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MOXO

mais beaucoup moins qu’on ne l’imagine en général, et qui a une action puissante lorsqu on l’emploie d’une manière énergique et soutenue. (Ratier.) il Marteau à moxas ou Marteau de Mayor, Masse métallique qu’on applique sur la peau, après l’avoir plongée dans l’eau bouillante.

— Fig. Cause de surexcitation : Aucun ennui, aucun spleen ne résiste au moxa qu’on se pose à l’âme en se donnant une manie. (Balz.)

— Linguist, V. moxo.

— Encyol. Chir. En Chine, on fabrique ayec le parenchyme desséché des feuilles d’une espèce d’armoise une sorte de tissu qu’on roule en cône et que l’on désigne sous le nom de moxa. On applique la base de ce cône sur le point du corps où l’on veut dé^ terminer une cautérisation et on allume la pointe : a mesure que la combustion s’avance, son foyer se rapproche de la peau, la douleur va en augmentant ; bientôt les tissus vivants se détruisant en produisant un bruit particulier. Le moxa est un mode de cautérisation des plus douloureux. Les anciens en connaissaient l’usage et se servaient d’une espèce d’agaric, ’ le même probablement que notro amadou. On prépare aujourd’hui les moxas de diverses manières. Le moxa de Percy, nommé aussi moxa de velours, n’est autre chose que la lige desséchée de l’hélianthe annuel, que l’on dépouille de son enveloppe et que ton coupe en tronçons de oin,02 à ora,03 de longueur ; la moelle qui garnit l’intérieur de cette tige est très-combustible. Les moxas nankins de Raincelin sont une modification de ceux de Percy ; ils sont formés par un petit cylindre de moelle d’hélianthe, que 1 on entoure d’une bandelette de coton nitré jusqu’à l’amener à un diamètre de On^OÎ environ ; on les emploie d’ordinaire avec du coton coloré en chamois, ce qui leur a valu leur nom ; on les serre plus ou moins, selon qu’on veut qu’ils brûlent plus ou moins lentement. Ils présentent l’avantage de pouvoir brûler complètement, sans qu’on soit obligé d’activer leur combustion par un courant d’air. On fabrique encore des moxas avec du papier sans colle imprégné d’acétate de plomb et roulé en cylindre ; on les nomme moxas de Marmoral. Les poupées de feu sont composées de coton et d’autres matières combustibles nitrées, puis roulées en un cône dans le milieu duquel on ménage un vide. Les moxas japonais de Salle sont faits avec le résidu cotonneux très-combustible que l’on obtient en pulvérisant des feuilles d’armoise ; ils se rapprochent beaucoup des véritables moxas de la Chine. Les moxas chinois de Larrey s’obtiennent en faisant un mélange d’une partie de sel de nitre avec deux parties de lycopode, humectant le tout avec de l’alcool pour en faire une pâte homogène et façonnant celle-ci en petits cônes, que l’on fait sécher.

Depuis quelques années, l’usage des moxas est assez rare. On les remplace depuis peu par un instrument nommé marteau de Mayor ou marteau à moxas, qui est destiné k produire des effets moins prononcés, mais du même ordre. C’est une masse métallique, que l’on chauffe en la plongeant dans l’eau bouillante et que l’on applique ensuite sur la peau.

La cautérisation par les moxas a pour but d’exciter fortement le système nerveux, de produire une dérivation, de déplacer le siège d’une irritation, etc. On a employé ce révulsif dans beaucoup de maladies, notamment pour traiter les paralysies, les sciatiques, le mal de Pou, les tumeurs blanches, etc.

Chez les animaux, on a essayé des moxas dans le cas d’immobilité, maladie particulière aux solipèdes. MM. Magendie et Hugon disent avoir réussi à guenr cette maladie par des moxus appliques le long de la colonne vertébrale. On en a encore fait usage contre les étions de reins, la danse de Saint-Guy, la paraplégie, avec peu de succès toutefois.

MOXIBURE s. m. (mo-ksi-bu-re. — V. moxibuStionJ. Chir. Agent de la inoxibuslion.

MOXIBUSTION s. f. (mo-ksi-bu-sti-onde moxa, et élu rad, bustio, qui ne se trouve que dans le composé combustio, combustion). Cbir. Application d’un moxa, cautérisation par un moxa.

MOXO s. m. (mo-kso). Linguist. Langue parlée par les Moxos.

— Encycl. Linguist. Les Moxos sont divisés en plusieurs tribus et vivent en partie dans des missions et en partie dans des forêts. Les sons correspondants aux lettres cl, f, l manquent à cet idiome, qui est très-harmonieux et très doux. Celte langue a beaucoup de verbes fréquentatifs et les passifs n’y sont formes qu’à l’aide des verbes qui expriment une douleur quelconque et auxquels on donne une forme particulière.

On a publié une grammaire et un catéchisme dans cet idiome.

Les principaux dialectes connus du moxo sont : le baure, parlé dans les missions de Notre-Darae-de-la-Conception, Saint-Joachim et Saint-Nicolas ; le ticomeri, parlé dans la mission de Saint-François-de-Borgia et qui parait en différer plus que les autres ; le cnuchucupeno, le comobocono, le mosotie et le moi^hono, tous parlés dans la mission de Saint-Xavier.

MOXOS, peuple indigène de l’Amérique du

MOYE

Sud, dans la république de Bolivie, département de Béni, sur les rives du Mamore.

MOY, bourg de France (Aisne), chef-lieu de canton, arrond. et à 13 kilom. S.-E. de Saint-Quentin, sur la rive droite de l’Oise ; pop. aggl., 1,288 hab. —pop. tôt., 1,306 hab. Commerce de toiles et de lin. Débris d’un ancien château fort.

MOYA s. m. (mo-ia ou moi-ia). Miner. Argile sulfureuse volcanique, qu’on trouve en Amérique.

MOYA, bourg et municipalité d’Espagne, province de Barcelone, à 26 kilom. O. deMonresa ; 2,600 hab. Poteries et tuileries. Fabriques d’étoffes de laine et de coton, teinturerie. Commerce de vin.

MOYA (Matthieu de), théologien et jésuite espagnol, né à Moral, diocèse de Tolède, en 1607, mort après 1680. Il professa la théologie à Alcala et à Madrid, et devint confesseur de la reine douairière d’Espagne, Marie-Antoinette d’Autriche. Il s’est fait connaître par un écrit intitulé : Opusculum singularia universse {ère theologix moralis complectens adversus quorumdam expostulationes contra, notmullas jesuitarum opiniones morales (Païenne, 1657, in-4o), et publié sous le nom d’Amndeni Guimenius, dans lequel il s’est attaché k justifier les jésuites du relâchement de leur morale. Ce traité, dénoncé à la. Sorbonne, fut censuré, par elle en 1664, comme contenant des propositions «honteuses, scandaleuses, imprudentes, détestables, qui doivent être abolies entièrement de l’Église et de la mémoire des hommes. » L’année suivante, le pape Alexandre VII ayant annulé cette sentence, le parlement de Paris en appela comme d’abus et maintint la Sorbonne dans son droit de censurer les livres. Alexandre VII, changeant alors de sentiment, condamna à son tour plusieurs des propositions contenues dans l’ouvrage de Moya, et Innocent XI ordonna que le livre fût livré au feu (1688).

MOYA (don Pedro de), peintre espagnol, né à Grenade en 1610, mort dans la même ville en 1666. Il suivit les leçons de Juan de Castillo en même temps que Murillo et Alonzo Cano, puis, poussé par son goût pour les aventures, il prit du service dans les Flandres; mais la vue des chefs-d’œuvre artistiques qui se trouvent dans ce pays le ramena vers la peinture et il fit alors une étude approfondie des maîtres flamands. Lorsque le temps de son engagement fut expiré, il se rendit à Londres pour y demander les conseils de Van Dyck, puis revint à Séville, où ses œuvres, fort remarquables, surtout au point de vue du coloris, lui acquirent une grande réputation. On voit des tableaux de cet artiste dans divers édifices de Grenade et de Séville et dans les grandes galeries de l’Espagne et de l’Angleterre.

MOYAC s. m. (mo-iak). Ornith. Oiseau du Canada, da la grosseur d’une oie. Il On écrit aussi MOYAQCB.

MOYAU s. m. (mo-iô ou moi-iô). Techn. l’outre qu’on met sur le marc pour le soumettre à l’action du pressoir.

MOYE s. f. (moi]. Techn. Couche tendre qui se trouve dans la pierre et qui la fait déliter.

MOYÉ, ÉE adj. (moi-ié — rad. moye). Techn. Qui contient des moyes, des parties tendres : Une pierre moyèe.

MOYEN, ENNE adj. (moi-ain ou mo-iain, è-ne — lat. medianus, dérivé de médius, qui est au milieu, le même que le sanscrit madhyas, mot qui se rétrouve dans toutes les langues aryennes et oui se rattache à une racine mndh, laquelle parait avoir existé en sanscrit avec le sens de mesurer). Qui tient le milieu entre deux extrêmes : Il n’est ni grand ni petit ; il est de moyenne grandeur. (Acad.) L évtiporation rend aux sources des fleuves ce qu’elle enlève à leurs cours moyens et inférieurs. (Maury.) Dante était de stature moyenne. (Lamenn. Il Intermédiaire, qui tient le milieu entre deux personnes ou entre deux choses de nature ou d’espèce différente ou opposée : Les inventeurs sont d’une nature moyenne entre tes hommes et les dieux. (Platon.)

— Médiocre, ordinaire : L’humanité, dans son ensemble, représenta un homme de moyenne

.capacité, égoïste, intéressé, souvent ingrat, (Renan.) Léloquence a peu de prise sur les esprits moyens. (E. About.)

— Se dit des parties calculées en faisant la moyenne, c’est-à-dire telles que, la somme restant la même, toutes les parties seraient égales entre elles : La température moyenne dune contrée. C’est dans tes grandes villes que la vie moyenne est la plus couWe, (Maquel.)

Classe moyenne, Bourgeoisie ; classe intermédiaire entre le peuple et la noblesse ou entre la basse classe et les classes aristocratiques : La force de la cité est dans les classes moyennes, qui vivent du labeur de leur esprit ou de leurs mains. (E. Laboulaye.) Le gouvernement du monde semble appartenir désormais aux régions tempérées et aux classes moyennes. (V. Hugo.) Le principe du gouvernement de Juillet, fondé par et pour la classe moyenne, était la propriété, le capital. (Proudh.)

Moyen terme, Juste milieu, intermé MOYE

diaire ; parti qu’on prend pour terminer une affaire embarrassante, pour concilier des prétentions opposées et qui est également éloigné de ces prétentions extrêmes : L’amour n’a point de moyen terme : ou il perd, ou il sauve. (V. Hugo.) Il n’y a pas de moyen terme entre l’imposteur et te prophète. (Renan.)

Age moyen, Age intermédiaire entre la jeunesse et la vieillesse : C’est dans l’iOE moyen que les hommes sont le plus sujets à ces langueurs de l’âme. (Buff.) £ Age moyen est un isthme entre la jeunesse et la mort. (Mmo de Blessington.)

Moyen âge, Temps qui s’est écoulé depuis la chute de l’empire romain en 475, ou depuis la division de l’empire en 395, jusqu a la prise de Constantinople par Mahomet II en 1453. Le moyen Âge est la vie morale dans son exagération. (E. Seherer.) À la fin du moyen Âge, le christianisme était à bout de son influence sociale. (Lerminier.) Les nobles anglais ne sont point des mécontents arriérés comme les nôtres, occupés à jouer au tokist et à regretter le MOYEN âge. (H. Taine.) Le moyen âge, si profond, si original, si poétique dans l’élan de son enthousiasme religieux, n’est, sous le rapport de la culture intellectuelle, qu’un long tâtonnement pour revenir à la grande école de la noble pensée, c’est à-dire à l’antiquité. (Renan.) il Adjectiv. Qui est propre à cette époque, qui lui appartient, qui la rappelle : Style moyen âge. Architecture mcyen ÂGE. Déjà la moitié des cérémonies celtiques, païennes ou moyen âge, que j’ai vues encore en pleine vigueur dans mon enfance, se sont effacées. (G. Sand.)

— Ane. jurispr. Moyenne justice. V. justice.

— Log. Moyen terme, Terme d’un syllogisme qui sert à unir les deux autres, et qui se répète dans les deux prémisses, comme dans l’exemple suivant : Tout mensonge est honteux ; or, l’adulation est un mensonge...

— Gramm. Verbe moyen, Celui qui, dans quelques langues, participe de l’actif et du passif, soit pour le sens, soit pour les terminaisons. Il Voie moyenne, Forme de verbes grecs qui implique généralement une idée de réflexion, de retour direct ou indirect de l’action sur le sujet.

— Philol. Auteurs de la moyenne latinité, Auteurs qui ont écrit depuis le temps de Sévère jusqu’à la décadence de l’empire.

— Numism. Médailles de moyen brome ou simplement Moyen bronze, Médailles de bropze d’une grandeur moyenne.

— Mathém. Termes moyens ou simplement Moyens, Premier conséquent du premier rapport et premier antécédent du deuxième, dans une proportion : Dans toute proportion par différence, la somme des extrêmes est égale à celle des moyens.

— Astron. Jour moyen, Jour fictif, dont la durée est constante, et tel que 365 da ces jours égalent les 365 jours naturels de l’année solaire. Il Temps’moyen, Temps calculé sur le jour moyen, il Lieu moyen d’une planète, Lieu où devrait se trouver cette planète, si elle n’éprouvait pas de perturbations dans son mouvement. Il Mouvement moyen d’un asire, Celui que l’on considère indépendamment des inégalités qui l’accélèrent ou qui le retardent à certains moments. D Anomalie moyenne d’une planète, Distance angulaire de la planète à l’aphélie et au périhélie, en supposant qu’elle se meuve dans un cercle. H Longitude moyenne du soleil, Lieu de l’écliptique où le soleil se trouverait à chaque instant si, k partir de son passage à l’apogée, il marchait d’un mouvement uniforme.

— Météorol. Moyenne région de l’air, Région de l’air qui est entre la haute et la basse.

— Mar. Moyen parallèle, Petit cercle parallèle li l’équaleur, passant par la latitude d’un point du méridien qui tient le milieu entre deux points donnés de ce méridien.

— Anat. Moyen adducteur, Muscle situé à la partie interne et un peu antérieure de la cuisse.

— Ornith. Moyen duc, Espèce de Chouette.

— s. m. Ce qui est moyen, intermédiaire, également éloigné des extrêmes : Prendre du gros, du moyen et du fin.

— Ane. jurispr. Succéder par moyen, Succéder par l’intermédiaire d’une personne interposée qui est morte.

— Calligr. Écriture intermédiaire entre la grosso et la fine : Écrire en moyen. Exempte

de MOYEN.

— Mathém. Moyen proportionnel, Chacun des termes intermédiaires entre les extrêmes d’une progression par quotient ou par différence. Il Moyens arithmétiques, Moyens proportionnels d’une progression arithmétique ou par différence. Il Moyens géométriques, Moyens proportionnels d’une progression géométrique ou par quotient.

— s. f. Mathém. Moyenne proportionnelle, Quantité qui forme à la fois le premier conséquent et le second antécédent dans une proportion. Ex, : a : b : : b : c ou a. b : b. c.

— Encycl. Arithm. Dans une proportion arithmétique, telle que

4.5 :5.6,

dont les moyens sont égaux, le terme moyen

MOYE

5-est une moyenne arithmétique entre les deuxautres, 4 et 6. De même, dans une proportion géométrique

4 :12 : : 12 : 36, dont les moyens sont égaux, le terme moyen 12 est une moyenne proportionnelle entre les deux autres, 4 et 36. La moyenne arithmétique entre deux nombres 4 et 6 est la moitié 5 de la somme 10 de ces nombres ; on a, en effet, 4 — 5 = 5 — 6. La moyenne géométrique x entre deux nombres 4 et 36 est la racine carrée du produit de ces deux nombres ; en effet, la proportion :

x = x : 36

donne

k’ = à X 36, d’où

B = /4 X 36 = 12

ou

4 : 12 = 12 :36. Dans toute proportion arithmétique, la somme des extrêmes est égale à celle des moyens ; ainsi,

9 —4 = 13 — S donne

9+8 = 4 + 13. Dans une telle proportion, chaque moyen est égal li la somme dos extrêmes diminuée do l’autre moyen ; ainsi, la proportion

9 4 = 13 — 8 donne

13 = 8 + 9 — 4 et 4 = 9 + 8—13. Dans toute proportion géométrique, le produit des extrêmes est égal à celui des moyens ; ainsi la proportion

8 :4 = 12 :6 donne

8 X 6 = 4 X 1S. Dans toute proportion, chaifue moyen est égal au produit des extrêmes divisé par l’autre moyen ; ainsi, dans la proportion

G :£ = 2 : 8, le moyen x est donné par l’équation

6X8

x = = 24.

2

On donne encore le nom de moyens aux nombres intermédiaires d’une série ou progression dont les termes successifs sont assujettis à croître par différences constantes ou suivant un rapport constant. Pour insérer un certain nombre de moyens arithmétiques entre deux nombres donnés, on détermine la raison de la progression qui doit en résulter, ce que l’on obtient en prenant la différence entre les deux nombres donnés et en divisant cette différence parle nombre de moyens à insérer augmenté de 1. Ajoutant successivement cette raison au petit nombre donné et aux sommes obtenues, on obtient les divers moyens. Soit à insérer 3 moyens entre les nombres 4 et 28, oiwa 28 — 4 24

3 + 1

et pour la raison,

ï-

ajoutant 6 à 4 et successivement aux sommes obtenues, on a

— :-4. 10. 16.22.28.

On arriverait au même résultat en retranchant la raison 6 du grand nombre 23 et successivement des restes obtenus ; la progrèssion décroissante serait alors

— 28. 22.16. 10.4.

Quand le nombre des moyens arithmétiques h insérer est une puissance de 2 diminuée do 1, on peut trouver directement ces moyens arithmétiques en prenant une moyenne arithmétique entre les deux nombres donnés ; puis une moyenne arithmétique entre chacun des nombres donnés et le terme trouvé, et ainsi de suite. Par.exemple, pour insérer 2» — 1 = 3

moyens entre o et i, on prend la moyenne arithmétique 0,5 entre 0 et 1 ; on a d’abord la progression

— 0.0,5. 1,

puis on insère une moyenne arithmétique entra chacun des termes consécutifs de cette progression, et l’on obtient

— 0. 0,25. 0,50. 0,75. 1.

De même que l’on insère un certain nombre de moyens arithmétiques entre les deux termes extrêmes d’une progression, on peut insérer un même nombre de moyens arithmétiques entre les termes consécutifs d’une progression arithmétique, sans que l’ensemble de tous les termes cesse de former une nouvelle progression.

Pour insérer un certain nombre de moyens géométriques entre deux nombres donnés, on détermine la raison de la progression qui doit en résulter, ce qui se fait en divisant le second des nombres donnés par lo premier et en extrayant du quotient la racine du degré indiqué par le nombre de moyens gèomêtri-