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N. et au S. du bourg, deux volcans éteints. || Bourg de France (Tarn-et-Garonne), ch.-l. de cant., arrond., et à 34 kilom. N.-E. de Montauban, sur le sommet d’une colline ; pop. aggl., 983 hab. — pop. tot., 2, 772 hab. L’église paroissiale, classée au nombre des monuments historiques, fut autrefois décorée avec goût et possédait des tableaux précieux. On remarque encore dans le chœur une longue tapisserie qui retrace différentes scènes de la légende de saint Martin ; elle est divisée en seize compartiments, portant chacun une inscription en vers français. On voit aussi dans le chœur deux statues sépulcrales, représentant des évêques. Aux environs, restes d’un temple païen en forme de rotonde.


MONTPEZAT {Antoine de Lettes, marquis DE), maréchal de France, né à Montpezat (Quercy) vers 1490, mort en 1544. François Ier le nomma son écuyer tranchant (1516), gentilhomme de la chambre (1520), puis l’emmena en Italie, où il fut fut fait prisonnier à la bataille de Pavie (1525), paya sa rançon et le chargea dé diverses missions auprès de Charles-Quint. En récompense des services qu’il rendit alors au roi, Montpezat fut nommé capitaine de 50 hommes d’armes, maître des eaux et forêts du Poitou, etc. En 1528, il se conduisit brillamment au siège de Naples, fut envoyé en 1532 comme ambassadeur à Londres, reçut ensuite un commandement dans l’armée de Piémont, prit une part héroïque à la défense de Fossano, en sortit avec les honneurs de la guerre (1536), fut chargé peu après de défendre Marseille, et força Charles-Quint à battre en retraite. En 1541, Montpezat devint lieutenant général du Languedoc et reçut le bâton de maréchal de France en 1544.


MONTPEZAT (Henriette DE), femme auteur française.— V. Redern (comtesse de).

MONTPLaIÇIR (René de Brcc, marquis de)’, ôfncier et p’oëte d’origine bretonne, né à Paris en 1610, mortàArfas verslè73. Il servit dans le, régiment de Poitou, fut gouverneur’d’Arras’en 16-iÔ’et enfin commanda un

régiment’de cavalerie.. Bon soldat, ; poète agréable et léjyer, il fut bini de Charleval, de^Saint-Pftvin, , de Laldne. On.’croit qu’il initia l’a belle comtesse dé Làâuze k l’art des vers, et même qu’ij, mit la main k quelquesunes des élégies de cette dame, dont il tut le chevalier servant. Ses fqésiès, consistant en sonnets, stances, chuns6ns,’épigrammes, etc., ont été publiées dans divers recueils et réunies en un volume (Paris, 1759, in-12).,.

MONTPONT, bourg de France (Dordogne), ch.hl. de cant, arrond. et à 34 kilom. S.-O. déRiberac, dans une ploine, près de la rive gauche de l’isle, ; pop. aggl ;, 1, 528 hab.pop. tôt., 2, 022 hab..Aux environs, dans un beau site, chartreuse de Vaucluire,’fondée au„xiv « sièele par Archtunbaud, comte de Périgord. u Bourg de France (Saône-et-Loire), ch.-l. de cant.i arrondi et à 10 kilom. S. de Louhans, sur la Sane ; pop.aggl, 241>hab.pop. tôt., 2, 546 hab, Usines importantes ; battoir à chanvre ; moulins à farine ; poterie de terre ; huilerie ; commerce de porcs et volailles.

MONTRABLE adj.’(mon-t, rarbW^’rad. montrer). Qui peut être montré:Montrer ce qui n’est pas montrable. Si vous aviez des yeux, vous, ririez bien de ma figure de quatrer vingts ans ; elle n’est ni transportable ni montrable. (Volt.)’.,

MONTRADOK, ville de ÏOcéanié, dans la Mslaisie, sur la côte occidentale de Bornéo entre Sambas et Pontiana; environ 5/000 hab ! Elle est construite dans le goût chinois. Aux environs, riches exploitations.d’or.’.

MONTRE s. f. « m.on-trè — rad. montrer). Objets exposés, étalés devant unéj)or, ta de magasirt pour indiquer’le gém’e de marchandise* que l’on vend:; L’art de disposer Une montre est fort important pour le débitant. Le brodeur et le confiseur ne feraient qu’une monjtrei inutile ri Ton était Modeste et sobre. (L^Bruy.) u Boîte— d’étalage fermée, d’une glace, de.façon : qu.’où’puisse voir les objets qu’elle renferme sans pouvoir y toucher.

-~ Action d’un maquignon qui’conduit’un chevalet le fait marcher devant un-acheteur pour lui faire j/iger ses qualités. |l Endroit où se fait’cette épreuve" : Conduire un cheval à la montre. ■ ■ <•■

—’Echantillon : Je ne connais cette marchandée que pur là montre que j’en ai vite. J’ai acheté cela sur la montre et j’y ai été trompé. ■ ■

—^Apparences’qui’font jugerde ce que sera : un objet g Jusqu’à présent, les recollés sont }dé belle montre. La montrées blés est belle, mais ta montre trompe souvent.

— État d’une personne qui se donne ou est donnée en spectacle. : On s’impatienterait iTêtréun’manneguinfiradé, toujours en spectacle. et à W ; MON’ràp.(H ;.’, Ta, iné.).uEompe extérieure Quelconque : foule cette v’aitfe contre qui ybus enviroïitie est pour les autres. (Mass.)

Il Rampé funèbré ;.ït ordonna à s’oit gré la distribution et disposition de sa montre. (Mo^htâigrié.) "Vjieùx en ce sens.

— ¥jg. Parade., ostentation : Faire montre de son savoir.’Nous avons’beau’faire montre d’une vaine-intrépïdiïé, la conscience criminelle se trattit toujours elle-même. {Mass.) L’ostentalion est dans, l’homme une passion de faire montre d’un bietf-’ou des avantages qu’il n’a

MONT,

pas. (La Bruy.) La montre du sage est l’égalité d’humeur. (J.-J. Rouss.) Il Exemple, idée, chose qui en fait juger.une autre par comparaison :

Conserve à nos neveux une montre. (Idole Des exquises beautés que tu tiens de ton zèle. ’■ Molière.

Faire montre, Etaler des marchandises devant la porte de son rnagasin. Il Etaler d’abord lès marchandises de qualité inférieure pour faire valoir celles qu’on montrera plus tard '.-Donnes-nous-du beau ; ne nous faites point de montre. (A.cad.) . — Loc. tararSe mettre en montre, Chercher à se faire voir : Chez tous les anciens peuples, les femmes n’avaient pqs’la meilleure place aux— spectacles ; elles ne k’y mettaientpflj en montre. (J.-J. Rouss.) |i N’être que pour la montré, Servir seulement pour l’apparat : Cette belle vaisselle « ’est que pour.la montre ; jamais personne ne s’en est servi, n Faire passer quelqu’un à ta montre, L’examiner attentivement et de très-près, il Passer à la. montre, Être acceptable, être de.raise :,. Chei les provinciaux on prend ce qu’on rencontre, Et lu, toute de mieux, un sot passe à la montre.

Corneille.

, —^Loc. prov. Ce sont les vignes de la Courtille, belle montre et peu de’rapport, C’est une chose qui a beaucoup d’apparence et peu de valeur réelle.’.

r— Diplomatique. Acte d’un ancien chartrier, contenant des listes de gens de guerre que les seigneurs devaient amener à leur souverain… •, ■ <

-r Musiq. Jeu d’orgues dont les tuyauXj en étain poli, sont placés en vue en avant du buffet : La montre est un.jeu de fiâtes.

— Bscrim. Endroit d’une salle d’armes où les fleurets des élèves sont placés à un râtelier.

tt Art. mil. anc. Revue mensuelle ou trimestrielle passée par un chef de corps qui avait ses troupes à ses propres gages. Il Quartier de solde : Toucher sa montre, ■dépenser sa montré, en huit jours. Le vieux militaires demandaient au roi l’argent de leurs montres et leurs paies arriérées. {Bâte.) il Montresèche, Revue dans laquelle 00 ne touchait point d’argent.

—• Mar, Montre à dérive, Appareil employé1 pour indiquer le nombre de degrés de la dérive. Il Monti » à sillage, Appareil qui donne le nombre de nœuds parcourus.

—i— Techn. Pyrôscope, poterie d’essai, chez les fabricants de porcelaine, n Chef d’une pièce d’étoffe. Vieux en ce sens.

— Horlog. Petite horloge portative, combinée de façon a pouvoir fonctionner dans toutes les positions, et disposée pour pouvoir être mise commodément dans la poche : Tirer sa montre de son gousset. Régler sa montre, Regarder l’heure à sa montre. Une montre quit retarde, qui avance. Une montre en or, en argent. Une montre d cylindre, à ancre, à recul, à repos : Une montre de Bréguet. Les aiguilles’d’uite montre. Il en est du bonheur comme des montres ::les moins compliquées sont celles qui se dérangent le moins. (Chatnfort.) 'La montre du’bon vieux temps ne se simplifie et ne s’aplatit que trois cents ans après sa naissance. (E. A bout,).’■ J’ai déjà suspendu dans ma chaude demeure Mon bâton et maino>i(re oùj’entends marcher l’heure.

I ;’Lamartine.

II Montre mar.ine, Çltronomètré ou Garde' temps, Montre faite dans un système particulier et avec.beaucoup de précision, de façon à ne varier que très-fjeu : Les bonnes montres marines ne varient.que de quelques secondes dans un an. Il Montre à répétition, AÎontre à laquelle on peut faire sonner l’heure, en poussant un bouton— Il Montre à réveil, Montre qui porte une sonnerie que l’on peut régler d avance et faire sonner à l’heure voulue, pour servir soit à s’éveiller, soit k se faire avertir. Il, Montre à sonnerie, Montre qui soune les heures.d’elle-même, il Montre, à trois parties. Montre à répétition, à réveil et à sonnerie. il. Monire sympathique. Montre qui se monte sans le secours d’une clef, u Montre d’ivrogne, Çelléqui se monte soit qu’on tounie a droUe, soit qu’on tourne à" gauche, et qui n’exige ainsi auçunéprésence d’esprit, li Montre à. savonnette, Montra dans laquelle le verre est remplacé par une cuvette en inétal, qu’il faut ouvrir pour regarder l’heure. JJ Montre des pasteurs, Sorte de montre solaire portative, formée d’un cylindre, et d’un style mobile dont l’ombre, se projette sur des courbas.tracées sur le cyiiudre et se rapportant aux diverses, époques de l’année..

—* Encycl. Horlogerie. I. Description des montres. Après l’invention des horloges mécaniques fixes, la construction des’horloges portatives ov. montres offrait de sérieuses difficultés. Une horloge n’a pas de raison d’être sans une certaine précision ; or, comment assurer la marche régulière d’un appareil susceptible de prendre, toutes les positions possibles et destiné à participer à tousjes mouvements d’une personne qui le porte pendant quinze heures par jour ? Ce problème difficile a reçu la plus admirable solution qu’il fut possible d’imaginer. Pour exprimer d’un mot la perfection obtenue dans la construction des montres, rappelons ici qu’on est parvenu à construire des chronomètres qui ne

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varient que de quelques secondes dans l’espace d’un an.

Montres ordinaires. Il est difficile de fixer l’époque précise de l’invention des montres. Poucirole affirmait que de son temps, c’est-à-dire vers la fin du xvo siècle, on en faisait qui n’étaient pas plus grosses qu’une amande, ce qui suppose.déjà un singulier progrès accompli dans ce genre de fabrication. Il paraît donc certain que, aussitôt que l’on eut imaginé de remplacer le poids moteur des grosses horloges par un ressort, on songea à construire des horloges portatives. Dès la fin du régné de Louis XI, on construisait en France, et surtout en Allemagne, des montres très-petites. Pèters Ilele, vers 1500, fabriquait à Nuremberg’deymonrreî en forme d’œuf, qui, 5péndant longteirips.’ïurent appelées œufs de Nuremberg. En 1542, il fut, dit-on, offert au duc d’Urbin deila Rovere une montre à sonnerie, enchâssée dans* une bague :.En 1575, Parker, archevêque dédantorbéry, légua à son frère Richard une canne en bois des Indes, ayant une montre incl’ustée dans la pomma. On devine sans peine que la marche de ces’montres était fort irrégulière. Elle fut’notablement améliorée par l’invention de la fusée. Cette invention devint surtout utile lorsque l’horloger’-Gruet eut imaginé de relier la fusée au barillet par le moyen d’une chaîne plate en acier, —’au lieu de la corde à.boyau qu’on avait-employée jusque-là et qui-àvaitJe.gTave inconvénient d’être fortement hygrométrique.

L’usage des montres se répandit rapidement en France et dans toute l’Europe ; on en fabriqua de très-petites ayant les formes les

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filus variées : gland, amande, coquille, croix atine, croix de Mnlte, etc. On en faisait aussi de carrées, d’ovales, d’octogones, etc. ; |a plupart artistement gravées, damasquinées, émaillées.

La variété de ces formes suffit pour prouver qu’on n’était pas encore fixé sur la disposition à donner un mécanisme. L’imperfection du mouvement était encore très-grande dans toutes ces montres. En 1674, Huyghens inventa le régulateur à ressort spiral, et c’est de cette époque seulement que la fabrication des montres fit de véritables progrès. Ce fut aussi— sous Louis XIV que 1 on inventa les montres à répétition. C est l’anglais Barlow qui, en 1676, imagina cet ingénieux mécanisme. Au xvme siècle,.Julien Leroy, le premier des grands horjogers français, perfectionna la montre à répétition par l’invention des timbres-ressorts, ! qui tiennent beaucoup moins de place que les timbres ordinaires. En 1750, Harrison, horloger anglais, construisit les premiers Chronomètres. On peut dès lors considérer la, construction des montres comme arrivée à sa perfection. Les perfectionnements apportés depuis ont pour

objet la commodité ou, le bon marché, plutôt que l’exactitude de la marche.

Le mécanisme d’une montre ordinaire se résume en ceci : un ressort moteur, agissant à l’une des extrémités du système ; un régulateur, çlacé à l’antre— extrémité, et donnant à tout 1 appareil une ^marche uniforme ; un système d engrenages destiné à. mettre en communication les deux organes précédents, et k imprimer le mouvement aux aiguilles. Nous allons suivre dans notre description l’ordre que nous venons d’indiquer.

Fis-1.

Le. ressort moteur est un.e lame d’acier très-souple, enfermée dans un barillet B et susceptible d’être enroulée-autour d’un pivot central t, auquel elle est accrochée ; l’autre extrémité est fixée sur la circonférence intérieure du barillet. L’axe porte une roue à rochet r, mise en rapport avec un encliquetage, de sorte que l’axe peut tourner dans le senp de la flèche quand on monte le ressort, « mais non dans le sens opposé. Il en résulte que le barillet est entraîné dans le sens de la flèche m par la détente du ressort. Ce mouvement de rotation serait comme instantané s’il n’existait un moyen de le régulariser ; mais on a pour cet objet un balancier R, que nous niions décrire. Faisons d’abord observer que le barillet actuel n’a pas en épaisseur les dimensions de celui d’autrefois ; on a obtenu ce résultat, qui a permis de construire les montres plates, en supprimant la fusée et mettant le barillet en communication directe avec les engrenages, au moyen d’une roue dentée fixée sur le barillet même. I.a fusée avait un avantage au moins théorique : celui do compenser la diminution progressive de la force du ressort par’l’accroissement également progressif de là longueur du levier sur lequel tirait la chaîne ; mais elle avait le grave iaconvénient de multiplier les frottements. La perfection actuelle des échappements a permis d’employer des ressorts beaucoup plus : flexibles, beaucoup plus longsj’ et de n’utiliser leur détente que dans de faibles limites, —ce-qui annule ou atténué fortement l’inconvénient de la diminution progrèssive de la force motrice.

Nous arrivons au régulateur R. Nous avons décrit au mot échappement les divers systèmes employés pour régulariser le mouvement en le suspendant à des intervalles égaux ; nous avons indiqué au même endroit l’usage du ressort spiral, destiné à régler les amplitudes des oscillations. Il nous reste donc peu de chose à dire sur le régulateur. L’échappement généralement usité aujourd’hui

dans les montres ordinaires est l’échappement à cylindre. Un appareil nommé raquette permet de varier la tension du spiral, de façon à faire avancer ou retarder la montre suivant que l’on pousse l’aiguille Aï vers la

lettre a ou vers la lettre r, gravées sur un pont de cuivre ; voici comment. : l’extrémité extérieure du spiral est attachée à un point fixe s ; l’aiguilie tient à un petit disque d’acier armé en arrière d’un appendice portant deux goupilles entre lesquelles est pincé le spiral, dont l’autre extrémité tient à l’axe du cylindre d’échappement ; de sorte que la longueur utile du’spiral se trouvera accrue ou diminuée, selon le sens vers lequel on fera marcher les goupilles.

Nous allons suivre maintenant, en.commençant du côté du barillet ; les divers engrenages qui reliçnt les-deux systèmes que nous venons de décrire. La roue du barillet a 80 dents ; elle engrène sur un pignon de 10 ailes, dont l’axe entraîne la grande roue moyenne C, qui a 64 dents. Celle-ci engrène sur le pignon à 8 ailes de petite roue moyenne D, qui a 60 dents. La roue D engrène sur le pignon à a ailes de la roue de champ E, qui a 60 dents. La roue de champ engrène sur le pignon à 6 ailes de la roue d’échappement, qui a 15 dents. D’après cela, le rapport final

de l’échappement au barillet est de.

ïe — 9000

c’est-à-dire que la roue d’échappement avance de 9, 000 dents et que le balancier exécute 18, 000 demi-oscillations pendant que le barillet exécute un tour. Si l’on observe que la grande roue moyenne exécute un tour en une heure, on en conclura facilement que la roue de champ fait un tour par minute, qu’il passe 150 dents de l’échappement dans le même temps, et que le barillet exécute 1 tour en huit heures ou 3 tours par jour.

La conduite des aiguilles se fait d’une façon très-simple. L’axe de la roue moyenne A (fig. 2) perce le cadran et porte l’aiguille des minutes M, qui, comme lui, fait un tour en une heure. Le uicine axe porte un pignon K engrenant sur une roue D, dont le pignon R conduit à son tour une autre roue T, portée

Pur un axe creux L, qui donne passage à axe des minutes et porte l’aiguille des heures S. Nous n’avons pas besoin de dire que les deux pignons et les deux roues sont calculés de façon que les vitesses des deux aiguilles sont dans le rapport de 12 à 1.