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DEUXIÈME COUPLET.

La fleur à peine écloaa Me parait sans fraîcheur ; Le parfum du la rase A perdu sa douceur. Le bonheur d’une amie Ne vient plus m’embellir. Pauvre Lcocadic, etc.

LÉOCARPE s. m. (lé-o-kiir-pe — du gr, leôn, lion, carpos, fruit). Bot. Genre de champignons.

LEO C ATA, nom latin de Leucate,

fîÈOCHAUÈS, sculpteur grec au xivc siècle av. J.-C., un des principaux artistes de la seconde période delà sculpture athénienne. On citait parmi ses œuvres : un Jupiter, une personnification du Peuple, au Pirée, un autre Jupiter à l’Acropole, un Apollon dans le Céramique, un Jupiter toiuiQiit qu’on voyait à Rome, au Capitole, Y Apollon avec un diadème, le Mars de l’Acropole d’IIalicarnasse, les statues de Philippe, A’Alexandre, à’Amyntas, à’Olympias, d’Eurydice, et celle d’isocrate. Mais son chef-d’œuvre, qui le faisait l’égal des plus grands maîtres, c’est Y Aigle enlevant Ganymède, dont on croit posséder une copie en marbre au musée Pio-Clémentino.

LÉOCHÈTE s. f. (lé-o-kè-te — du gr. leôn, lion, chuilê, toison). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées, dont l’espèce type habite le Cap de Bonne-Espérance.

LÉOCOIUON, temple d’Athènes, élevé en

l’honneur de Léos, qui, dans un temps de calamité publique, avait dévoué ses trois filles pour le salut de la patrie. O’est là que fut tué Hipparque.

LÉOCROCOTTE s. m. (lé-o-kro-ko-tedu lut. leo, lion, et de crocotte). Mninm. Animal fabuleux qu’on supposait produit par l’accouplement d’une hyène mâle et d’une lionne ou d’une crocotte : Gesiter pense que le lùocuocottb est un tigre. (V. de Bomare.)

— Encycl. Les anciens, .et notamment Pline, ’ ont désigné sous le nom de léocrocotte un animal carnassier, qui serait d’après eux le produit du croisement de l’hyène mâle avec la bonne ou avec la crocotte (métis du loup et de la chienne). Le léocrocotte. disent-ils, est de la grosseur d’un âne ; il a la tête du blaireau, Ta gueule fendue jusqu’aux oreilles, une seule dent régnant comme un os coniinu autour de la mâchoire, et aussi tranchante qu’un rasoir ; la croupe du cerf, l’encolure, le poitrail et la queue du lion, et les pieds fourchus. Cet animal habiterait l’Ethiopie ; il serait fort léger, et surpasserait k la course tous les autres quadrupèdes. Il est h peine besoin de dire que la description et l’histoire du léocrocotte sont purement fabuleuses. D’après Gesner, ce carnassier serait tout simplement un tigre.

LÉODAMAS, fils d’Etéocle. Il fut un des sept capitaines qui défendirent Thèbes, assiégée par les Argiens. Il tua iEgialée, et fut tué par Alcméon.

LEODAMAS, orateur athénien, élève d’Isocrate et maître d’Eschine, vivait vers la première moitié du ive siècle av. J.-C. Léodamas a joui à Athènes d’une grande réputation comme orateur ; malheureusement ou ne possède aucun de ses discours, dont les principaux étaient : Discours contre Càllistrale, contre Chabrias et contre Thrasybule.

LEODIA, LEODICUM et LEODIUM, noms latins de Liège.

LÉODICE s. f. (lé-o-di-se — nom mythol). Annél. Syn, d’EUMCK et de mériïidontb.-.

L1ÎOU1US (Hubert - Thomas), historien belge, né à Liège. li vivait dans la première moitié du xvho siècle. Secrétaire, puis conseiller de l’électeur palatin Frédéric II, il fut chargé par ce prince de plusieurs missions diplomatiques. Nous citerons de lui : Annalium de vita et rébus yestis Frédérici lib. XIV (Francfort, 1624, in-4<>) ; De Tungris et Eburouibus (Strasbourg, 1641, in-4") ; Historia belli rusticani in Germania ; Ilistoriola Francisci à Sickinyen, dans les Scriptores de Freher.

LÉOGANE, ville de Vile d’Haïti, à 26 kilom. O. de Port-au-Prince, dans une grande et fertile vallée, par 180 32’ de lat. N. et 750 40’ de longit. O. Cette ville était autrefois bien fortifiée et bien peuplée ; mais Dessalines, qui s’en empara, la détruisit presque entièrement. Elle a été depuis lors rebâtie sur l’ancien plan. Avant ce désastre, elle fut pendant quelques années le siège du gouvernement colonial. Aux environs, plantations considérables de cannes a sucre.

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LEON

LÉOGANE OU GOLFE DE LA GONAVE, golfe formé par la mer des Antilles sur la côte occidentale de l’île de Haïti, 200 kilom. de large et autant de long. L’île de la Gonave partage ce golfe en deux bras, le canal de Saint-Marc au N. et celui de !a Gonave au S. La baie de Port-Républicain est à l’extrémité orientale du golfe. On y remarque encore les baies de Gonaïves, de Saint-Marc, des Boradaires et des Cayemites. Outre la Gonave, on trouve les îles Cayemites, vers le S., et plusieurs récifs, dont les plus remarquables sont ceux du Rochelois, au milieu du canal de la Gonave.

LÉOGNAN, bourg de France (Gironde), cant. de La Brède, arrond. et h 12 kilom. de Bordeaux, près du ruisseau de l’Eau-Blanche ; pop. aggl., 1,496 hab. — pop. tôt., 2,228 hab. Belle église, château du xvu siècle.

LEOMANIA, nom latin de la LomaGnë.

LEOM1NSTER, ville ^Angleterre, comté et a 17 kilom. N. de Hereford, dans une fertile vallée du Lug, qui en baigne les côtés ; 6,00D hab. Tanneries, fabrication de gants, chapeaux ; important commerce de grains, laines, cidre et houblon, que produisent les environs. Les rues de la vieille ville sont étroites ; ses maisons de bois et de plâtre.offrent à l’œil de grotesques sculptures. On y remarque : l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, construction anglo-saxonne irrégulière, mais magnifique, rebâtie malheureusement il y a cent soixante ans ; la croix’de Beurre (Butler Cross), érigée en 1633 ; le marché, la prison ; la maison de l’Industrie ; plusieurs écoles gratuites et maisons charitables, ainsi que de vieilles maisons construites en bois et en plâtre.

LEON, la Legio septima oemina des Romains, ville d’Espagne, chef-lieu de l’ancien royaume et de la province actuelle de ce nom, à 115 kil. N.-O. de Valladolid, 334 kit. N.-O. de Madrid, au confluent du Torio et de la Bernesga, par 42° 43’ de lat. N. et 7" 3S’ de longit. O. ; 7,047 hab. Collège, évêché, .résidence des autorités civiles et militaires de la province. Filatures de lin, fabriques de tissus de laine, toiles, gants, bonneterie ; commerce de grains, fruits, fin et vins. Léon, jadis si florissante, est aujourd’hui une ville complètement déchue ; il ne reste plus^ que quelques vestiges de ses anciennes murailles. Fondée, dit-on, par Galba, cette ville fut appelée Legio septima gemina ou Germauica, d’après la légion qui l’occupait. C’est la première place importante que les chrétiens reprirent sur les Maures. Pelage la leur enleva en 719, la fit fortifier et défendre par un bon château. Elle a été la capitale du premier royaume chrétien d’Espagne, et la résidence pendant trois siècles des rois de Léon. Elle est la patrie du poète Bernardino de Robelledo, de Diego, de Santisteban y Osorio et du cardinal Lorenzano y Butron.

Deux conciles ont été tenus à Léon, l’un en 1012, convoqué par Alphonse V, et l’autre en 1091, sur la convocation du légal du saiutsiége.

« Le monument le plus important de Léon est sa cathédrale, dit M. Germond de Lavigne. Les poètes et les historiens n’ont omis, à l’égard île cette église, aucune des formules admiratives. Nous ne partageons pas tout à fait ces convictions. L’état de vétusté où so trouve la cathédrale de Léon a nécessité sa restauration, et, malgré l’habileté des architectes, ces travaux ne rappelleront pas la légèreté attribuée à l’ancien monument. La rose du portail, qui est fort grande, nous a semblé formée de détails un peu massifs. La façade principale se compose de cinq beaux arcs eu"’ ogive, dont les piliers formant un portique sont ornés de sculptures et de statues. Les piliers du portail offrent plus de quarante statues représentant des apôtres, des vierges, dos moines, des reines et des prélats. La porte du centre est séparée en deux par un pilastre surmonté d’une grande et belle image de Nuestra Senora la lilanca, objet d’une vénération toute particulière. Le portail est flanqué de deux tours renfermant les cloches et une horloge. Les piliers de l’intérieur, formés de faisceaux et de colonnes délicates, sont d’une finesse et d’une légèreté extrêmes, eteux seuls, dans les trois nefs, supportent les arcs de la voûte. Les murs du contour, qu’aucune chapelle ne couvre, semblent n’avoir aucune part à la solidité de la construction ; ils n’ont pus, en bien des endroits, plus de 0^,30 d’épaisseur. Ils semblent, dit M. Madoz, n’avoir ix remplir d’autre rôle, que celui des glaces d’une lanterne, empêcher l’air extérieur de pénétrer dans le temple ; la partie basse représente une série d’arcs gothiques accolés. Au-dessus règne le balcon, merveilleusement œuvaillé et à jour, d’une galerie étroite qui fait le tour du vaisseau ; au-dessus de cette galerie et jusqu’aux chapiteaux d’où s’élancent les arcs, ont été placées à chaque fenêtre, entre les colonnettes, quatre statues de saints en demirelief ; et toute la partie supérieure des croisées, finement découpée, est garnie de riches vitraux. Aux deux extrémités de la croix et à la grande nef, sont d’immenses rosaces formées de découpures en pierre et garnies de vitraux de couleur. Le rétable principal, au fond du sanctuaire, est dédié à l’Assomption de Notre-Dame ; il s’élève au-dessus d’un soubassement de beaux marbres bruns tirés des

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carrières du pays. Il est d’ordre corinthien, magnifiquement décoré. Au centre est un beau groupe, représentant l’Ascension de la Vierge sur wi nuage, soutenue par des chérubins, et entourée de figures d’apâlres éparses sur le champ du rétable. Le sanctuaire et le chœur sont fermés par une belle grille en fer rehaussée d’ornements en bronze. La chapelle de Santiago offre des voûtes élevées, des arcs d’une grande hardiesse et de beaux vitraux. Le cloître forme un carré régulier, ayant sur chaque côté six arcs gothiques ornés de sculptures. »

La Collégiale de San-Isidoro, fondée par Alphonse V, fut reconstruite sous Ferdinand 1er pour recevoir les reliques de saint Isidore. « San-Isidoro est, dit M. Germond de Lavigne, le Saint-Dents espagnol des premiers siècles. Dans la chapelle de Santa-Catalina se trouvent les sépultures de onze rois, de douze reines, de vingt et un princes ou grands seigneurs. » L’église offre de lourds piliers, des portes et des fenêtres plein cintre et partout une grande sobriété de sculptures. Le portail latéral, qui a conservé des sculptures très-anciennes, est surmonté d’un fronton que couronnent les armes de Castille et la statue équestre de saint Isidore. À côté du portail se trouve un charmant portique du style byzantin. À l’intérieur, qui offre le caractère gothique primitif, on remarque un magnifique maître-autel et une belle grille en fer qui sépare le chœur de la nef.

Le Monastère de San-Marcos, qui a servi de prison à l’immortel poète don Francisco de Quevedo-Villegus, fut fondé au commencement du xno siècle par le3 chevaliers de l’ordre militaire de Saint-Jacques ; il a été réédifié depuis. La façade principale, d’un aspect grandiose, est ornée de pilastres, de guirlandes, de médaillons sculptés. L’entrée est monumentale et couronnée par la statua de saint Jacques. Des deux côtés du grand arc qui surmonte le portail se voient desbasreliets d’une belle exéetuion. L’église renferme de magnifiques stalles.

Les autres curiosités de Léon dignes d’être signalées sont : la Plaza Mayor, bordée d’élégants édifices et rendez-vous de l’élite de la société léonaise ; la Casa Consùtorial, vaste édifice flanqué de deux tours ; la Casa Capitular ; la Casa de los Guzmanes, beau palais où l’on remarque les fenêtres et les balcons des façades latérales, des écussons finement sculptés et un magnifique escalier en pierre ; le théâtre ; l’hôpital San-Antonio Abad ; la bibliothèque provinciale ; une fontaine monumentale appelée la Fuenle dé Neptwio ; le Paseo de San - Francisco vaste promenade très-fréquentée pendant 1 été, etc.

LÉON (province ou intendance de), une des quarante-neuf divisions administratives de 1 Espagne, formée de la plus grande partie de l’ancien royaume de Léon. Elle est située dans la partie N.-O. de la péninsule hispanique et bornée au N. par la province des Asturies, à l’E. par celles de Pulencia et de Valladolid, au S. par la province de Zamora, et à l’O. par celles du Lugo et do Orense. Elle mesure 160 kilom. de 1 E. À l’O. et 116 du N. au S. Sa superficie est de 208 myriamètres’carrés ; 258,333 hab. ; chef-lieu, Léon, Elle est divisée en dix juridictions civiles (parlidos judiciales) et comprend 1,351 communes ou pueblos. Le sol de cette province est montagneux. Les monts Cantabres, qui s’élèvent jusqu’à la région des neiges, forment la limite septentrionale, et leurs rameaux s’étendant vers le Sud viennent sillonner la partie méridionale du pays, qui est en général l’un des points les plus élevés de la Péninsule. La province est bien arrosée : l’Esia la traverse du Nord au Sud-Ouest, et yTeçoit le Torio, la Bernesga et l’Orvigo ; le Yalderuduoy arrose la partie orientale, et le SU la partié occidentale. Parmi les lacs il faut citer celui de Sanobria, qui a une lieue carrée de superficie et fournit une pèche abondante. Enfin, dans les montagnes, on trouve quelques sources minérales. Le climat est froid et humide en hiver, surtout dans les montagnes ; en été il est tempéré, pur et agréable. Le terrain, pierreux et peu productif dans les vallées du Nord, est assez fertile dans le Sud. Il produit du seigle, de l’orge, des légumes, des châtaignes, des noix, des pommes, du raisin, du lin. Mais on ne lui demande en général que les choses nécessaires à la consommation. L’agriculture est loin d’être prospère autant qu’elle pourrait l’être, sacrifiée qu’elle est à l’éducation des bestiaux. La race bovine est belle ; les chèvres abondent ; les brebis, qui transhument, selon les saisons, des montagnes de Léon aux plaines de l’Estramudure, fournissent une laine fine, crépue, de couleur noire, connue dans le commerce sous le nom de superfine de Ségovie. On élevé aussi des cochons et des ânes, qui fournissent d’excellents étalons pour la production des mulets. Indépendamment de leurs précieux pâturages, les montagnes produisent en abondance des bois de construction et de chauffage, du lichen, des plantes aromatiques, etc. Leurs flancs recèlent des mines de fer, des carrières de marbre, de granit et de chaux. L’exploitation de ces produits minéraux constitue une des principales branches de l’industrie locale. LC3 forges et les fonderies sont nombreuses ; l’industrie s’applique encore a la filature et au tissage du lin, a la fabrication de cuirs, pa LEON

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piers, basdelaineetboissellerie. Les articles qui fournissent à l’exportation ses principaux éléments sont les bestiaux, la laine, les peaux, la ferronnerie, les toiles, les aromates, otc. Les habitants de cette province sont robustes, fiers, graves et probes. Bien que plus laborieux que la plupart des outres Espagnols, ils préfèrent cependant la vie quelque peu contemplative des pâtres à l’existence trop active du laboureur. Quoique simples dans leurs mœurs et peu désireux des raffinements du luxe et du confortable, ils sont obligés Bouvent de quitter leur pays pour d’autres contrées ; mais, comme tous les

fieuples montagnards, ils emportent avec eux e souvenir et le regret de cette patrie si dure à ses enfants. Parmi ceux d’entre eux chez qui ces émigrations sont le plus fréquentes, 011 remarque le3 Maragates, qui fournissent a toute l’Espagne ses muletiers errants, avec leur costume caractéristique et leurs mœurs originales.

LEON (île de), l’ancienne Cotinussa ou E ?ythea, île d’Espagne, dans l’océan Atlantique, sur la côte S.-O. de la province de Cadix, séparée du continent à l’E. par le canal de Sunti-Petri, qui a 2 kilom. de large, et au N. par la baie de Cadix. Elle projette au N.-O. une langue de terre très-étroite et fort allongée, à. l’extrémité de.laquelle se trouve Cadix ; cette langue de terre fut coupée en 1812 pour arrêter les efforts des Français ; on l’a hérissée de batteries. À l’E., l’île est bordée par de grands marais salants. Longueur du N. au S., 12 kilom. ; largeur do l’E. a l’O., 6 kilom. Cette île contient au N.-O. la ville de San-Carlos. et dans le milieu celle de San-Fernando, qu on appelle aussi Léon ou Isla-de-Léon. Elle est défendue au N.-O. par les batteries de la Cortadura (coupure), a l’E. pur les batteries du pont de Zuas, au N. par le Trocadero ; le fort Santi-Petri, situé sur un rocher à l’extrémité méridionale du canal de sou nom, complète la défense de l’île. Dans la guerre de 1S08 à 1813, les Français tentèrent vainement de s’en emparer ; mais ils y entrèrent en 1823, après la prise du Trocadero. C’est dans cette île que la révolution espagnole de 1820 prit naissance.

LEON, ville de l’Amérique centrale, et ancienne capitale de la république de Nicaragua, àl’extrémité S.-O. du lac de son nom, à550kilom. S.-E. de Guateinala-la-Nueva, par 12020’ de lat. N. et 88» 36’ de long. O. ; 40,000 hab. Evêchô. Elle est située près d’un volcan dont les éruptions l’ont souvent ravagée. La ville proprement dite n’est pas considérable, mais elle est entourée de plusieurs faubourgs importants. D’unciennes fortifications la défendent. On y remarque : la cathédrale, plusieurs églises, des couvents, un hôpital et une université qui possède des chaires d’histoire, de théologie, de philosophie, de médecine et de droit. Léon fut bâtie en 1523, dans une position un peu différente de celle qu’elle occupe aujourd nui. Des pirates anglais fa saccagèrenten 1583. Les habitunts, riches et indolents, ne tirent qu’un médiocre parti du port de Jîaatezo situé à 17 kilom. au N.-O. de la ville, sur le grand Océan, et qui passe pour l’un des meilleurs de l’Amérique centrale. Il Rivière de l’Amérique centrale (Honduras), ■ à l’E. de l’Ulua ; elle coule au N.-È. et so jetlo dans lu mer des Antilles, presque en fa.ee de l’île Utilu, après un cours d’environ 80 kiiom.

LÉON (NOUVEAU-), État de la confédération mexicaine, formé de l’ancienne province du son nom et compris dans l’ancienne intendance de San-Luis-de-Potosi, entre 23" 50’ et 27<>35’ de lat. N. et 101° 13’ et 103° 10’ de long. O. ; 270 kilom. sur 180 ; 137,000hab. ; ch.-l. Monlerey. Le sol est généralement montagneux et arrosé par plusieurs cours d’eau tels que le Rio-del-Tigre et le Sabinus. Le climat y est très-chaud en été, ot froid en hiver. Cet État est peu connu et peu habité ; quoique le sol en soit presque partout fertile, il n’est guère cultivé quo le long des rivières, et on récolte à peine le blé nécessaire à la consommation. Les forêts fournissent du bois de teinture et de construction. Le long des1’ rivières s’étendent d’immenses pâturages où paissent des troupeaux de chevaux, de mulets et de bêtes a cornes. On trouve dans co pays des mines d’or, d’argent et de plomb, du sel gemme et des sources salées. Le commerce consiste surtout dans l’exportation des chevaux, des mulets, des bètes à cornes, des peaux et des métaux.

LÉON (SAINT-POL-DE-), ville de France. V. Pol-de-Léon (Saint-).


LÉON (pays de), l’ancien Leonensis pagus. Ce pays comprend le territoire de Saint-Polde-Léon ; il produit une race de chevaux renommée, qui s’est étendue jusqu’à Brest et Morlaix. Cette race se distingue plus particulièrement par son aptitude un service des lourds charrois. Elle forme un type à part parmi la population chevaline de la Bretagne. La robe peut être baie ou rouane, mais la plus souvent ello est grise. La taille peut varier do bn,55 à im,65. La tête, un peu lourde, avec de grosses joues et d’épuisses ganaches, ne manque pas.cependant d’expression. Les youx sont grands et surmontés d’une arcade orbitaire saillante. L’encolure épaisse supporte une crinière double et très-fournie. Le corps est trapu, les reins sont larges, la côte rondo, la croupe avalée, mais fortement musclêo et même double. Les membres sont forts et les

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