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Stafford, en 1826. Elle débuta a l’âge de vingt-trois ans dans la carrière des lettres par un roman anonyme, intitulé les Oqilvy (1849), dans lequel elle a peint avec bonheur les joies de la famille, et, depuis lors, elle a signé tous ses ouvrages de ce nom « l’auteur des Ogilmj. » Après ce roman, qui réussit, elle a successivement fait paraître : Olive (1850) ; le Chef de famille (1851) ; Alice Learmont (1851) ; le Mari d’Agathe (1853) ; Avillion et autres coules (3 vol.), recueil de nouvelles, et divers petits livres pour la jeunesse, entre autres : les Leçons de lïhoda ; Cola Monti ; Un héros, etc., enfin des pièces de vers insérées dans divers recueils.

MULONs. m. (mu-lon —rad. meule). Techn. Grand tas conique formé, dans les marais salants, avec le sel qu’on vient de recueillir, afin qu’il puisse s’égoutter et se débarrasser des substances étrangères, il On dit aussi mulot.

— Pêche. Tas de morues ayant reçu de dix à douze soleils.

— Agric. Grand tas de foin.

MULOT s. m. (mu-lo — du lat. mus, muris, rat, souris, nom aryen qui appartient à la plupart des langues de la famille indo-européenne. On le reconnaît sans peine dans le sanscrit mûsha, mushi, au diminutif mûshaki, mûsi/ca. Ce mot signifie proprement voleur, de la racine mush, voler. Comparez : pâli mûsika, indoustani musà, musrâ, etc. La branche iranienne offre le pazend mûs/ca, le persan et boukharien mush, le kourde meshk, l’ossète misht, l’afghan mukhak et l’arménien mugn. Le grec mus, génitif muos pour musas, a perdu la sifflante entre deux voyelles, tandis que le latin mus, mûris, l’a changée en r. L’ancien allemand : anglo-saxon et Scandinave mus, allemand rnaus, anglais mouse, etc., l’ancien slave.et le russe myshi, le polonais mysz, le bohémien mysh, l’iliyrien mise, mis, etc., auxquels il faut joindre l’albanais mi, mù, complètent le cercle des analogies indo-européennes, où le lithuanien et le celtique font seuls défaut). Mnmm. Espèce de rongeur du genre rat : Il y a de certaines conjurations superstitieuses dont on se sert pour chasser les mulots et les serpents. (J.-B. Thiers.) Le mulot est plus petit que le rat et plus gros que la souris ; il n’habite jamais les maisons et ne se trouve que dans les champs et dans les bois. (Buff.) il Grand mulot, Surmulot. Il Mulot à courte queue, Campagnol. Il Mulot volant, Espèce de chauve-souris, appelée aussi myo-

PTERE OU RAT VOLANT.

— Fam. Endormeur de mulots, Se dit d’un homme qui amuse les gens par de fausses espérances,

— Encycl. Le mulot est une espèce de rat dont la taille est égale ou un peu supérieure à celle de la souris. Son pelage est d’un faune jaunâtre plus ou moins vif en dessus, blanc en dessous ; ses oreilles sont très-grandes et noirâtres à l’extrémité ; sa queue est velue, noirâtre en dessus et blanche en dessous ; ses pieds sont blancs ; son museau est pointu et porte des moustaches blanches, un peu noirâtres à leur base. Sa longueur totale est d’environ ûm, l non compris la queue, qui est à peu près de même longueur. Cette espèce présente, du reste, plusieurs variétés de taille et de coloration.

Le mulot est répandu dans toute l’Europe ; on le trouve dans les bois et dans les champs ; il préfère les lieux élevés aux pays de plaine. Il se retire dans des trous, qu’il trouve tout faits ou qu’il se creuse sous les arbres ou sous les buissons. Il vit dans les campagnes les plus rapprochées des villes, mais il pénètre rarement dans les habitations rurales. Néanmoins, en hiver, il se retire dans les meules de blé, et on le rencontre jusque dans les caves. Son terrier, enfoncé ordinairement de plus d’un pied sous terre, est divisé en deux compartiments : dans l’un, il habite avec ses petits ; l’autre lui sert de magasin. Il y ramasse, pour l’hiver, d’énormes approvisionnements, proportionnés, non à ses besoins, mais ù la capacité du lieu ; on y a trouvé jusqu’à un décalitre et plus de grains et de fruits secs, glands, faînes, châtaignes, etc. Ces provisions, qui dépassent de beaucoup ce qui est nécessaire pour sa subsistance, finissent presque toujours par s’échauffer et par se perdre complètement. Aussi le mulot fait-il beaucoup de mal aux récoltes et surtout aux grands arbres fruitiers. Non-seulement, en effet, lemulot détruit ou laisse perdre une immense quantité de graines, non-seulement il déterre et bouleverse les serais ; mais encore, et c’est par là surtout qu’il est à craindre, ii ronge l’écorce des rejets et des jeunes plants de dix ans et au-dessous. C’est en hiver qu’il pratique cet écorcement, sous forme d’anneau ordinairement complet et sur une largeur de om,02 à om,05 ; lorsqu’il y a de la neige ou des herbes, la portion rongée est à une certaine élévation au-dessus du sol ; dans le cas contraire, le collet et les racines mêmes sont attaqués. Les charmes, érables, hêtres, frênes et ormes sont les essences les plus exposées ; les aunes, bouleaux et chênes courent peu de dangers à cet égard. On a des exemples de surfaces de quatre cents bectares et plus dévastées par ces animaux. Il importe donc beaucoup d être attentif lors des grandes multiplications de mulots, et de s’assurer, & la fin de l’hiver, s’ils ont décortiqué

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la base des plants ou rejets. Le mal n’est pas toujours sans remède. V. décortication.

Le mulot ronge aussi les jeunes pousses des arbres ; il détruit également les moissons en coupant les céréales au bas de la tige. C’est pendant les semailles du printemps qu’il cause le plus de ravages. Il mange souvent l’herbe des pâturages, et on dit même qu’en Hollande, quand l’herbe lui manque, il monte sur les arbres et ronge les feuilles et les fruits. Il pullule encore plus que le rat, car il a tous les ans deux ou plusieurs portées, chacune de huit à dix petits. Aussi infeste-t-il souvent des provinces entières ; c’est a l’automne qu’on le trouve en plus grande quantité. Il répand une mauvaise odeur et son naturel est méchant. Il mange les grives et autres petits oiseaux qu’il trouve pris aux lacets, et s’attaque même, dit-on, aux campagnols. Il commence toujours par la cervelle et finit par le reste du cadavre.

Les mulots se mangent même entre eux ; si un individu de cette espèce est pris à un piège, les autres ne tardent pas à l’attaquer et le dévorent en partie. Crespon dit avoir été plusieurs fois à même de vérifier ce fait on allant visiter les pièges qu’il avait tendus dans les champs. Ce sont ordinairement les gros qui mangent les petits. « Nous avons mis, dit Buffon, dans un iftèrae vase douze de ces mulots vivants ; un jour qu’on oublia d’un quart d’heure de leur donner à manger, il y en eut qui servirent de pâture aux autres, et enfin, au bout de quelques jours, il n’en resta plus qu’un seul ; tous les autres avaient été tués et dévorés en partie, et celui qui resta le dernier avait lui-même les pattes et la queue mutilées. » Toutefois, le mulot n’est pas aussi répandu qu’il pourrait l’être grâce à sa prodigieuse fécondité ; les loups, les renards, les martres, les fouines, les sangliers, les oiseaux de proie en détruisent un grand nombre.

Mais, comme ce moyen est insuffisant, l’homme a dû chercher à préserver ses récoltes des ravages de ces incommodes rongeurs ; malheureusement les procédés connus ne sont guère applicables que sur des surfaces très-restreintes, comme les pépinières. Us consistent à répandre, dans les lieux infestés, dès graines empoisonnées par l’arsenic, le sublimé corrosif, la noix vomique et mieux par le suc de plantes vénéneuses indigènes, telles que les euphorbes ; à entourer lès endroits qu’on veut préserver de fossés à parois verticales, au fond desquels on pratique, à l’aide d’un instrument analogue au plantoir-massue, des trous d’une certaine profondeur d’où ces animaux ne peuvent, sortir une fois qu’ils y sont tombés. Dans les jardins et les pépinières, pour plus de sûreté, on enterre dans ces trous des pots à parois vernissées intérieurement. Les porcs, quand l’état du peuplement le permet, sont de bons auxiliaires dans les forêts ; ils bouleversent la terre et mangent les mulots qu’ils découvrent dans leurs terriers.

D’après V. de Bomare, le meilleur moyen, dans les petites cultures, consiste à tendre des pièges de dix en dix pas ; il ne faut pour appât qu’un morceau de noix grillée qu’on place sous un quatre de chiffre ; on en prend de cette manière une quantité prodigieuse ; une souricière à trous est aussi un moyen très-efficace. On détruit encore beaucoup de mulots en bouchant la plupart de leurs trous et en faisant pénétrer dans les autres des vapeurs de soufre dont l’effet est énergique et meurtrier. On raconte qu’en 1743 un paysan hollandais tua pour sa part cinq à six mille de ces animaux. « Les ravages causés par les mulots, ajoute V. de Bomare, ont été connus des anciens. On avait élevé à Ténédos un temple à Apollon smynlhien ou destructeur des mulots. Les Troyens et les Eoliens eurent recours à l’oracle de Delphes pour savoir de lui comment ils pourraient se délivrer de ce fléau. »

On confond encore sous le nom de mulot quelques espèces voisines et notamment le rat champêtre, appelé aussi mulot des bois ou mulot nain ; il habite les champs rapprochés des villages, en France et dans l’Europe centrale.

r.lULOTER v. n. ou intr. (mu-lo-té — rad. mulot). Chasse. Se dit du sanglier lorsqu’il creuse des trous très-profonds on terre pour enlever aux mulots leurs magasins, et des chiens lorsqu’ils grattent la terre sur les trous des taupes et des mulots.

MULOTI s, m. (mu-lo-ti — rad. mulot, cet animal étant supposé l’auteur de ce dégât). Agric. Nom donné, dans les vignobles de Laon, aux ceps dépouillés de quelques millimètres de leur écorce, soit extérieurement, soit dans la terre.

MULOTIN s. m. (mu-lo-tain). Econ. rur. Petite meule de grain : Autour de la grange doivent être placées de petites meules dites molotins, en nombre suffisant pour y déposer les récoltes non battues. (Morel de Vindé.) , MULQUIN, MULQMNERIE, MULQUI-NIER, autre forme des mots mullequin, mul-

LEQUINERIE, MULLSQUINIER.

MULREADY (William), peintre anglais, né à Ennis (Irlande) en 1786, mort en 1863. Il entra, à l’âge de quatorze ans, à l’Académie royale, où il reçut les leçons de Banks, et ne tarda pas h se faire connaître par de petits tableaux d’un dessin ferme, correct, et exé MULT

cutés avec beaucoup d’esprit. Parmi les principales compositions de cet artiste, nous citerons : une Boutique de charpentier ; la Sablonnière ; ’Auberge sur la route : le Combat interrompu ; le Messager insouciant ; le Loup et l’Agneau ; le But ; le Choix de la robe de noce ; Discussion sur les principes du docteur Whiston, etc. Ces quatre derniers tableaux, exposés à Paris en 1855, valurent à M. Mulready la croix de la Légion d’honneur. « M. Mulready, dit M. About, se comptait à ces peintures innocentes qui ne donnent que de légères fatigues à l’artiste et de légères émotions au spectateur. Il emprunte volontiers ses tableaux à Goldsmith ; l’intimité entre le peintre et l’écrivain est évidente. • « Ses tableaux, dit Th. Gautier, révèlent de rares qualités de couleur et d’exécution. Chose remarquable, chacune de ses toiles est traitée d’une manière différente, souvent opposée, et une attention prévenue y reconnaît seule la même main. Beaucoup d’artistes, trop facilement contentés, se répètent : Mulready cherche, étudie, travaille, essaye et n’appose pas à ses œuvres une touche invariable comme une griffe ou un parafe : ainsi le Loup et l’Agneau n’ont pas le moindre rapport avec les Baigneuses ; le Parcde Blackheat ne ressemble en rien à ia.-Discussion sur les principes du docteur Whiston ; le Frère et la Sœur sont conçus dans un autre système que le But ; le Canon diffère du Choix d’une robe de noces et de Mettez un enfant dans la bonne voie. Il serait difficile de rattacher cet artiste à aucune école ancienne, car le caractère de la peinture anglaise est la modernité, .. On voit bien qu’il a, comme Wilkie, profondément étudié Terburg, Nestcher, Metsu, Mieris, Gérard Dow, Ostade, Téniers, Brauwer, Bega, Craesbecke et tous ces charmants maîtres de Flandre et de Hollande qu’écartait le goût fastueux de Louis XIV ; mais il ne les copie point. Sa personnalité les absorbe et s’en nourrit sans se transformer ; partout et toujours il reste Anglais intus et in cute. »

MULSANT (Martial-Étienne), naturaliste français, né à Marnand (Rhône) en 1797. Il fut nommé professeur d’histoire naturelle au collège de Lyon, et il est devenu sous-bibliothécaire de la ville. On lui doit divers ouvrages : Lettres à Julie sur l’entomologie (Lyon, 1830-1831, 2 vol. in-S° avec fig.) ; Cours d’entomologie réduit- en tableaux synoptiques (Lyon, 1833) ; Histoire naturelle des coléoptères de France (Paris, 1839-1840) ; Species des coléoptères (Paris, 1850-1S51) ; Opuscules entomologiques (Paris, 1852-1855) ; Cours élémentaire d’histoire naturelle (Paris, 1850) ; Zoologie (1857) ; Physiologie (1859) ; Géologie (1860) ; Souvenirs d’un voyage en Allemagne (1S62), etc. Président de la Société linnéenne de Lyon et membre de l’Académie des sciences et des arts de cette ville, M. Mulsant a inséré divers travaux élémentaires dans les recueils de ces sociétés savantes.

MULSION s. f. (mul-si-on — lat. mulsio ; de mutgere, traire). Action de traire une femelle.

MULSON, jurisconsulte et philologue français, né à Langres vers 1750, mort dans un âge très-avancé. Il adopta les idées de la Révolution, devint membre de l’administration municipale de sa ville natale, puis exerça avec talent la profession d’avocat. On a de lui un ouvrage devenu rare et intitulé : Vocabulaire langrois, contenant plus de huit cents artictesjlans lesquels on signale les barbarismes, les locutions vicieuses et les fautes de prononciation que se permet la classe illettrée de la ville de Langres (Langres, 1822, in-12).

MULSUM s. m. (mul-somm, mot lat.). Antiq. rom. Vin miellé que les Romains buvaient au commencement du repas.

— Encycl. Cette liqueur était composée d’un mélange de vin cuit et de miel. Elle était fort en usage chez les Romains et il en est souvent parlé dans les auteurs latins ; c’était une espèce d’élixir doux. C’est par là qu’ils commençaient le repas, moins pour le goût, à ce qu’il semble, que pour la santé. Auguste demandant à Poilion, âgé de plus de cent ans et encore vigoureux, par quels moyens il s’était si bien conservé, le vaillant vieillard lui répondit : ■ Intus mulso, foris oleo » (au dedans par le muhum, par l’huile au dehors), c’est-à-dire en buvant du mulsum et en me frottant le corps d’huile. Cette maxime hygiénique était ancienne chez les Romains, au rapport d’Apulée (liv. II).

MULT, MULTI. Préfixe qui signifie Beaucoup ou Nombreux, et qui vient du latin multum, beaucoup, ou multi, nombreux. On dit mult ou multi devant les voyelles, multi devant les consonnes.

MULTANGULAIRE adj. (mul-tan-gu-lè-re — du préf. mult, et de angulaire). Hist. nat. Qui a beaucoup d’angles ou plusieurs angles.

— Bot. Cierge muttangulaire, Espèce de cierge dont la tige offre un grand nombre de plans.

MULTANGULÉ, ÉE adj. (mul-tan-gu-lédu préf. mult, et de anguté). Hist. nat. Qui a beaucoup d’angles.

— Moll. Se dit d’une espèce de telline. MULTA PAUC1S (Beaucoup de choses en

peu de mois). Cette épigraphe, qu’un certain nombre d’écrivains ont mise en tète de leurs

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ouvrages, conviendrait surtout à Tacite. Nul plus que lui n’a joint l’énergie & la concision. Au xvie siècle, l’éloquence du barreau était représentée en France par deux orateurs éminents, Christophe de Thou et Pierre Séguier, dont le talent était parfaitement caractérisé par une antithèse qui les peint l’un et l’autre. On disait de de Thou ce que dans tous les temps on a pu dire d’un grand nombre d’orateurs : pauca multis, peu de choses en beaucoup de mots ; on disait de Séguier ce qu’on aime à pouvoir dire de quelques-uns : multa paucis.

« L’historien s’arrête effrayé devant certains mots que sa plume hésite à tracer ; il tourne la difficulté, il brode, il embellit et met au jour une phrase pompeuse, enfant de son imagination : « La garde meurt et ne se « rend pas I » Voilà les mots que la postérité confiante mettra désormais dans la bouche de Cambronne, qui s’était contenté d’une réponse plus courte et surtout plus énergique, multa paucis/ *

(Galerie de littérature.)

MDLTIARTICULÉ, ÉE adj. (mul-ti-ar-ti ku-lé — du préf. mufti, et de articulé). Hist. nat. Qui est composé d’un grand nombre d’articles : Chez les bdelles, le corps est évidemment multiarticulé. (Walckenaer.)

MULTIAX1FÈRE adj. (mul-ti-a-ksi-fè-redu préf. multi, et du lat. axis, axe ; fero, je porte). Qui a plusieurs axes.

— Bot. Se dit de l’inflorescence, lorsqu’elle présente plus de trois axes de végétation.

MULT1BULBEUX, EUSE adj. (mul-ti-bulheu, eu-ze — du préf. multi, et de bulbeux). Bot. Qui produit beaucoup de bulbes.

MULTICAPSULA1RE adj. (mul-ti-ka-psulè-re — du préf. multi, et de capsulaire). Bot. Se dit d’un fruit qui est formé d’un grand nombre de capsules.

MULTICARENÉ, ÉE adj. (mul-ti-ka-ré-né — du préf. multi, et de caréné). Moll. Qui est muni d’un grand nombre de côtes saillantes,

MULTICAUDE adj. (mul-ti-kô-de — du préf. multi, et du lat. cauda, queue). Bot. Qui a de nombreux prolongements en forme de queue.

MULTICAULE adj. (mul-ti-kô-le — du préf. multi, et du lat. caulis, tige). Bot. Qui a des tiges nombreuses.

— s. m. Mûrier des lies Philippines, appelé

aussi MÛRIER PERROTIiT.

MULTICOLORE adj. (mul-ti-ko-lo-re — du préf. multi, et du lat, color, couleur). Qui a un grand nombre de couleurs : Bans la nature tout est multicolore. (Duperray.)

— Ornith. Se dit d’une espèce de roitelet. MULTICOQUE adj. (mul-ti-ko-ke — du

préf. multi, et de coque). Bot. Qui porte un grand nombre de coques.

MULTICORNE adj. (mul-ti-kor-ne — du préf. multi, et de corne). Zool. Qui a beaucoup de cornes ou de tentacules.

— Bot. Vaucherie multicorne, Espèce de vaucheiie qui est chargée d’un grand nombre de pédoncules stériles.

MULTICUSFIDÉ, ÉE adj. (mul-ti-ku-spi<jé — du préf. multi, et de cuspidé). Anat. Se dit des dents qui ont beaucoup de pointes.

— Bot. Qui a un grand nombre de pointes.

MULTIDENTÉ, ÉE adj. (mul-ti-dan-£êdu préf. multi, et de denté). Zool. Qui a beaucoup de dents.

— s. f. pi. Section de néréides. MULT1D1G1TÉ, ÉE adj. (mul-ti-di-ji-té du préf. multi, et de digilé). Bot. Se dit d’une feuille qui a beaucoup de divisions en forme de doigts.

MULTIDIGITÉ-PENNÉ, ÉE adj. (mul-ti-diji-té-pônn-né — de multidigitéet dépense). Bot. Se dit des feuilles découpées dans lesquelles le sommet du pétiole commun produit plus de quatre pétioles secondaires, sur les côtés desquels les folioles sont attachées.

MULTIEMBRYONNÉ, ÉE adj. (mul-ti-an• bri-o-né — du préf. multi, et de embryonné). Bot. Se dit d’une graine qui renferme plusieurs embryons.

MULTIEN (la), en latin Mulcianus Pagus, petit pays de l’ancienne France, dans la Brie, entre Crespy et Crécy ; les localités principales étaient Meuux et May, compris aujourd’hui dans le département de Soine-et-Marne ; Rouvres et Acy, dans le département de l’Oise.

MULTIFARIÉ, ÉE adj. (mul-ti-fa-ri-élat. multifarius, divers). Hist. nat. Se dit de parties qui sont disposées sur plusieurs rangées.

MULTIFASC1É, ÉE adj. (mul-ti-fnss-si-édu préf. multi, et de fascié). Moll. Se dit des coquilles marquées d’un grand nombre de bandes colorées.

MULT1FÈRE adj. (mul-ti-fè-re — du préf. multi, et du lat. fero, je porte). Bot. Qui porte plusieurs fois des fruits pendant l’année.

MULTIFIDE adj. (multi-fi-de — du préf. multi, et du lat. findo, je fends). Bot. Se dit des parties qui sont fendues à peu près jusqu’à leur moitié en lanières étroites, il On dit aussi multilouù.