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iriè ; ; quant àuSôn père, il n’en a jdiftàîg en-i !l à J ^(t^Pr^* afiù parler, ’Torsqu’u’n jour 6nVoit cèJûi-éF i Tfff"T~r-=^’

66rV

Marie

tenfiù, . i 1 „...

arriver avec Henri, son lits légitime, qu’on* destine à’Marié. Henri est un mauvais sti-*’’■ jet, un joueur, il’est : criblé de dettes ;’ làJ veille encore, ’itl a perdu 10,000 fr. Sur parole, ■ et, .s’il né lès à’pas payés dans une hêurë, ’Ie créancier vîendru trouver le père pour le !}’ lùr "réclamer..’ Cependant ’Geô, rges : n’a ’ puy : sahfe doulëiir, voir celui qui doit lui enlever ’ l’amour’dè sa’Jchèr4’, ’M !irié ; Tob1 ! ;’un "jeune" ’ paysan, ’son ami’ fVertfanàê, ddit partir là nuit ! mçmé’eh qùafité’dè in&telbt ; Georges yeut : s’emfjarquer avec’ lui ; et les’deùx^càmaradéà se„ dirigent verj le^port, pendant fque Hé, n’ri pénétré cHéz’un certain1 ’Martigné, J brisé la caisse et enlëve^les’ïo^O’û’ff.’dqnt il à- bë—’ soin. Mar^ignê’^ en constatant le vol etên’lè1 rapprochant dé la disparition ; subite dû ràûé’fc" crbit être sur ’-"•-*’*- -1- — -li.-xiJi* n»»i’ rété"

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pantomime expressive, il peint le naufrage ; là, mort, le :.corivoifunèbre de sa rriere, ët’ éclàifcit ainsi le mystère "dé sa naissance ; PJjni ; dé’ doute, le séducteur dé Thérèse est^ en’face du fils qu’il a autrefois abandonne, * et il se ’désespère de le retrouver criminel^ Cette idée l’accable, — lorsqu’une lettre à IV—’ dressé de ^ehri, ’ramassééprès de la caisse" dé’Mardgné, vient révéler le nom du vert- ’ table voleur V’c’est’Henri.’ Qu’il’s’éloigne l donc, qu’il ’quitte l’Europe et un nom qu’il l dëshonoréj Rduvrày riè reconnaît p)us d’au’-1’, trfe fils" que ’Georges, qu’il presse sur son’ cœur, » Mp’npëre ! • ’s’écrié ce dernier, ’dont pour’ là première t fois1 âepuis vingt’ ans oh eriierid la^voix ; En effet ; une émotion terrible lùi.avdit ôté’la parole ; une émotion délicieusé vient délii lui rendre."’ 1 ’ ' ""■’■"’ ■ ’

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valeur. Le récït, éàt long et pénible, l’actionest cahata et les caractères sont faiblement1 tracé ?. Mais l’idée première est par’ ell’é’^ ! même dramatique, et la pièce "’contient dësu sitcàtions^véritàblemeht"’émouvantes et dé- •’ veloppées avec’ûrié grande habileté.1 ’ •’•' -

—Mucue.dQ Porticl (la), opéra encinq actes, L paroles, dejScribe.et Germain Delavigne, ’musique.d’Aube ?

, représenté.h, l’Opéra le 89 fér i

vrier- 1838. iLe.sujet de cet ouvrage : est, j commB’ionisaitj-rélévatioa iet la. chute i dei Masaniello ; mais-.l’introduction ; sur la-scène etidàns iun : opéra d’uné jeune.fiile.muette a< été ; une.inspiration aussi heureuse qu’elle ! était i hardie : Dès’ les premières représentations rde cet.ouvrage, on s’est accordé, à le proclamer Jé chef-d’œuvre d’Auber, et à le placer aupremier rang des œuvres lyriques. Après-trente-cinq ans, — pendant lesquels bietti des opéras.de-genres différents.ont été.• re-i présentés) ce rang lui a été conservé. L’opéra. dBlaifue//e est d une richesse extrême-Airs, duos, prières, cavatines, barcarolles, chœurs, > airs de danse, orchestration, tout : a* durcaractère et est du plus grand effet. Le.mérite le.plus singulier.de la partition, et peut-être- ; celui qu’on, remarque -lej moins, est d’avoir exprimé, avec toute la précision dont la langue musicale est susceptible, les ■ sentiments ’ que la pauvre -Fenella ne peut exprimer que par. ses- gestes.’Lfoùverture-est.originale et, brillante. Pour ne citer que Jes morceaux, caractéristiques ; nous rappellerons le chœur : j Q-Dieu puissant, Dieu tutéiaire ; la barcarolfe si populaire  : -Amis, la, matinée est belle, nue nous avons donnée au mot amis -,1e duo dans lequel se : trouve la phrase rhythmée si fièrement : Amour sacré de la pairie ; la scène du marché ; la belieiprière. extraite d’une messe dacomposLteur ; la cavatine dite du sommeil : Dupauure seul amt7Îrfe7e,)triomphe, dd. Nour-t ritet.de Poultier ; l’air du. quatrième ;, acte :-Arbitre d’une, vie-, chanté.par M1"» Damoreau et.si admirablement interprété plus.tàrd-par.î MnieVnndenaeuvel-Puprez ;". enfin la barea-t rolie : Voyez ; du haut de ces rivages ; Le style vif et varié dû compositeur s’accordait bien ; avec les scènes animées du drame. La. Muette de. Pprtici est.un des plus-beaux, spectacles dont on puisse jouir à l’Opéra., ;, ■ -, ,, a

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ce et la fier-té ;.., L’au i -’ ~.

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^±± ?±s= : - 4a-ce et la ûer - té ; et la fier-té !

. MUÉTISÉ, ÉE (mu-é-ti-zé) part, passé du v.Muétiser. Rendre muet : Lettre mué-

tiske.. ■MCÉTISER y. a :"ou tr. (mu-é-’ti zé’— ràd. nl’uet). Grdmrn.’Reiîdr’émiiet  :■ Lè^ïdè’rÂlyér'

MlffiZ’.

a été ; sonors ; et ; c’est une irrêguarité-qui, dans’] tces’ derniers temps, a prisj naissance -, à, Paris, ique de-l’avoir MuèrisB. :{Ragon.), , :, -.-. MUÉTISMÉ ’s. m. (mu-è ; ti-sme — radi miièt). État d’Uiie personne muette : Depuis gué je me suis àoisé de vôiis faire muet, ’it m’est venu dans-l’esprit de me servir de votreMÛBTJSMB your’obliger -.vdlrépère à consentir .que votis’épàitsiés ZâVde. (Bruèys.) j> J  : ’.

! jsi’rJETTE s., .f. j[mu-è-tè.— l’éty’mpjqgîe île, ;

ce1motr présent^’quelque, difficultê au’x jjhjlplogijés ; les, uns, ; séparant.les’.de, ùx sens de t , cpl.lection.de mues’de cerfs eVdé rèndèz-, yôu ?, ^de.chassé, font venir le premier de^rnù’ejzt,1a j seçond, de.«i) ?ui(e, i’qui s !est, dit’ çniçffei, muf’tte ;~’, 1 les i autres ’.font venir, lésdéuxséns^de çeitô.’ Idèrnière source, voyant uné concordance fortuite dans le rapport dé ^iueav.ec meptè). Pqtjte m.aispn bâtie pour conserver Jes’.mûes de^ cerfs, .ou pour y ; mettre, les" piseauk de fauconnerie, : au temps-de là niu9., ù ; Pavillon servant.deTrendez-vpus de chasse, ■], , 1.

■-t- Petite maison : disposée pour dés rendezr. vous.galants, pendant laiRijgence., .- ;.(, -■■. ; ; — A’Signifiê tour, donjon. ■- u, ji- Chasse. Gîte où-le lièvre ; aJ fait sés’petits. -’ -"- J’-’-" •" "- ’ v " :’-. • ■"’

■Mac<Ve (château dk u), "dans’.Tài fôrêffle Saint-Gërtnain. Ce château, dont le nom si-1

’ gniflaît meute, était situé sur l’emplacement

|qu occupéaujourd’hui un petit pavillon sur ’ monté d’un- belvédère, pavillon dit. encore

j aujourd’hui pavillon -dé- la- Muette. L’ancien^

ciiàteau ; construit en 1515 par François^161,

était ;â’anque de, ’jtbûrçlïés, entouré, de" fossés et surmonté d’une terrasse sûr laquelle "était

unj ieii de paume, couvert- Longtemps "aban-.

donné, — après rla mort ’de son fondateur, je,-

; château- fut restauré i par JLouis XIII/qûl j

, cfinipa fréquemment en..[chassant avec sa’

■ suite. En 1666, Louis Xiy le lit abattre, et

ordonna de construire sur. son’ emplacement

le "petit pavillon "dont nous avons.parlent.que"

son successeur surmonta d’un belvédère, i, ’

î MncUe (CtÎAl’fiAUDÉ tA) j’à PaSSy.-V.BOD-’ LOGNB (boiS dé). >'■’.>-■. ’ • ".«M’ 1 ', — •, ’ t. ■, v

MUEZZIN s., m. (mu-è-zain — de.l’ar. mquâdïiisinj cnéùr public).. Sorte d’officïey attàcn’e aux iriosqùéès, : dont ’l’emploi’pVihci^ pàl’-est^’aiih’oricer ’à. hàiitévoix, ’ du’nalccnV dés’minàrets, l’heure dé la prière : Le mtjez- zni^’dtf’hànt du minaret ; tancéaux quatre vents dû’•'ciel, d’une voix clairé-et digue, ’la p’ro’fêssion de foi’ musulmane, -"la ’formule Hi^ Credo ’ : La illuh-’ilâ Allah’ ; ! Mohammed rësbul’ Alla’H I ’// n’y a qu’un ’Dieu !’ Mahomet est ’le pVbphêie de Dieul Le toucher dû soleil est’an-' uçmcé.pàr les muezzins du haut"’des blancs minarets. (Eëyd’eau.y-. ’ '■■ ! ’ ' t’- ’ ' ■ ’■'■’.'..... L’- " ;’, . — •" ! . rr-.Encycl. Relig.^ Si’, ’(npuvellemént arrivédans une ville.djorientjjvous êles.brùsque. ment, .au, point, du jour, arraché de votre sômmeirpar. un çri’ prolongé", lamentable, vin’ vqr.iiaule cri d’angoisse, , suivi de quelques

paroles iniritelligibles pour je giapur„et^ pronq’neées

sur un ton chevrotent et nasillard, ne, vous alarmez pas, c’est, le muezzin qui, du ha, ut, du minaret de. la’mpsquéé voisine.tinV’ vite fes croyants à la prière, il se porte altérnativement aux quatre^ points cardinaux dû minaret, pour lancer dans les airs la’ plirase , sacramentelle :%a illp.h ila Allah I.Mohamr. med resoiil Allah ! ce qui veut diré : « ïl n’y de Dieu que Èieiijt’Mahpmet^ést ’son p’ro ?" p.hète., » Çetappel. fait par lemiieiiw a lieu pour chacune dés cinq.prières (ou offices) obligatoires, toujours, àcconlpagnées d’ablu^ tions., ....’, .. ■ ’ * .’. -, ."■ ’ Le muezzin n’est ni un ministre de la., rélUJ 1 gipn, jni -mêinô Jun modeste thaleb. Nous hoj | saurions mieux le comparer qu’au bedeau" des églises chrétiennes. C’est une espèce, dé héraut sacré institué pour chanter 'e.zann (l’annonce). Or, voici les paroles de l’ezann ejîes suivent la phrase, déjà citée, % qui ; est l’introït universel de toutes les cérémonies, on pourrait dire de.toutes les actions du musulman : , : ■ "", ’ ', k ■..» « c Dieu est tiès-grand 1 Dieu est très-grand I Dieu est très-grand !"., -. ;... i» J’atteste qu’il n’y a point d’autre -Dieu qu’Allah ! ■ >. i.■’.'■' —•-» JJatteste qu’il n’y a point d’autre Dieu’ qu’Allah I., ’ ■. ■■■., .

■»*J’atteste que-Mohammed est le prophète de Dieul -i. i

J’atteste que. Mohammed est le prophète de Dieu ! ..•■.., < ■ ■, :, ,,

, » Venez à la prièreI-Venez à la prière ! — ■ Venez au temple du salut 1 Venez au temple, du.salut ! rJ -.

•»vDieu est grandi Dieu est grandUl n’y-a de. Dieu qu’Allah ! ».>, r ; - ■.", , j - -, rLe Coran^obligé les croyants à i prier à cinq heures différentes-de la journée ; : ces prières sont appelées nnmo- ; chacune d’elles doit être précédée de l’ezann.-À la première des cinq -heures canoniques qui suit, immédiatement-minuit, on, ajoute deux fois après les mots : Venez au templedusalut, ces mots :. a La prière est préférable, au sommeil. >

Les muezzins, choisis pour la beauté et l’éclat de leur voix, entonnent ce chant solennel, tournés vers La Mecque, les yeux fermés, les deux mains ouvertes et élevées, les pouce3 dans les oreilles. Dans cette attitude, ils parcourent à pas lents la’petite galerie (chitrfê) qui règne autour des minarets.

L&çaltrisv et’-leTBilençp)des villes orientalesportent au.loin dâ voix de ces muezzins à toutqs ; les heures où felé s’élève-, mais suritout dans l’ezann qui se fait avant l’aurore ; jellé acquiert alors un d^gré de solennité dont jon peut dïfticilement se faire une idée ; tous [ les voyageurs s’accordent à reconnaître l’impression profonde qu’elle.produit sur les espri^les moins religieux. ■ ;

;V, oici quelle, fut, -l’origine de l’institution ■

des, muezzins, d’après une tradition arabe. j Mahomet avait, fondé sa religion et se trouvaitiàMédine lorsqu’il réunit en une sorte de synode plusieurs, ’.adhérents de sa doctrine. L’assemblée décida que le jour-de la semaine

où se. réuniraient les musulmans dans la maison

d’Allah, serait le vendredi, jour où doit avoir ’lieu le jugement dernier ;-puis elle chercha, mais inutilement, le -moyen d’annoncer aux tidèles les moments du jour et de 1a.nuit, où le prophète faisait ses prières. Pendant la nuit suivante, un des membres du synodeiCrut voir apparaître un esprit céleste qui monta sur le toit de.la maison ei prononça l’ezann a. haute, voix. Instruit de celte vision, Màhômi’t.yvit un ordréd’Allah et’chargea un de ses disciples, à qui il donna le titre "dé muezzin (héraut), de rappeler au peuple l’heure de la prière du haut du toit de sa.maison.- : T. -^, ,- -,

^e^ premier muezzin, nommé fiilal-Habecbi, était un.esclave affranchi par Mahomet et très-ayant dans son amitié, H remplis ses fonctions avec beaucoup de zèle et de piété. Un jour qu’il annonçait l’ezann dans 1 antichambre même du prophète, Aïché (une des femmes de Mahomet) lui ayant dit tout bas derrière la porte que le prophète reposait encore, il ajouta à la première formule, ces paroles : « Certes, la prière est préférable au sommeil. i’Lé, prophète, à son réveil, y applaudi^ et.ordonna.qu’elles, fussent insérées dans tous, les eznnb du matin.

Telle fut l’origine de ^institution de ces espèces de chantres et sacristains des mosquées, ’dont là principale, fonction consiste à prévenir les croyants qu’il est temps de vaquer àl’l’oraison.... ’...

Par suite de quelques abus, et sur la plainte de. plusieurs musulmans, dont l’indiscrète curiosité des muezzins avait éveillé la jalousie, on ne confia pendant longtemps cette charge qu’à dés vieillards aveugles, afin que, placés en ôbservatioïi sur la plus haute galêrie ’dès minarets, leur regard ne plongeât’ plus-sur les^terràssesidès maisons voisines, où les femmes prenaient le frais.

Jjégràndi chantre de !>la chapelle da sérail porte aujourd’hui le nom de muezzin-bachi.

Nous avons dit que les heures canoniques sont au nombre de cinq ; le cri des muezzins retentit donc cinq.fois par.jqur : à l’aurore, à midi, a trois, heures, au crépuscule, au milieu delà nuit. Bien que la prière soit là première.obligation des musulmans, le pilier de fa-/bi, ^’comme ils la qualifient, tout fidèle peut cependant réciter deux dé ces oraisons en même temps, ce qui par le fait réduit les ’ prières»àtrois..Durant-,1er mois derramadan, consacré >au->jeûne le plus sévère, les apr pels canoniques sont.doublés ; mais la prière du" second., appel n’est que sùrérogâtoire, et par conséquent dé pure dévotion. ’ Le muezzin doit être en âge de majorité| ddué’ dé vertu^’dè science et de doctrine, attértdu’que son office, "qui a été rempli plusieurs fois par léprophète lui-même, est des plus augustes ’et des plus saints. Là pureté légale est nécessaire pour qu’il puisse s’en acquitter dignement..

MUEZZIN-BACHI S. m. (mu-è-zaiu-bactil).. Grand chantre de la chapelle du sérail.

MÛFETTISEH s., m. (mu-fé-ti-zé). Commissaire turc chargé de juger les contestations relatives aux biens ecclésiastiques.

MUFFE s. m. (mu-fe). Forme populaire du mot mufle, dans le sens de sot, imbécile : Eh ! dis’dâhc, MUFFts, vas-tu finir ?

MUFFETON s. m. (mu-fe-ton — dimin. de mu/fe). Pop. Petit mufle, petit sot : Vois-tu, mukfeton, lui disait ta dame. (G. de Nerval.)

MUFFETT (Thomas), naturaliste anglais.

V. MÔUFET.

MUFFIN, s. ra. (mù-fain), Techn. Petit pain, de luxe, de forme circulaire, à croûte très-mince, pâle et molle, que l’on fabrique, surtout en Angleterre, pour préparer des rôties de beurre en usage pour les déjeuners et les lunchs : On fait les MUFFiNS à la manière ordinaire ; seulement, on travaille la pâte plus longtemps, avec un excès d’eau, et on les soumet à la cuisson, enfermés dans des boites de tôle munies d’un couvercle.

■ MIÎFFL1NG (Frëdéric-Kerdinand-Charles, baron de), général et écrivain militaire prussien, né à Halle en 1775, mort en 1851. Il commença k se faire remarquer dans la campagne de 1806, comme chef d’état-’major du duc de Saxe-Weimar, accepta en 1809 un emploi civil dans les États de ce prince, reprit les armes lorsqu’en 1813 l’Allemagne se souleva contre là domination de Napoléon, devint général quartier-maître de l’armée de Silésie, et suivit Blùcher & Paris. Pendant la campagne de 1815, Mufding se rendit au quartier général de Wellington, comme représentant de la Prusse, devint, après la seconde entrée ’dés alliés à Paris, gouverneur