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mentée de la dernière moitié du xvio siècle, et surtout pour celle de la vie privée des mafistrats, qui avait alors une austérité, une ignité depuis longtemps disparue de nos moeurs. Pasquier dans ses lettres représente bien cette noblesse de robe intelligente, instruite, érudite même, attachée au catholicisme comme à la royauté, mais haïssant encore plus les jésuites que les huguenots ; les jésuites, ces hommes, comme il le dit lui-même, " qui voulaient confisquer pour eux seuls le nom de Jésus et faire croire qu’ils sont plus religieux que les autres chrétiens.

Lettres du cardinal d’Ossat, avec des notes, par Amelot de La Houssaye (Amsterdam, 1732). Ces lettres ont une importance exceptionnelle au point de vue delà diplomatie ; aucun livre ne peut donner à i apprenti ambassadeur de meilleurs modèles de ton, de mesure et de principes. Leur intérêt historique s’eiiace devant leur intérêt de métier, et elles ont servi à Wiequefol’t pour rédiger son traité de VAmbassadeur et ses fonctions.

Lettres de Malherbe (t. III et IV du Malherbe de l’édition des Grands écrivains de la France, Paris, 1860). Ces lettres sont une chronique précieuse et authentique de la cour de France pendant les dernières années de Henri IV et les premières du règne de Louis XIII. N’écrivant pas pour le public, il n’a, pas cet enjouement, cette vivacité de tant d’autres épistolaires ; son seul but est de tenir Peirescau courant des événements politiques, des intrigues q te sa position à la cour et ses liaisons avec de grands personnages lui permettaient de savoir de première main. Nombre d’anecdotes ne se trouvent que dans ces lettres, dont se sont servis tous ceux qui ont étudié les premières années du xvue siècle.

Lettres de Descartes (Paris, 1667). Ces lettres roulent souvent sur des points philosophiques ou scientifiques. Descartes les écrivit surtout durant son séjour en Hollande et en Suède. C’est là qu’on peut voir quelles immenses études ont préparé ses travaux philosophiques. Retire dans un châtean isolé près d’Amsterdam, il passait les journées à méditer ; il allait chez un boucher voir tuer des animaux, et s’en faisait apporter certaines parties pour les disséquer. Ces lettres montrent que chez Descartes le caractère n’était pas à la hauteur de l’esprit : lorsqu’il apprit la condamnation de Galilée, loin de réclamer contre cette mutilation de la pensée et de soutenir énergiquement une opinion qui était la sienne, il résolut de supprimer son Système du monde, ne voulant ni le laisser paraître estropié ni publier le moindre mot qui fût désapprouvé par l’Église. Avec de tels sentiments, il n’eût jamais fait paraître son Discours sur la méthode, s’il eut deviné quelles armes puissantes il allait prêter à la libre pensée.

Lettres familières de Conrart à Félibien (Paris, 1681). Ces lettres d’un homme qui fut si activement mêlé au mouvement iiuéraire du xvne siècle et à la fondation de l’Académie ne sont pas aussi intéressantes qu’on pourrait le croire, sans être pour cela entièrement insignifiantes.

Lettres de Balzac (Amsterdam, 1656). Lettres choisies de BaUae, Voiture, Montreuil, Petlisson et Boursault, avec un discours préliminaire par Vincent Campenon (Paris, 1806). Les lettres de Balzac et de Voiture sont trop connues pour qu’il soit même besoin de les caractériser par quelques mots. Disons seulement qu’elles sont tombées dans un discrédit injuste, et que malgré leurs défauts où peut encore les lire avec intérêt et profit.

Lettres de Gui Patin (Paris, 1846). Ne pas connaître les lettres de Gui Patin, c’est vouloir ignorer la physionomie d’une partie du xvue siècle. Là seulement nous trouvons l’opinion vraie de la bourgeoisie intelligente et lettrée pendant le ministère de Richelieu et les premières années du règne de Louis XIV ; elle est comme toujours trondeuse, mécontente, mais pleine de bon sens pratique dans son opposition au despotisme du pouvoir, à l’avidité de Mazarin et aux fanfaronnes équipées des grands. Un dernier trait, c’est la haine de la majorité de la nation contre les jésuites, dont 1 étroite dévotion de Louis XIV allait amener le règne. Gui Patin était médecin, et ses lettres sont la plus sanglante satire qu’on puisse faire de la médecine du xvue siècle, et même de la médecine en général.

Lettres de la sainte mère Jeanne-Françoise Fremyot, baronne de Rabutin-Chantal, dame de Bourbilly, fondatrice de l’ordre de la Visitation, annotées et publiées par Édouard de Barthélémy (Paris, 1860). Lettres inédites de la même, publiées d’après des textes originaux, annotées et précédées d’une introduction par Édouard de Barthélémy (Paris, 1860). Lettres de sainte Chantai (Paris, 1823). Quoique roulant spécialement sur la dévotion, ces lettres ne sont pas sans intérêt et font connaître les idées du temps et la personne qui les a écrites.

Lettres de Roger Rabutin de Bussy (Paris, 1820). Ces lettres, écrites pour le public, n’ont ni la grâce ni la naïveté de celles de M"16 de Sévigné, dans lesquelles on retrouve tous les’ événements dont parle Bussy, C’est surtout l’honneur d’avoir correspondu avec M006 de Sévigné, dont il était le cousin, qui a sauvé de l’oubli les lettres de Bussy.

lettres de Jfmo fc Sévigné (édition des

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Grands écrivains de la France, Paris, 1862-1866). Ce nom dit tout et n’a pas besoin de commentaires. V. Sévhînb.

Lettres de Corneille (t. X de ses œuvres dans la collection des Grands écrivains de la France, Paris, 1862). Ces lettres, adressées à Rotrou, à l’abbé de Pure, à Saint-Evremond et à d’autres personnes, roulent soit sur des questions littéraires, soit sur des affaires privées de l’auteur. Celle que Corneille écrivit à Rotrou a trait à cette fameuse critique du Cid t’aide par ordre de Richelieu. La dernière de toutes, écrite à Colbert, est navrante ; c’est celle par laquelle il réclame contre la suppression de sa pension faite depuis quatre uns, suppression qui le laisse dans l’impossibilité de vivre après cinquante ans de travail.

Lettres de Racine (t. VI des œuvres de Racine dan3 la collection des Grands écrivains de la France, Paris, 1865). Ces lettres, qui roulent sur toute espèce de sujets, littérature, nouvelles, théâtre, peuvent se diviser en deux catégories : 1° lettres à La Fontaine et surtout à l’abbé Levasseur, joyeux compagnon du poste, avec lequel il est question parfois d’amourettes et de galanteries que le scrupuleux Louis Racine avait retranchées dans l’édition qu’il en a donnée ; 2" lettres adressées à Boileau : il y est question non-seulement de l’histoire de Louis XIV que les deux poètes écrivaient ensemble, mais encore de vers et de théâtre. C’est alors que Boileau prit sur Racine une influence très-heureuse, lui donna d’excellents conseils et lui apprit à faire difficilement des vers faciles.

Lettres de La Bruyère (t. II de ses œuvres dans la collection des Grands écrivains de la France, Paris, 1865). On ne possède que vingt lettres de La Bruyère : seize sont adressées au prince de Condé, dans lesquelles La Bruyère rend compte de l’éducation du duc de Bourbon, dont il était le précepteur ; les quatre autres Sont écrites à Ménage, à Santeuil et à Bussy-Rabutin : elles n’ort’rent d’autre mérite que celui d’avoir été écrites par l’auteur des Caractères.

Lettres familières de Boileau-Despréaux et de Brossette, recueillies par Cizeron-Ri val (Lyon, 1770). Ces lettres de l’auteur du Lutrin donnent de nombreux détails sur sa vie et sur ses œuvres ; quelques-unes sont datées des eaux de Bourbon ; on y trouve d’intéressants détails sur la vie des eaux au xviie siècle.

Lettres de M""> de Maintenon (Paris, 18061812).

Lettres inédites de Jf/œe de Maintenon et de M&» des Ursins (Paris, 1826).

Lettres sur l’éducation des filles, de il/me de Maintenon (Paris, 1856).

Lettres historiques et édifiantes de Mm& de Maintenon (Paris, 1806).

Lettres de la princesse des Ursins au maréchal de Villeroy (Paris, 1806). Le rôle joué par Mme de Maintenon en France, et par la princesse des Ursins en Espagne, donne une grande importance historique à leurs lettres. C’est dans les Lettres sur l’éducation des filles que Mme de Maintenon se retrouve le mieux, avec ce pédantisrae qui fut toujours le fond de son caractère.

Lettres de M'me' de Villars à il/me de Coulanges (Paris, 1868). Ces lettres écrites par Mme (Je Villars, qui avait accompagné son mari dans son ambassade en Espagne, sont du plus haut intérêt : elles présentent un tableau fidèle et curieux de la cour de Madrid à la fin du xviie siècle.

Lettres portugaises avec les réponses.

Lettres de Afu<s Aïssé, suivies de celles de Montesquieu et de J/me Du. Deffant au chevalier d’Aydie (Paris, 1873).

Lettres de jl/iie Aïssé à Mm" Calandrini (Paris, 1846).

Lettres de jj/mes de Villars, de La Fayette, de Tendit, de Coulanges, et de it/l’c Aïssé (Paris, 1805).

Lettres de Ma* la duchesse du Maine et dé /1/me de Simiane (Paris, 1805).

Lettres de Mil* de Launay (Afme de Staal) au chevalier de Ménil (Paris, 1S06). Toutes ces lettres sont à lire pour ceux qui veulent bien connaître le xvmB siècle et en étudier de près les personnages : ce sont les vrais journaux du temps.

Lettres de Af’le de Lespinasse, écrites de 1773 à 1776 (Paris, 1809 ou 1812). Nouvelles lettres de JlfUe de Lespinasse, suivies du portrait de M. de Moca (Paris, 1820). Ces lettres méritent une mention spéciale dans la nombreuse collection des lettres du xvm’-’ siècle ; comme celles d’une Portugaise, comme celles de M’ie Aïssé, elles ont été écrites plus encore avec le cœur qu’avec l’esprit : de là l’intérêt saisissant qui s’attache à, leur lecture. Les Nouvelles lettres ne sont pas d’elle ; il faut y voir une spéculalion de librairie.

Lettres de la marquise Du Deffant à Horace Walpole de 1766 à 1780, suivies de lettres de A/uie Du De/fant à Voltaire de 1759 à 1775 (Paris, 1812-1814). Correspondance inédite de Mme Du Deffant avec dAlembert, Montesquieu } le président, la duchesse du Maine, etc. (Pans, 1809), ’ Correspondance inédite de JlJme Du Deffant, précédée d’une notice du marquis de Saint-Aulaire (Paris, 1859). Correspondance complète de ta marquise Du Deffant avec ses amis, par M. de Lescure (Paris, 1865). Telles sont les principales éditions des lettres d’une femme qui occupe tant de place dans le xvme siècle, et qui vient im LETf

médiatoment après Voltaire pour l’importance historique et littéraire.

Lettres de A/me de Pompadour (Paris, 1811). Quelques lettres à peine sont authentiques parmi celles que renferme ce volume ; dans celles qui ne sont pas supposées, notamment celles du 3 janvier 1751 et du 15 août 1755, on trouve Mme de Pompadour telle que l’histoire nous la représente, ayant de grondes idées, désireuse d’attacher son nom à de nobles entreprises, tout cela avec un air et sur un ton un peu bourgeois.

Lettres inédites de la duchesse de Bourgogne (Paris, 1850). Ces lettres, retrouvées dernièrement, nous font apercevoir quelques échappées de fa vie intime de Versailles. Une des plus curieuses est celle qu’elle adresse à Mme de Maintenon (1700), lui demandant pardon de faire toujours des sottises et la priant de payer les dettes qu’elle a contractées au jeu.

Lettres et documents inédits des archives de Dresde sur le comte Maurice de Saxe et MarieJosèphe de Saxe, dauphine de France (Paris, 1869). Lettres fort curieuses, accompagnées de documents originaux et pleins d’intérêt. Il y a, entre autres, une lettre de Maurice de Saxe racontant le coucher des mariés, la visite qui leur est faite dans leur lit, et signalant, d’après une confidence de Louis XV, l’instant précis où le mariage a été consommé : à cette époque, ces détails paraissaient tout naturels.

Lettres des rois, reines et autres personnages des cours de France et d’Angleterre depuis Louis VII jusqu’à Henri 'IV, par Charapollion-Figeac (Paris, 1639). Lettres du cardinal Mazarin pendant son ministère, recueillies par M. Cheruel (Paris, 1859). Lettres et opuscules inédits du cardinal de Richelieu (Paris, 1853). Ces trois recueils de lettres ont une importance historique "qu’il est inutile de faire ressortir.

Lettres inédites de Henri IV, recueillies par le prince Auguste Galitzin (Paris, 1862). Lettres inédites de Henri IV au chancelier de Belliévre du 8 février 1581 au 23 septembre 1601, publiées d’après les manuscrits de la Bibliothèque nationale (Paris, 1872.) Ces lettres, qui sont plutôt des papiers d’État que de véritables lettres, sont bonnes à consulter par les historiens pour asseoir leur jugement et n’offrent aucun intérêt aux lecteurs ordinaires. Les Lettres missives de Henri IV (1843, 7 vol. in-8<>), contenant sa correspondance journalière, ont bien plus d’intérêt. Nous en parlons plus bas.

Nouvelles lettres de J.-J. Rousseau (Paris, 1789). Lettres originales à Afma de Luxembourg, à M. deMalesherbes, à d’Alembert, etc., par J.-J. Rousseau (Paris, 1798). Lettres de Voltaire et de Rousseau à C.-J. Panckoucke (Paris, 182S). Lettres inédites à MM. Rey (Paris, 1858). Ces quatre recueils divers donnent sur J.-J. Rousseau, sa vie, ses aventures et ses contemporains des renseignements curieux.

Lettres de Mirabeau à un de ses amis en Allemagne, publiées par Maurillon (Brunswick, 1792).

'Lettres originales de Mirabeau, ’écrites du donjon de Vincennes pendant les années 1777-1780, contenant tous les détails de sa vie privée, ses malheurs et ses amours avec Sophie de Monnier (Paris, 1792). C’est cet ouvrage « brégé qu’on voit souvent sous le titre de Choix de lettres à Sophie (Paris, 1812, 1819, 1824 et 1828).

Lettres de Mirabeau à Chamforl (Paris, 1796). Correspondance entre le comte de Mirabeau et le prince d’Arenberg, comte de La Marck, pendant tes années 1789,1790 et 1791, recueillie et publiée par A. de B^icourt (Paris, 1851). L’œuvre épistolairo du célèbre orateur est très-considérable : pour connaître le Mirabeau jeune, fougueux, livré à toute l’ardeur de ses passions, il faut lire les lettres du donjon de Vincennes ; pour bien connaître l’homme politique, il faut lire la sérieuse et intéressante correspondance avec le comte de La Marck.

Lettres inédites de Voltaire, recueillies par M. de Cayrol (Paris, 1856). Deux nouveaux volumes de lettres à ajouter à la correspondance si vaste, si importante, si curieuse de Voltaire ; ces nouvelles lettres portent les mêmes marques et’otfrent le même genre d’intérêt que toutes celles qui sont sorties de cette plume délicate et légère.

Lettres en partie inédites de il/me Roland aux demoiselles Cannet, par M. Dauban (Paris, 1867). Lettres choisies de M^e Roland, par M. Dauban (Paris, 1866). Mme Roland dans ses lettres fait preuve, comme dans ses mémoires, d’une âme passionnée, d’un courage viril, de sentiments nobles et élevés, mais pas toujours exempts de cette enflure qui était un des caractères du temps.

Lettres inédites de Sismondi, par Saint-René Taillandier (Paris, 1863). Sismondi faisait partie du petit groupe de Coppet et de la société de Ml’e de Staël ; il parle dans ses lettres de cette société, qui occupe si fort l’attention publique depuis quelques années.

Journal et lettres d’Eugénie de Guérin, publiées par Tributien (Paris, 1856). Journal, lettres et fragments de Maurice de Guérin, publiés par Tributien (Paris, 1856). Voila cette fois de vraies lettres -• c’est le cœur qui parle au cœur et non l’esprit à. l’esprit. De

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semblables recueils sont malheureusement trop rares.

Lettres inédites de Mm<s de Swetchine, par M. de Falloux (Paris 1866). Le mysticisme est le caractère principal de ces lettres, qui sont loin d’offrir l’intérêt que le parti uluamontain a voulu leur donner.

Lettres de Henri Heine (Paris, 1866). Ces lettres, écrites à ses amis et correspondants d’Allemagne, n’ont pas toute la saveur humoristique de ses autres ouvrages : elles roulent trop souvent sur des détails d’affaires et des questions d’argent.

Les Lettres de Béranger ont paru sous ce titre : Correspondance de Béranger (Paris, 185G). On y retrouve l’homme prudent qui regarde passer les événements sans se compromettre, et qui surtout est persuadé de sa propre importance.

Les Lettres de Lamartine viennent d’être publiées sous ce titre : Correspondance de Lamartine (Paris, 1873). Ces lettres, qui ont rapport à sa jeunesse, n’ont pas un grand intérêt ; lui-même nous avait raconté dans Graziellu, dans les Confidences et dans ses mémoires inédits, tout ce qui pouvait nous intéresser.

Lettres de Saint-Arnaud (Paris, 1855). Ces lettres, d’un des personnages les plus décriés et les moins honorables du 2 décembre, ont donné lieu à un véritable scandale dès leur apparition. Disons pourtant, à regret, qu’elles ont une verve singulière.

Lettres qui sont, des récits de voyage. Ici il n’est pas besoin de mention particulière ; nous nous contenterons de faire remarquer que ce sont celles du président Debrosses qui sont restées les modèles du genre.

Lettres écrites de la Suisse, par Benjamin de La Borde (Paris, 17S3).

Lettres de ta Suisse, par Raoul Rochette (Paris, 1828).

Lettres sur la Suisse, accompagnées de vues, par Villemur (Paris, 1823-1827).

Lettres sur ta Hollande, écrites en 1777-1779, par Pilati (La Haye, 1780).

Lettres sur ta Silésie, écrites en 1800 et 1801, par J. Quincy Adaiiis, traduites de l’anglais par Dupuys (Paris, ISOS).

Lettres sur le Bosphore ou Relation d’un voyage en différentes parties de l’Orient, par Mme de Saint-Priest, de 1816 à 1S19 (Paris, 1821).

Lettres sur la Grèce, par Savary (Paris, 1793).

Lettres sur le Caucase et la Géorgie, suivies de la relation d’un voyage en Perse fait en 1812 (Hambourg, 1816).

Lettres du baron de Busbeck, contenant la relation de ses voyoges en Turquie et en France, traduites par l’abbé de Foy (Paris, 1748).

Lettres d’un voyageur anglais sur la France, la Suisse, l’Allemagne et l’Italie, traduites de l’anglais de Aloores (Genève, 1781).

Letters from continent, by Samuel Egerton Brydges (Kent, 1821).

Lettres écrites d’Italie eu 1739, par Ch. de Brosses (Paris, 1836, 185S et IS69).

Lettres sur l’Italie en 1785, parûupaty (Paris, 1788).

Lettres ou Voyage pittoresque dans les Alpes .en passant parle mont Cents, suivi d’un recueil de 48 vues des monuments antiques de Rome (Paris, 1806).

Lettres sur l’Italie, par A.-L. Castellano (Paris, 1819).

Lettres sur la Sicile et sur Malte, par le comte de Borch (Turin, ).

Lettres d’un voyageur, par George Sand (Paris, 1834). C’est le récit du voyage fait en Italie avec Alfred de Musset, voyage qui consomma la brouille des deux araams.

Lettres sur l’Égypte, par Barthélémy Saint-Hilaire (Paris, 1856).

Lettres sur l’Égypte, par L’Hôte (Paris, 1840).

Lettres écrites d’Égypte et de Nubie en 1S28 et 1829, par ChampuUion le jeune (Paris, 1830).

, Lettres à M. de Blacas, formant une histoire chronologique des dynasties égyptiennes, par Champoilion le jeune (Paris, 1830).

Lettres sur le Bengale, écrites des bords du Gange, par Deville (Paris, 1826).

Lettres écrites des régions polaires, par lord Duifrin (Paris, 1860), récit d’une excursion dans les mers polaires par lord Duffenu, qui fréta un navire pour lui tout seul et alla atterrir sur les rives du Spitzberg.

Lettres sur l’Islande, par X. Marmier (Paris, 1855).

Lettres sur l’Algérie, par X. Marmier (Paris, 1846).

Lettres sur le Nord, par X. Marmier (Paris, 1S39).

Lettres sur l’Amérique, par X. Marmier (Paris, 1850).

Lettres sur l’Adriatique, par X. Marmier (Paris, 1853),

Lettres sur la Hollande, par X. Marmier <Paris, 1851).

Lettres sur la Russie, la Finlande, la Pologne, pur X. Marmier (Paris, 1843).

Enfin on peut ranger dans cette classe les Lettres édifiantes (Paris, 17S3-1820), relations envoyées par les missionnaires, et qui ’sont pleines de détails curieux et pittoresques.

On peut y joindre également la majeure partie des Lettres de lady Montague% surtout celles sur la Turauie.