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MOUR

acquit une grande popularité et se signala parmi les plus chauds partisans de Robespierre, avec qui il entretînt une correspondance qui fat trouvée dans les papiers dé celui-ci après le 9 thermidor et imprimée dans le Rapport de Courtois.’ l fut pour^ suivi pendant la réaction’ en 1797, mars, relâché peu après, il devint membre dir conseil des Cinq-Cents, donna bientôt s’a d’émission, se prononça contre le 18 brumaire*, séfit inscrire sur le tableau des avocats de Paris en 1817 et fut enfin juge dé paix du IIIer arrondissement de cette ville de 1832 à 1838. Moureau était l’oncle du jeune et héroïque Viala. Il a fourni à Mr Thiers de précieux renseignements pour son Histoire de la Révolution. On lui doit, entre autres écrits’ : Essai sur l’esprit des lais françaises relatives à l’adoption dès enfants naturels {lgy ; iri-go) De l’incompatibilité entre lè’jltdnïsmeet l’exercice du droit de cité (1819, in-8°) ^Napoléon Bonaparte, .lieutenant d’artillerifi^docummis ■inédits sur ses premiers faits d’ormes (1821), ; histoire du -tribunal des Gracgues..£ 1828, in-12) ; Questions électorales, suivies du Commentaire de la loi du 22 juillet 1823 (1888. in-o), etc.

MOUREILLER s. m. (mou-rè-llé. ; H mlK) : Bot. Nom vulgaire des màlpighies, à la Guyane.,

MOURËM.E s. f. (moù ; rè-le). Bot. Nom vulgaire de la morplle noire. ’, "

MOUBET s. m. (m’ou-rè). Bot. Fruit de

1 airelle, en Normandie.

MOUBET (Jean-Joseph), compositeur français, né à Avignon en 1682, mort à Chàrenton en 1 1738’. Il- montra, dès sa jeunesse ; vin penchant prononcé pour la : musique. Quelques morceaux qu’il composa en 1708 ayant en un grand succès dans sa ville natale, il s’e décida, -en-1707, à se rendre à Paris. Ses débuts y furent-heureux. Favorablement accueilli par les artistes et les grandes familles, il s’attira la bienveillance de la’duchesse du Maine, qui le nomma surintendant de sa musique et lui fit ouvrir les portes de l’Opérn. Il y donna plusieurs opéras et ballets, dont la musique vivéeti légère lui valut le surnom de-Mà*i«ian die»crûcéi.La vie dé ce compositeur’ n’avait été qu’une sérié déHriômphès lorsquéla mauvaise fortune vint tout à Coup, vers sa cinquante-cinquième année, l’accabler.’Destitué de ses-emplois’de diréctéùr’du

Concert spirituélet de compositeur de la-Çomiîilie-Ilaliënnejilvitfeès dernières ressources

disparaître à la mortJ du duc du Maine. Tant de revers accumulés troublèrent 1k raison de Monret, et : on fut contraint de l’enfermer a lasile^de Charenton, où il mourut. ’- ' >■ !

Môuret n’a été qu’un gracieux imitateur dé l.ulli, .bien qu’il ait compté parmi’les’àominités musicales de soir temps. On’né trouve d : originalité, éhaz luî^qiïéJdanstcértains aifâ (ta ’divertissement oui Ont été longtemps’ populaires et", parmi lesquels on’ci’tè’ceùx de Caltin-çahfl et Dans ma jeunesse.,) u, <>■ :

Ses principales productions se composent d<r, : Bagonde ou la Soiréede village, primitivement jouée chez.lu duchesse du Maine et reprise à l’Opéra en 1742 ; les Fêtes de. T/ialie (1.714) ; Ariane (17,17) ; Pirithnus (1723) ; tes Amaurs.des dieuxAwïi), ;.^ Tr.ioinplw des sens (1732) ; les Grâces(1735)., ,, ., ■, ;..., ., " On lui.doit, en.outre, des cantates ; des airs a. boire, des sonates, des.fanfaresret plusieurs divertissem^ntspour la Comédie-Franr çaise et la Cqmèdie-Italienn.e.., t. : i.’, ’, ", ;

MOURETIEn s. nu (mou-re-tié)’. Bot’. Nom vulgaire de l’airslle anguleuse. ’ • ■ ■■ ■■ /"■ .*-

iMOURGON s. m. (mour-gôn)."Mar, xNçm donné, sur les réotés de la Méditerranée ; ’à

celui qui fait’ le métier dé iloiteéur.’ - ■ ■ ’

...il j ^ ’..t* ? .*,

MOURGUB (Jacques-Augustin)’, .économiste

et philuiithrope français. nêi^Montpellier en 1734, mort à Paris en 1818. Il était directeur des travaux du pont de Cherbourg lorsqu’il entra en relation avec Dumouriez, qui, à Iépoque de la Révolution, le.présenta à Louis XVI et le fit nommer ministre de l’intérieur (ia juin 1792). Mourgue.se démit’de ce poste au bout.de cinq jours et se tînt, à partir de ce moment, à l’écart, des affaires publiques. Devenu membre du conseil général des hospices et un des administrateurs.du mont-de-piôté, il s’attacha à introduire dans les administrations dont’il faisait.partie d’utiles améliorations, s’occupa de bonnes cauvres et proposa de créer une caisse de pré-> voyance pour recevoir les économies desou ? vriers et des domestiques. On lui doit un certain nombre d’écrits, .parmi lesquels nous citerons :, Vues d’un citoyen sur, la composition des É-lats' généraux, (1788) ; De.fa. France relativement^ l’Angleterre été là maison’d’Autriche (1797) ; PUm.d’une^aisséÂe prévoyance’et de secours présentera l’administration’ des hospices (Paris, 1809) ; Essai, de statistiQuez{&n- ris, 1800), etc. •■■, ■,  :., li’I il vj !. Li ;-

MÔÙilGUÈS ou’MORGUES (Matthieu de),

également connu sous lViïônV’aè"’iî« : i»"-d« Snini-ticnuatn, écrivain- frunçaisynéldanS’ le Velay einsgg, mort àiParis en 1670 ;’Après avoir été professeur à Avignon, il quitta l’ordre des Jésuites, auquel il était ■ affilié, ’, puis se rendit à Paria, s’y livra avec succès.k l’a prédication, et devint.successivement prédi- i cateur de la reine Marguerite de Valois (ldl3), : de Louis X111, et aumônier de Marie de Mé ? dicis. La cardinal de Richelieu le chargea

MOUR

ensuite d’écrire divers ouvrages ; -mais lorsque le puissant.ministre 88 ; brouilla avec, lo reine mère, Mourgues^reata’fidèle a cette dernière, qu’il ’suivit à Bruxelles-, ., etineiput, pour, ce motif g prendra-ip.osséssion.dei’évê-r ché de Luçon, auquel.ilrvenait’d, ’ôtre.appelé (1631)t : Richelieu, qui redoutait extrêmement l’humeur sarcastique de Matthieu déMour,gues, mit tout, eu.œuvre : pour : qu’on, lejrlui livrât. Ce*.fut, seulement, après la -.inorttdu cavdinal qu’iliput revenir à Paris, où iî.terr mina ses jours ù la maison : des : Incurables. On lui doit uncertàin nombre.id’écrits ;, remplis, d’injures, de récriminations ;, d’uni stylis passionné et brutal. Nous nous ibornéronsciter : Avis d’un.théologien, sans pa&sion, itëù, in-BP) ; ;,1a Secondé ’Savoiiienné^pi’se.■ôpit comme les ducs de pàvoiti ont’usurjpfi’plûsiekr^ 'Étatfapparfen’a.ntl aux rqisdi, ’Çfâiiçè(Grh-

(P ; ir’ïs, ;1665, in-8°)M, . „ •.

MOURGUB». (Michel), érudit., et jésuite français, né en Auvergne-’vèrsae42, .mort, à Toulouse : en- 1.7J3 :, Ui s adonna- p. renseigner ment, se fitj remarquer par.son érudition et composa ; entrev autres.odvr’agesi :, Nouveaux éléments de.géométrie, (Toulouse, 1680). ; vTraité de la poésie-française (Toulouse, — 1685) ;, i/iecueil aapùphthegmes ou Bons mots anciens, et modernes inis en vers.français- (159-4) >P, arulr lèle delà morale chrétienne avec-.celte■destanciensjinitosophes (noi, in-lï). ; Élan théolçgitque du pytluigorisme et des autres, sectetlsa^ vantes de, la Grèce (1712, 2 yol.in-8o), ouvrage rempli d’érudition. ’ ■, ,■, :, *, •, •’.. -, jUp

MOU RI s. ni. (moti-ri). Comrn’.u Sorte dé toile de cotoii des Tiides. -, i ■.■ iM ">•’->’ :

, MÔCRIÊR s..m. ’(mp^yrl^.iOlrnith1..U» ?des noms de lu mésange à "longue q’uèiia. ■[’, .’«, "’. HOUR1BR (Adolphe-Auguste-Corneille), adininistrateur français, né’à Angoulêtneien 1807. Admis à l’École, normale en 1S27 ;âl«eh sortit en 1829-conjtne professeur tlephitosoj phié, enseigna céttelsciencè.àA.ngouiêinBret ! à Besançon, se •fit : recevoir).agrégéien,18*r, puis entra dans l’administrai)on : en > 1843. M.’Mourier débuta dans cette : carrière ;’où ;â t défaut.de brillaoteslqualitéï intelîectuelies, il fit preûvode beaucoup.de zèléet d’ardeur au travail, dans les fonctions de ceriseuridans sa ville natale.- Deux ansi.pius tard ;>enJ1845-, il devint proviseur dans la même ville, qu’il

?iUitta, en 1847, pour aller, remplir-les mêmes

onctions-à Bordeaux-, Depuis lors, ’Mi’ Adolphe rMourier aété successivement recteur dé l’académie de Toulouse (1850), de -l’académie de Bordeaux ! (1852), de l’académie dé.Rennes (1854), de l’académie de Bordeaux’pour.rla seconde fois en 1-861’, et, quelques mois après, il fut appelé au posté de -vicefrecteur, det-lfa» cadémie.de -Paris, dont le ministre de.l’inV struction publique est : recteur de droit/Tout en remplissant cesi fonctions, M. Mourier.ia été depuis lors président du. conseil académique, vice-président du conseil départemental, membre du’ conseil supérieub de l’enseigner ment secondaire.spécial, et il a. reçu-le litre d’inspecteur géuéral honoraire. M. Mourier est-membre de plusieurs Académies : de province. Tout son bagage littéraire consiste dans ses deux thèses de doctorat : Quomodo a Spinosis doçtrina.plancet àperle Leibniziûs, dissenserit, et. De la preuvé de- l’existence.de Dieu dans £laton (l’854, jnTSP)..., -. ’ ?i ; MOURIER1 (Louis-A’thanase) ; administrateur friniçaisj’frèré du précédent ;’né a’Aii-Phiilême en-1815’.- Admis’cdmmè empl’o’yé’da’ns administration de l’instruction publique en 183â, il devint secrétaire particulierd’éM. de Salv’ahdy, qui, ’devenu ministreV-en, fit son chef de cabinet (1845-1848). Depuis -lors’, M. Mourieria été’nommé ; chef Klo’bnreau’iau ministère de l’instruction publique, .secrétaire du comité des’inspecteurs généraux (1860) ; et a fait partie, comme secrétaire ; de laicotrir mission chargée. de la. révision du -Codex pharmaceutique (1861).- On lui.idoft : : Notice sur le doctorat es lettres, suivie àwCaialogite des thèses latines et françaises depuis-îmo (1855, .iu-8°) ; Notice sur le doctorat es sciences, etc. (1850 ; ih-s<>). ■, -, i...., L., i j„ uii MOURIEZ (Jéàh-Jpseph) ; aotéùr ■dràm’à’tiqué français, né à’ Paris’ en 1794, ’mort dans la même ville en Jâ57.’ll était màrchahd’de fubâns, lorsque, ayarit’fait faillite vers 1827, il se tourna vers la-littérature dramatîqûfe-et composa, en collaboration’pour là’plupart’, un grahd ; ndmbVë de pièces qui ont été représentées sur des scènes’de genre et qui "sont presque ; toutes oubliées.- Eii 1832, il Revint dii’ectéuV^esFoliès-Dràmatiqués et pbrtà’cë théâtre ; à-un haut degré’de prospérité’. ’-'i

.. SJOURIMO, ljétre suprême ^cb’éz, cé, rtai.rijes peupla, ae3^, de rAfrique méridionale.’ Sésjprêtr’és ont la’p’rétention de deyiner’1, ’âvenir ail niqyen.dé.dés en corne dlabtilqpe, -, .., ,], MOURINB s., f. (mou-rl-ne), IchthyoU Éspèce-de myliobate...- *- •.’ '.i.i t..n i..-’

— Eocyci- La mourine, rangééautodfois parmi les raies ; est devenuéaujourd’hui le typedu genre myliobate, dont les’caractères sont : la tête.saillante-hors, des nageoires pectoralqs, qui sontjplus larges transversalement-que dans les autres raies. ; les mâchoires garnies de larges dents plâtes, iassemblées commeles.carreaux d’un pavé et de propor ? tiôns différentes ; la queue très-grêle ; longue,

terminée^en pointe ; armée d’un fort aiguillon dentelé enscie des deux côtés, ’ et en, avant duquel ise : trouve -, une petite dorsale. Le raiir seau, est.-suivant les, espèfiesii, ayançé : et iparabolique..oufdivisé..ei)j.quatre lobes cqurtSi

Ses nageoires pectorales ; sei détachant.assez du ;CÏ>rps et terminées-de-ehaqu^’c3tè-par■ jjn chez

les

, ,.-, . àucdûp

plufé distincte ’du ’ c, ôr’tiS.Tet^seut’enid’nè’ !’en avant paruh’hiuseà’iï allongé "ëiflë’p’lus «bu Mom

m9

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Ailleurs, "sà’-'fêtè’a’paru’prés^htéH’îspëct’dé celle d^’crâiSaud ; d’où lèt’ho !m’aè1crapâu’d’iiè

mérj :’ - in *., : nn’iu sj u^, -ir.oiq ujrj ; < : m

nier ’ '" ""’lu :’^ u t’ :’)r-’-mi ^ j * ’ cuv La mWr’tnè’est d’iïn’ ; br’unj’f6ri’çlé’, sur le dos1,

plus’ clair bit olivâtreJ’surJlesJç6tés, ;’ !’)eIaès-i

«/A, -, »’ âc, *- ’ X*.i^- MnV :J^Xï, îi, ~~.J -’JuU ;U’m ^, /J.i t ?ï.

ftliiJpllliVfôribuè’.4’ué.’, ,

corps réunis, et très-mince^presqûeH’arrbrfdie, trèsrmobile g terminée ; ’en" quelque (sotte par uniilMrès-.délio etâexible, -à étéjcdmpar rée àilavqueue. d’uni rat, tandis.qupvision ajoute- à’ce : caractère- celui : desimajgeoires, semblables à1 deaailes membrajnauseSj.oniobi-tient : iunei certaine Ressemblancei.aveo jlà chauve-sburis ; ^eulàiancore/lleS) dénomina-tions v’ulgaires’.dei rati.ou-’çhauve-souriside mer ! Toutefois ;^ nqmldîaièlefrestoqencora, après, celui, de mourine, ) leipluslfréqu’emraent ;

■USité.- ■’, -.>•’"■ !’ ! ;• l’i i », lilli !».M l^, i’l|, .l-l.ii :.l»)

i ;"La.queue deice : poisson : ne.pr.ésente, -’avons" nduBidit, qu’unéfpetite-nageoir’e dorsale. Enf—tre cette1.nageoire, et ? le i, bout dé laïqueuaxse tr.otiveiun.-.^rôsi et-tlongipiqua’ot^.oUL plutôtune, sorte : de, dàrd itr«i>: fort, -un : peu • aplati.et dentelé dps/deux’côt’és caimhe lu’far dçiquel-ques aucieDne3 !armes, ; i !Ce’s dentelures, .dont laipointe.estitoufnéeivers la, base^du, " dard, sont-très ; faites, près.déiëette, baseletidimi,nuent de.’grandeur^ en js’ftppro’quaatidèi Uexr ■trémiïé1.quijtjst ; dirigéejen : arrièré ; leùr.idis.position i fait, de, icei onrd une : larme ; djaubtnt •plus idiingereuseijqu’ielle, pénètrefafacîlement daris.les, chairs, m’ai9, De ; peut>emsoriir qu’en tirant : ces : pointés i^icontçe-sens’etlenidêchir rant.lôs bordsjdé.la’.blessiirej’cLoraquèjcette arme, : dit.’A. «Jruicheno^iestiinuxiduneutrés^ avant.dans la main ;, dans- le -bras/ouj dans

p’ù'r.tî^f ’ '^liia, ôA ’^tiioï^’|^-"Hd*5lî<^^©s-tVl^>lf^.W™fÊVëir’j&

prodiiiré’d’es "ntla^nmiitions/ fl’éa ’dohvuls’i’dmS et’ : a^u ;^s ; syiripï(4’iWèï ;àlkr’ma^ "...Les’.an^ieifs^éntrè^aVf’rb’^ÈiieA’Op^Plin’ç, ^^o’nt regarnie l’armede^â^bif’fii’écoinmè venimeuse, et cette. Yjiihibn^’èst’encor’éasseà

produire Jiirié (i^liéuVempoisonnée, ni’vaïs’ seau propre à’ conduire un" vèniri’ jusqu’au piquant dentelé, ni cavité susceptib’lè’^de trausmettre.cei poison ^usqu’àlsibleasurei’Le dard n’est ihumecté bu imprégné, djaucune humeur particulière ; il n’agit que mécahiqueaient ; , et - sa. puissance, sh redpOté’a provient uniquement de sa : taille, dQ ; sa dureté, de.aes dentelures etidela iorceiavecjlaquelleij’animal. s’en sert, pour ? frapper.ï, Seâi vibrations sonVenieffetviBiirapideàjique l’aiguillon.senibla en.quelque, sorte lancé.coïunia-Mi : javelot ou-i décoché, -commei-une flè, cheviot. cette yi^ tease, en’ le faisantjpénetreri plus ; avant.dans les fôrps, augmente la force jieson action^b

. «C’est avec ce da’rd, ainsi agité, tijoutc-A-, Guichénotyetavec sa queue déliée et plusieurs fois contournée, -.que la-raie aigie.atteint, Sair sit, icramponi1e, retient, et met à-mort : lBS ; aiumUuxiqu-ellé poursuit j>our eii/fair^ saiproie ou ceux, qui : passent’auprèsideispii : asile : lor$que, ih.4<i'>ii couverte-de, vase ; elle se.tient eu embuscade..au ’fond^ des eaux : salées^ : rCJest encorerâvecice piquant^^rès-ilur^et ; dentelé, qu’elle se défend a.vec-le plus grand avantage contre, les at’taquesjauxquelleslelle, est expor sèe, ; et.voilà’.pourquoi ;, lorsque Jes.’pêcheurs ont prisi-une raie5aigle, ; ils siempresseiit do séparer.de sa queuel aiguillon qui’la-.i’endiai ; dangereuse : ; -, mais, si :’sa queue ipféâente iuu aiguillon i si’redouté, ’on n’eni voit, -aucun ’sur so’niCOrpsi’»' ! • ’, ’j. i »*f, m/, ! «idV.ur.yib^ i/Ili<es.tià remarquer quoi le dard de la nwu,rtViej-seL détachai et tombe, après un, certain temps ; ordinairementfau-.b»uti ; d’.un-, ansrd’ar près.quelques, auteurs ; maisj avàntisajjhute, un ’nouveau dard, ; souvent-.d8ux, .<comme.ar cent à, se former préside la baseide-l’ancien ; t

; il arriveImèinerparfoisiquei l’unèdeices : daçds :

devient, Aussi long que celui, .qu’il doit, rem.placer ; et alors-on : voit-la queuonarmée^de deux-forts aiguillons dentelés. Ce : poisson, ’a i donné Ueu ; i : cheis les’ anciens, ,à-des contes merveilleux, mais, où, — malheureusement, : il : n’y a pas nnmot.de vrai, u j/.., ;, i ;-y, >, ,

ji.a, mown’ne, ’ assez : rare dons îles, mers du Nord ; est-beaucoup plus, répandue dans celles ’ des pays chauds : ou tempérés, -notamment dans la Méditerranée. Ou la prend toute l’année sur la-côte de Wice ; ioupéoho des individus dont le poids vario.de i>F, o, kilogrûm’T mes. La ;)Chair.’de. ce., poisson, iir, olja>, ohea.’ lej jeunes, individus, dure) : che3j le ?.vieuxji’est joyjpurs.rdp médiocre oualaé-et fort : peuestimée ; on remarque qu elle devient phç-Sp’hftT

trouve qu’elquéfoîs^sur^ilVofps’a’écipUîST soh^, &r5ànisuèWaTihei’app, êlVA^^

j.■ !’. !>■ i ;., j- iuT.’i■ :•».1 <rh’t> j ;/h ul riuq r ;MOURlR-yr.n„ oa-intr, (tnounrir s-îdullaft flçttf^oBirr, tiréjde^çr’V.mourir ; verbe : qui se raita.ohe à !(t grandft-r, a<y ne, isanscrite ; ma’t%broyer ;.èc»aser, ’tuer, vmpi)rirj, li(ququeIform6des vérbasou d.es.noms^dans^to.utes le^iantgiUss jle laïamllle, :-, sanscrit.mûra, ’yiâvimûr

fl»io, -m«urtrè, maraka, meijBtrieKi <Je mavayi,

tuer, ; zetid’marekhiar.ï’ meurtrferf.de rnerec% imere)i6 ;-4, uar, jrorineiaugmentéé4e^ar»j., mour riri ;-persan’B(ù’Aiii<uict)ii(jftHfdan, ’ tuflr, .rwrs dan{ mourir : ;, {JssétçjiHûrfi-, tiïmurtre ; imàragg-, meurtrier, marun, tnalun, tueci, ett.maurio ;

meurtre, rnarpfifhoir. nieurti-ier, de.mor^î^ tuer, n !a)’J’A, ’iiiôrt ;"Ttyir)rique trit’*i>, meurtre, mwrddtb’r^- meurtrie ?, »»n> ; iWtul, auSri)’îlenîîïii-natif juiSWipEieajn t»i6/(E’ ; .nimfrif iitiewtta, mnltrer, muntrer, meurtrier, .muntrA ; jtûet ?,

arlivoncain meroel et marô’ ; gothique, tna^^r ? meurtre, maurthjands, meurtrier : anglo-saxon mûrdhôrtei^nrffrdhVa) a-HciénaffllélnTOQKbrf Mnirdr&-igMhiqù&rhanrt’hjâH !, 1 tUtjf, déii&l minatif ; lithuanien wam’vSïm&s^inéurtri^ ftfiiî-EViti, ! i*u ?i ?atem’r.’«, K(uwîJ’</ !i Aoaienuémo mrutviti, tuer, dénominatif de nîr.tMr-.UjimortÇ

mourez ; Qui*jel tnéuréfïfiië" iloùs-mburions ; Que je mourusse’i^ù’èttbui’iiidùr-ussïini ; Mourant ; Morf !iJft&r’lép’Cii$5iitl, ê viV’rè^ perdre la vi’è’c :’-Mouni(t de maladie. Mourir subitement. MovRiR : deivieiltes$e :>{VéiiX ; 12Cuj{pr : eHdre à bien.more, qpprena^auparqvjfut àTj)ien^it rir.^(OonJ’ucius.) Celui qu’aiment les dieux meurt jeun e. ^M é n an çl r, e. j L^yer^est j : q>nj> j # unéplqnïégui peut mourir etl deux’sortes :

(FëTi’.yWh’y a pour l’homme que trois èvéneMe, itswiàiti%>st)ùflrir’-et~’ !iVvm&. ’[ïJn ^Bnfy<) Cultive, arrosVlà ljei(f !eypUiritè âWtiVqû’elle meure ;’■Ses fruits feront un jour tes délices. (J-.yJ ; I Rquès ;) tiesî pSétesioiit^desiiidéeâ, merveilleuses-deMa mort elasuàntfxr smts.’rs’èli apercevoir■, ^comme^deativouveau- ; nês^ (Ohart teaub.) Pourquoi MoijRm1’JeL(e, /$ ; ais ;Pouf çupi !iUTVre ?.ye^iji’^jiora. ;"(Çhateaub,)] Mourir ■est : yH, mot, ’-yqotie]çuivn’eàt vjiai^guejda/uiif sens populaire ; pour {ÇitEhUQspphezirfeiijtfig m^urx, tçftfresty.jnfftprfcfè(j-itjrjjjj’.^.jfjpMLcê L’an^eiiBO, Ji'à.plupa.rt'lt' des^(ihmèsy4w^u«ji^y

f

proprement dite. (Flourens.) Quand rfipmijiq a passé savieà voir mourir, il sevoitmourir lui-mé^ ?[(^&.yji^cr’àimmqi^Jb’nuirt que je ne^ïà âè’sxré ; jévoudh’àiïïïëbRÎiïjpur’c’îîfiP'

An !’peulïrà’d’un «oïl iffe voir mourir ce qu’on altfîjî

V’Miia’.'ti ma.l’jiiii’a ijiy, i, ii’ '. ; i-i.Ji..ijoa

I^es^nvjeujt mowwyW, nitusnon jajnpis l’efivie^jq^ 1"’""J " " "" ""^.wèjjgyjyoir.l^^niep Rpmajiiij^çpn, vdimi^r squpjr, ,. ^oi, aeal^.tij.êlrj ça^f^at)mat(rIr|, d«.pbti)l£l’^|IS[n

—ii !.., "îii ;’jî. '■’ ?, ’•»• -.Vu ;.’..- ", -’i :^™W ;ç, » Puisqu’on plaide, et qu’on meuf/jjetiqu^opidfïWJit

JIJ faut /las médecins, iljfaut ejea ayoftatf. t, ,, .„„

Jli’j.|’l, "l s"■■" ;’ ;■•. <’.{"î, ’-'<j■•■ :• >'■ L*.lî9K’r*IîiA S)b

—ûi’r, i-"PlnWt}W>utfe>r, <iueit !Mwir, i, i ; !■ upub C’est la devise des hommes...’U.’-iï ^■5 ji, j-"t j k -n.i.-.T’-r M PlONT^ma.-QuellequB4»oitila-.»iftrn qui, noms Aieda vie, , -jom Qui menrf dans sa, vertu tncurj. sans lgnominiel t j ; if/.’l-ÎO’,1 ■■-h ’.'JV-4iJ’i, «- !’ 7U ÛBÏSSlT., ’b

Je meurs, et, sur là tombe,6é !lontemont j’afrivojna

, j.- j jNul ne iviendra.verser, des pleur». -, -.« nU’

.’11. : à ■ i-lm -’-l^ :, .’■•• K ■■’ : SlBBEaT.-. j2 Heureux’quiipeùt ; iau lehi duivallon’solitaire ;’ DUS Naître, vivre étmourtr dans lëtchûmp’p»tèmell...

i, -.j" /J V. Huoo.

Pre¥ds tonHol ; 6 mon Âme ; et dépouille tés chaînes D^po’ser.ie ftirdeau^deft’niiaères hu’niàinçs ; r "MVSnt

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