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à Erfurt en 1684, mort à Leipzig en 1769. Son premier maître fut Hildebrand, dont il abandonna l’atelier pour aller étudier, à Leipzig, auprès du portraitiste Leschner ; et son premier tableau fut un portrait réussi du roi de Suède, Charles XII. Son extrême facilité à s’approprier les divers procédés de coloris des grands peintres flamands fut la source de sa fortune ; tous les riches amateurs de l’époque lui confiaient la restauration de leurs galeries ou achetaient ses copies des maîtres. Mais il était moins heureux quand il s’agissait de peindre une scène originale ou de copier la nature. Leichner mourut pauvre, malgré la vogue dont, avait joui son talent tout d’imitation.

LE1DRADE, prélat français, archevêque de Lyon, né à Nuremberg vers 736, mort à l’abbaye de Saint-Médard de Soissons. Il était, suivant l’opinion générale, bibliothécaire de Charlemagne. Nommé archevêque de Lyon par Charlemagne lui-même, en 798, il fut chargé d’une mission dans la Gaule narbonnaise, pour accueillir les plaintes du peuple contre les magistrats justiciers, et alla ensuite, en personne, citer l’évêque d’Urgel, Félix, qui vint abjurer ses erreurs au concile d’Aix-la-Chapelle. Dès que Leidrade eut été consacré (799), il institua dans son diocèse des écoles de lecteurs et de chantres (les lecteurs devaient apprendre aux élèves les lettres sacrées, une partie des lettres

firo/anes, les principes de la grammaire, de a poésie, de la rhétorique et de la philosophie). Mandé en SU à Aix-la-Chapelle, il signa le testament de l’empereur ; puis, après la mort de Charlemagnej il résigna ses fonctions épiscopales et se retira a l’abbaye Saint-Médard de Soissons. tl reste de lui quatre lettres, dont deux ont été publiées par Baluze dans le recueil des Œuvres d’Agobard. Les deux autres ont été insérées par Mubillon, dans ses Analecta.

LÉIE s. f. (lé-1 —du gr. leios, lisse). Genre d’ii/Seetes diptères némocères, de la famille des tipulaires, comprenant un petit nombre d’espèces, qui habitent l’Amérique.

LÉIESTE s. m. (lé-iè-ste — du gr. leios, lisse). Entom. Genre d’insectes coléoptères trimeres, de la famille des fongicoles, dont l’espèce type habite l’Europe. Il On dit aussi

LÉIOTE.,

LE ! F, navigateur norvégien, fils d’Eric le Rouge. Leif parut en l’an 1000 du Groenland, il était établi, et s’avança jusque sur les côtes des États-Unis d’Amérique, auxquels il donna le nom de Vinland, parce que, dit la Saga, un Allemand, nommé Tyrker, qui faisait partie de l’expédition, trouva du raisin dans ce pays.

LEIGII, ville d’Angleterre, comté de Lancastre, à l 7kilom. O., de Manchester, avec lequel elle communique par un bras du canal de Bridgewater ; 22.900 hab. Houillères, pierres à chaux ; fabrication importante d’étoffes de soie et de coton, commerce de soieries et d’excellents fromages. Dans l’église se trouve une chapelle appartenant à la famille Tildesley ; là sont les restes de sir Thomas Tildesley, tué pour la cause royale à la bataille de Wigan-Lane. Lés habitants de Leigh sont presque tous dragueurs d’huîtres et de crevettes. Le rivage de Leigh se montre très-favorable à l’établissement de parcs, dans lesquels on dépose la semence extraite des bancs d’huîtres les plus éloignés, et ou ces mollusques prospèrent merveilleusement.

LEIGII (Édouard), théologien anglais, né à Shappell (comté de- Leicester) en 1002, mort en 1671. Il fit un voyage en France vers 1625, étudia particulièrement à son retour la théologie et l’histoire, et acquit la réputation d’un théologien de premier ordre. En 1646, nommé membre du parlement, il vint grossir les rangs de l’opposition ; mais ses opinions se modifièrent dans la suite, et il pencha vers la conciliation ; aussi, en 1643, devenu suspect aux indépendants, fut-il retenu en prison jusqu’à l’année 16G0. On a de lui : Observations sur les Césars (Oxford, 1635, in-8o), réimprimées par son fils, sous ce titre : Analecta C&sarum rotnanorum (1G57, in-8o) ; l’raité sur les promesses divines (Londres, 1633, in-8<>) ; Critica sacra, etc. (Londres, 1039 et 1646, in-4o). Ce travail est divisé en deux parties ; la première traite des racines hébraïques de l’Ancien Testament ; la seconde, du grec employé dans le Nouveau. Une partie fut réimprimée à Amsterdam, sous ce titre : Dictionnaire de la langue sainte, contenant ses origines, auec des observations (1703, in-4o) ; Traité de ta diuùiîté, en trois livres (1646, iu-4»), etc.

LEIGH (Michel), poète et théologien norvégien, né vers le milieu du xvne siècle. Il fut recteur à Havangern en Norvège, et obtint, en 1701, une chaire de théologie h. Christiansand. On a de lui, entre autres œuvres : De donariis (Copenhague, 1677) ; De astrologia (Copenhague, 1078) ; lipigrammata sacra (Amsterdam, 1C96) ; Analysis bibliorum (Amsterdam, 1696).

LEIGH (Charles), naturaliste anglais, né vers 1650, mort vers 1710. Il so fixa à Londres, où il acquit comme médecin une grande réputation, et devint membre de la Société royale (1685). Nous citerons parmi ses écrits : Pktniiiologia lancastriensis 11682), sur les maladies

LÊIN

qui régnent dans le Lancastre ; Histoire naturelle des comtés de Lancastre, de Chester, etc. (Londres, 1700, in-fol.), ouvrage rare, curieux et estimé ; Histoire de ta Virginie (Londres, 1705).

LEIGHIE s. f. (lé-gh ! — de Leigh, sav. allem.). Bot. Genre de plantes, de la famille des composée, tribus des sénécionées, dont les espèces habitent l’Amérique tropicale.

LEIGHL1N (Old), en latin Lechinia, bourg d’Irlande, comté et à 12 kilom. S. de Carlow ; 2,869 hab. Siège de l’évêché anglais de Leighlin, Eerns et Ossory. C’était autrefois une ville importante. Son ancienne cathédrale, dédiée à saint Lazarinus, a été convertie en église paroissiale.

LEIGHTON-BUZZABD, ville d’Angleterre, comté et à 26 kilom. S.-O. de Bedford, à 61 kilom. N.-O. de Londres, sur l’Ouzel et sur le canal de la Grande-Jonction, avec station du chemin de fer de Birmingham ; 6,053 hab. Tulles et tresses de paille. L’église, surmontée d’une haute flèche, renferme des fonts baptismaux et des stalles en pierre très-curieuses. Près du marché se dresse une croix érigée vers 1300.

LEIGHTON (Alexandre), controversisle écossais, né à Édimbourg en 1568, mort vers 1649. Après avoir -fait ses études dans sa ville natale, il y fut nommé professeur de philosophie ; mais il quitta bientôt.Édimbourg et se rendit à Londres, où, tout en pratiquant la médecine sans aucune espèce d’étude préalable, il exerçait en même temps les fonctions de prédicateur calviniste. En 1629, il publia deux pamphlets, dont l’un avait pour titre : Défense de Siim, l’autre le Miroir de la guerre sainte. Leighton s’y plaignait amèrement des persécutions essuyées par les non-conformistes depuis la mort d’Elisabeth, et qualifiait les évoques de l’Église établie avec une extrême dureté. Traduitdevant la chambre étoilée pour ces deux libelles, Leighton parvint à s’échapper ; mais il retomba entre le3 mains *ie ses bourreaux. Après l’avoir attaché au pilori, on le fouetta, on lui coupa une oreille, on lui fendit une aile du nez, et on lui marqua la joue des deux lettres S. S. (semeur de sédition) avec un fer rouge. Huit jours après, on le fouetta de nouveau, on lui coupa l’autre oreille, on lui fendit l’autre aile du nez et on lui marqua l’autre Joue. Dans ce pitoyable état, l’infortuné fut réintégré dans sa prison, où il passa encore onze ans. Il mourut fou, à ce quon dit. Cependant, d’autres récits lui donnent une fin plus heureuse. Après sa onzième année de captivité, le parlement l’ayant mis en liberté lui aurait accordé une indemnité de 6,000 livres et l’aurait nommé gouverneur du palais de Lambeth, qui était alors prison d’État.

LEIGHTON (Robert), prélat écossais, fils du précédent, né en 1613, mort en 1684. Il fit ses études a l’université d’Édimbourg et remplit ensuite les fonctions de pasteur dans une petite paroisse voisine de cette ville. Les douloureuses épreuves qui avaient marqué la vie de son père lui inspirèrent des goûts de paix et d’obscurité, dont il ne se départit en aucune circonstance. Les magistrats d’Edimbourg lui offrirent la place de principal de l’université. Charles II, en rétablissant l’épiscopat en Écosse, le nomma evèque de Dunblane. Les luties des presbytériens et des épiscopaux ne cessant de troubler sa retraite, il donna sa démission et se retira auprès de sa sœur, dans le comté de Sussex. Il mourut pendant un voyage à Londres, laissant la réputation d’un brillant prédicateur. On a de lui quelques ouvrages, parmi lesquels nous citerons : Commentaire sur la première épiire de saint Pierre (1603, in-4<>), et des Sermons (1692). Ses Œuvres complètes ont été publiées à diverses reprises. La meilleure édition est celle de Londres (1808, 8 vol. in-S").

LE1GNÉ-SUR USSEAU, bourg de France (Vienne), eh.-1. de cant., arroud. et à 43 kilom. N.-O. de Chàtellerault ; pop. aggl., G9 hab. — pop. tôt., 363 hab. Céréales.

LE1MADOPHIS s. m. (lè-ma-do-fiss — du gr. leimôn, prairie ; optas, serpent). Erpét. Genre de reptiles ophidiens, formé aux dépens des couleuvres.

LE1MANTHE s. m. (lè-man-te — du gr. .leinwn, piaine ; anthos, (leur). Bot. Genre de plantes, delà famille desmélanihacées, tribu des vératrèes, qui habite l’Amérique boréale.

LEIMLE1N (David), fanatique juif. V.*Da-

VID KUBKNI.

LEIMON1PTÈRE s. m, (lè-lïio-in-ptè-redu gr. leimôn, prairie ; pleron, aile). Ornith. Syn. de pipit.

LEIMONITE (lè-mo-ni-te — du gr. leimôn, prairie), llist. nat. Qui habite les prairies.

— s. m. pi. Ornith. Famille peu naturelle de passereaux, comprenant les genres étourneau, stournelle et pique-bœuf.

LEINE, rivière de l’Allemagne du Nord. Elle prend sa source dans le Harz, province de la Saxe prussienne, passe à Heiligenstadt, Goettingue, Hanovre, et se jette dans l’Aller, par la rive gauche, après un cours de 250 kilom. Son principal affluent est l’Innerste.

LEINKÉRIE s. f. (lain-ké-rl — de Leinker, sav. allem.). Bot. Syn. de rhopala.

LÈIÔ

LE1NINGEN (ancienne famille allemande des). V. Linanges.

LEINSTER, en latin Lvgenia, une des quatre grandes provinces d’Irlande, à l’extrémité S.-E. de l’Ile. Elle est bornée au N. par l’UIsler, à l’O. par le Connaught et le Munster, au S. par le canal de Saint-Georges, et à l’E. par la mer d’Irlande. Ses côtes offrent moins de baies que celles du reste de l’île ; les principales sont celles de Dundalk et de Dublin, et les golfes de Wexford et de Waterford. La partie occidentale de cette province est montagneuse, surtout dans le comté de Wicklow, au sud de Dublin, où, au milieu des sites les plus accidentés, s’élève, à 800 mètres au-dessus du niveau de l’Océan, le mont Lugnaquilla ; à l’O., sur les limites du Munster, le Slive-Bloom, les Galtees et le Knoekmeledown forment une longue et étroite chaîne de montagnes ; enfin, au S., s’élèvent les monts Kilkenny et, sur la limite des comtés de Carlow et de Wexford, les monts Blacktair. Au nord et au centre, au contraire, s’étendent à perte de vue des plaines immenses, à peine interrompues par quelques massifs de collines et de montagnes, et couvertes, soit de terres labourées et fertiles et de belles prairies toujours vertes, soit de vastes marais et de tourbières, que l’on a desséchés en partie dans ces derniers temps. Les lacs sont en grande partie situés au N.-O. ; tels sont, par exemple, les lacs Derreveragh, Hoyle, Ennel, et le lac Ree, traversé par le Shannon. Les principaux fleuves du Leinster sont : le Shannon, qui reçoit l’Inny et la Brosna, sur la limite du Connaught ; le Slaney et ses affluents, le Nore et le Burrow, au S. ; l’Ovoca, dans le comté de Wicklow ; la Liifey, dans le comté de Dublin, avec ses affluents, la Boyneetle Black-Watter, dans le comté d’East-Meath. De plus, les voies de communication fluviale sont continuées par le canal Royal et le Grand-Canal, qui tous deux coupent le milieu de cette province et relient le Shannon à la ville de Dublin ; c’est aussi de cette capitale que part la voie ferrée qui va jusqu’à Limerick. Sur les 246 myriamètres cariés de superficie de cette province, un septième environ, composé de montagnes, de marais et de lacs, est entièrement improductif. La population, qui, en 1841, était encore de 1,973,731 hab., n’était plus en 1851 que de 1,667,771 hab.. et en 1861 de 1,453,947 hab. Après l’agriculture et l’élève des bestiaux, les habitants s’adonnent surtout à la fabrication des lainages, du coton, de la bière ; à la distillation, à l’extraction de la tourbe, et au commerce de la toile, des bestiaux, des viandes salées, du miel et du beurre. Le Leinster est divisé en douze comtés : Louth, East-Meath, Dublin, Wicklow, Wexford, Carlow, Kilkenny, Kildare, le comté de la Reine, le comté du Roi, West-Meath et Longford.

LEIOCAMPE s. f. (lé-io-han-pe — du gr. leios, lisse ; /campé, chenille). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, réuni par plusieurs auteurs aux notodontes.

LÉIOCARPE adj. (lé-io-kar-pe — du gr. leios, lisse ; karpos, fruit). Bot. Dont Tes fruits sont lisses.

— s. m. Genre d’arbres et d’arbrisseaux, de la famille des euphorbiacées, tribu des phyllanthées, qui habite Java, il Syn. d’ANOeiiissu, autre genre de plantes.

LÉIOCÉPHALE adj. (lé-io-sé-fa-le — du gr. leios, lisse ; Icephalè, tète). Zool. Dont la tète est lisse.

— s. m. Erpét. Genre de reptiles sauriens, voisin des stellions.

LEIOCÈRE adj. (lé-io-sè-re — du gr. leios, lisse ; keras, corne). Mamm. Qui a les cornes lisses.

— s. f. pi. Section du genre antilope, renfermant les espèces à cornes lisses.

LÉIOCHITON s. in. (lé-io-ki-ton-du gr. leios, lisse ; c/tiiàn, tunique). Entom. Syn, de

MISODÊRE.

LÉIOCNÉMIDE s. f. (lé-io-kné-mi-de —du gr. leios, lisse ; knéntê, jambe). Entoin. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des carabiques, tribu des féroniens, dont l’espèce type habite le Caucase.

LÉIOCOME s. f. (lé-io-ko-me). Fécule grillée et transformée en dextrine.

— Encycl. V. DEXTRINK.

LÉIODACTYLE adj. (lé-io-da-kti-le — du gr. leios, lisse ; dakiutos, doigt). ZooL Qui a les doigts lisses.

— s. m. pi. Erpét. Tribu de reptiles sauriens, de la famille des lacertiens, comprenant les espèces à doigts lisses.

LÉIODE s. m. (lé-io-de — du gr. leios, lisse). Entom. Genre d’insectes coléoptères héteromères, de la famille des taxicornes, comprenant six espèces qui habitent le centre et le nord de l’Europe.

— Encycl. Ce genre, établi par Latreille, a pour caractères : antennes terminées par une massue de cinq articles ; articles des tarses entiers ; jambes épineuses ; corps presque hémisphérique. Illiger avait donné à ce genre le nom d’am’sojoma. Les insectes de ce genre habitent les champignons, les vieux bois et les écorces d’arbres morts. Ils sont assez rares. L’espèce qu’on trouve en France est le léiode ferrugineux.

LÉIO

LÉIODEBME- adj. (lé-io-dèr-me — du gr leios, lisse ; derma, peau). Zool. Qui a la peau lisse.

■ — s. in. pi. Erpét. Famille de reptiles, à peau non écailleuse, comprenant le genre cécilie.

LÉIODINE s. m. (lé-io-di-ne — du gr. leios, lisse). Infus. Genre d’infusoires systolides ou rotateurs, formé aux dépens des cercaires, et comprenant trois ou quatre espèces peu connues.

LÉIODOME s. m. (lé-io-do-me —du gr. leios, lisse ; domos, habitation). Moll. Genre de mollusques gastéropodes, formé aux dépens des buccins, mais non adopté.

LÉIODON s. m. (lé-io-don — du gr. leios, lisse ; odous, dent). Erpét. Genre de reptiles sauriens, de la fnmitle des lacertiens, voisin des mosasaures, et connu seulement par des dents fossiles.

LÉIOGNATHE s. m. (lé-io-ghna-te — du gr. leios, lisse ; gnathos, mâchoire). Ichthyol. Genre d.e poissons thoraeiques, dont l’espèce type se trouve dans la mer des Indes.

LÉÎOLÉP1DE s. m. ( !é-io-lé-pi-de — du gr. leios, lisse ; lepis, écaille). Erpét. Genre de reptiles sauriens, formé aux dépens des stellions.

LÉIOLÉPISME s. m. (lé-io-lé-pi-sme — du gr. leios, lisse ; lepisma, tégument). Erpét. Genre de reptiles sauriens, de la famille des scincoïdiens, comprenant une seule espèce, qui habite les petits îlots voisins de l’île de France.

LÉIOMYZE s. f. (lé-io-inj-ze — du gr. leios, lisse  ; muia, mouche). Entom. Genre d’insectes diptères brachooères, de la tribu des mouches, dont l’espèce type habite l’Allemagne.

LÉIONOTE s. m. (lé-io-no-te — du gr. leios. lisse ; nôtos, dos). Erpét. Genre de reptiles ophidiens, formé aux dépens des couleuvres.

— Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des hydrocanthares, tribu des dytiscides, dont 1 espèce type habite le nord de l’Amérique.

— s. f. Entom. Syn. d’uoLOLEPTE. LÉIOPE adj. (lé-io-pe — du gr. leios,

lisse ; pous, pied). Hist. nat. Qui a le pied ou le stipe lisse.

— s. m. Ornith. Division du genre mégapoil es.

— Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille deslongicornes, tribu des lamiaires, comprenant plus de soixante espèces, presque toutes américaines, et dont un petit nombre seulement habite l’Europe : Les i, biopes se distinguent des pogonochères par des antennes glabres. (Chevrolat.)

LÉIOPHRON s. m. (lé-io-fron — du gr. leios, lisse ; ophrus, sourcil). Entom. Genre d’insectes hyménoptères, de la famille des bracqnides, dont l’espèce- type habite l’Europe.

LÉIOPHYLLE adj. (lé-io-fi-le — du gr. leios, lisse ; p/mllon, feuille). Bot. Dont Tes feuilles sont lisses.

— s. m. Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des éricinées, tribu des rhododendrées, dont les espèces croissent dans l’Amérique boréale.

LÉIOPILE adj. (lé-io-pi-Ie — du gr. leios, lisse ; pilos, chapeau). Bot. Se dit des champignons dont le chapeau est lisse.

LÉIOPLACE s. m. (lé-io-pla-se — du gr. leios, lisse ; plax, croûte). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétrainères, de la famille des cycliques, tribu des chrysomèles, comprenant deux espèces qui habitent l’Amérique du Sud.

LÉIOPLAQUE adj. (lé-io-pla-ke —du gr. leios, lisse ; plax, plaque). Bot. Se dit d^in champignon qui forme des plaques lisses

LÉIOPODE adj. (lé-io-po-de — du gr. leios, lisse ; pons, podos, pied). Zool. Qui a la plante du pied lisse.

LÉIOPOME adj. (lé-io-pô-me — du gr. leios, lisse ; pâma, opercule). Ichthyol. Dont les, opercules sont lisses.

— s. m. Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des cycliques, tribu des alticites, dont l’espèce type habite la Guyane.

LÉIOPTÈRE s. m. (lé-io-ptè-re — du gr. leios, lisse ; pteron, aile). Zool. Dont les ailes sont lisses : Insecte lkioptérk.

— s. m. Entom. Syn. d’oTinocÉPHALK.

LÉIORREUME s. m. (lé-io-reu-me — du gr. leios, lisse ; reuma, courant). Bot. Syn. de graphide, genre de lichens.

LÉIOSAURE s. m. (lé-io-sô-re — du gr. leios, lisse ; sauras, lézard). Erpét. Genre de reptiles sauriens, formé aux dépens des stellions, et comprenant deux espèces qui habitent l’Amérique.

LÉIOSÉLASME s. m. (lé-io-sé-la-smedu gr. leios, lisse ; selasma, lumière). Erpét. Genre de reptiles ophidiens, dont l’espèce type habite l’Australie.

léiosome s. m. (lé-io-so-me — du gr. leios, lisse ; soma, corps).. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des