Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 2, An-Ar.djvu/72

Cette page n’a pas encore été corrigée

« ANG

Commentaires sur les lois de l’Angleterre, par Blakstone ;

Constitution de l’Angleterre, par Delolme ;

Institutions (des) judiciaires en Angleterre comparées avec celtes de la France et de quelques autres États anciens et modernes, par Rey ;

Droit anglais ou Résumé de la législation anglaise sous forme de codes, par Laya ; . Résumé de ta législation anglaise en matière civile et commerciale, par Westoby ;

Essai sur la constitution anglaise, par lord Brougham ;

Irlande (V) sociale, politique et religieuse, par de Beaumont ;

Études sur l’Angleterre, par Léon Faucher ;

Décadence (de la) de l’Angleterre, par LëdruRollin ;

Avenir (de 1’) politique de l’Angleterre, par

DE MONTALEMBERT ;

Institutions (les) politiques, judiciaires et administratives de l Angleterre, par Franqueville ;

Angleterre (Y), Londres et les Anglais, par

, Angleterre (V) et la vie anglaise, par Es’ quiros ;

Études sur l’Angleterre, par John Lemoine ;

Études sur l’Angleterre, par Philahéte Chasles ;

Anglais (les) il y a cent ans et les Anglais chez eux, parFRANcis Wey ;

Grande charte (la), ou XEtablissement du gouvernement constitutionnel en Angleterre, par Rousset ;

Études comparées sur l’histoire parlemen~ taire de France et d’Angleterre, par Duvergikr de Hauranne ;

Essais sur l’histoire parlementaire de la Grande-Bretagne, par L. de Viel-Castel ;

Histoire d’Angleterre, par D. Hume ;

Histoire d’Angleterre, par Lingard ;

Histoire d’Angleterre, par Macaulay ;

Histoire d’Écosse, par Robertson ;

Histoire d’Écosse, par W. Scott ;

Histoire de la révolution d’Angleterre, par Guizot ;

Histoire de la conquête de l’Angleterre par les Normands, par Augustin Thierry ;

Histoire d’Angleterre, par E. de-Bonne-

Histoire de la littérature anglaise, par Niohols ;

Histoire de lapoésieanglaise, parCoQUEREL ; Origine du drame anglais, par Hawkins ; Lectures sur les poètes anglais, par Guzzlitt ; Essai sur la littérature anglaise, par Cha-

Publicistes et écrivains anglais, par de Ré-

Histoire critique de la littérature anglaise, par Méziere ;

Histoire de la littérature anglaise, par Taine.

Un certain nombre de ces ouvrages seront analysés dans le Dictionnaire- universel du xix^ siècle ; ainsi on trouvera à leur ordre ceux ’ qui suivent :

Lettres sur les Anglais ou Lettres philosophiques, par Voltaire. V. Lettres ;

Commentaires sur les lois de l’Angleterre, par Blakstone. V. Commentaires ;

Histoire d’Angleterre, par Macaulay. V. Histoire ;

Histoire de la conquête de l’Angleterre par les Normands, par Augustin Thierry. V. Histoire ;

Études sur l’Angleterre, par Léon Faucher. V. Études ;

Décadence (de la) de l’Angleterre, par LedRU-Rollin. V. Décadence ;

Avenir (de V) politique de l’Angleterre, par

DE MONTALEMBERT. V. AVENIR :

ANGLETEttRE (NOUVELLE-) ou NEW-EN-GLA.ND, nom que l’on donnait autrefois à la

Eartie des États-Unis quj forme aujourd’hui îs États de New-Hampshire, Massachusetts, Rhode-Island, Connecticut, Vermont et Maine. ANGLEURIE s. f. (an-gleu-rî). Entom. Genre d’insectes diptères, renfermant une seule espèce, qui vit en Europe.

ANGLEUX, EUSE adj. (an-gleu, eu-26rad. angle). Se dit de certains fruits dont la chair est tellement enchâssée dans de petits coins, de petits angles, qu’il est difficile de l’en détacher : La plupart des noix sont angleuses. (Acad.)

l, ANE adj. (an-gli-kan, a-nedu lat. anglicanus, syn.de anglus, anglais). Qui appartient, qui a rapport à l’anglicanisme : Religion anglicane. Culte anglican. Rit anglican. Le clergé anglican. La véritable religion des Anglais est la secte des épiscopaux, appelée l’Église anglicane. {Volt.) L’Église

ANG

anglicane tient le milieu entre les pompeuses cérémonies romaines et la sécheresse des calvinistes. (Volt.) Elisabeth eut le titre de chef de la religion anglicane. (Volt.)’ Le clergé anglican est le plus riche de toute la chrétienté. (E. Texier.) La religion anglicane semble avoir été inventée tout exprès pour l’aristocratie anglaise. (E. Texier.) Le rit anglican est suivi par la grande majorité des Anglais. (Encycl. des gens du m.) Cette grande comédie anglicane. (Proudh.) L’économiste anglican nous aurait-il déjà fait perdre le sens de Vhistoire ? (Proudh.) L’envoyé du préfet de police présenta à lord Wilmore sa lettre d’introduction ; celui' ci la lut avec un flegme tout anglican. (Alex. Dum.)

— Subst. Celui, celle qui professe l’anglicanisme : Un anglicaNj une anglicane. On ne peut avoir d’emploi m en Angleterre, ni en Irlande, sans être du nombre des fidèles anglicans. (Volt.)

AnglicaniSANT (an-gli-ka-ni-zan) part, prés, du v. Anglicaniser.

ANGLICANISÉ, ÉE (an-gli-ka-ni-zé) part, pass. du v. Anglicanisar. ■

ANGLICANISER v. a. ou tr. (an-gli-ka-nizé

— rad. anglicanisme). Néol. Ramener au type anglican.

— S’emploie quelquefois, mais abusivement, dans le même sens que angliciser, c’est-à-dire donner aux mœurs, aux manières, quelque chose qui tienne des Anglais.

ANGLICANISME s. m. (an-gli-ka-ni-smerad. anglican). Religion suivie par les anglicans, et qui est la religion officielle de l’Angleterre : L’anglicanisme ne serait pas complet s’il n’était qu’hypocrité : il est intolérant. (Vacqùerie.) L’histoire de f anglicanisme touche aux questions les plus vives du peuple anglais. (B. Barbé.)

— Encycl. L'anglicanisme date du règne de Henri VIII. Ce roi, après être resté dix-huit ans uni à Catherine d’Aragon, qui lui avait donné plusieurs enfants, s’enflamma d’une vive passion pour Anne de Boleyn ; dès lors il se rappela que Catherine d’Aragon avait été d’abord la femme de son frère, et, feignant d’éprouver des scrupules bien tardifs, il demanda au pape Clément VII de casser son premier mariage comme incestueux, afin de pouvoir en contracter un autre avec celle dont il était épris. Clément VII ne voulut point accéder a une demande évidemment inspirée par le libertinage, et Henri VIII, qui jusqu’alors ne s’était occupé des affaires religieuses que pour défendre l’Église romaine contre les idées nouvelles propagées par Luther et Calvin, résolut tout à coup de rompre avec le pape et de se placer lui-même à fa tête de l’Église d’Angleterre. Il trouva dans l’archevêque Cranmer un instrument docile et complaisant de toutes ses volontés. Du reste, il était soutenu par un mouvement d’opinion publique puissant et déjà ancien. On sait que la Réforme avait eu, dès le xin° siècle, en Angleterre, un précurseur dans Wiclef.. En 1530, l’assemblée du clergé (convocation) adressa au roi une pétition, dans laquelle.elle le qualifiait de « suprême protecteur, seigneur et chef de l’Église d Angleterre. » Peu de temps après, le Parlement abolit les appels à la cour romaine, les dispenses, les provisions, les bulles d’institution pour les évêchés ; le payement du denier de saint Pierre et’des annales. En 1534, l’assemblée du clergé et les deux universités déclarèrent que « l’évêque de Rome n’était pas en Angleterre supérieur à tout autre évêque étranger. » C’est alors que le serment de suprématie royale, qui reconnaissait le roi pour « l’unique maître du royaume, aussi bien en matière spirituelle et ecclésiastique qu’en matière temporelle », fut imposé pour.la première fois, et fut prêté sans hésitation par la plupart des hauts fonctionnaires de l’Église. C’était le schisme, ~mais ce n’était pas encore l’hérésie ; car Henri VIII ne voulut changer presque rien aux dogmes ni aux rites, et il fit périr également dans les supplices les catholiques fidèles et ceux qui, ne se contentant pas du catholicisme décapité qu’il avait formulé en six articles, voulaient s’écarter davantage des anciennes croyances. Mais lorsque son fils Édouard VI fut appelé à lui succéder, le duc de Somerset, chef du conseil de régence, voulut donner un caractère plus tranché à la religion nouvelle ; le Parlement, a son instigation, abolit le statut royal des six articles ; Cranmer rédigea’en quarante-deux articles une nouvelle profession de foi qui, niant l’infaillibilité des conciles, ne conservant que deux sacrements, le baptême et la cène, rejetant la présence réelle, l’invocation des saints, la prière pour les morts, le purgatoire, le célibat des prêtres, et créant une liturgie nouvelle où la langue vulgaire était substituée à la langue latine, constitua un corps de doctrines nettement définies. Après Édouard VI, Marie Tudor, qui était catholique, essaya d’étouffer l’œuvre de ses deux prédécesseurs ; mais le sang qu’elle fit couler ne servit qu’à rendre plus odieuses les anciennes croyances, qu’on regardait comme entachées d’idolâtrie, et quand Elisabeth lui succéda, elle trouva la nation parfaitement disposée à adopter définitivement un culte indépendant de l’autorité romaine. Elle invita les évêques et les théologiens du royaume à se réunir pour reviser la profession de foi de Cranmer ; un nouveau symbole en trente-neuf articles fut rédigé sous le nom de Confession de foi de

ANG

l’Église anglicane, et définitivement approuvé dans le synode de Londres, en 1562.

Les trente-neuf articles de la confession de 1562 (articles of religion), et le livre des prières publiques (common prayer. book), contiennent tout anglicanisme. La confession de foi reconnaît le symbole des apôtres, celui de Nicée et celui de saint Athanase ; elle professe que l’Église est l’assemblée des fidèles et ne peut rien décider que par l’Écriture ; elle condamne et rejette formellement la doctrine des œuvres surérogatoires, du purgatoire et des indulgences ; le culte des images et des reliques, l’invocation des saints et de la Vierge, la transsubstantiation, l’adoration de l’hostie, le sacrifice de la messe et le célibat obligatoire du clergé. Enfin elle fait du souverain le chef suprême de la religion. Le livre des prières publiques contient les prières du jour, du matin et du soir ; des oftices pour le baptême,la confirmation, l’eucharistie, la célébration du mariage religieux, la Visitation des malades, l’inhumation des morts, l’ordination des évêques, des prêtres et des diacres. La communion doit être administrée sous les deux espèces aussi bien aux laïques qu’aux ecclésiastiques. La confession auriculaire faite à un prêtre n’a pas le caractère de sacrement et n’est pas commandée aux fidèles comme une pratique indispensable. Tous les ecclésiastiques au moment de leur ordination, ou quand ils reçoivent la charge d’une cure paroissiale, sont obligés de signer les trente-neuf articles.

Nous avons parlé ailleurs de la hiérarchie de l’Église anglicane, des rapports de cette Église avec l’État, de ses privilèges, de ses revenus. V. Angleterre (Institutions de V). Bornons-nous ici à signaler le lien qu’elle établit entre la" royauté et l’aristocratie anglaise, lien qui la rend précieuse à l’une et à l’autre, et qui lui promet une longue durée. D’une part, elle offre aux cadets de la noblesse ses évechés, ses doyennés et ses cures ; d’autre part, la couronne trouve dans le droit qu’elle possède de disposer de ces places lucratives, un puissant moyen d’influence sur la classe dirigeante du pays.

On le voit, la religion anglicane est une institution plus politique que religieuse ; elle ne peut commander la foi aux esprits qui raisonnent, puisqu’elle émane de l’autorité royale, qu’ellemême n’ose pas proclamer infaillible ; c’est une loi du pays plutôt qu’une véritable religion. Mais cette loi, cette coutume est généralement respectée, et les églises d’Angleterre sont pleines tous les dimanches ; chaque famille y a un banc, où le père et la mère ne manquent pas de conduire eux-mêmes leurs nombreux enfants et souvent leurs domestiques. C’est que le peuple anglais est plein de respect pour des lois qui lui laissent une somme de libertés dont beaucoup d’autres nations, qui se croient plus avancées, sont encore privées et le seront longtemps peut-être ; c’est aussi que le culte protestant, débarrassé d’une foule de cérémonies extérieures, réduit a des lectures pieuses, à des prédications plus morales que théologiques, peut être accepté sans répugnance par ceux mêmes* qui n’ont conservé de la foi des ■ anciens temps que certaines aspirations religieuses, réputées comme une véritable incrédulité chez les catholiques.

Nous devons dire, en terminant, qu’aujourd’hui, comme doctrine religieuse, l’anglicanisme est, dans l’inconséquence où il se repose depuis si longtemps, menacé par un double mouvement : mouvement rationaliste et socinien, qui tend de.plus en plus à réduire le domaine de la révélation et du surnaturel ; mouvement autoritaire et traditionnaliste, dit mouvement d’Oxford, qui a abouti, il y a quelques années, à d’éclatantes conversions catholiques. V. Puséisme.

ANGLICISANT (an-gli-si-zan) part. prés, du v. Angliciser.

ANGLICISÉ, ÉE (an-gli-si-zé) part. pass. du v. Angliciser : La langue du turf a été tellement et si maladroitement anglicisée, que les seuls initiés connaissent le sens du mot handicap, et de mille autres du même genre.

ANGLICISER v. a. ou tr. (an-gli-si-zédu lat. anglicus, anglais). Néol. Donner à son langage, à son style, quelque conformité avec la langue anglaise, sous le rapport de la construction, de la prononciation, de l’orthographe. Il Absol. Se servir d’expressions anglaises : C’est angliciser que de dire rail-way, au lieu de chemin de fer,

— Faire prendre le ton, les manières, les modes anglaises : Aujourd’hui on cherche à nous angliciser de toutes manières.

S’angliciser, v. pr. Prendre le ton, les manières anglaises : Les Français, qui ne savent jamais s’arrêter dans les effets de leur enthousiasme, ’ s’angliciseront, et nous perdrons de nos grâces en acquérant quelque chose de leur hardiesse. (D’Argenson.)

anglicisme s. m. (an-gli-si-sme — du lat. anglicus, anglais). Philol. Façon de parler particulière à la langue anglaise, il Locution propre à la langue anglaise et transportéo dans une autre langue : Les traducteurs d’ouvrages anglais se garantissent difficilement des anglicismes. (Acad.) Elle faisait de si plaisants anglicismes, que je ne songeai plus à voir Alizia dans cette jeune lady, à la fois prude et téméraire. (G. Sand.) Cette expression, lune de miel, est un anglicisme qui passera dans toutes les langues, tant elle dépeint avec grâce

ANG

377

la nuptiale saison. (Balz.) Si l’on veut sortir un peu de ^’anglicisme insipide et de la vulgarité qui se prétend positive, qu’on aille s’asseoir au promontoire de Penmark. (Michelet.) il Ce mot est de la même famillo que gallicisme, germanisme, latinisme, etc.

anglifiant (an-gli-fi-an) part. prés, du v. Anglifie-.

anglifie, ée (an-gli-fi-é) part. pass. du v. Anglifier.

ANGLIFIER v. a. ou tr. (an-gli-fi-é — du lat. anglus. anglais ; fieri, devenir). Néol. Rendre anglais : Le jeune Charpentier, dont on avait anglifie le nom en celui de Carpenter... (Journ.) à Peu usité.

ANGLISANT (an-gli-zan) part. prés, du v. Angliser.

ANGLISÉ, ÉE (an-gli-zé) part. pass. du v. Angliser.

ANGLISER v. a. ou tr. (an-gli-zô — du lat. anglus, anglais). Néol. Rendre anglais ; syn. A" fier : Lequel des gouvernements sucus a valu l’affreux malheur de nous 1 (H. Beyle.) ti Pou usité.

ANGLO (an-glo — du lat. anglus, anglais). Élément invariable que l’on fait entrer facultativement dans la composition d’un grand

nombre de mots, soit comme substantif pour exprimer le mélange des Anglais avec un autre peuple, comme dans Anai.o-Français, Anglo -/fusse, Anglo - Espagnol, etc. ;’soit comme adjectif, pour indiquer le mélange de ce qui est propre, particulier à l’Angleterre, avec ce qui est propre, particulier a tel ou tel peuple, comme dans (lotte anglo-Ao/landaise, mœurs AHGi.o-canaaiennes, alliance an- QLO-danoise, etc. Voici, par ordre alphabétique, les locutions de ce genre le plus souvont usitées dans notre langue :

Anglo-Allemand, ande, Celui, celle qui tient de l’Anglais et do l’Allemand ; qui a rapport à l’Angleterre et à l’Allemagne : Eh bien ! ce mot n’est-il pas français ? Vous comprenez, ce sont des Anglo-Allemands qui écrivent. (Alex. Dum.) il Anglo-Américain, aine, Habitant do l’Amérique du Nord, et qui est de race, d’origine anglaise ; qui a rapport aux Anglo-Américains : Une insociabilité radicale forme le fond du caractère des Anglo-Américains. (Buff.) Élevées avec plus de soin que dans les États méridionaux, les Anglo-Américaines ont la conversation agréable et facile. (M.-Brun.) Si noiis avons devancé notre collaborateur pour signaler au public les quatre Anglo-Américains de la Gaité, c’est qu’ils ne sont à Paris que pour peu de temps, et qu’il faut se hâter d’aller les voir et les admirer. (B. Jouvin.) fl Adj. : Caractère anglo-américain. Mœurs angloaméricaines. Ce n’est que depuis une quarantaine d’années que la république anglo-américaine figure parmi les puissances. (M.-Brun.) Bien que le commerce des caravanes constitue tout le mouvement industriel de Santa-Fé, cependant les deux races anglo-américaink et espano-indienne se haïssent instinctivement. (E. de la Bédoll.) Les médecins anglo-américains administrent l’aristoloche contre les fièvres typhoïdes. (Spach.) il Anglo-Arabe, Qui tient de l’anglais et de l’arabe, de l’Angleterre et de l’Arabie, surtout en parlant de chevaux importés d’Orient en Angleterre, au commencement du xvmii siècle, et dont les Anglais ont propagé la race en les préservant de toute mésalliance. Ce sont les coureurs anglais d’aujourd’hui. Par suite de l’action du climat combinée avec des soins intelligents et une nourriture convenable, ces animaux ont acquis plusde taille, de membres et d’ampleur que les chevaux arabes : Ces chevaux ont formé ta race

ingla ;

li Vm

i doute, mais qui n est pas celle des coursiers des déserts de l’Arabie. (Grognier.) Nous voulons parler de la famille anglo-arabe, fondée au haras de Pompadour. (E. Gayot.) u Ce mot s’emploie particulièrement en parlant du cheval anglo-arabe : Produit intermédiaire entre l’arabe et l’anglais, ^’anglo-arabe se présentait avec des lignes plus longues, un corps plus développé. (E. Gayot.) Il Anglo-Bourguignon, onne, Qui tient de l’Anglais et du Bourguignon. Se dit, dans notre histoire, du parti composé d’Anglais et de Bourguignons, qui, au xv<= siècle, était opposé au roi de France. Il Anglo-Brésilien, enne, Qui est composé d’Anglais et de Brésiliens : Les papiers publics nous annoncent qu’une compagnie anglo-brésilienne s’est fait concéder la navigation du Rio-Doce et du Delmonte. (F. Denis.) Il Anglo-Breton, onne, Qui est de race à la fois anglaise et orotonne v Cheval, poulain anglo-breton, il Anglo - Canadien, enne, Se dit des Anglais qui habitent le Canada : Des marchands de fourrures anglocanadiens. (Groslier.) n On dit aussi AnglaisCanadien. Il Anglo-Chinois, oise, Qui se rapporte, qui est commun aux Anglais et aux Chinois : La question anglo-chinoise. Il Anglocontinental, aie, Qui a rapport à l’Angleterre et au continent : La compagnie anglo-continentale, n Anglo-Danois, oise, Qui tient de l’anglais et du danois, qui est composé d’Anglais et de Danois, il Anglo-épiscopal, aie, S’est dit de l’Église anglicane, parce qu’elle avait conservé les évêques, et de ceux qui appartiennent à cotte Église : Église angloépiscopale. C’est un anglo-épiscopal. il Anglo-Espagnol, oie, So dit des Anglais nos en

Espagne ou qui habitent l’Espagne : Il y avait en 18*9, en Algérie, six cent quatre-vingt-sept

48