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MAE.G

désolaient le royaume la compagnie nommée Margot s’était particulièrement signalée par ses dévastations dans la sénéchaussée de Beaucaire.

— Jeux. Margot la fendue. V. fendu.

— Ornith. Nom vulgaire de la pie : —L’Aigle, reine des airs, avec Margot la pie,

Différentes d’humeur, de langage et d’esprit, Et d’habit, Traversaient un bout de prairie.

La Fohtaine.

Margot, nouvelle par Alfred de Musset. Marguerite Piédeleu, qu’on appelle Margot dans son village de la Beauce, est une jolie paysanne de seize ans ; sa marraine, Mmc Doradour, lui écrit pour la prier de venir à. Paris demeurer avec elle. Mme Doradour est vieille et désire avoir auprès d’elle quelqu’un qui lui tienne compagnie. Margot quitte donc son père, sa mère et ses huit frères, et se met en route après avoir embrassé tout le monde, jusqu’à Pierrot, le gardeur de dindons, qui sanglote à. faire frémir. Arrivée à Paris, Margot voit Gaston, un bel ofticier de hussards, qui n’est autre que le fils de Mme Doradour, venu en congé chez sa mère. Naturellement Margot s’amourache de Gaston, et l’auteur nous fait assister, à travers les plus ravissants détails, au développement de cet amour enfantin. Mais, hélas I la pauvre Margot est seule à aimer, et Gaston ne se doute guère que la petite fille le guette au passage dans le jardin, épie amoureusement le moindre de ses {restes, et que c’est pour lui plaire qu’elle devient, de jour en jour, plus coquette. Un matin, Mme Doradour annonce à Margot qu’elle va revoir sa mère, et en etl’et tout le monde part pour aller passer l’été à La Honville, située à une demilieue de la ferme où demeurent les parents de Margot. Le petit Pierrot n’est pas le dernier à venir souhaiter le bon retour à Margot, et pendant quelque temps tout se passe le mieux, du monde ; l’amour de la petite grandit à. vue d’œil, et quant à Gaston, il pèche et chasse du matin au soir, s’urrêtaut quelquefois pour donner, en passant, à Margot une peti-te tape sur la joue. Mais voilà qu’un beau jour deux dames arrivent, qu’on reçoit avec tout l’empressement imaginable. C’est la mère et la fille, et Gaston a l’air de trouver celle-ci à son goût, car il la regarde d’une façon qui n’échappe pas à Margot. Margot, cependant, ne comprend pas au juste le danger qui la menace, et elle continue à caresser dans son cœur les plus folles idées. Puis, une après-midi, comme elle s’était enfoncée dans le bois pour rêver plus à son aise, elle aperçoit Gaston et la jeune fille la main dans la main et les lèvres bien près l’une de l’autre. Margot devient folle et s’eufuit en couranti elle passe devant Pierrot sans l’apercevoir et disparait derrière les, saules de la rivière. Lorsque Pierrot arrive, il ne retire de l’eau qu’un corps roide et glacé. Cependant, à force de soins et de dévouement, Pierrot rend à la vie la jeune fille. Dix ans après, un colonel frappe à la porte d’une ferme de la Beauce. C’est Gaston qui reconnaît Margot, devenue la femme de Pierrot. » Et vos amour.* d’autrefois, Margot, vous en souvient-il ? — Ma foi ! monsieur le comte, ils sont restés dans la rivière. — Et avec la permission de monsieur, ajoute Pierrot, je n’irai pas les y repêcher ! > On ne saurait rien imaginer de plus séduisant et de plus naïf que les deux types réunis de Margot et de Pierrot.


Margot (la reine), roman d’Alex. Dumas. V. REINE.


Margot, opéra-comique en trois actes, paroles de MM. de Saint-Georges et de Leuven, musique de L. Clapisson, représenté au Théâtre-Lyrique le 5 novembre 1857, Cette pièce n’a pas eu de succès. La partition renferme cependant de jolies choses, entre autres les couplets de Nanon au troisième acte : Chut ! et les deux airs chantés par M1" Miolan-Carvalho : le premier sur le Langage des /leurs, au second acte, et le deuxième au troisième acte. On a remarqué une sorte d’introduction instrumentale dans laquelle M. Clapisson a cherché a faire de la musique imitative.


Margot (chanson de la petite), paroles de Clairville, musique de Doche. Cet air. si connu, ut qui, certes, c’est pas indigne de sa popularité, porte, dans la Clef du Caveau, ce titre ; Valse de Jacquemin, Les couplets de la Petite Margot effacèrent rapidement le souvenir de la chanson primitive, et substituèrent leur appellation à celle du vaudeville pour lequel la musique avait été composée. Nadaud a adapté cet air à deux de ses plus jolies chansons de jeunesse, là Lorette de la veille et la Lorette du lendemain.

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C’est sur l’her-ba-ge. Dans un vil —Trb

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dir. Du toit chara- pê - treQuim’avu

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naî- tre, Je gar-de- rai toujours le sou-ve„ Fin. 1" Couplet.

nir. J’n’avais a- lors ni clinquant ni pa -lé

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rure ; Je n’savais pas tant seul’ment c’que c’e" dfcfc

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tait ; Mais, quand l’prin temps réveillait la na ^SppË

la- ge, Q’ia p’tite Margot s’dépêcha d’grandML

pÉppppiËÈïipÉ

tu- re, Sa premiêrîfleur brillaitamon corset. J’é - tais heu

DEUXIÈME COUPLET.

J’étais heureuse.

J’étais joyeuse, Et, dans c’temps-là, j’aurais donna d’bon cœur

Tout un royaume

Pour l’humble chaume Qui m’promettait tant d’plaisir et d’bonheur ! Quand je passais, m’dandinant sur mon âne, Les villageois m’trouvaient très-bien comm’ça Et, si j’n’avais que des habits d’paysanne, Ils savaient bien qu’un bon cœur battait la !

TROISIÈME COUPLET.

J’n’étais pas fière ;

On pouvait m’faire Tout c’qu’on voulait, sans qu’j’y trouve du mal.

D’un’ gaité franche,

Chaque dimanche, De l’avant-deux je donnais le signal. Je n’voyais pas de grands airs comm’ les vôtres ; Personne, alors, ne me dictait des lois. C’est à la ville, en f’sant rougir les autres, Que j’ai rougi pour la première fois.

QUATRIÈME COUPLET.

Pauvre fillette.

Que je regrette Ce temps heureux qui ne reviendra plus I

0 mon village !

0 mon jeune âge ! O mes plaisirs ! qu’etes-vous devenus ? Puisque j’devais, dans le monde où vous êtes, Chercher l’bonheur, sans savoir jamais où, Il fallait donc m’laisser avec mes bétes. Mon chat, mon chien et mon cousin Jaiilou.

C’est sur l’herbage, etc.


MARGOTA ou MARGOTAS s. m. (mar-go-ta). Navig, Bateau plat, non ponté, carré a l’avant et à l’arrière, long de 15 à 20 mètres, large de 2™,50 à 4 mètres, et du port de 30 à 50 tonneaux, qui sert, dans les ports et les rivières, à tous les travaux d’entretien et de réparation, tl Nom donné, à Paris, à un grand et solide bateau, qui est pointu à l’arrière et tout à fait carré à l’avant, et qui sert le plus souvent de demeure aux blanchisseuses.

MARGOTIN s. m. (mar-go-tain). Comm. Petit fagot de brindilles, dont on se sert pour allumer ie feu.

— Techn. Assemblage de deux ou trois crins tordus, dont on fait des lignes pour la pèche.

MARGOTON s. f. (mar-go-ton — dimin. fam. de maryot). Femme de mœurs très-équivoques : Hercule faisant le damoiseau près d’Omphale devait réjouir infiniment la fileuse, en supposant qu’elle ne fût pas une margoton, comme l’étaient les reines de ce temps-là. (H. Castille.)

MARCOTTE s. f. (mar-go-te). Ane, mar. Nom donné par les calfats à une toile goudronnée qui entourait les chandeliers attachés aux parois du navire.

MARGOTTER v. n. ou intr. (mar-go-térad. margot, dans le sens de femme bavarde). Crier, en parlant de la caille. Il On dit aussi

HARGAUDËR.

MARGOUILLET s. m. (mar-gou-llè ; Il mil.). Mar. Anneau de bois dont l’ouverture centrale sert de passage aux manœuvres qui doivent être soutenues ou dirigées dans leur cours. Il Entaille à margouiUet, Entaille moins profonde au centre qu’aux extrémités.

MARGOUILLIS s. m. (mar-gou-lli ; Il mil. — d’un vieux verbe marguiller, margaillier, merguillier, qui a probablement pour racine le bas breton maryila, du latin ruargula, diminutif de marga, marne). Gâchis de saletés et d’ordures : Hue pleine de margouillis. Tomber duns le margouillis,

— Fig, Position embarrassante : Mettre, laisser quelqu’un dans le margouillis.

MARG

— Fam. Mets demi-liquide, formé d’un mélange malpropre d’objets hétérogènes,

MARGOULETTE s. f. (mar-gou-lè-te.-Quelques-uns on tiré ce mot du lat. mala, mauvaise, gula, gueule, ce qui paraît bien hasardé). Bouche, mâchoire : Casser luMkR- goulette à duelqu’un. Si je te faisais voir ça clair comme le jour, n’aurais-tu pas la marGOULEtte fermée ? (Balz.)

MARGOULIN s. m. (mnr-gou-lain). Marchand de mauvaise foi. n Petit détaillant : Les margoulins sont plus fiers que les négociants en gros. (R. Perrin.) n Vieux mot.

MARGOUSIER s. m. (mar-gou-zié). Bot. Nom vulgaire d’une espèce d’azédarach.

MA11GOWSK1 (André-Rodolphe), médecin et poBte polonais, né à Posen vers le milieu du xvue siècle, mort on ne sait à quelle époque. Il étudia la médecine a l’école de Cracovie, y fut reçu docteur en 16S3, devint plus tard conseiller de sa ville natale, -et obtint du roi Jean III Sobieski le titre de secrétaire royal. Outre une foule de panégyriques en vers, dont rémunération serait trop longue, on a de lui : Conclusiones théologies de Deo et uno (Cracovie, 1684, in-ÊO) ; Corouamentum sapientix (Cracovie, 16S4, in-fol.) ; Aicides saxonicus (Cracovie, 1098, in-fol.), description en vers du couronnement du roi Auguste II.

MAUGRAFF ou MARGRAAF. V. Marg-

GRAKK.

MARGRAVE s. m. (mar-gra-ve — allemand markgraf, proprement comte de la frontière ; de mark, marche, frontière, et de graf, comte). Nom qu’on donnait autrefois aux chefs civils et militaires qui commandaient dans les provinces frontières ou marches, et que plusieurs provinces d’Allemagne ont conservé : Le margrave de JJade s’était rendu cher à ses sujets par te zèle avec lequel il cherchait à améliorer leur sort. (Beauchamp.)

— s. f. Femme d’un margrave : il/me la

MARGRAVE. Il Oïl dit aussi MARGRAVINE.

— Encycl. Le titre de margrave, qui correspond à ceux de marchio en latin, de marchese en italien et de marquis en français, sans cependant avoir tout à fait li même valeur, s’appliquait jadis aux seigneurs que les empereurs d’Allemagne schargeaient de commander les troupes et de rendre la justice dans les provinces frontières de leurs États. La dignité d’un margrave ou le territoire placé sous son gouvernement s’appelait margraviat. Au xiie siècle, la dignité de margrave devint héréditaire, et les titulaires obtinrent dans la suite le rang de princes de l’empire ; ils recevaient l’investiture de l’empereur et avaient voix délibérative à la diète, où ils siégeaient entre les ducs et les comtes. L’Allemagne, avant son organisation politique déterminée par les événements postérieurs à la Révolution, comptait quatre margraviats principaux : l<> celui de Brandebourg, appartenant au roi de Prusse ; les princes des différentes branches de cette maison prenaient tous le titre de margrave ; il y avait le margrave de Brandebourg-Anspach, le margrave de Brandebourg-Cuunbach ou Baireuth, le margrave de Brandebourg-Schwedt, etc. ; 20 le margraviat de Misnie, dépendant de l’électeur de Saxe ; 3" Je margraviat de Bade ; tous les princes de cetto maison prenaient également le titre de margrave ; 40 enfin le murgraviat de Moravie, appartenant à la maison d’Autriche. V. landgrave.

MARGRAVIAL, ALE adj. (mar-gra-vi-al, a-le — rad. margrave). Qui appartient à un margrave : Dignité margraviale.

— Hist. Branche margraviale, Une des deux divisions de la maison de Brandebourg.

MARGRAVIAT s. m. (mar-gra-vi-a — rad. margrave). Dignité de margrave, il Seigneurie, juridiction d’un margrave.

— Hist. Margraviat oriental, Dénomination sous laquelle fut d’abord désignée l’Autriche, connue duché dépendant de l’empire.

MARGRIETTE s. f. (mar-gri-è-te — du lat. margaritu, perle). Comm. Grosse verroterie que les Européens vendent sur la côte d’Afrique, il On écrit aussi margrillkttb.

MARGR1TIN s. m. (mar-gri-tain — du lat. margarita, perle). Comm. Espèce de rocaille très-îiue : Le plus beau margritin se tirait de Venise. (Complém. de l’Acad.)

MARGUARITES, ville de l’Ile de Candie, à 20 kiiqm. E. de Retimo ; 10,000 hab. Récolte et commerce d’excellente huile.

MARGUÉ s. m. (mar-ghé — du vieux fr. margue, manche). Techn. Manche d’un marteau de forge catalane.

MARGUER1E (Jean-Jacques de), mathématicien français, né à Mondeville, près de Caen, en 1742, mort en 1779. Doué d’une remarquable aptitude pour les mathématiques, il fut en peu de temps en état de résoudre les problèmes les plus difficiles, se rendit à Paris, où il se lia intimement avec le géomètre Fontaine, se fit remarquer bientôt par plusieurs mémoires qu’il lut à l’Académie des sciences, et obtint, sur la recommandation du comte de Roquefeuille, un brevet de garde de marine, avec une pension de 600 livres (17G8). À partir de ce moment, Marguerie fit

MARG

1167

plusieurs campagnes en mer, pendant lesquelles il recueillit un grand nombre d’observations intéressantes, prit part au combat d’Ouessant (1778), fut peu après promu lieutenant de vaisseau, et mourut des suites d’une blessure reçue au combat de la Grenade. Marguerie taisait partie, depuis 1770, de l’Académie de marine. On a de lui : cinq mémoires très-estimés Sur la résolution des équations en général, Sur le système du monde, Sur une opération d’algèbre appelée l’élimination des inconnues, Sur i établissement d’une nouvelle théorie de la résistance des fluides, Sur les suites, mémoires qui ont, été insérés dans le Recueil de l’Académie royale de marine ; un F loge de Frézier, dans le Nécrologue des hommes célèbres de France, et de nombreux travaux manuscrits.


MARGUERIN DE LA BIGNE, théologien français. V. Bigne.


MARGUER1T, nom de plusieurs personnages espagnols. V. Margarit.


MARGUERITE s. f. (mar-ghe-ri-te — latmargarita, perle. La àeur de ce nom a été comparée à une perle. Le latin margarita provient du grec fnargaritês, qui paraît se rattacher au persan mervurid, perle. Nous lisons dans Pline, en effet, que c’est là un mot de provenance étrangère : Margarita est vox barbnra. Grimm le tira de l’anglosaxon meregrot, qui signifie proprement caillou de mer. Mais l’origine persane d’un mot grec est plus probable qu’une origine germanique. Delùtre rapproche le latin margarita et le grec margaritês du sanscrit mangari, perle, de mangu, beau, qu’il rapporte a, la racine mang, briller). Perte ; pierre précieuse. Il Vieux mot. il On a dit aussi marguerie.

— Ane. loc. prov. Jeter des marguerites aux pourceaux, Profaner les choses saintes ou les belles choses, en les prodiguant à des indignes. Il On dit aujourd’hui Jeter des perles aux pourceaux ou devant des pourceaux. Ce proverbe est tire de l’Évangile.

— Nom vulgaire de la pâquerette, appelée par les botanistes bellis vivace ; fleur de la même plante : Bouquet de marguerites. Cueillir des marguerites. La pâquerette ou marguerite des prés fleurit en toute saison. (Berthoud.).

J’ai vu naître la marguerite ; Je ne la verrai pas fleurir.

C. Delavione, Marguerite Pleur petite, Rouge au bord, Verte autour, Dis le secret de mes amours.

(Chanson normande.)

Il Grande marguerite, Nom vulgaire du chrysanthème à fleurs blanches. Il Marguerite jaune, Variété de chrysanthème. Il Reine marguerite, Aster delà Chine, il Marguerite bleue, Globulaire commune. Il Marguerite de la SaintMichel, Aster annuel. Il Marguerite d’Espagne, Catilinette.

— Fam. À la franche marguerite, Se disait autrefois de cette sorte de divination que les amoureux exercent en effeuillant des marguerites, disant successivement à chaque pétale qu’ils arrachent : Il ou Elle m’aime, un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout.

— Mar. Appareil à moufle, qu’on attache à un câble pour aider au mouvement du cabestan, lorsque celui-ci ne suffit pas pour lever 1 ancre. Il Nœud qu’on fait" à uno manœuvre, pour agir dessus avec plus de force.

— Techn. Outil a l’usage des corroyeurs, qui s’en servent pour rebrousser, corrompre, crépir et redresser le cuir. C’est un bloc de bois dur et de forme rectangulaire, dont le dessus, qui est plat et uni, porte une.bride de cuir dans laquelle l’ouvrier passo le bras, tandis que le dessous, qui est bombé, est couvert de sillons plus ou moins profonds et rapprochés, qui se coupent obliquement en formant des espèces de petites pyramides ou dents. Ou emploie aussi, pour certains cuirs, des marguerites de liège ; mais celles-ci sont unies sur la face ^îférieure, aussi bien que sur la face supérieure. Il On l’appelle aussi

ROULETTE.

—■ Comm. Légère étoffe de laine, de soie et de fil, qui se fabriquait anciennement a Amiens.

— s. f. pi. Ane. litt. Recueil de morceaux d’un style relevé ou recherché.

— Art vétér. Premiers poils blancs qui so montrent sur les tempes des chevaux, lorsqu’ils sont vieux..

— Encycl. Bot. Le nom de marguerite sert à désigner plusieurs plantes de genres différents, mais toutes de la famille des composées et de la tribu des corymbifères. La marguerite des prés ou grande marguerite est le chrysanthème ou mieux le pyrêthre leucanthème ; la marguerite des blés est le»chiysaruhèine des moissons ; la marguerite des parterres ou marguerite jaune est le chrysanthème & couronne. La marguerite de l’Inde est plus connue sous le nom de matrieaire, comme la petite marguerite sous celui de pâquerette. La marguerite de Saint-Michel est une espèce d’aster annuel. Enfin la leinË-marguerite est le nom donné par les jardiniers à l’aster de la Chine, devenu aujourd’hui le type du genre callistèphe.