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634. MÔÛL

... |i d’j :., !’, . ’ t-i. ... ; ivr., .".., n’i’ : i !lfr"

formule dans -laquelle f, : etri’sbnt l’angle et-le rayon de la latte la’plùs éloignée de l’axe, et «i et r^l’aiigfe et le1rayon de celléquren>est la plus rapprochée, ’soit Celle sitùée.à s mètres ? D’après MV’Coriolis, K = ■i-J5’g tnaisi1 èn’com-f paralit les, résultats obtenus à l’aide, de cette formule-avec ceux que donne l’équation (3)’ ; ori’ trouve ’ une différence ! qui : tend a : f ; iirè pOnsèr’que le coefficient Riœll^B, dohfrl’exac1 til.ude né’Sémblépas douteâseà, M-. Coriolis ; serait encore lloin de da’vérité :.En- égalant léS’travaux’1 donnés’par. ces^deux :] formules ; on ’trouverait, ’en regardantrKicomme- in> cotfrtu, * ’"'t -’k r’p..t- i- i.v -. : j ji., <• >iirr -."i’i, n i ! K s= !,7 environj’iMP’/ i : ci : rj n :

Du resté^on péutr.remàraji’èr que la rrormïïte (i<j), a !laquelle oh est bonduït par là ; théorié, .

•■1 J^Uit

ebtjii9Ur’Ùinïrydfré^die, ’la mé^’é.forméqùè rèqiiati<in’{3J.7car. le produit’5-’, :’."- ’, " l’f

/l.-frSPj’. ?iTr :., >., l-t>9< ?SÎJ» ^rir, -. V-’ SÎn*<pi> I l’ lT"Sin <fi< :J'.. ! 1 : vt -, n7

(TIW1

■sin-çi i l’i -r-sin

dffSrépé’u de, là surface u deTailé’. *J, ’" 1l fc’ouiqmu’à’tfbu^e que lé1 ïrâvàil’dçi’inpuyi^i^^ve^tÈ’éftd^nt 3’65 3burs’ést’léinem’ênque

s’ilj*1 tïàvàillSiiént clans’lés’ conditions •lès’plus ïèi’yb’raljlés" jSén’iljlit’irià6i T2l)’ j’ôu’rs : ’Eiï W^iré’J’ie^’«iouîtii’iâ* v^ !u’ènîplo’yé^’pbïïHamou7tuiç[dbVïanneà’dOnneht^dês-’ùroduits qui né

valent pas cWx’qùi : $ohl’ brbyes’avec uuè’vité’sSe liôri stable.’ L’irrégularité’ du.yè’nt Irêtfd lês^V^VmeilAiîfliJteéllès^t’èfttë^màçhïriè-’em*p’ioyéé claris les nsin’és’à ’ouvrièrénombreux Zi, !. ;... ; ; tii.i.k at. A< ’Zi, *^ :, ’*.^’. rt’Ao’^il-î.inVuiu» déssè’cîh’dmèri !t/d.és ’mardis7 ;- Jën ’agri’cûlturèj jjp’lir1èï arrosemqBts ; a’certaines’stalibns’dè rchéniiiisjdè fer’, ’ pour alimenter les, "réservoirs’, étci Dànà ’quelques moulins à."vëht ; !oh a’rÉ^platé la’vpVlure ^n’ioile, qui’est difficile k’ma’hœu’i’rer^’p^r une voiluréen-plan’ohes tmôbilésdii’systèméBèrtbhy’.Cha’q’ue voilure "é^’çoniffésee de onze Iplàrich’és’ en’sapiri’de "Q^o’i’.'d épaiss’eu’rj’Ôm’ ;25’de Iiirgéuret 8 fhe- !tres’déflollgueur, ; cjui p’èifvènt sé rapprùèh’ë'rplus 6u mOiris’, ’"' a "là’ friànièWdesdèux bran- i

tri

u ;, ., .-.ilfiiVn’l II i) ; ■, :■ ; ! i il I’ le-t. nt’i ’V. de bois débhiêne qu’on’.appelle pile, k.l’aidè de1 pilons qu’on metJeiï.-inôuvement : par, un courant d’eau, et dont l’extrémité inférieure est garnie.dlu%e, bolte, jpyriforrae^^njy-gnze. batelier’danis jequél, se fart’cette^ôperation porte lé’ nom de moulin à poudre, ; ceïinôulin a, ordinairement deux" bàtteriés’dej ’dix^ilqris chacune ; on yJappor’te lij.’ charge déchaque mor-tisr’ qui estd’e i’à kilbKrammes. J’.Ô, n’/met "d’abp^d. le charbon ’dans chaque mortier avec 1 kilogramméd’eau, vét’oh1 lé’retournébiénj afiiï qu’il soit : hurn’eûte partout ég’ale^iiént* ; ensuite on fait agir les pilons pendant’ vingt ît’tréritie minutés ; au bout’de cévtemps, ’on les’àrrê’tépou’r verser lésaljpêtré et’le sou1 fre, on’reinùé ié’tout’a’véc là’rriiiih/puis on ajoutai une.’nouvelle, quàntité d-eau, jenviron500 grammes ; ton, .remueide nouveau, et : on recommehce : lei : battage.Lîêau’ a(pour objet d’einpé’cheriaivolatilisatLon.des matières, soumises à i’actionides pilons, .et- dédonnerJa consistancéid’une pâte ferme.au mélangé.-, La trituratioa.né s’opèro pas’ toujours :.êKder nientj-oe qui nécessite de fréquenta reçaan :-

geS. Il, JT.’ h-, ..t, .i’■■ !■■ 1 ;. ;..■• inij.j.vi.^ ;.-, l.f"

« ’Quand cm veut établir un moulina poudré, o-n’chbisit’ un emplacement-sur’uneiriviè’re ’< dontlo ; cours soit’p’eu1 variable, * afin d’éviter ■ ■lefé chômages, et auprès d’une grandé rouie ] fpoûr faciliter les approvisionnements et les, expéditiûris.1 Lé t«rrain’ !sur ! lequel l’établit i doit être^’soltde et, -en-général, ’on l’affermit par des pilotis :V- ’. p.1’ :, — ’. :.1 ;

’ ^Pôu’r rém’ëai’èiiautantquo’nTe/peïit’aux’rà.ytigès’ dés’ èxpl6sions’^ori construit lè’Miàutïn

man

]6iïï'>fiïoin’s1lâl, a ;è’.l !6s ailés’sont’-plan une là’rgéùrirqui^pé’ù^

2m,50. L’oi’ieiitatîôhMésfcioùZznsà’vetit’se fait ’

■a..lariïiainf ou ’automatiquement : d.e ;|ilusjeurs mànières-’.d’abor.dj en. faisant fi ; app, er le vent

—en.arrière, fces-oiii est.^possible-, pour le cas d’une, élévation^d, ’eau, qiuuidj lq jnouIin^e$t, pliicéau haut.d’un mât., (Ç)n, peut encore, plajcer à ; rarriéra..une grande girouette ; qui sert

—pO.uri oi ; ie.iiter. Un.autre [moyen, .applicable auxmow^’iM à^calottô.ioùrnaïueestpejui d’une

Ihéiiçe.à trois segmtmts, [ injie par le.yent.qui donnftle. 1nouve.1ne.nt a^a.ea.lotie. À ;çet effet, On, remplace.le, frottement déglissemenÇdè

jûette dernière, .par unj frottement, de roûl einentiiau^moy.en jdp galets, gliâ^ant.sùr.û’né

•platgriforine., yelle.içi porte, lygnues de fpnlie,

(.des dentij-de crémaillère dans lesquelles s’engrène un pignon mù par i’hë|ice.que, l’on place -à.environ 3 mètres dei’distanc, éfdé là calotte. Cette r’due Ou cc-carii’ë pousséé par le vent comme une girouette fait promenêf’le pignon sur la’crémaillère ■etjrq’uandVëlieine tourne plus’, c’est qu’ellé^estidaiis le plan : du veift ; le milulùi estialors ’orienté. Il existe encore bien d’autres systèmes employés avec plus ou moins de succèsv.leur.de^çrjjijioft ne

; saulait trouver, ’placé dans çe£.", apè ;çd."Du

ffest^^ces appa’reils, en général d’ùjne ’trèsTfaible puissance, ii’pnt trouve d’application’que pour donner lemouvementa’desjiompes’d^u’n rendement ptijijimp’oi-ian.t., ’, "'rji, ., [, ’, ,, -, ’f !

—.’ — Péod. •Moulin banal, hes Etablissements de*saintiLouis condamnaient à/ unéjamende quiconque allait moudre hors du four, seigneurial, .et en ce cns< la i’arirïéétait.cdntisquée au profit du seigneur. La plupart des coutùmes ; .entre autres’-celles du MainOj.d’Anjou, de Touraine, d’Angoumois, r de Saintonge^de Poitou, de Nivernais, de Pouthieu, renfermaient des dispositions sèrnb’iables."1Lésrqis

^aççqrdèrôni ; quelquefois aux b’oiirgeois des

"vilies lédroit de bâtir des fqùr’s ; aiilsi’ Charles1 V abébrda ce "droit cèm.me fin prïvilég’e aux habitants de Villefran’crie en’ fêri^ord (itecueil dès ordonnances desitrôiàVdé[Fi>ace, ti’IIl, pj’208)L’Quèlques cdlitumés déterminèrent le temps dans lequel devait être moulu le grain apporté au four banal ; c’étaittordinairement dans les vingt-quatre heurës..pes lattres accordées aux. habitants, de Saint-Béiin, dans le bailliage, de Çhaumont-en-Bàssigny, par le prieur d’un monastère, dont ils étaient

, hommes et sujets, leur assurent le desgrain sur tous les étrangers ; le desgrain était le, droitde moudre avant-.les autres.- L’exemption de moudre a.ix moulin banal n’était accordéa’qu’à prix d’argent ; la redevance, était.souvent mêniê éoiivèrtié*eh uné1sbmmé’pàyàoié’immédiiitement ou en rente annuelle (v.’ Ord., Vin, -55, 166 ; î05).’Dans-la pljjpartjdésiièux

’existaitla banalité’ ; on né p’otiviit, y’contraindre Ijs noblçs biles eccléslàs’ticjtiés, ’ mais l’exeihptidii étà’it personnelle, leurs ferpiërs, ou lèui’s tiiétâyers n’enjoùlssaient pàs’lvVC’o’w-l tumes’du Maine, art. 36, et Coutumes d Anjou, : art. 3|)., , ’ , ,.-’■', .-, L ’

—r- Jurispr. Usines et moulins. V. usine.

— ïechn’ol. Moulin à poudre. Le mélange ; des trois.matières, qui composent la poudre à 1 canon s’opère, ordhiaireiiieiit dans desniortiers creusés dans l’épaisseur d’une forte pièce à’sdh effet.’", , v, le ’

", *, lÀ’.l|ïntlériéur)iuhé rouédé 5 ; mètr’es’t dé’diârriéirè ’hbrs’dés co.urbés, rpulé ’s, ùrJun’ "aie

dont une des extrémités porte tih hérisson garm ; i’ài l’a-circonfefêTice, ftdè ■’dérîtsi’qû.iï’engrènen’t^dans.ilesî fuseaux- dei.déuxt’lanternes ;

dans chacune de ces lanternes’estiflxé jifi.arbre de. levie. quLla trayerje-.vSufjla^longugur^Uj ppurtojirj.de Marbre, son/fdisp7qsèe8 I en spirale un ceftâ’in’.noinbTe/de Içy.éeSjjde sorte^que dans un•jour., de l’arbre-, chaqué pi-Iqn ! s^ît’souïejY’e.d’eux’ fpis., ^Kn, ; dbhnànt’plusoù’m’oinj d’èaii, ’qn ac.célèré^ou on r’àlehti^l’emouvement, de la rouci hydrâulique-YLes’ pilons sont.maintenus vertiçalè’ment’^el ; jouent dans deux.traverses parallèles’ et horîidn- !tiiiïés, iilac’éésruri’è àû-dessùs-’de1 l’autré et j’er(’cées ’de rh’or, taisës„t’orrespohdaHtesl :’quir(içoi, vëht’lcëà’ ôilbiisl ’Les- pilons’- sont ’des solives èii’ bôisx’dè rti’âtrel ’terminées a1 leur éxL •trériii’té’inférieure1 par’un ’tého’n arron’dî qui est reçu dans la b’oltè dè’bronze : Là roué riioitrice : t’ait 9’oû’-10. tours parj minute ; ’les-|anitern’esen : foht-î7’a-30 dalris le : mêi«étemps’ ;les pilonsi frappent’dé’60 à-60 ’ coups- à la’mi-nu*èi’1 !»r5, J "’"' "■ !’ !•, ’).i.J ’ if., s-., ". 1 w.ij ?■in" j1

— Géol. Parmi-les’phénbmènes curieux queprésente l’.obseryatiqu. des’ glaciers, ., un des plus/intérqssanjs.est4çelui -desf puits.quijse creusenten, divers, endroits et, quUsqnt cunnua sous lé, nom’ dé ’moulins, èLr’lçausé, d, ur|’bruit grondant dés eaux "oui s’y.engouffrent."ta

à leur tour, sont les afiluents d’iin’ ; rûls^feaù plus co’nsi’dérable se "dérounint en méandres idanssônlit deiglac’e. Lorsque ce torrent’superficiel.-troùve -sur. son’ passageJ ûno’cre.

vasse" béante ; il y plongé ^’eti disparaît aussitôt dans les profondeurs ; mais souvent lé’ lit de glace "n’esctraversé’ que par’unésiraple —fente ï peine.visible.1 Cette- fente, l’eau-s’y (glisse comiuéùné lame d’a’cier^ puis elle t’élargit peu à peu’et.s’enfôiioe entre les deux parois écartées : ; bientôt l’tucéssanc’travail de-la massaliquidë réussit.à créuserun véritable ipuitsidescendant, jusqu’au torrent-caçhé^sous, le^glacier..Ce moulin, se, déplaceconnue toute la masse.qui l’entoure ;, mais, à l’endroit où il s’était formé, : une nouvelle.tellure, produite, par les, mêmes causes que, lap’rëmière, ’fait’craquer, le glacier, "et Te ruisseau s’y fore, graduellement un deuxième gouffre. Ainsi, ^e., crevisèxit successivement "Sur la même ligne plusieurs puits circulaires ^do’nt le plus élevé est ;’l’entonnoir d’une cata^raçte, tandis^, qùe, tous l’es, /autres, (}nt été,

; ch’açunà son’tour, abandonnés par. les eaux.

Les moulins, comme lès grevasses, sont’parfois’utilisés par les observateurs qui "veulent ^mesurer.approximativeiueiH Têpais, seui duglacier, ’, l$pU..eni’hbtant la chiite des pierres, soitéji employant, ,1a corde, , dé, spude.| C’.ést ainsi’ qu’on a évalué ^épaisseur dés glaciers tàÏ256, 300jôtmeme^500 mètres.., ^’. ^’u-^{ —, ■—’Allua., littér. Se batlre.contre du mouilins. àiveni {/.Allusion, à un.édisodé àei. Don

Quichotte. V. B^TTRK..1 ’, ’u

ici.

•’pâgnol’, ’ cjùi’semblent ■prèsqùè1tdiites’r’jèt’ées

"dàtts’le7mêmèiriôulé ;étLqui cHarmèh’ticéjiëh’» dant par leur amusante facilité. Le comte

—Prospéro aime la’duchesse Cèlia, coquette et malicieuse, qui cependant lépayédé.retOur.

, L’infant, ’qui l’aime aussi, quoique déjàrinarié, jaloux de se voir préférer un rival’bien inférieur à luij’lo fait exjler pour un. an. Le, comte

, s’emporte, et. croisé, lé, fer. Au bruit de : la querelle, la duchesse Celia accourt ; Prospero 1 11 if ;,

MOUL

’■.’•'V ! ■, ■, , ;, ,, ■.. ir. -, . s’éloigne, en hâte. L’infant fait à Celia l’aveu de-son.àmonr ; elle feint de n’en.rien croire. Il lui-apprend alors que le comte est exilé,

?ue sa tête -va-être-imise^à prix, et la rusée

eint, la’ plus profonde indifférence ; mais avant de.partir Prospero se rend ohea elle, et elle lut-jure de n’appartenir jamais à d’autre qu’à lui. Pour échapper aux poursuites, ’ Prospero s’habille.-en paysan et, un jour qu’il s’était étendu ?sur l’herbe, Laura, une jolie meunière, lui jette, a la figure une.poignée de farine. Le.comte s’imagine alors de se mettre aU’Berviee du meunier sous le nom de Martin, et de ; déranger les amours.de Mehimpo, le garçon dirmoùlin ; et de Laura, la jolie meunière., ., ’, , ."., ;, j., .r

'/’ Pendant cette aventure", prise au- s’érieux ; pàr’L’aûrài’mâîs’que lè’faux Martin ne poursuit qù’è’nse jouant’, l’âme toujours- occupée de, sa’dâches’séi’l’itifânt’essayé dèYàiré’croireS’céllè’-èi’lquè sonJàmù : ntà étë ;’àiTÔ’té.’A*cet

;éffée, une]co’m’pà’gniè, ’d’arq’ù'èbusiérs>Jcbndui, t

Jè’t ! prisori, à’grand’ bruit’, iiri hOiiimè’èhvè"jypjJé’ 'd’un maii’tèàu ; bfi’ le fait ! passer sôtis "lés1 fenêtres de ^Céliaj ; mais, pourlàrassivrèr, Té éomté se1 présenté eh’habits dp meunier, portant !ùn sac dé fàrinéstir les épaulés/Elle a’grand’péinè1 il’le^reconnaître sous’cèt accoutrement. Bientôt(le roi, !’qui’d’aiileurs aime aussi ïa’ûucHésséet qui edinmenëé à se fatij- { gii’èr, dés’intrigues ’aéi’ihfàntj prpnonc’e l’a grâcè/dù’.c’omtè’éti’exil dé’son, astucieux ri- :yàll’L’infant-, ’chàssé’dé’ là ^our, erré à’I’a-véht’ù'rè’. Fatigué dé’la’ vié, ’il se décide à se pèhdr’é’ét avisè.dahs cétié intèritwn iine supérbô’bra’nchè d’arbre, lorsqùrim mèuiiiér (le

colhteén’pè’rsqnné, ’ qu’il ne reconnaît pa^) arrêté sa mai’n’ét’.lui persuade, d’è’ ren’ohcèr ji sa fatalerésolution. L’infant alors ’a' uneitléè’ ; c’est clé’s’hâbiller’en meunier et dé’se .’réhdr’e.sonsçe déguisèmerit chez là duchesse Celia.’ ilè^çomte n ose pas l’en dissuader, dans ■ là crainte défairédécouvrir’sa supercherie, ! et-tous IdeuXj déguisés en.rmeuniera, entrent ’ chez Celia ; qui -ne reconnaît que son.tunant. L^infant^se •découvré, mais la, duchesse le « traite : si sévèrement qu’il’lui reste asspa peu —d’etjpoiri-Puia voici.quo le.meupiè/Léridano 1 ’, vieiU !inv.iter^Celia.à assist.er, à la noce fie, sa fille.< ;Tout, -le.monde (se. : rend.aii.(mpulin, le ’ roi, la duchesse et. Madame^e Pran, ce„épouse de l’infant. Celui-ci, rejetant ses habits d’çm-’prunt, se fait connaître, présente.la main, à sa femme 1 et proniet d’être sage à l’aven ; r. iLa.liile du meunier, Laura, épouse le paysan. Meiampo, et’Celia épouse Prospero, rentré complètement en.grâce. ;/• ■... -. -, Cette comédie, très-viya, et très-amusante, iSo t rattache ; à. ce genre de, ; pastorales que Lope, de. Vega^ aimait, à ;*trai’ter, piiçce. qu’, il trouvait,1’avantage |.de, faire.’contraster, les •mœursjet les la.ugagÇjde la-jcour.avec le lan-gageje.t.les ; mœurs des, qham’ps„Rpur, .lesquels, il (avait une sçcréte prédilection, et qu’U exeprime, souvent avec un art exquis, un AÎt^iirel parfait., JïlMqlino a, èté, traduit en.fran- :çais ; par ;M. Damas-Hinard (Théâtre de Lope .de, Ve£a, .lÛi, in :12)., ,, ". :.-.-., ., -. •

, ’ ' Moulin jpi’r’(LB), ’ bjiér’a-corhiq’ùe en’ un : aètè,

"’paroles ’ de Clairville, musique delVarriëy

(Gfiiîté, ’ lé’ 18 sèpiémbrél1849J. Cette pïëte,

^qui’à’evi’quélquè succès, à été interprétée par

filles HOrtèiisè Jouvé et Kléihé.’MM. Fran-, èisrjué et Çà’stél. L’à-pârtitiôn sé composé de dix’ iribrcéàUx et.a été’ publiée ; ’ ' ’ r ’ " ’ ' ’

•*’j, ., ..■ ■. i. ’, .’, -■. un :>, i» ;>. r. ;

« Moulin «io» Tilleul» (le) ; opérarçomique, en

ûn’acte, ..p.at’oles.de-(Miiillan, let :, Cormoiij musique,

de iSj. Aimé MuUlurt.(OpéraTCpmique,

le 91 novembre 1849). Cette pièce a peu d’intérêt

dpaniatique.et n’aifourni au.compositeurque l’occasion de, s’exercer dans le, style militaire et le. style champêtre. Le sergent Kobert, dp régimeiu de Ùhampugiie, deux, villageoisesj etiTriehurd, fermier.du moulin des ïjlleuls, en sont.les personnages. Ou a. re-marqué ; lés couplets du, sergent, dont l’orchestration produit des, e, ffets, ingénieux ;, la pastorale pour soprano : A mes, moutons, en m’éveiliant, ., qui est, naïve, et bleu rendue, ces deux verSjSurtput, traités à, la façon de. Gré-,

try. :. ;.. / ’, ’.■■’ .’.'■■

(, • ci-) Moutons si blancs, si doux, ,,

., .., j Quand mon cœur bat, U bat pour vous., ►La romance : Loin du pays, n’ayant plus d’es-pêrancef. Q&l une mélodie distinguée. — *•

.Moulin’(lb), eau-forte de" Rembrandt. Cette estampéreprésente un moulin çontigu à uné habitation rustique ; on a supposé que ïè célébré artiste, ’ qui’ était fils d’un ineùriier, avait figuré là l’habitation où il avait réijit le —jour : -Mais des" travaux dé-divers écrivains modernes, et surtout ceux de M. Ramm’eiman Elsevier, ontprouvé que, le moulin 4’Jtterman, van Ryn, père, de Rembrandt, .était silin ; il a été gravé à l’enu-forte, en 1853, par M. Cornet, ’ conservaiteur du miis’éè de Lèyde ; —M-. Charles Blanc, dans le premier volume de son Œuvre complet de Rembrandt, en a aussi donné une petite eau-forte, ■’-■■■■ ■’ 1

■""" Mo’tiii’n’i' (les)’, çhëf-d’œuvre ’d’Hobbema ; collection Lutuit. Rien de pins’ simple, rien, déplus rustique, rien de ulusvulgairequele site représenté dans ce tableau ; la-nature.né s’y arrange pas suivant les principes de llart académique : elle s’y montre toute nue, toute vraie, toute resplendissante des jeux de la t lumière et de l’ombre, tout imprégnée de sen MÔUL

teurs agrestes..Sur. la gauche de la composition s’élèvent, deux moulins avec’ un cottage et une terrasse, où des fnassifs’d’arbrés laissent deviner un bois. L’ombrp qui s’étend au miliqu.de ces. arbres fprm^, par. gradations insensibles, des oppositions magiques avec la.chaude et vigoureuse lumière que le soleil répand sur les moulins, sur le feuillage des saules et des chênes qui forment la lisière du boisj et sur’un sentier verdoyant où se trouve un villageois. Au premier, plan, toujours, hgauche, est un massif dé broussailles, vigoujreusement colorées dans les démi-teintes, iiû miiiéu desquelles s’élève un chêne, au tronc tortueux. Derrière ce massif est.un escalier bordé de planches qui retiennent, les terres et les empêchent de s’ébouler dans reaùlirapide qui s’échappe des écluses.’ Dans cet escalier ; ’ sur césplànc’hes, ’ dans les tyïiBÏes âuges’én madriers qui’reçoivent les eaux faisaVit toùrner’les roiies ; partout’ lalumière —rayonné et’se joué. Dans ïe miroir’tranquille des’èâux se reflètfent, àvec’leurs teintes par—ticulières et suivant qu’ils sont plus ou moins ■éclairés ;’les àrbres" les broussailles, les villageois et jusqu’à l’eau elle-même qui tombe en petite qu’antitê’d’une des auges. ’ Le p’rémier plan k droite est dans l’ombro produite par de grands arbres que les rayons du soleil ont peiné h transpercer çà et là- ; dés broussailles d’uné végétation luxuriante bordent’011/sentier sur1lequel chemine1 un paysan ; au bord de l’eau se tiennent un pêcheur, et son fils, tous, deux une li&ue à la main., Le bois s’épaissit de plus, en plus vers ia^ droite ; ; mais a quelque distance s’ouvre une. clairière, tout inondée de soleil ; où se trouvent trois.figures., Puis le fourre se reforme ; l’ombre et la, lumière luttent dé nouveau à travers les branches et forment des contrastes admirablement, rendus. ", . ~v

Au fond^dans le centre, du tableau, Un

bouquet, d’arbres s’élève derrière Je premier

moulin, au pignon duquel’est une fenêtre qui

—laisse voir le meunier., L’horizon.se termine

par des plaines verdoyantes..., ’, J

;. Cette composition, traitée d’une, -manière

si puissante et si. spirituelle, suffirait à.elle

seule pour venger Hobbèmà de J.’iiidifféreuce

qui’a enveloppé si longtemps’lés œuvres de

l’ce grand maître., E|te à fait.partie dçs cdl •lectioi’is Van den Meersçhp’j Dé Berlaere,

Moerseke (Ï791), Van Sasseghem (Gand, 1827), l’héodbra, Palureau.(l$57), , de Moruy. A, la

évente dé cette âernière çollecition, elle a1 été payée 105,000 francs par M. Dot’uit., r 11 eïiste une répétition très-chaude, très-vigouruu’se <Je ce splehdicle paysage dans la galerie Pereire. On connaît, d ailleurs plusieurs autres tableaux d :H.obbema, représentant des Moulinsfl éan ; un d, es meilleurs est " celui du musée yan ; derHqop, u. Amsterdam, qui.a.fait’, partiédès collections.-W..S ; ni, th, ■*Bonnèmai^on, P’hilips„Lafontàine (1824), Rj>"biji..(ig3l).<ici, la maison du moulin, eu plujjghes.ét ; recouverte du. tuiles^rougeâtres ; qpt au milieu. Ûe3., irbncs d’arbres, creusés en rigoles et perchés hprizontàlemqnt sur dehauisinadriers, conduisent l’eau au-dessus do la roùe.-Ilérrière la’maison s’élèvent des ar-brés. Sur la droite, devant la porte où.pa.’ralt, dans l’ombre, une figurine d homme, une femme en corsage rouge, vivement éclairée, lave du linge dans un çuvier. Tout à fait à droite vienV un paysan donnant là Main à ’ un petit garçon. Des bouquets d’arbres et dés massifs de broussailles garnissent les plans vreculés.- ’.'. ’ ' " ’

" J.-J."Bois>ieu a gravé (1782) un Moulina

■ èaii : dë’Ruysdael, qui faisait partie du càbi ; net Tronèhin.’Le Louvre en a un qui aëté peint par À. vàn Everdingen, dont on pps ^sède ùnê’éàu-forte sur le même sujet. -On Moulin Êiur’le bord d’une rivière, par Vàn Gpyèn, a figuré à la vente Marmontel on 1818. Bouchera’ peint iin Moulin à eati’q’ui

% été’grave pair Bàsan. ■ "

’ Fiers a peint’un Moulin à eau sur la Maime (Salon de 1833) ; le Moulin de là Touques (Salon de 1838) ; un Moulin à eau près de Qiiiltebœuf (Salon, dé 1861) ; M. NazOn, deux Moulins sur le Tarn (Salon de 1865) ; M.Balfôùrier, un Moulin à l’huile en Espayne (Sa —Jon de 1857), etc. Citons encore des gravures dfe Q.-’P. Chedel, J.-J.-L. Billwi11eri(lS02) ; PiÈtro Parboiii (d’après Claude Lorrain), etc. . Au Salon de 1837 ; Dia« a exposé un'Mou-

, lin.livea un effet de soleil couchant. — ;

’.' ’.MÔDUîiS (butte dés). V. bottk. "

MOULIN (Antoine du), littérateur français,

■ hé k Maçon, vers J520. Tout ce qu’on sait de sa>vie, c’est qu’il étudia la médecine à Toulouse, devint valet de chambra de Marguerite de Navarre, sœur de François Ier, retourna en Bourgogne après la mort de celte princesse, passa plusieurs années à Lyon et l’ut emprisonné sous l’inculpation d’être fuvorabléau^profestautisme. Du :’ Moulin était intimement

lié avec Clément Marot, dont il prit la’défense en maintes circonstances, et avec

. Bonâventure Desperricrs ; C’était an- homme trës-instruityqui fut l’éditeur, le dorrecteur

■et-la traducteur d’un assez grand nombre d’ouvrages.il avait.pour devise : «Rien sans peine.1» Purmi-les ouvrages sortis do sa plume, nous citerons : Paneyyi’ic. des damoyselles de Paris sur les neuf Muses (Lyon, 1545, in-8°) ; Liber de diversa Itominum nuiura co-

' gnoscenda (Lyon, 1548}, traduit en français par Du Moulin ld-iuieme sous, ce-, titre : Du naturel divers des hommes (Lyon, 1549) ; la