Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 10, part. 2, Lep-Lo.djvu/373

Cette page n’a pas encore été corrigée

LOXO

LOXOCRÉPIS s. m. {lo-kso-kré-piss — du gr. loxos, oblique ; krepis, chaussure). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, famille des carabiques, tribu des brachinides.

LOXÛDE s. m. (lo-kso-de — du gr. loxos, oblique). Infus. Genre d’infusoires, formé aux. dépens des kolpodes, et rapporté avec doute à la famille des plesconiens : Les loxodes se montrent fréquemment dans les infusions et dans les eaux de marais. (Dujardin.)

— Encycl. Les loxodes sont de très-petits infusoires ; leur longueur ne dépasse guère un demi-millimètre ; leur corps est plat, membraneux, transparent, renflé en dessus, souvent concave en dessous, ovale ou sinueux, irrégulier, obliquement prolongé en avant. Il semble revêtu d’une enveloppe flexible, non susceptible de se contracter, et munie de cils vibratiles au bord antérieur seulement. Ils se montrent fréquemment dans les infusions ou dans les eaux de marais altérées par la putréfaction ; quelques espèces se trouvent aussi dans l’eau de mer. Ces infiisoires avaient été pris d’abord pour des kolpodes, avec lesquels ils ont une certaine ressemblance par leur forme sinueuse ; mais leurs caractères les plus essentiels les rapprochent davantage des plesconies. Le loxode capuchon, type du genre, a été confondu avec le chilodon capuchon, qui en diffère par sa taille plus grande.

LOXODON s. m. (lo-kso-don— du gr. loxos, oblique ; odous, dent). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des nassauviées, originaire de l’Amérique australe.

LOXODROMIE s. f. (lo-kso-dro mî — du gr. loxos, oblique ; dromos, course). Mar. Courbe que décrit un navire lorsqu’il suit constamment le même rumb de vent.

■— Géom. Courbe tracée sur la surface, d’une sphère, de façon a. couper-sous un même angle tous les méridiens.

— Encycl. C’est Novius, géomètre portugais du xvie siècle, avantageusement connu par sa solution du problème du crépuscule maximum et par une invention assez peu différente de celle du vernier, qui envisagea le premier la question "des loxodromies et proposa à ce sujet la construction de tables pouvant servir a diriger les navigateurs.

Halloy reconnut à la loxodromie cette propriété curieuse qu’elle a pour perspective stéréographiquesurl’équateur une spirale logarithmique. Cette propriété résulte immédiatement de ce théorème bien connu : que les projections stéréographiques de deux tangentes à la sphère font entre elles le même angle que ces tangentes, il en résulte, en effet, que, la loxodromie coupant tous les méridiens sous le même angle, sa projection stéréographique sur l’équataur doit en couper tous les rayons sous un même angle, puisque ces rayons sont les projections stéréographiques des méridiens. On conclut de là aisément cette relation caractéristique que la différence des longitudes de deux points d’une loxodromie est représentée par la différence des logarithmes des tangentes des colatitudes de ces deux points, En effet, la projection stéréographique sur l’équateur d’une loxodromie a pour équation

t = ae, dans laquelle u est la longitude d’un point de la loxodromie, et f le produit du rayon par la cotangente de la demi-latitude. L’équation de cette projection peut donc s’écrire

K cotang -i. = ae,

et L désignant respectivement la latitude

et la longitude d’un point de la courbe sphérique ; cette équation peut aussi s’écrire

cotang--a’èL,

a’ étant déterminé par la condition 1 T

cotang -3io = a’ eu«,

où X, et L, désignent les coordonnées géographiques du point origine. Or on tire de ces équations

d’où

—Iog. nép. cot-, .

Cette équation peut servir k former des tables donnant les valeurs correspondantes do la longitude et de la latitude le long d’une même loxodromie.

LOXODROMIQUE adj. (lo-kso-dro-mi-ko

— rad.* loxodromie). Mar. Qui a rapport à la loxodromie : Angle loxobromiqub. Ligne

LOXODROMIQUE.

Tables loxodromiques, Tables au moyen desquelles on calcule le chemin que fait un navire.

LOXODROMISME s. m. ( !o-kso-dro-mi-sme

— du gr. loxos, oblique ; dromos, course). Marche dans une direction oblique.

— Géol. Loxodromisme des couches du globe

LOYA

terrestre, Parallélisme des couches, qui reste visible au milieu même des accidents les plus compliqués.

LOXONÈME s. m. (lo-kso-nè-me — du gr. loxos, oblique ; néma, fil). Moll. Syn. de chemnitzie.

LOXONÈVRE s. f. (lo-kso-nè-vre— dugr. loxos, Oblique ; neuron, nerf), Entom. Genre d’insectes diptères brachocères, voisin des mouches, dont l’espèce type habite l’Ile de Java.

LOXONIE s. f. (lo-kso-nl — du gr. loxos, oblique). Bot. Genre de plantes, de la famille des gesnéracées, comprenant un petit nombre d’espèces qui croissent aux lies Moluques.

LOXOPHYLLE s. 111. (lo-kso-fl-le — du gr. loxos, oblique ; phullon, feuille). Infus. Genre d’infusoires ciliés, de la famille des paraméciens : Le loxophylle pintade se trouve assez souvent dans l’eau des marais, (Dujardin.)

— Bot. Syn. de loxonie et de cyclomyce, genre de cryptogames.

— Encycl. Les loxophylles sont des infusoires à corps très-aplati, en forme de-laine ou de feuille, oblique, très-flexible, sinueux, ondulé ou même festonné sur les bords, et présentant des séries parallèles et écartées de cils vibratiles ; la bouche est située latéralement. Le loxophylle pintade est l’espèce la plus connue. Il est visible k l’œil nu, bien que sa longueur n’atteigne pas un demi-millimètre. Son corps est membraneux, transparent, susceptible de se courber et de se plisser d une manière aussi délicate que variée. Son bord latéral antérieur est dentelé ou crénelé, et le bord postérieur présente une rangée d’une douzaine de globules égaux et diaphanes. Ce loxophylle se trouve assez fréquemment dans l’eau des marais, autour de3 plantas aquatiques ; ses mouvements sont lents et rappellent ceux des planaires.

LOXOPYGE s. f. (lo-kso-pi-je — du gr. loxos, oblique ; pugê, fesse). Entom. Syn. de bolax, genre d’insectes.

LOXOSTOME s. m. (lo-kso-sto-me — du

fr. loxos, oblique ; stoma, bouche). Moll. Syn. ’alvinie.

LOXOSTYLE s. m. (lo-kso-sti-le — du gr. loxos, oblique, et de style). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des térébinthacées, originaire du Cap de. Bonne-Espérance.

LOXOTIS s. m. (lo-kso-tiss — du gr. loxotês, obliquité). Bot. Genre de plantes, de la famille des gesnéracées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans l’Asie tropicale.

LOXURE s. m. (Io-ksu-re — du gr. loxos, oblique ; oura, queue). Entoin. Genre d’insectes lépidoptères diurnes, de la famille des éryciniens, tribu des lycénides, formé aux dépens des hespéries, et dont l’espèce type habite l’Afrique occidentale.

LOYAEUTS (Samuel), théologien flamand, né en 1540 à Attenhoven, près de Liège, mort en 1614.’Il professa les humanités et la théologie, et publia, entre autres écrits : le Chemin des vertus (Anvers, 1599) ; Enodationes Evangeliorum (Louvain, 1608-1620, 6 vol. in-12),

LOYAL, ALE adj. (loi-ial ou lo-ial, a-lerad. loi). Sincère, franc et honnête : Un homme loyal. Un loyal chevalier. Un cœur loyal. Soyez désintéressés, francs et loyaux en amour, en amitié et dans les affaires. (Raspail.) Une loyale république est le rêve de tous les esprifs généreux et indépendants. (Mme E. de Gir.) Pour être loyal et franc en société, il faut dire toujours la vérité, mais non pas toute la vérité. (Boitard.) Hommes francs et loyaux, méfiez-vous toujours Des gens qui vont sous terre et par d’obscurs détours.

VlENNET.

Il Fidèle et dévoué : Un loyal serviteur, il Inspiré par la droiture : Des sentiments loyaux. Des paroles loyales. Des offres {loyales. Il Inspiré par la fidélité et le dévouement : De loyaux services.

— A signifié Qui n’est pas fraudé, qui est comme il doit être régulièrement, comme la loi le veut : Vin loyal. Marchandisesloyales.

— Féod. Loyal aide, Impôt que le vassal devait payer au seigneur, lorsque celui-ci était reçu de l’ordre du Saint-Esprit. Il Se disait aussi d’un impôt qui remplaça la taille, dans certaines provinces.

— Jurispr. Loyaux coûts, Dépenses faites par l’acquéreur d’un immeuble en sus du prix de l’acquisition : Frais et loyaux coûts, ii Don et loyal inventaire, Inventaire vrai et sincèrement fait.

— Manège. Cheval loyal, Cheval docile, qui obéit de son mieux et ne regimbe pas quand on le châtie, il Douche loyale, Bouche docile, qui obéit au mors.

— Syn. Loynl, droit, vrai. V. DROIT.

— Encycl. Jurispr. Loyaux coûts. On désigne sous le nom de loyaux coûts les frais que 1 acquéreur d’un immeuble a été obligé de payer en sus du prix de l’acquisition, tels que papier timbré, honoraires du notaire, pots-de-vin, droit3 d’enregistrement, salaire du courtier ou du mandataire, frais de transcription et de purge des hypothèques, en un mot tous les frais que la vente a occasionnés. On doit aussi considérer comme loyaux coûts les frais de voyages pour passer le contrat.

LOYA

On regarde encore comme loyaux coûts les intérêts du prix que l’acquéreur a payé au vendeur. Leretrayant doit les payera compter du jour du payement de l’acquisition jusqu’à celui des offres de remboursement, à moins que l’acquéreur n’ait perçu les fruits de l’immeuble, auquel cas il est censé indemnisé de la privation de la jouissance du prix qu’il a payé. Sont également réputés loyaux coûts les frais de l’action que 1 acquéreur a dirigée contre le vendeur pour l’obliger k exécuter le contrat ; mais remarquons qu alors le rêtrayant doit être subrogé a l’acquéreur pour répéter ces frais au vendeur.

Enfin on doit aussi compter au nombre des loyaux coûts les frais d instance faits par l’acquéreur sur la demande en retrait formée contre lui lorsqu’il n’a point contesté.

LOYAL (monsieur), personnage comique du Tartufe. C’est l’huissier qui vient saisir, au nom du saint homme, la maison d’Orgon. Il entre solennellement en scène, et, comme on éclate de rire, il décline à haute voix ses nom, titre et qualité : Je m’nppelle Loyal, natif de Normandie, Et suis huissier à- verge, en dépit de l’envie.

Les huissiers sont toujours ridicules, au théâtre ; les poètes se vengent ainsi des tracassans nombre que leur a suscités cette race néfaste ; aussi Cléanthe s’amuse-t-il à jouer sur le nom de cet officier ministériel et a bafouer sa mine piteuse ;

Ce monsieur Loyal porte un air bien déloyal] Malgré tout, l’huissier à verge instrumentera, et, si on lui donne les coups de pied au bas des reins, il les portera froidement sur la note des « frais et loyaux coûts. •

LOYALEMENT adv. (loi-ia-le-man — rad. loyal). D’une manière loyale : Agir loyalement. On vous a loyalement prévenu. Les fripons se moquent de l’honnête homme qui joue loyalement avec eux. (De Ségur.) La guerre loyalement conduite, aboutissant à une victoire de bon aloi, emporte justice. (Proudh.)

LOYALISME s. m. (loi-ia-li-sme ou lo-iali-sme — rad. loyal). Hist. En Angleterre, Dévouement aux princes de la famille des Stuarts. Il En Amérique, Dévouement aux intérêts de l’Angleterre lors de la guerre de l’indépendance.

LOYALISTE s. m. (loi-ia-li-ste— rad. loyalisme). Hist. Individu qui professe le loyalisme.

LOYALTY (lies), petit archipel océanien, dépendant de la Nouvelle-Calédonie, à l’E. de laquelle il est situé, par 20° 30’ et 21" 5’ de latit. S. et 164<>et lG5«45’de longit. Ë. Cet archipel se compose de trois lies principales : Mare ou Britannia, Lifou ou Chabrol, Ouvéa ou Halgan, et de quelques îlots. On évalue k 12,000 le nombre des habitants, qui appartiennent à deux familles bien distinctes : les uns, émigrés des lies Wallis, sont de la branche polynésienne des Malais ; les autres sont des nègres océaniens.

Ces Iles, malgré leur étendue et leur situation sur le chemin des navires qui vont de la Nouvelle-Galles du Sud en Chine ou dans l’Inde par la route du N., étaient restées presque inconnues jusqu’à ces derniers temps, et l’on n’avait que des données très-vagues sur leur position, sur leur nombre et même sur leur existence. Quelque rapprochées qu’elles fussent de la Nouvelle-Calédonie, elles avaient échappé, par un hasard assez singulier, aux recherches du capitaine Cook, lors de son exploration de la côte orientale de cette grande île. Dix-neuf ans plus lard, d’Entrecasieaux, se rendant de Tonga-Tabou au mouillage de Balade, tomba sur l’extrémité septentrionale des Iles Loyalty, qu’il nomma îles Beaupré.

C’est donc à l’expédition de d’Entrecasteaux qu’on a dû la première connaissance des îles Loyalty ; mais ce navigateur fut loin de soupçonner toute leur étendue. L’archipel a été exploré en 1827 par le capitaine Dumont-d’Urville, qui, en donnant aux baies et aux promontoires des noms contemporains (baie de Chateaubriand, cap Bernardin-de-Suint-Pierre, etc.), a pris date, au nom de la Fiance, dans ces lointains parages.

Les îles Loyalty ont cependant été plus tard occupéesetooloniséespar lesAnglais. La rareté de l’eau et la nature calcaire du sol rendent celui-ci peu fertile. Les cours d’eau manquent complètement. Pour trouver de l’eau potable, il faut creuser le sol, à une* petite profondeur, il est vrai. Une mince couche de terre végétale couvre des roches madiéporiques, supportées elles-mêmes par des roches d’origine volcanique. Des bois couvrent une grande partie de Lifou et se composent de conifères, de pandames, de santals, de cocotiers. Les indigènes cultivaient le taro, l’igname, la banane avant l’arrivée des Européens ; ceux-ci ont introduit la culture du caféier, du cotonnier, do l’indigotier, de la canne à sucre. En fait d’animaux domestiques, on n’élève guère que le porc. Le manque d eau paraît interdire tout avenir k cette colonie.

LOYAII (E.), littérateur et auteur dramatique français, né à Amboise vers 1804. Il se rendit k Paris pour y suivre la carrière des lettres, publia en 1830 un roman philosophique, le Prêtre, qui obtint un certain succès, puis lit paraître la Vis.de saint François de Sales (1842), les Auges sur la terre (1830), la

LOYE

751

Nouvelle Antigone (1837), livre dans lequel l’auteur annonce son intention de faire du roman un instrument de moralisation. Cette même année, il fit jouer à l’Odéon les Français à Naples et une Invasion des Normands, pièces en vers, collabora en 1839 à un vaudeville intitulé : le Chevalier de Çrcqwj, et donna, sans aucun succès, k l’Odéon en 1845, une nouvelle pièce, le Lis d’Evrcux. Depuis lors, M. Loyau a publié le Sous-diacre (1849, in-8°) et les Niniviles (1851), recueil deprose et de vers.

LOYAUTÉ s. f.. (loi-iô-té — rad. loi). Caractère d’une personne loyale ; franchise, droiture, honnêteté : Un caractère d’une grande loyauté. Un homme plein de loyauté. La franchise est plus adroite et Ici loyauté plus habile qu’on ne la pense, (Anceldt.) Si la ruse prend le masque de la loyauté, c’est parce qu’elle sait bien que la loyauté est te seul pouvoir infaillible sur les bons esprits. Il n’y a au monde que les femmes qui puissentencore maintenir dans le cœur des hommescette sublime démence qu’on appelle le courage, cette divine niaiserie qu’on nomme la loyauté. (Mme de Gir.) Il Caractère de ce qui est loyal : Une conduite pleine de loyauté.

— Techn. anc. Plomb de loyauté’, Dans la sayetterie ou fabrique de serge d’Amiens, Dernier plomb qu’on mettait aux étoffes qui avaient les qualités exigées par les règlements.

LuVAUTÉ (Anne-Philippe-Dieudonné DE), officier d’artillerie français, né en 1750, mort vers 1830. A l’âge de onze ans, il entrait comme bombardier dans une compagnie d’artillerie, et, k quatorze ans, il était nommé officier. Après avoir fait les campagnes do Corse et d’Amérique, il revint en France et émigra au commencement de la Révolution. En 1791, il tenta en Alsace un soulèvement qui échoua, fut arrêté, et, aux massacres qui eurent lieu le 9 septembre 1792 k Versailles, on le laissa pour mort. Revenu k la vie, il séréfugia en Angleterre, où il inventa et expérimenta plusieurs engins de guerre très-destructeurs, entre autres la bombardièreroyale, et fut nommé colonel d’un régiment d’artillerie en garnison k Saint-Domingue. Revenu en France en 1802, il fut enfermé au Temple, et, lors de sa mise en liberté, soumis k la surveillance de la police ; il tomba dans une-profonde misère et accepta un emploi dans l’administration de la grande armée de Russie. Fait prisonnier k Moscou, incarcéré en Sibérie, puis renvoyé en France en 1814, il sollicita longtemps des Bourbons une position et obtint une modique place de professeur dans une école militaire, emploi qu’il ne put conserver ; aussi mourutil dans un dénûment absolu.

LOYCZ (Pierre), théologien belge, mort k Anvers en 1646. Protonotaire apostolique et curé de Saint-Willebrod d’Anvers, it passait pour fort érudit et obtena.it un grand succès dans ses prédications. On a de lui, entre autres œuvres : Sxculum aureum, sive de pace libri duo (Anvers, 1G45, in-fol.) ; Laboris en~ comium (Anvers, 1646, m-4»).

LOYD (Samuel-Jones), économiste anglais, né vers 1795, mort en 1859. Il dirigea k Londres une importante maison de banque, et publia sur les questions linancières et monétaires plusieurs ouvrages remarquables et fort estimés. Nous citerons de lui : lié flexions sur les causes et conséquences de la dépression du marché monétaire (Londres, 1837, in-8°) ; Du mouvement, de la circulation et de l’administration de la banque d’Angleterre (1840, in-8"), son meilleur ouvrage ; De la séparation [des fonctions de la Banque d’Angleterre (1844, in-8°), écrit dont les idées furent adoptées par sir Robert Peel.

I.OYEXS (Hubert), historien belge, né à Maastricht en 1599, mort k Bruxelles en 1684. Il fit ses études de droit et devint secrétaire du roi près du conseil de Brabant. Ses principaux ouvrages sont : Tractutus de curia Brabantia (Bruxelles, 1672) ; Veridicus Delgicus (1669, in-8°) ; Synopsis rerum mémorabilium bello et pace gestarum ab Lotharingie et Brabantix ducibus, 1267-1233 (1672, in-4").

LOYENS (Jean-Guillaume), écrivain héraldique belge, né k Liège, mort dans cette même ville vers 1740. Il exerçait les fonctions d’échevin près la haute cour de Jupille et il a publié le ïlecueii héraldique des bourgmestres de Liège (Liège, 1720, in-fol.).

LOYER s. m. (loi-iéou lo-ié — rad. louer). Prix du louage d’une maison, d’un logement ou d’un bâtiment quelconque : Le LOYiiRid’un appartement. Le loyer d’un magasin. Payer un gros loyer. Payer le premier terme de son loyer. 1 ! Maison, appartement pris k louage : Prendre un fort loyer, h Terme, époque où l’on paye son loyer : C’est demain le loyer, et notre bourse est à sec. (Scribe.)

— Prix de louage d’une propriété quelconque : Le loyer a/une ferme, d’un bois, d’un étang. Le loyer de la terre, de même que celui de l’argent et de toute valeur mobilière et immobilière, est un fait spontané, universel, qui a sa source au plus profond de notre nature. (Proudh.) il Salaire d’un ouvrier ou d’un serviteur k gages : On ne doit point retenir te loyer du serviteur et du mercenaire. (Acad.)

Il Vieilli en ce sens.

— Fig. Inconvénients qui compensent certains avantages : Dieu nous fuit payer ici-bas le loyer des avantages qu’il nous a départis. (Cl. Tillier.) il Usage passager ; Le mot j >o-