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dans ces fonctions de hautes capacités. C’est ainsi qu’il parvint à augmenter les revenus de l’État de 65 millions et à combler un déficit annuel de 10 millions. En même temps, il encouragea le commerce, l’industrie, et créa des exploitations minières. Il était gouverneur du conseil des finances, surintendant général des manufactures, et avait été créé comte par Charles IV, lorsque sa santé le força à quitter le ministère des finances quelques mois avant sa mort.

LOPEZ Y PORTAMA (Vicente), peintre espagnol, né en 1772, mort en 1855. Sa vocation pour la peinture s’étant révélée de très-bonne heure, sa famille lui donna pour maître le franciscain Villanueva, après la mort duquel il alla se perfectionner à Madrid, dans l’atelier de Mariano Maella. Sa réputation prompteinent établie lui valut 1 honneur d’être nommé pur Charles IV peintre de la couronne, et Ferdinand VII enchérit sur ces faveurs en nommant Lopez premier peintre du roi et professeur des infantes. Quelque temps après, l’artiste recevait la direction générale de l’Académie de San-Fernando. Lopez, tout en se distinguant dans la fresque et la peinture à l’huile, excellait particulièrement dans la détrempe. Parmi ses nombreux ouvrages, disséminés dans les résidences royales, les églises et les cloîtres de Valence et de la Catalogne, on cite : la Naissance de Saint Vincent Ferrier ; Saint Antoine de Padoue ; la Mère de Dieu priant povr les pauvres ; la Vierge des orphelins ;’ Saint fin fus devant les fidèles ; les portraits de Ferdinand VII, du général Alava, du maréchal Sachet et de Â/me Murray.

LOPEZ V1LLALOBOS (Francesco), médecin espagnol de la fin du xve siècle. C’est lui qui, le premier en Espagne, s’est occupé des maladies vénériennes, dans. Son livre intitulé : El sumario de la mediiina con un tratado sobre las pestiferas bubas (Salamanque, 1498, in-fol).

LOPEZ DE ZARATE, poëte espagnol. V. Za- RATK.’

LOPÉZIE s. f. (lo-pé-zl — de Lopez, natur. espagn.). Bot. Genre de plantes, de la famille dos onugrariées, type de la tribu des lopéziées, comprenant plusieurs espèces qui croissent au Mexique.

LOPÉZIE, ÉE adj. (lo-pé-zi-é — rad. lopézie).’Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte à la lopézie.

— s. f. pi. Tribu de la famille des onagrariées, ayant pour type le genre lopézie.

LOPHANTHË s. m. (lo-fan-te — du gr. lop/ios, aigrette ; anthos, fleur). Bot. Genre deplantes, de la famille des labiées, tribu des népétées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans la Sibérie orientale et l’Amérique boréale. Il Syn. de walthérie, autre genre de plantes.

LOPHATHÈRE s. m. (lo-fa-tô-re — du gr. loplios, aigrette ; athêr, épi). Bot. Genre de plantes, de la famille des graminées, tribu des festucées, comprenant plusieurs espèces qui croissent à Amboine.

LOPHE s. f. (lo-fe — du gr. lophas, crête), Entom. Section des bembidions, genre d’insectes coléoptères, comprenant six ou sept espèces qui presque toutes habitent l’Europe.

LOPH1DIE s. f. (lo-fl-dî—du gr. lophidiou, petite crête). Entom. Genre d’insectes coléoptères, pentamères, de la famille des carabiques, tribu des féroniens, comprenant deux espèces qui habitent Sierra-Leonè.

— Bot. Syn. de schizée.

LOPHIE s, f. (lo-fî — du gr. lophos, aigrette). Ichthyol. Nom scientifique du genre baudroie.

— Bot. Syn. d’ALLOPLECTE, genre de plantes.

— Encycl. Ichthyol. Le genre lophie comprend les poissons auxquels on a donné le nom de baudroie ; il nous reste donc à compléter ici les détails succincts que nous avons donnés à ce dernier mot. La lophie pêcheuse ou baudroie commune peut atteindre 2 mètres de longueur. Sa tête, épineuse, déprimée et presque circulaire, porte on dessus trois ou quatre longs filets, très-mobiles, qu’on a regardés comme les rayons d’une première dorsale très-avancée ; la largeur inusitée de cet organe tient au grand développement de la membrane branchiostége, soutenue par six longs rayons, et qui, au lieu d’être fendue sur les côtés des ouïes, se prolonge pour se contourner et embrasser la base de la nageoire pectorale. La gueule, très-fendue, est armée de dents coniques, longues, aiguës, serrées, dont plusieurs sont mobiles ; au-dessus des deux côtés de la mâchoire supérieure se trouvent deux fortes épines ; la mâchoire inférieure est fortement proéminente, ce qui fait que la baudroie a toujours la gueule en partie ouverte. Dans le Midi, l’expression gueule de baudroie est employée proverbialement pour désigner un gros mangeur.

Ce poisson a la peau nue. Autour des yeux on remarque plusieurs tubercules épineux. Le dos est bleuâtre ou verdâtre, avec une teinte rouge, et parsemé de taches blanches. Le corps est bordé d’appendices charnus. Les nageoires pectorales sont pédicellées ou supportées commo par des bras ; Belon les compare à des pieds semblables a ceux de la gre LOPH

nouille, et prétend que la lophie s’en sert | pour marcher au fond de l’eau. La forme monstrueuse de ce pohson, sa figure hideuse, son regard de côté, sa large gueule concourent à lui donner un aspect repoussant.

La lopliie baudroie habite les mers de l’Europe et de 1 Asie. Elle se cache dans la vase, en laissant paraître au-dessus ses longs rayons ; ils lui servent d’appât pour prendre les petits poissons, qu’elle met souvent en réserve dans les cavités profondes de ses ouïes. On croit qu’elle élève aussi au-dessus. de la vase les ouvertures do ses narines, placées à l’extrémité d’un tentacule charnu ; elle peut ainsi respirer et attendre patiemment sa proie. On soupçonne encore quelle devine par l’odorat la présence de ses victimes. Ce poisson, est très-vorace ; on assure avoir trouvé dans son estomac de grosses anguilles et même de petits squales de la longueur du bras. Les pêcheurs disent qu’il combat et dompte le requin ; ce fait est au moins douteux.

La chair de la baudroie est estimée ; elle est blanche et assez semblable, pour le goût, à celle de la grenouille. On a peine à comprendre que Rondelet, qui devait bien la connaître, l’ait trouvée molle, de mauvais goût et difficile il digérer. On s’est amusé quelquefois à retirer les entrailles de ce poisson, puis ii lui introduire dans le corps une bougie allumée. Dans l’obscurité, on obtient ainsi l’apparence d’un spectre.

La lophie histrion ou baudroie tachetée est beaucoup plus petite que la précédente. Sa couleur est d’un rouge brunâtre, présentant des taches noires ondées, éparses sur tout le corps. Sa gueule, ouverte, imite a peu près celle d’un chien. On trouve cette espèce dans l’Océan, parmi les fucus. Quand elle nage, elle étend ses nageoires, en même temps qu’elle enfle son corps, qui prend alors à peu près la forme d’un ballon. Sa chair n’est pas bonne à manger. Une troisième espèce, des mers d’Amérique, porte le nom de chauoesouris de mer.

LOPHINE s. f. (lo-fi-ne). Chim. Substance solide, cristalline, sans saveur ni odeur, insoluble dans l’eau et l’alcool, que l’on prépare en distillant l’hydrobenzamide, alcaloïde qui résulte de l’action de l’ammoniaque sur l’essence d’amande amére.

LOPHIOCÉPHALE s. f. (lo-fi-o-sé-fa-ledu gr. lophos, aigrette ; kephalê, tète). Annél. Genre d’annélides, voisin des lombrics et des naïdes, et dont l’espèce typa habite le golfe de Naples.

LOPHIODON s. m. (lo-fi-o-don — du gr. lophos, crête ; odous, dent), Mamm. Genre de mammifères pachydermes, voisin des tapirs, qui ne se trouve plus qu’à l’état fossile : Les espèces de lophiodon sont nombreuses. (Laurillard.)

— Encycl. Les lophiodons sont très-voisins des tapirs ; ils ont, comme eux, six incisives et deux canines à chaque mâchoire, sept molaires de chaque côté à la mâchoire supérieure et six à l’inférieure ; quelques espèces ont un vide assez grand entre la canine et la première molaire. Comme chez les tapirs aussi, les molaires oifrent des collines ou crêtes transversales, d’où le nom du genre ; mais ces collines sont plus obliques. Tous les autres os connus indiquent des affinités avec les tapirs, les rhinocéros et les hippopotames. Le genre lophiodon, aujourd’hui éteint, n’est connu que par des débris fossiles, trouvés dans les terrains tertiaires moyens et supérieurs. On y a reconnu un assez grand nombre d’espèces, trouvées à Issel (Aude), à Argenton (Indre), à Soissons, aux environs de-Montpellier et de Laon, à Provins, à Sansan (Gers), etc., ,

LOPHIOLE s. m. (lo-fi-o-le — dimin. du gr. lophos, aigrette). Bot. Genre de plantes, de la famille des hémodoracées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans l’Amérique du Nord.

LOPHIOLÉPIS s. m. (lo-fi-o-lé-piss —dugr. lophos, aigrette ; lepis, écaille). Bot. Syn. de cirse, genre de carduacées.

LOPHION s. m. ( !o-fi-on — du gr. lophos, crête). Bot. Genre do petits champignons, croissant sur le bois et les feuilles des pins.

LOPHIONOTE adj. (lo-fi-o-no-te — du gr. loplios, aigrette ; nôtos, dos). Ichthyol. Dont la nageoire dorsale est très-allongée,

— s. m. pi. Famille de poissons holobranches, qui offrent le caractère ci-dessus indiqué.

LOPHIRACÉ adj. (lo-fi-ra-sé — rad. lophire). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au lophire. h On dit aussi lophire.

— s. f. pi. Famille de plantes dicotylédones, suivant les uns, ou simple tribu de la famille des diptérocarpées, d’après les autres, ayant pour type le genre lophire.

LOPHIRE s. m. (lo-fi-re — du gr. lophos, aigrette). Bot. Genre d’arbres, de la famille des diptérocarpées, ou type de celle des lophiraeées, suivant les divers auteurs, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans l’Afrique tropicale, y Syn. de rhodomele, genre d’algues marines.

LOPH lu s s. m. (lo-fi-uss — du gr. lophos, aigrette). Ichthyol. Nom scientifique du genre baudroie.

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LOPHOBRANCHE adj. (lo-fo-bran-chedu gr. lophos, aigrette ; bragchla, branchies). Ichthyol. Qui a les branchies en forme d’aigrette.

— s. m. pi. Ordre de poissons osseux, caractérisé par des branchies en forme d’aigrette, de panache ou de houppe, et comprenant les genres syngnathe, hippocampe, solénostome et pégase.

— Encycl. Les lophobranches constituent un ordre de poissons osseux, facile à distinguer de tous les autres, en ce que les branchies, au lieu d’avoir, comme à l’ordinaire, la forme de dents de peigne, se divisent en petites houppes arrondies, disposées par paires le long des arcs branchiaux ; de la le nom scientifique de ce groupe. En outre, ces branchies sont renfermées sous un grand opercule attaché par une membrane qui ne laisse qu’un petit trou pour la sortie de l’eau, et qui ne montre dans son épaisseur que quelques vestiges de rayons. Ces poissons ont en général des formes bizarres, et tout leur corps est recouvert de plaques osseuses qui, par leur réunion, lui donnent des contours anguleux. Leur bouche est très-étroite ; aussi ne peuvent-ils se nourrir que d’animaux de très-petit volume, notamment d’insectes, do vers, de mollusques ou de zoophytes. Cet ordre est le moins nombreux de toute la classe des poissons. Il forme une seule famille, qui comprend les quatre genres syngnathe, hippocampe, solénostome et pégase. Tous ces poissons sont marins et répandus dans les diverses régions du globe. La petitesse de leur taille et l’épaisseur de leur peau réduisent leurs organes intérieurs à de si faibles dimensions, qu’ils n’ont presque pas de chair ; aussi aucune espèce n’est-elle employée comme aliment. La bizarrerie de leurs formes les fait seulement rechercher commo objet de curiosité. Les noms scientifiques de la plupart des genres rappellent ces formes étranges. Les pégases ont de grandes nageoires pectorales semblables à des ailes j les hippocampes, un dos recourbé comme 1 encolure d’un cheval ; les syngnathes, les mâchoires soudées en un museau tubuleux ; les solénostomes ont aussi la bouche très-allongée.

LOPHOCÉPHALE s. m. (lo-fo-sé-fa-le — du gr. lophos, crête ; kephalê, tête). Entom. Genre d’insectes hémiptères, de la famille des réduviens, comprenant plusieurs espèces qui vivent aux Indes orientales : Les lophocéphales se font remarquer par leur tête prolongée entre les yeux. (Blanchard.)

LOPHOCÈHE s. m. (lo-fo-sè-re —du gr. Jophos, aigrette ; keras, corne), Ornith. Syn. de pauxi, genre d’oiseaux gallinacés.

LOPHOGITTE s. f. (lo-fo-si-te — du gr. lophos, aigrette ; kitta, pie). Ornith. Division du genre pie.

LOPHODE s. m. (lo-fo-de — du gr. lophodès, porte-aigrette). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, dont l’espèce type habile le Chili.

LOPHODÈRE s. m. (lo-fo-dè-re— du gr. lophos, aigrette< derè, cou). Entom. Syn. de

CYPHORHYNQUE.

LOPHOFÈRE s. m. (lo-fo-fè-ré— du gr. lophos, aigrette, et du lat. fero, je porte). Ornith. Syn. de lophophore.

LOPHOLÈNE s. m. Co-fo-lè-ne — du gr. lophos, aigrette ; luina, enveloppe). Bot. Genre de sous-arbrisseaux, de la famille des composées, tribu des sénécionées, comprenant plusieurs espèces qui croissent au Cap de Bonne-Espérance.

LOPHOGONE adj. (lo-fo-go-ne — du gr. lophos, aigrette ; gônia, angle). Hist. nat. Qui a des angles découpés en franges : Euphorbe

LOPHOGONE.

LOPHOME s. f. (lo-fo-me — du gr. lophos, crête ; omos, épaule). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la famille des mélasomes, dont l’espèce type habite le nord de l’Afrique.

LOPHOI^JCÈRE s. m. (lo-fo-no-sè-re). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des longicornes, tribu des cérambyeins, comprenant deux espèces qui habitent l’Amérique du Sud.

LOPHONOTE s. m. (lo-fo-no-te — du gr. lophos, aigrette ; notos, dos). Entom. Genre d’insectes diptères brachocères, de la famille des asiliens, formé aux dépens des asiles, et comprenant une douzaine d’espèces, presque toutes d’Afrique.

— s. f. Annél. Genre d’annélides sétigères, dont l’espèce type habite le golfe de Naples.

LOPHOPHANE s. m. (lo-fo-fa-ne — du gr. lophos, aigrette ; phaneis, apparent). Ornith. Syn. de mésange.

LOPHOPHORE s. m. (lo-fo-fo-re — du gr. lophos, aigrette ; phoros, qui porte). Ornith. Genre d’oiseaux gallinacés, type de la tribu des lophophorinées, comprenant un petit nombre d’espèces qui habitent les montagnes du nord de l’indoustan : Le jardin d’acclimatation du bois de Boulogne s est enrichi, il y a euuiron douze ans, d’un couple de lopkophoiîes, les premiers de ces curieux oiseaux qu’on eût vus vivants en France. (Eug. Clément.) Il On dit aussi lophokère.

— Encycl. Les lophophore» ont pour ca LOPH

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ractères : un bec long, fort, très-courbé, large à sa base, à bonis saillants, à mandibule supérieure large, tranchante à son extrémité et dépassant de beaucoup l’inférieure ; des narines situées à la base du bec, recouvortes en arrière par une memhrane revêtue de plumes ; des tarses courts, armés d’un fort éperon ; une queue droite, horizontale, arrondie à l’extrémité. Comme les faisans, avec lesquels on les avait confondus d’abord, ils ont un plumage généralement peint des plus riches, couleurs, et toute la circonférence de l’œil recouverte d’une peau nue ; ils ressemblent aux paons par la belle huppe dont leur tète est ornée. Ce genre renferme un petit nombre d’espèces, oui habitent les montagnes de l’indoustan. Elles ne sont pas encore bien déterminées, à cause du petit nombre d’individus qu’on a pu étudier.

Le lophophore resplendissant, appelé aussi impey ou oiseau d’or, et qu’on peut regarder comme le type du genre, est un des plus beaux oiseaux de l’ordre des gallinacés. Sa taille est à peu près celle d’un faisan ; il a environ û"n, G0 de longueur totale. Son plumage est des plus riches ; tout le dessus du ’ corps offre les plus brillantes nuances de vert bronzé à reflets dorés, pourpres et azurés ; le dessous est noir à reflets verdâtres. Le mâle a la tête ornée d’un panache élégnnt, composé de plumas à tige droite et mince, terminée par une sorte de palette allongée et dorée. La femelle est un peu plus petite que le mâle, et sa parure est bien moins riche ; tout son plumage est d’un brun terne, avec des raies et des taches irrégulières fauves et rousses ; elle a de plus une raie blanche derrière l’œil, et l’éperon du ’tarse est remplacé par un tubercule.

Les mœurs du lophophore, à l’état sauvage, ne sont pas encore bien connues j on sait seulement qu’il vit dans les lieux solitaires et qu’il est assez farouche. La voix du mâle ressemble un peu à celle du faisan, maiselie est plus sonore. A certaines époques de l’année, le lophophore traîne ses ailes, étale sa queue, redresse la tête, fait entendre un gloussement rauque et assez fort, comme le dindon, qu’il imite aussi par les attitudes grotesques qu’il prend en marchant. Il est probable que ses habitudes ordinaires ne différent pas beaucoup de celles des paons et des faisans. On le trouve surtout dans les montagnes de l’Himalaya et du Népaul, d’où on l’apporte souvent à Calcutta comme objet de curiosité. Il supporte les climats tempérés et froids beaucoup mieux que les climats chauds. F. Cuvier avait pensé qu’il serait possible de l’acclimater chez nouSj et d’en enrichir’nos volières, peut-être même nos basses-cours.

La première tentative d’introduction de ce bel oiseau est due à lady Impey ; mais elle n’eut aucun succès. Les oiseaux moururent pendant la traversée de l’Inde en Angleterre. Plus tard, la Société zoologique de Londres parvint à s’en procurer quelques couples, qui ont prospéré et se sont reproduits régulièrement. Lé jardin d’acclimatation du bois de Boulogne eu possède aussi do beaux spécimens. Le lophophore paraît s’accommoder parfaitement de notre climat, et supporté aussi très-bien la captivité.

Une seconde espèce, beaucoup moins connue, est le lophophore de Gardner ; il est d’un tiers plus petit que le précédent ; la couleur dominante de son plumage est un brun de rouille mêlé de lignes noires ondulées et fort étroites. Il habite aussi les montagnes du Népaul.

LOFHOPHORINÉ, ÉE (lo-fo-fo-ri-né — rad. lophophore). Ornilh. Qui ressemble ou qui se rupporte au lophophore.

— s. f. pi. Tribu d’oiseaux gallinacés, de la famille des phasianidées ou faisans, ayant

j pour type le genre lophophore..

LOPHOPHYTE. s. in. (lo-fo-fi-te — du gr. lophos, aigrette ; phuton, plante). Bot. Genre de plantes, de la famille des balandphoréès^ type de la tribu des lophophyiées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans les régions tropicales du Brésil.

LOPHOPHYTE, ÉE adj. (lo-fo-fi-té — rad. lophophyte). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au lophophyte.

— s. f. pi. Tribu de la famille des balanophorôes, ayant pour type le genre lophophyte.

LOPHOPODE s. m. (lo-fo-po-de — dugr. lophos, aigrette ; pous, podos, pied). Zooph. Genre de polypes bryozoaires d’eau douce : M. Gervais regarde te lophopodb comme une plutnalelle : (Dujardin.)

LOPHOPS s. m. (lo-fopss — du gr. lophos, crête ; ops, face). Entom. Genre d’insectes hémiptères, de la famille des fulgoriens, dont l’espèce type habite l’Afrique.

, LOFHOPTÉRYS s. m. (lo-fo-pté-riss — du gr. lophos, aigrette ; pterux, aile). Bot. Genre d’arbres et d’arbrisseaux, de la famille des malpighiaeées, tribu des notoptérygiées, comprenant plusieurs espèces qui croissent a la Guyane.

LOPHOPTÉRYX s. m. (lo-fo-pté-rikss — du gr. lophos, ’ aigrette ; n(ente, aile). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, formé aux dépens des notodontes, et comprenant trois ou quatre espèces qui habitent l’Europe centrale.