel Cervantes.en cinq actes (Odéon, 21 janvier 1856) ; lès I)et- tes, en trois actes’ (Rouen, mars 1859), et plusieurs vaudevilles en société avec divers collaborateurs, particulièrement avec les fre^rés Cogiiiard’ ;. le Médecin, c(e campagne (Gymnase, 1838) ;." le Docteur. Saint-Rrice^Vovté^ Saint-Martin, " 1840) ; lés lies Marquises (Porie^, Saint-Martin, 1853) ; n’publioris pas une reyù^ pu/’ïà politique jouait..son r.ô’lè, ’les 'Marrons d’Inde (Porte-Saint-Maitin, ’ 1848), Cà’â'tré,les Marrons oVInde, était emprunté à.’des’â'-j giirines grotesques, taillées dans dès marrons, qui.furentL unéfantaisie dû. moment., L’absurde plaisanterie sur. les 25 fr.. alloués aux représentants du peuplé était "alors’ trouvés spirituelle. Lès Marrons d’Indé ne manquèrent pas de lja reproduiré : ■ Mieux, aurait valu, nous en.’abstenirj «’.s’écriait Théodore Muret, dix-sept’ans plus tard, avec uneb’onné foi’rare.., ; ’.'., ".’", .•’., , ", !. ~’. ", '"~j Dans le roman, bn’dbit à cet écrivain labori.eùx : Jacques le chouan : (1833, in’-8o) ; le ÇAevàlier de Sàiht-Pons (1834,2’vol.in-Soïj’Çéoî ;-gesod Un entre mille (1835, va-i") ;, . Mademoi selléde Môntpénsiéf (1836, - : in’-’80) ?î :ëfeV1’On çitë’surtbut dé lui des brochures politiques bu religieuses : Vies populaires1 dé Henri’ de France (1840". in-18), : de Boncham’p (l’845’, in-8»), dé Càihèlin’eau, ’de^La Rochèjuqûélèin, de Ckareité, de Cadoudal (1845), dans ’lesquelles il distribue un éloge un peu trop uniforme sur Chârette et Cathelineau, sur Cadoudal et Bonchamp. Il écrivit, au point de vue royaliste bien entendu, une Histoire de l’armée de Condé(im, in-8»), suivie de i’His-

MURE.

toire des.guerres de l’Ouest (1848, 5, vol.in-8°), précédée de Souvenirs dé-l’Ouest (1839, iii-18).

! En ’1849, ïi lai^çà ùn’jecrit de. circonstance,

la. Vérité aux. ouvriers^aux paysms ~et aux soldats, qui.fut tiré à 610,0.00 exemplaires. Ensuite.jii" publia successivement : les. Rauageiirs’, la" Démocratie blahc/té, "Paroles. d[un protestant (nouv. édit., 1857, in-18) ^Histoire de B’eiiri- Arnaud^, ’"-pasteur vàudèis (1858, iii-18) ; les Galériens protestants (1854, in-18) ; A ’Crâvèrs’ champs'■(’1858 ; vitf-12)- ; etc ;"Muret

!avKit’déjii’ab’br’dé" lé1, genre historique ; bien"

avaht’défairépa’ràltrè’ son’Histoire dél’ar. m’ée dé’Coridé ; yiiT"une Histoire de Paris (18S7, in-18 ; 2e édit., 1851) ;• Ïei-Grands hommes de France (1838, 2 :Vol..’in-8°).jSon dernier o.u- ! vragë, celui qui assurément sera son meilleur titre littéraire, .l’Histoire^par. le thédtre.{l$Sâ, . 3 vol. in-18), ’ couronne ; dignement une vie consacrée tout entière au travail. Dans cette J remarquable et-savante revue de l’art dramatique en Fran’cei :-sous-.la Révolution, ’le. Consulat, l’Empire, la Restaurntion^le gou< vernementde 1850 et la seconde.république, , il semblait bien difficile qu’un ancien rédacteur de la Quotidienne et- de r£/iu’on, -, quelles que fussent, d’ailleurs, ses inclinations.libérales, ’.pût exposer, d’une manière exacte et complète les rapports du théâtre avec l’hist toire de ce siècle.. Les opinions de l’auteur

! éclatent, -eh effet, !à chaque.page. Il s’efforce,

pourtant de sémontrer impartial, et il l’est te plus souvent. ILavoueet blâme avecénergie les torts- du.parti. légitimiste ; il est vrai qu’aussitôt il. place en regard des torts équivalents qu’il croit’trouver dans le parti-libé’ rai. Il arrive pourtant un moment où son impartialité est incontestable, c’est lorsqu’il étudie la révolution-de 1848. «Sa conscience , d’honnête homme, dit M. de Biôville, se ré-, , volte contre ces gens ^que la peur rend d’abord si plats et si soumis, et qui deviennent si insolents et si agressifs à1 mesure qu’on les rassure ; Il signale les pièces ultra-réactionnaires de l’époque, signées parfois des mêmes noms, qui avaiejit figure dans les premiers jours de ; la révolution sur.des pièces "ultrarévolutionnaires, ill flétrit les perfides calom- ! nies lancées sur, des airs de ponts-neufs, contre les mesures les.plus salutaires et contre les 1 hominesiles plus, honorables.’Cette justice ;

; rendue par unrpyaliste consciencieux aux ré-L,

pubticains de Î848 témoigné assurément en fa’ veurdas.quearaçtère.’Ajqutpnsque)’Histoire, par le.théâtre est un. liyrelniodér, é, l honnête,

; empreint d’un, implacable bon sens.-, Il n !a pas
! de ces emportements qui.mettent, le, lecteur

, ’ en, défiance contre l’auteur. ;L’altitude de l’acrivain est-grtivé devant, le spectacle éçœu-, , rant de ; la.versatilitéde l’homme ; il.est vrai,

! que dans le rapprochement seul de.certaines,

dates.et de certains noms se m’outre une malice involontaire.’ '" " /’.' i ’j '

Victime de l’impopularité attachée au parti

légitimiste, Muret, y compris1 les meinbres’de

sa famille, comptait à peine, si l’ori’ en’.croit1

, le Siècle ; une vingtaine de personnes à, spn

■ convoi. Où étaient, donc-les représentants de

ce : parti auquel il avait^youé sa vie et rendii

I de.si désintéressés services ; par ses brochur,

res et par ses chansons ? i’, ilLest à croire^ di

; sait un.de ; ses collèguèSi en, littérature, ren-,

dant hommage k ses :.inérites privés, dans ce,

journal d’opinions si différentes de celles qué,

; Muret avait professéesjpendant sa laborieuse.

I carrière, il estàcroire qu’api lui avoir fait)

retirer la plume décritique qu’il avait tenue si

longtemps avec une loyauté.et.un talent qui

honoraient le journal auquel il était attaché,

sa religion (il. était.protestant) a encoreéloi-,

gué de son cercueil’les’gens qui ^admettent

pas qu’on : soit royaliste sans être catholique

romain.-’» Peut-eire serait-il plus.exact de

supposer que ses coreligionnaires politiques

étaient peu satisfaits.qu’il eût ;, dansil’i/i>r

toire par -le théâtre, -sans ; abdiquer toutefois

son opinion légitimiste, seuti et compris la

force des idées démocratiques., -•,

MÙREUX, EUSE âdj. (mu-reu, eu-ze-ràd : mi(r)v’ DestiiiôVài la’, construction des’murs, : Pierre MURKUsa.. ’ ;’, -, ’.'..’, , ■, .

MURES s. m. (murrèkss — mçt jatf.qoiest pour musex, et se rapporte.à. lft même racine que.legrec mus, génitif, mùos..pour musos, <ét muax pourimusaa ?, coquillage, ^moule, ., Pictet rapproche, ces-vdiy.eraes foririesdu persan muhrah, qui -signifie à, ’la fois la ’ conque de Vénus, et.un marteau. D ans. cette, d’ernièr.e acception, il correspond exactement au sanscrit musra, pilon, de là racine mus, -diyiser, briser. Le coquillage parait, avoir reçu c’è nom par suite de quelque analogie dé forme). M oïl. Genre de coquilles ùnivalves, hérissées dé’pointes : On liécannait plus l’espèce de 'mu- rex d’où(' les : anciens ’ tiraient la ’pourpre. (Acàd.) iîMur’cx’à ’dents’ dé chien, Espèce du genre tuibinelle. • ’ ""

, j’-’-j’■" ’. i r.t •.  ; j’■ :’ ;... • uALiHUrt.

MUREXANE, s, m. (mu : re-ksa-ne, —, rad. nurex). Chim.’ Substance dérivée de l’acide

MURG-

oi

murex,

urique.

y. :-ii , jh*

— Encycl. La murexane, Ç8Az*H*0*, est une substance, incolore, cristalline, insoluble dans l’eau. Soumise à l’influence de-1’oxygène et d«3 vapeurs uniraoniacales, elle change de nature et devient de la niurexide ClJAz5lWO*. Réciproquement, ce dernier corps, décomposé

Ïiar l’action des alcalis et des acides, produit a murexane..L.

Cette substance, dérivée de l’acide uriquè,

ne présente qu’un intérêt purement scientifiqué.’  ; -’ ’■ ’ '■

MUREXIDE s. f. Ctiu-rè-ksi-de — rad. murex). Chira. Nom donné communément au purpurate

d’ammoniaque.’

— Encycl. La murexide cm purpurate d’ammoniaque" [C8H*(AzH4)Az’06] est une matière colorante pourpre, qui prend naissance : îo par l’oxydation : de la dialurnmide par l’oxyde de mercureou d’argent ;" 2". par l’action de l’ammoniaqueisur l’alloxantinè ou sur, l’alloxane ; 3» par la, distillation, sèche de l’alloxane. La murexide. cristallise en prismes quadrilatères d’un beau vert doré. Sa coudre est rouge ; insoluble dans-l’alcool et l’éther, , peu soluble k froid, dans l’eau, plus soluble dans’ l’eau- chaude^ elle se dissout dans, les eaux alcalines, en, leur communiquant.une belle nuance bleue ; mais, sous l’influence de la chaleur, cette nuance disparaît, par suite J de la décomposition de la murexide. L’acide purpurique n’a pas été isolé. Le pouvoir colorant de la murexide et la beautéiles nuances avaient provoqué la création d’une industrie importante, aujourd’hui déchue.

Pour préparer la murexide en pâte, on dispose tVla’ suite les unes dés autres une série de terrines’-en grès de 5 à 6 litres de capacité ; on verse dans chacune 1 litre d’acide azotique ;"on ajoute de l’acide urique par petites portions^ en agitant et en’refroidissant ; Lorsque l’opération est terminée, on a un H’ quide brun, qui renferme du nitrate d’urée, de l’alloxane, de l’alloxantine, de l’acide pa

  • rabanique et de l’acide urique en excès- On

évapore ; l’urée se décompose en carbonate d’ammoniaque et réagit sur l’acide purpurique libre. Pour préparer la murexide en poudre, on dissout l’acide urique dans l’acide azotique, puis on neutralise par l’ammoniaque ; vers 75», on ajoute du sulfate de soude, lise forme de là murexide, qu’on lavé et qu’on séché. La murexide en cristaux se prépare en saturant par l’ammoniaque une solution d’àlloxane, et en évaporant jusqu’à cristallisation.

La murexide a été d’abord beaucoup employée comme matière colorante ; mais la difficulté de son emploi et son peu de Solidité l’ont empêchée de lutter contre le rouge d’a. niline. La.’.soiè. prend rapidement, .dans un , mélange de sublimé corrosif et de purpurate , d’ammoniaque, une belle teinte cramoisie ; ■ pour la laino, on additionne d’acétate de soude ou d’un sel métallique. À l’impression ; ’ oh.dissout la murexide dans le nitrate de plomb ; on épaissit, on imprimé et on expose à d chambre d’oxydation. Le tissu est ensuite passé dans ’une atmosphère ammoniacale ou même dans de l’ammoniaque liquide. Cette couleur est très-peu stable ; les réducteurs et

« surtout,1’acïde sulfureux la détruisent rapidement., ’"'".’.

jMURÊxÔÏNE s. f. (mu-rè-kso-i-ne). Chim.

Substance qui ressemble k la murexide, , 1 Encycl. La murexoine est un produit qui prend naissance -par’ l’action de l’air et de l’ammoniaque sur l’acide oxnlique. Elle cristallise de sa solution dans l’eau tiède Ou dans

! l’alcool en prismes h quatre faces, couleur dé

’ vermillon, dont deux faces réttéchissentde la lumière d’un jaune d’or. La solution de1 ce corps’ ressemble à celle de là murexideyk cette différence près que la potasse etTévap’oration la décolbrenfauliéude la faire virer au bleu. DesséUhéè à’ loo» ; elle a donné, ’k l’analyse, -des nombres qui se rapprochent assez de ceux qu’exige la formule ’.', ’* ’ '..CS8.HMAz> ?dl*, ,., :-’.. qui manque de contrôlé et qui est peu probable, l’hydrogène et l’azote réunis y «titrant pour un nombre impair d’atomes. > ■ ’

  • MUnrçBÉȧ BOIÎOUGH, ville des États-Unis

d’Amérique, .dans 1 État de Tennessee, k 50 kilom. S.-E, "dé Naslieville ; 3,500 hab. Territoire Jtrès-rich’e en minéraux. Cette ville, autrefois capitale de l’État, est encore le siège du gouvernement du Tennessee.

—MURG ; rivière d’Allemagne, dans le grandduché de Bade. Elle prend sa source dans lo Wurtemberg, cercle de la Forèl-Noirei coule au N., entre dans le grand-duché de Bade, tourna auN.-0. et sé jette dans le Rhin, après un cours de 60, kilom. Elle est flottable.

MURGER’s. m., (ràur-jé). Agric. V- mkk-

MURGER’(Henri), .écrivain français, né à Paris en 1822, mort iè" !8 janvier 1801. Son père était Sayoiàien ; venu à Paris après 1815, il s’était marié k une Parisienne et s était procuré’ une lbgéde ; cohcierge, ’dans la maison n» 5 de la rué dés TroisiFrèrès, aujourd’hui rue TaitbbuVprolongée. C’est dans cetté loge, où son père exerçait aussi son métier détailleur, qu’Henri Murger vint au monde. Par un hasard, v dont l’influence- sefit sentir à Henri’.pendant toute sa vie, parmi les locataires de la maison.de la rue des. Trois-Frères se trouvaient laifamille de l’illustre Garcia, et celle de :M. de Jouy, l’académicien. La mère.de ; Murger se révoltait à la.seule idée que son.’fils, dût iun jourugagner, son pain ; k quelque rude travail, comme celui de rester les jambes en croix sur un. établi.pendant toute une journée ; elle lui fit suivre assidunient.les classes d’une école ’primaire, et, lorsqu’il fallut songera lui donner une profession quelconque, elle alla résolument trouver M. do