Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 2, An-Ar.djvu/94

Cette page n’a pas encore été corrigée

>i de Délos. e Lavinic.

AN1VA (gowe), baie ou golfe de l’île russe Tarakaî ou Sachalian, dans la mer du Japon, •visitée par La Pérouse en 1787 ; littoral très-boisé ; comptoir japonnais. Il Cap de l’île Tarakaî sur le détroit de La Pérouse, au S.-E. de l’île, par 45° lat. N. et ui° long. E.

akixie s. f. (a-nï-ksî — du gr. anoïxis, ouverture). Bot. Genre de champignons, renfermant une seule espèce croissant sur les feuilles qui couvrent la terre à l’automne.

ANIZY-LE-CHÂTEAU, ch.-lieu de cant. (Aisne), arr. de Laon ; pop » aggl. 967 hab.pop. tôt. 1, 055 hab. Fabriques de poteries, il Bourg très-ancien donné par Clovis a saint Rémi en 496. Cette petite place protégea la retraite de l’armée française les 10 et 11 mars 18M, après le désastreux combat de Laon.

ANJAR ou ANDJAR, "ville de l’Indoustan anglais, présidence de Bombay, ch.-lieu de district, sur le golfe deCutch ; pop. 10, 000 hab. ; place forte. Il District de l’Indoustan anglais, dépendant de la présidence de Bombay, stérile et aride, mais s’améliorant de jour en jour par la construction récente de réservoirs considérables.

ANJÉÉLA s. f. (an-je-la). Embarcation composêe de deux pirogues réunies par un pont surmonté d’une cabane, et qui, dans l’île de Ceylan, sert au transport des passagers.


ANJOU (François, duc D’), quatrième fils de Henri II et de Catherine de Médicis, né en 1554, porta le titre de duc d’Alençon jusqu’à l’avénement de son frère le duc d’Anjou (Henri III), dont il parut vouloir empêcher le retour de Pologne, pour s’emparer du trône. Un moment emprisonné, il rentra en grâce en sacrifiant son favori La Mole, qui fut décapité. Sa faiblesse et sa versatilité en firent d’ailleurs constamment l’homme des entreprises avortées. Dans les guerres civiles, il combattit les protestants, après les avoir longtemps leurrés de son concours, se mit à la tête des Flamands révoltés contre Philippe II et se fit reconnaître comme souverain des Pays-Bas (1582). Il passa ensuite en Angleterre, où de vaines négociations avaient été ouvertes pour lui faire épouser la reine Élisabeth. De retour en Flandre, il fut chassé par une révolte de ses nouveaux sujets. Il mourut en 1584.


ANJOU, ancienne province de l’ouest de la France, avait pour cap. Angers et portait le titre de duché. Elle forme aujourd’hui le départ. de Maine-et-Loire, et une petite partie des départ. de la Mayenne, de la Sarthe et d’Indre-et-Loire ; bornée au N. par le Maine, à l’O. par la Bretagne, à l’E. par la Touraine et au S. par le Poitou ; sa superficie était de 893,838 hect. Habité originairement par le peuple celtique des Andocavi, l’Anjou fit partie, sous les Romains, de la 3e Lyonnaise. Childéric, roi des Francs, après avoir refoulé les débris de la puissance romaine au delà de la Loire, en fit la conquête et le réunit à la couronne des Francs. Sous les rois de la seconde race, l’Anjou fut divisé en deux comtés : le comté d’Outre-Maine, qui comprenait le territoire situé sur la rive gauche de la Mayenne et avait pour cap. Châteauneuf, et le comté d’Anjou proprement dit, cap. Angers. Charles le Chauve donna le comté d’Outre-Maine à Robert le Fort, duc de France, pour l’engager à le défendre contre les Normands, et le comté d’Anjou proprement dit, à Ingelger, petit-fils d’un paysan, pour prix de services rendus par lui et sa famille dans la guerre contre les Bretons et les Normands. Ingelger fut le fondateur de la puissante maison d’Anjou, d’où sont issus les Plantagenets, qui régnèrent en Angleterre de 1154 à 1483. Geoffroy V, onzième comte d’Anjou, surnommé Plantagenet parce qu’il portait toujours une branche de genêt à sa toque, ayant épousé la fille de Henri Ier, roi d’Angleterre, transmit le duché d’Anjou à son fils Henri, qui devint roi d’Angleterre sous le nom de Henri II, en 1154. Les rois d’Angleterre possédèrent ainsi l’Anjou jusqu’en 1203, époque à laquelle Philippe-Auguste l’enleva à Jean sans Terre. Ainsi finit la première famille des comtes d’Anjou. En 1220, le roi de France, Louis VIII, laissa le Maine et l’Anjou à son neuvième fils, Charles, qui devint le chef d’une nouvelle maison d’Anjou, et fit avec les Angevins la conquête du royaume des Deux-Siciles (1266). La petite-fille de ce prince, Marguerite, apporta en dot le Maine et l’Anjou à Charles de France, comte de Valois, dont le fils, devenu roi de France sous le nom de Philippe VI de Valois, réunit ces deux provinces à la couronne (1328). En 1360, le roi Jean le Bon érigea l’Anjou en duché et le donna pour apanage à son second fils Louis, qui devint le chef d’une seconde branche de rois de Naples de la maison d’Anjou. Le roi René, possesseur de l’Anjou et de la Provence, étant mort en 1480, Louis XI réunit irrévocablement l’Anjou à la couronne, et, depuis cette époque, il ne fut plus qu'un simple apanage donné quelquefois aux fils des rois de France. — Le titre de duc d'Anjou a été porté par Henri III, avant son avénement au trône de France ; par le quatrième fils de Henri II, d’abord duc d'Alençon ; par deux fils de Louis XIV, et par celui de ses petits-fils qui devint Philippe V, roi d’Espagne.


ANJOUAN ou JOANNA, île de l’archipel des Comores, dans la partie de l’Océan indien qui forme le canal de Mozambique, au N.-O. de

ANK

Madagascar ; lat. S. 12 » 15’, long. E. 42° 9’; longueur 42 kilom., sur 20 kiloin. de large ; pop. 20, 000 hab. mahométans. Cette île forme un petit État dont la capitale est Makhadou. Climat sain, sol fertile, bananiers, —cocotiers, citronniers, cannes à sucre, poivre, indigo ; montagnes boisées et peuplées de bisons, chèvres, pintades, perroquets et singes de toute espèce.

ANKA s. m. (an-ka). Oiseau fabuleux qui joue chez les Orientaux à peu le môme rôle que le phénix, le griffon, etc., dans l’antiquité et au moyen âge. En persan, il porte souvent le nom de simurg anka. Du reste, il est probable que les légendes sur le griffon proviennent autant des traditions de Yanka que de celles du phénix. Les Juifs se sont, eux aussi, emparés de cet animal fantastique et en ont fait leur iuknehx sur lequel les ouvrages rabbi niques nous débitent tant de choses extraordinaires. Les Orientaux nous font de Yanka une description tout à fait analogue à celle du griffon (corps participant à la fois de la forme de l’aigle et du lion, etc.) ; ils lui assignent pour résidence habituelle la célèbre montagne de Kaf, pairie obligée de tous les •êtres surnaturels créés par la superstition orientale. Au surplus, de même que le phénix Yanka est devenu un type essentiellement poétique qui figure dans plusieurs épopées. Saadi en parle assez longuement dans son fameux poiime du Boston. Dans le CahermanNamè, ou Roman de Caherman, écrit en turc, Yanka tient une place considérable et parle fort longuement sur des sujets historico-fabuleux, comme un simple mortel.

Voici un exemple de l’usage que les poètes orientaux font du mot anka ; il est emprunté au Poème du néant de Akif Effendi ; « Je sou/fre de telles douleurs que je ne pourrais trouver le repos, quand même j’aurais pour abri l’aile de

ANKARSTRŒM. V. ANCKARSTRO2M.

ANKER s. m. (an-kèr). Métrol. Nom d’une mesure de capacité usitée dans plusieurs parties de l’Allemagne, en Danemark et en Russie. Berlin, 37 litres, 450 ; Mecklembourg, 30 litres, 139 ; Danemark 37 litres, 646 ; Revel, 42 litres, S76 ; Riga, 39 litres, 097.

ankérite s. m. (an-ké-ri-te). Miner. Variété de dolomie cristallisée.

ANKITAR, nom sous lequel les chroniqueurs musulmans qui se sont occupés de l’histoire des croisades désignent Richard Cœur de lion, roi d’Angleterre. Ce nom n’est au fond qu’une altération du mot Angleterre, servant à désigner d’une manière générique ce roi chevaleresque. Quelquefois on trouve écrit Anghitar. On l’appelle souvent aussi Malek Ankitar, roi d’Angleterre ; ce serait donc par abréviation que peu à peu l’on aurait retranché le mot Malek, roi, pour ne conserver que Ankitar. Les historiens musulmans s’accordent à reconnaître et à admirer le courage de Richard. Ils racontent avec de grands détails la trêve que Saladin fut obligé de demander au roi d’Angleterre. Ils ajoutent aussi que Malek-el-Adel, frère de Saladin, devait, à la suite de cette trêve, épouser la sœur de Richard, mais que l’opposition des évêques chrétiens, qui exigeaient l’apostasie de Malek-el-Adel, empêcha ce mariage.

AN CLAM. V. ANCLAM.

ANKOBER, ville de l’Afrique, dans l’Abyssinie, cap. du roy. deChoa, à 425 kilom. S.-E. deGondar ; 5, 000 hab..C’est à Ankobe*que la littérature et les mœurs éthiopiennes se sont conservées avec le plus de pureté. ANKOBER (ROV. d’). V. Choa. ANKTBRIASME s. m. (an-kté-ri-a-smedu gr. agkteriasmos, rapprochement). Antiq. Nom donné à une sorte d’anneau ou de bandage au moyen duquel, avant l’usage de la castration, on cherchait à conserver aux chanteurs leur voix, aux danseurs et même aux gladiateurs toute leur énergie, en rendant impossible l’énervement amené par certaines jouissances prématurées ; c’est ce que les Latins nommaient infibulatio.

ANKYLENTÉRIE s. f. (an-ki-lan-té-rî—du gr. aglculê, frein ; enteron, intestin). Anat. Adhérence accidentelle des intestins, causée par de fausses membranes.

ankyloblépharon s. m. (an-ki-lo-bléfa-ron — du gr. agkulè, frein ; blepharon, paupière). Pathol. Adhérence soit congénitale, soit accidentelle, du bord libre des doux paupières.

— Encycl. V ankyloblépharon est rarement simple:à l’adhérence des paupières entre elles se joint ordinairement l’adnérence des paupières avec le globe de l’œil. Vankyloblépharon est presque toujours le résultat de plaies, d’ulcérations chroniques du bord palp’ébral, de brûlures plus ou moins étendues et mal soignées. L’adhérence des paupières entre elles n’est d’ordinaire que partielle, de sorte que les larmes s’écoulent par une fissure plus ou moins étendue. Le traitement de Yankyloblépharon consiste a diviser le tissu qui réunit les deux paupières, et à éviter ensuite une réunion par première ou par seconde intention. ANKYLOCHILIE OU ANKYLOCHEILIE S. f.

(an-ki-lo-chi-lî — du gr. agkulè, frein ; cheilos, lèvre). Pathol. Adhérence accidentelle des

ANKYLOCOLPE s

. (an-ki-lo-kol-pe ANK

du gr. agkulè, frein ; kolpos, vagin). Pathol. Occlusion du vagin,

AHKYLOCORE s. f. (an-ki-lo-ko-re — du gr. agkulè, frein ; koré, pupille). Pathol. Oblitération de la pupille.

ankylodonte s. m. (an-ki-lo-don-tedu gr. agkulè, frein ; odous, odontos, dent). Pathol. Soudure des dents.

ANKYLOGLOSSE s. m. (an-ki-lo-glo-sedu gr. agkulè, frein ; glôssa, langue). Chir. Adhérence de la langue, soit avec la paroi inférieure de la bouche, soit avec la face postérieure des gencives.

ANKYLOGLOSTOME s. m. (an-ki-lo-glosto-me — du gr. agkulè, frein ; glôssa, langue, et tome, section). Chir. Instrument dont on se sert pour opérer ceux qui sont atteints d’ankyloglosse.

ANKYLOMÈLE s. f. (an-ki-lo-mè-le — du gr. agkulos, courbé ; mêlé, sonde). Méd. Sonde recourbée.

ANKYLOMÉRISME s. m. (an-ki-lo-mé-risme — du gr. agkulè, frein ; meros, partie). Pathol. Se dit de toute adhérence contre nature.

ANKYLOFODIE s. f. (an-ki-lo-po-di — du gr. agkulè, frein ; pous, podos, pied). Pathol. Ankylose du cou-de-pied.

ANKYLOPROCTIE s. f. (an-ki-Io-pro-kti — du gr. agkulè, frein ; prôktos, l’anus). Pathol. Rétrécissement du rectum ou de

ANKYLORRHINIE s. f. (an-ki-Io-ri-nîdu gr. agkulè, frein; rhin, rhinos, nez). Pathol. Adhérence des parois des narines.

ANKYLOSANT (an-ki-lô-zan) part. prés, du v. Ankyloser:Ce travail a l’inconvénient de déformer pour leur vie les ouvriers, en ankylosant leurs vertèbres. (Raspail.)

ANKYLOSE s. f, (an-ki-lô-ze — du gr. agkulàsis; formé de agkulos, courbé). Pathol. État des articulations mobiles qui ne permet plus le libre exercice de tous les mouvements, ou qui s’accompagne d’une immobilité quelquefois complète.

— Encycl. L’immobilité des articulations affectées d’ankylose peut être plus ou moins complète : de là la distinction de Yankyk

caractérisées au point de vue anatômique, la première par la soudure des os, la seconde par l’induration des tissus fibreux normaux ou par la création d’adhérences fibreuses. Dans la première, la soudure osseuse ne permet pas le moindre mouvement ; dans la Fausse ankylose, les os n’étant pas soudés, les surfaces articulaires jouissent encore dune certaine mobilité.

Un grand nombre de causes peuvent donner naissance à Yankylose. Elle peut être la suite • de la plupart des maladies qui atteignent les jointures : fractures dans les articulations, luxations non réduites ou incomplètement réduites, tumeurs blanches, cane, affections rhumatismales, goutteuses, etc. Dans ces divers cas, elle se produit, soit par le moyen de fausses membranes survenant après les in-Hammations des’synoviales, soit par la résorption des cartilages d’encroûtement et la formation d’une sorte de cal osseux résultant de bourgeons charnus, soit par des stalactites ou végétations osseuses unissant les extrémités des os. En général, tout ce qui peut altérer le poli des surfaces articulaires, faire cesser la sécrétion de la synovie, diminuer la souplesse des ligaments ou des parties molles qui environnent une articulation, peutproduire Yankylose. L’immobilité longtemps prolongée suffit, en dehors de toute cause pathologique, pour déterminer non-seulement Yanlcylose incomplète, mais encore la soudure osseuse. Les fakirs de l’Inde, qui se condamnent par dévotion à rester immobiles pendant des années, finissent souvent, dit-on, par avoir les membres ankylosés. Vankylose arrive souvent par l’ossification des tissus fibreux etcartilagineux, due aux seuls progrès de l’âge. Elle affecte alors principalement les articulations peu mobiles, par exemple, celles dés vertèbres entre elles, l’articulation sacro-coccygienne, etc. Dans certains cas, pour lesquels il faut admettre une singulière prédisposition, on voit Yankylose envahir à la fois toutes les articulations du corps. Vankylose incomplète est la seule qui offre

Quelques chances deguérison. Vankylose vraie oit être considérée comme incurable. Rendre aux ligaments et aux muscles leur souplesse naturelle, tel est le but qu’on s’efforce d’atteindre dans le traitement de Vankylose incomplète. Pour cela, on emploie les douches, les bains d’eaux minérales, les frictions résolutives, le massage, etc. Lorsque Yankylose est due non-seulement a l’induration et à f’épaisissement des ligaments existants, mais aussi à la formation accidentelle de tissus fibreux, il faut recourir à des appareils mécaniques dont l’action douce, mais permanente, soit dirigée dans un sens contraire à celui où les os se trouvent fixés. Dans certaines affections, telles que les tumeurs blanches, les plaies suppurantes des articulations, etc., Yankylose doit être considérée comme une terminaison fort heureuse. Dans ce cas, loin de s’opposer à sa formation, le chirurgien doit prendre tous les moyens possibles pour l’ob ANN

399

tenir. Ce qui importe, c’est qu’elle s’effectue dans une position favorable aux fonctions ordinaires du membre ankylose.

ANKYLOSE, ÉE (an-ki-lô-zé) part. pass. du v. Ankyloser : Il était un peu chiragre, et, quand il dormait, ses vieux doigts ankyi.osks par les rhumatismes s’arc-boutaient dans les plis de ses draps. (V. Hugo.)

ANKYLOSER v. a. ou’tv. (an-ki-lô-zé-rad. ankylose). Pathol. Déterminer rankyioso, ôter à une articulation sa mobilité : On eût

— Par exagér. : Il n’y a pas de danger que certaines personnes s’ankylosent la langue. Trouves un ftomme gui ne s’aSkylose, À ce métier, ni les genoux, ni les apophyses du bassin. (Balz.)

ANKYLOTIE s. f. (an-ki-lo-tî — du gr. agkulè, frein ; oûs, ôtos, oreille). Pathol. Adhérence des parois du conduit auditif.

ANKYLOTOME S. m. V. ANCYLOT0.MU.

AKKYLORÉTHRIE s. f. (an-ki-lu-ré-tridu gr. agkulè, frein ; ourèthra, urètre). Pathol. Rétrécissement do l’urètre.

ANKYROÏDE. V. ANCYROÏDK.

à Calcutta, pour peser les matières d d’argent, 0, 729 gram. ; à Bombay, pour peser les perles, 0, 01215 gram. Il Monnaie des Indes, valant un seizième de roupie, et d’une valeur variable dans la proportion de celle de cette’ unité principalo : à Bénarès, 0 fr., 1520 ; à Bombay, 0 fr., 1534 ; à Calcutta, 0 fr., 1583 ; à Madras, 0 fr., 1587. Vanna do la Compagnie des Indes vaut uniformément 0 fr., 1484.

ANNA (SANTA-), nom de deux petites villes du Brésil, l’une située dans la province do •Matto-Grosso, l’autre dans la province do Goyaz. C’est aussi le nom de trois petites rivières du même pays : la première coule dans la province de Rio-de-Janeiro ; la deuxième dans la province de Matto-Grosso, et la troisième dans la province de Minas-Geraes.

Anna Bolrua, opéra italien, musique do Donizetti, poème de Romani, représenté en 1828 à Milan, et, à Paris.le l « r septembre 1831. Mme Pasta, Rubini, et surtout Lablache dans le rôle d’Henri VIII, partagèrent le succès du compositeur. La partition d’Anna Bolena, restée au répertoire, a un caractère plus élevé que les autres ouvrages de Donizetti. Elle renferme des morceaux de premier ordre. L’air Vivi tu est un des plus suaves qu’on puisse entendre.

ANNA PEBENNA, sœur de Didon, quelle avait suivie à Carthage, et après la mort de laquelle elle s’enfuit en Italie, pour échapper aux persécutions de larbas. Accueillie par Enée, elle excita la jalousie de Lavinie, qui trama sa perte ; elle prit alors de nouveau la fuite, par •une nuit obscure, et tomba dans te fleuve Numicius, dont elle devint la nymphe. Lors de la retraite des plébéienssur le montsacré, elle leur apparut sous les traits d’une vieille femme, é"t leur distribua les vivres dont ils avaient besoin. Le peuple reconnaissant lui éleva un temple et institua une fête en son honneur. Cette fête se célébrait aux ides de mars, et elle était caractérisée par de copieuses libations.. Par une superstition singulière, les Romains s’imaginaient qu’ils vivraient autant d’années qu’ils videraient de coupes en l’honneur d’Anna.

Dans le célèbre tableau de Guérin, Enée et Didon, on remarque la jolie figure d’Anna accoudée sur le dossier du lit où Didon, à moitié couchée, prête une oreille aVide au récit du héros troyen.

ANNABEHG, ville du roy. de Saxe, dans le cercle de Zwickau, à 70 kilom. S.-O. do

mines, gymnase et bibliothèque, fabriq. de passementeries, rubanneries, dentelles, soie— * ries, mines d’argent et de fer, connues et exploitées depuis le xve siècle ■ étàih, cobalt, marbre ; belle église, hospice d’orphelins.

ANNABOB ou ANN-ABBOH, ville des États-Unis, dans le Michigan, ch.-lieu de district, à 05 kilom. N.-O du détroit de Michigan, sur le Huron ; 3, 500 hab. Université, l’acuité de médecine.

ANNAII, ville de la Turquie d’Asie, paehallket à 125 kilom. N.-O. de Bagdad, sur la rive gauche de l’Euphrate ; 4, 000 hab. Station pour les caravanes qui vont de Bagdad à Alep ou d’Alep à Bassora:territoire fertile en ri ?, vins, blé et coton ; fabriques de gros burnous arabes, lainages, etc.

an N Al re adj. (ann-nè-re — du lat. annarius ; formé de annus, année). Antiq. roni. Loi annaîre, Loi qui fixait V’âgo auquel on pouvait exercer une charge publique, tl Loi qui fixait à quarante-trois ans l’âge où un citoyen pouvait briguer le consulat; £q loi annaîre fut rendue l’an 575 de la République. Il Loi qui défendait aux magistrats de rester plus d un aji dans la môme charge. Il On dit

aUSSi LOI ANHALB.