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LEPRINCE (Jean), peintre français, né en 1733, mort en 1781. Élève de Boucher et déjà connu avantageusement par ses paysages et ses gravures, il fut contraint, à la suite d’embarras domestiques, de se réfugier à Saint-Pétersbourg, où il fut accueilli avec une faveur marquée. Le climat de la Russie étant contraire à sa santé, il revint en Fiance, se fit recevoir à l’Académie de peinture, nuis, plus tard, fut nommé conseiller d’académie. On cite, parmi ses principaux ouvrages : les plafonds du palais impérial a Saint-Pétersbourg ; le Baptême dans le rit grec, et les Frères quêteurs distribuant des agnus à la porte d’un cabaret. 11 a également composé une foule de dessins lavés a l’encrede Chine.

LE PRINCE (Nicolas-Thomas), littérateur et bibliographe, né à Paris en 1750, mort en 1818.11 obtint un emploi à la Bibliothèque du roi, puis remplit jusqu’en 1792 les fonctions d’inspecteur de la librairie près de la chambre syndicale de Paris. On a de lui : Anecdotes des beaux-arts (Paris, 1770-1781, 3 vol. in-8°), avec Nougaret ; Essai historique sur la bibliothèque du roi (Paris, 1782, in-8u), avec le même ; Petite bibliothèque des théâtres (Paris, 1784-1789, 80 vol. in-18), avec Baudrais. — Son frère, René Le Prince, né à Paris en 1753, fut également employé à la Bibliothèque royale. On a de lui : Jiemarques sur L’étut des arts au moyen âge (Paris, 1782), et une édition du Traité du choix et de la méthode des études de l’abbé Fleury (1784, in-12).

LEP1Î1NCE DE BEADMONT (Jeanne-Marie), femme de lettres française, née à Rouen en 1711, morte en 1780. Élie était sœur du peintre Jean Leprince. Ayant épousé un M. de Beaumont, elle obtint, pour vice de forme, en 1745, la nullité de son union aveu un homme gui, ainsi qu’elle l’apprend elle-même, devait à son inconduite d’alfreuses infirmités. Devenue libre d’elle-même, Mme Leprince de Beaumont se consacra a des travaux littéraires, se remaria avec un M. Pichon, dont elle eut six enfants, passa en Angleterre, où elle fit des éducations particulières, puis revint en France en 1762 et termina ses jours dans sa petite terre de Charnavoi. C’était une femme instruite et laborieuse, a qui l’on doit 70 volumes. Son style est faible, négligé, sans couleur ; ses romans manquent d imagination et "de mouvement, mais on trouve dans tous les sujets qu’elle a traités des principes élevés et moraux, beaucoup de droiture d’esprit, de sens et de raison. Aussi ses productions, souvent réimprimées, trouvent leur place naturelle dans les bibliothèques de famille, et sont mises avec fruit entre les mains des jeunes filles et des enfants. Bon nombre de ses livres ont été spécialement composés pour la jeunesse et ont ou un très-grand succès. Tels sont notamment le Magasin des enfants (1757), le Magasin des adolescentes (1760), le Magasin des pauvres (1768), qui ont d’abord paru périodiquement a. Londres. Parmi ses autres ouvrages, nous citerons : le Triomphe de la vérité (1743), roman, son œuvre de début ; le Nouveau Magasin fiançais (Londres, 1750-1755, 3 vol. in-8a) ; Éducation complète (Londres, 1753, 3 vol. in-12) ; Anecdotes du xivo siècle (Londres, 1759) ; Instructions pour tes jeunes dames qui entrent dans le monde (1704, 4 vol.) ; Mémoires de la baronne de tiatleoille (Lyon, 17G6) ; la Nouvelle Ctarisse (Lyon, 1767) ; les Américaines (Lyon, 1770, 6 vol. in-12} ; le Mentor moderne (mi), Manuel de la jeunesse ; Contes moraux (1774, 2 vol.) ; Nouveaux contes moraux (1776, in-8°) ; Œuvres mêlées (Maastricht, . 1775, 6 vol.), etc.

LÉPRODÈRE s. f. (lé-pro-dè-re — du gr. lepros, écailleux ; derê, cou). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des longicornes, tribu des lamiaires, comprenant quatre espèces, qui vivent dans les régions tropicales dé l’Asie et de l’Afrique.

LÉPRONOTE s. f. (lé-pro-no-te — du gr. lepros, rude ; nôtos, dos). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des cycliques, tribu des colaspides ou des chrysomélines, comprenant une quinzaine d’espèces, qui vivent à la Guyane et au Brésil.

LÉPROPTÈRE s. m. (lé-pro-ptè-re — du gr. lepros, écailleux ; pteron, aile). Entoin. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des cycliques, tribu des colaspides ou des chrysomélines. comprenant une seule espèce, qui habite le Brésil.

. LÉPROSERIE s. f. (lé-pro-ze-rl — rad. lépreux). Hôpital pour les lépreux : À la suite des croisades, on établit un grand nombre de léproseries en France.

— Par anal. Lieu dégoûtant, séjour de vice invétéré : Le conseil municipal n’a pu rien faire encore pour laver cette grande léproserie, car la prostitution a depuis longtemps établi là son quartier général. (Balz.)

— Encycl. V. lèpre.

LÉPROSOME s. m. (lé-pro-so-me — du gr. lepros, écailleux ; sôma, corps). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des longicornes, tribu des lamiaires, comprenant une seuli»OTuèee, qui habite ’ l’île de ïénériffe.’ ■

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LEPROSUM, nom latin de Levroux.

LEPSINA ou LEFSINA, l’ancienne Eleusis, village de la Grèce moderne, à 17 kilom. N.-O. d’Athènes ; il donne son nom à un diocèse dont le chef-lieu est Kontoura.

LEPSIS e. f. (lè-psiss — gr. lêpsis, proprement prise, attaque). Mus. anc. Partie de la mélopée grecque.

— Encycl. La mélopée grecque était composée de trois parties, qu’on appelait : lepsis, mixis et chiésês. Cette dernière se divisait elle-même en trois autres parties. La prise ou lepsis enseignait au musicien en quel lieu de la voix à devait établir son diapason. On l’appelait aussi tuthia. Le compositeur voyait s’il devait placer son chant dans le système des sons bas, qu’ils appelaient hypatoïdes, dans celui des sons aigus, qu’ils nommaient nétoïdes, ou bien dans le système des sons moyens, qu’ils appelaient mésoïdes, répondant au mode nomique, consacré à Apollon.

LEPSIUS (Charles-Pierre), archéologue allemand, né à Naumbourg-sur-la-Saale en 1775, mort en 1853. Il étudia le droit aux universités de Leipzig et d’Iéna et entra dans la magistrature. Lorsque Naumbourg eut passé à la Prusse, il devint successivement directeurde l’inquisitoriat(i8l6), conseiller provincial du cercle de Naumbourg (1817), et enfin conseiller intime du gouvernement’ (1841). Parmi ses nombreux travaux historiques et archéologiques, il faut surtout citer : Sur l’antiquité et sur les fondateurs de la cathédrale de Naumbourg (Naumbourg, 1822) ; Histoire des évêques du diocèse de Naumbourg avant la réformation (Naumbourg, 1846). Il avait collaboré avec Puttrich au grand ouvrage sur les Monuments de l’architecture du moyen âge dans la Saxe et dans la’ l’huringe (1839-1841).

LEPS1US (Charles-Richard), orientaliste allemand, fils du précédent, né à Naumbourg en 1813. Il étudia fort jeune la philologie comparée aux universités de Leipzig, de Gœttingue, et en dernier lieu à Berlin, où il eut Bopp pour professeur, se fit recevoir docteur en philosophie en 1833, et partit ensuite pour Paris, muni de lettres de recommandation que lui donna Alexandre de Humboldt. Après avoir obtenu, en 1834, le prix académique institué par Volney, avec son mémoire sur la Paléographie appliquée aux recherches de la philologie, il fit paraître deux autres mémoires très-importants, qui furent imprimés dans la collection des comptes rendus de l’Académie de Berlin : Rapports des alphabets sémitique, indien, persan ancien, égyptien ancien et éthiopien, et De l’origine et des rapports des noms de nombre dans les langues indo-germaniques, sémitiques et cophtes (1835), L’année même où il publia ces deux mémoires, M. Lepsius se rendit en Italie et se livra, dans les collections littéraires et scientifiques de Turin, de Pise et de Côme, à d’importantes recherches. Il publia à Rome, — en 1S37, sa fameuse Lettre à M. Itosellini sur l’alphabet hiéroglyphique, accompagnée d’essais sur l’architecture de l’Égypte ancienne. A pariir de ce moment, M. Lepsius s’est consacré presque exclusivement à l’étude des langues et des antiquités de l’Égypte. Dans un voyage qu’il lit en Angleterre pour l’Institut archéologique, il se rencontra à Londres avec M. de Bunsen. Là, ces deux savants formèrent le projet d’un important voyuge en Égypte, dont le roi de Prusse consentit à faire les frais, à la recommandation de Humboldt et d’Eichhorn. Cette entreprise scientifique, à laquelle concoururent des savants et des artistes anglais et allemands, fut mise à exécution en 1842. Elle ne dura pas moins de quatre ans et produisit les plus magnifiques résultats. M. Lepsius fut, à. son retour en Allemagne, nommé professeur à l’université de Berlin (1846), et, quatre ans plus tard, membre de l’Académie des sciences de cette ville. C’est à partir de cette époque qu’il commença à réunir le fruit de ses recherches historiques, géographiques, ethnologiques et archéologiques sur l’Égypte.

Nous mentionnerons parmi les ouvrages les plus considérables de M. Lepsius : les Monuments de l’Égypte et de l’Ethiopie (1853-1857) ; Chronologie des Égyptiens (1849) ; les Premiers dieux des Égyptiens (1851) ; Lettres sur l’Égypte, l’Ethiopie et In presqu’île du Snaï (1S52) ; Importance de quelques monuments égyptiens pour la connaissance de l’histoire des Ptolémées (1853) ; Alphabet de linguistique universelle, publié à Berlin en 1855, une œuvre capitale ; Alphabet destiné à réduire les diverses langues à une orthographe uniforme, en caractères européens (Londres et Berlin, 1863, in-S°). t

LEPTA s. m. (lè-pta— du gr. leptos, mince). Bot. Genre d’arbustes, rapporté aveo doute à la famille des célastrinées, et comprenant plusieurs espèces qui croissent en Cochinchine.

— s. m. pi. Métrol. V. lepton.

LEPTACANTHE s. m. (lè-pla-kan-te — du gr. teplos, mince ; akantha, épine). Bot. Genre de plantes, de la famille des acanthacées comprenant plusieurs espèces qui croissent dans l’Inde.

LEPTADÉNIE s. f. (lè-pta-dé-nî — du gr. leptos, mince ; adêit, glande). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des asclépiadées, tribu des pergujariées, comprenant plusieurs

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espèces qui croissent dans l’Inde et dans le i nord et le centre de l’Afrique.

LEPTALÉE s. f. (lè-pta-lé — du gr. leplaleos, mince). Bot. Genre de plantes, de la famille des crucifères, tribu des sisymbriées, comprenant plusieurs espèces qui croissent en Perse et en Sibérie.

LEFTALIDE s. f. (lè-pta-li-de — du gr. leptaleos, mince). Entom. Genre d’insectes lépidoptères diurnes, de la famille des papilloniens, tribu des piérides, comprenant une vingtaine d’espèces, répandues depuis les Antilles jusqu’au sud du Brésil.

LEPTANDRE s. f. (lè-ptan-dre — du gr. leptos, mince ; anêr, andros, mâle). Bot. Syn. de PÉDÉROTE.

LEPTANTHE adj. (lè-ptan-te — du gr. leptos, grêle ; anthos, fleur). Bot. Qui a de très-petites fleurs.

LEPTARRHÈNE s. f. (lè-pta-rè-ne— du gr. leptos, mince ; arrhén, mâle). Bot. Genre de plantes, de la famille des saxifragées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans l’Amérique arctique.

LEPTARTHRE s. m. (lè-ptar-tre — du gr. leptos, mince ; arthron, articulation). Ornith. Syn. de dasypogon..

LEPTASP1DE s. f. (lèp-ta-spi-de — du gr. leptos, mince ; aspis, bouclier). Bot. Genre do plantes, de la famille des graminées, tribu des phalaridées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans les régions tropi-r cales de l’Australie.

LEPTE s. m.(lè-pte — dugr.leptos, mince). Arachn. Genre d’arachnides, de l’ordre des acarides : Le lepte du faucheur passe son premier âge en parasite. (IL Lucas.)

— s. f. Bot. Genre de célastrinées, comprenant une seule espèce.

— Encycl. Ce genre est ainsi caractérisé : antennules coniques, de quatre articles, celui de la base très-gros ; suçoir obtus, presque conique, proéminent ; palpes courtes ; corps très-mou et ovale. L espèce qui peut être considérée comme le type du genre est le lepie du faucheur. Elle est d’un beau rouge orange, passe son premier âge en parasite sur les faucheurs, surtout sur les femelles, et se piace principalement derrière leurs hanches postérieures. Une autre espèce est le lepte automnal. Il est très-petit et de couleur rouge : il s’insinue dans la peau de l’homme, a la biise des poils, et cause des démangeaisons très-vives et presque aussi insupportables que celle que produit la gale ; il est connu vulgairement sous le nom de rouget par les habitants des campagnes. On calme l’irritation produite par ces petites arachnides par des lotions d’eau vinaigrée.

LEPTÉE s. m. (lèp-té — du gr. leptos, mince). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons.

LEPTÉMON s. m. (lèp-té-mon). Bot. Syn. de crotonopsis, genre d euphorbiacées.

LEPTÈNE s. f. (lèp-tè-ne). Moll. Genre de mollusques brachiopodes, voisin des térébratules.

LEPTHYLE s. f. (lèp-ti-le). Erpét. Syn. de litorii- ;, genre de batraciens anoures.

LEPT1DE adj. (lèp-ti-de — rad. leptis ou lepte). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au leptis, genre d’insectes diptères.

— Arachn. Qui ressemble au lepte, genre • d’arachnides.

— s. m. pi. Tribu d’insectes diptères brachocères, de la famille des brachystomes, ayant pour type le genre leptis.

— s. f. pi. Famille d’arachnides, de l’ordre des acurides, ayant pour type le genre lepte.

LEPTlDÉE s. f. (lè-pti-dé — du gr. leptos, mince ; idea, forme). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des longicornes, tribu des cérambycins, dont l’espèce type habite le midi de la France, où elle vit dans les vieux bois.

LEPTIE s. f. (lè-ptl— du gr. leptos, mince). Entom. Genre d insectes coléoptères pentamères, de la famille des sternoxes, tribu des buprestides, comprenant quatre espèces qui habitent l’Amérique.

LEPTIFORMEadj.(lè-pti ; for-me — de leptis, et de (orme). Entom. Qui ressemble au leptis : La cailomyie i.eptiforme, qui habite l’Allemagne, a un abdomen d ligne argentée :

LEPTINE s. m. (lè-pti-ne — du gr. leptos, mince, chétif). Entom, Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des clavicornes, tribu des scaphidites, comprenant deux espèces qui habitent l’Europe.

LEPTINE, général syracusain, frère de Denys le tyran, mort 383 ans av. J.-C. En 397, son frère lui ayant confié le commandement d’une flotte chargée de combattre les Carthaginois, Leptine fut battu ; mais il prit sa revanche lorsque Himicion vint assiéger Syracuse, détruisit la flotte ennemie et délivra la ville. La guerre ayant recommencé avec Cartilage en 383, Leptine se lit tuer à la bataille de Cronium.

LEPTINELLEs. f. (lè-pti-nè-le — dimin. du gr. leptos, mince). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des sénécionées comprenant plusieurs espèces qui croissent en Amérique.

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LEPTINES, ville de Belgique. V. Lestines.

LEPTINODÈRE s. m. (lè-pti-no-dè-redu gr. leptos, mince  ; derê, cou). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la famille des mélassomes, tribu des scotobides, dont l’espèce type habite le Chili et BuénosAyres.

LEPTIS s. m. (lè-ptiss — du gr. leptos, mince, chétif). Entom. Genre d’insectes diptères brachocères, de la famille des brachystomes, type de la tribu des lentides, comprenant une trentaine d’espèces, dont le tiers environ habite l’Europe : Les femelles des leptis déposent leurs œufs dans la terre oi* dans la mousse. (C. d’Orbigny.)

— Bot. Genre d’arbustes, da la famille des légumineuses, tribu des lotées, qui croissent au Cap de Bonne-Espérance.

LEPTIS, nom de deux anciennes villes d Afrique. V. Lebida.

LEPTISME s. m. (lé-pti-sme — du gr. lep' tos, grêle). Méd. Emaciation, maigreur extrême.

LEPTOCALLE S. m. (lè-pto-ka-le — du gr. leptos, mince ; kallos, beauté). Bot. Syn. do quamoclit, genre de convolvulacées.

LEPTOCARPE adj. (lè-pto-kar-pe — du gr. leptos, grêle ; karpos, fruit). Bot. Dont Tes fruits sont longs et grêles.

— s. m. Genre de plantes, delà famille des restiacées, comprenant plusieurs espèces qui croissent en Australie.

LEPTOCARPHE s. m. (lè-pto-kar-fe — du gr. leptos, mince ; karphos, fétu). Bot. Genre d’arbustes, de la famille des composées, tribu des astérées, comprenant plusieurs espèces qui croissent au Chili.

LEPTOCARYON s, m. (lè-pto-ka-ri-ondu gr. leptos, mince ; karuon, noix). Bot. Section du genre coudrier ou noisetier.

LEPTOCAULE adj. (lèp-to-kô-le — du gr. leptos, grêle ; kaulos, tige). Bot. Dont la tige est grêle.

LEPTOCAULIDE S. f. (lèp-to-kô li-de— du gr. leptos, mince ; kaulos, tige). Bot. Genre de plantes, de la fmnilledesombellifères, tribu des amminées, qui habite l’Amérique boréale.

LEPTOCÉPHALE adj. (lè-pto-sé-fa-ledu gr. leptos, grêle ; kephalé, tète). Zool. Qui a la tête grêle.

— s. ni. Ichthyol. Genre de poissons malacoplérygiens, de la famille des anguilliformes, caractérisé par une tête très-petite, et dont l’espèce unique vit sur les côtes de France et d’Angleterre.

— Encycl. On ne connaît qu’un seule espèce de ce genre, le leplocéphale morrisien, découvert par Morris. Ce poisson n’est pas entièrement privé de nageoires, comme plusieurs observateurs l’avaient avancé ; ses nageoires pectorales deviennent imperceptibles quand elles sont desséchées ; on n’observe qu’une nageoire dorsale et une nageoire anale, également à peine visibles, toutes deux très-longues, mais très - étroites, et dont l’une garnit presque toute la partie supérieure de l’animal, pendant que 1 autre s’étend depuis l’anus jusque vers 1 extrémité de la queue.

Le morrisien se rapproche des anguilles par la situation des ouvertures branchiales, qui sont placées au devant des pectorales. Mais son corps, au lieu d’être cylindrique comme celui des anguilles, est très-comprimé latéralement, en forme de ruban. La tète est très-petite et comprimée comme le corps, de telle sorte que l’ensemble du poisson ressemble a une lame mince, à demi transparente. On trouve le leplocéphale sur nos côtes et sur celles d’Angleterre. Il ne mesure jamais plus de 12 centimètres de longueur.

LEPTOCÈRE adj. (lèp-to-sè-re — du gr. leptos, grêle ; keras, corne). Entom. Qui a les antennes grêles.

— s. m. Syn. de mystacide.

— s. f. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des longicornes, tribu des cérambycins, comprenant trois ou quatre espèces qui habitent les lies de la mer des Indes.

LEPTOCHIRE s. m. (lèp-to-ki-re — du gr. leptos, mince ; cAeiV, main). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des brachelytres, comprenant une dizaine d’espèces qui habitent les régions équatoriales des deux hémisphères.

LEPTOCBLOÉ s. in. (lè-pto-klo-é — du gr. leptos, mince ; chloê, herbe). Bot. Genre de plantes, de la famille des graminées, tribu des chloridées, comprenant des espèces qui croissent dans l’Amérique tropicale.

LEPTOC1RQUE s. m. (lè-pto-sir-ke — du gr. leptos, mince ; kerkos, queue). Entom Genre d’insectes lépidoptères diurnes, de la famille des papilloniens, dont l’espèce unique vit dans l’île de Java.

— Encycl. Le genre leptocirque, formé aux dépens du grand genre papillon, se fait remarquer par ses ailes inférieures plisséea iongitudinalement et terminées insensiblement par une queue extrêmement longue et recourbée a l’extrémité. Le leptocirque curius, seule espèce de ce genre, est un papillon d’environ 1 centimètre de longueur. Son corps est noir, ses antennes de la même couleur, excepté à, leur partie inférieure, où elles