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ceux qui payent une taxe supérieure ont une voix do plus par 625 fr. de revenu imposable, sans toutefois que ce nombre puisse dépasser six par électeur.

Les principales branches de l’administration paroissiale sont relatives au culte, aux cimetières, aux routes, a l’enregistrement des naissances et décès, enfin k la taxe des pauvres. L’administration temporelle de l’église est confiée à la vestry, et dans les paroisses populeuses à un conseil de fabrique et aux marguilliers. Le conseil de fabrique et les marguilliers sont nommés par la vestry. Les marguilliers sont chargés d’administrer les affaires temporelles de 1 église, de veiller a sa décoration, et d’en faire la police ; à la fin de l’année ils rendent leurs comptes à la vestry. Ils subviennent aux dépenses de leur service avec le produit des stalles et les autres revenus de l’église. Lorsque ces revenus sont insuffisants, on a recours à une taxe spéciale appelée churck rate, qui doit être votée par la majorité de la vestry. Les fonctions des marguilliers sont gratuites et ne peuvent être refusées.

Les cimetières sont administrés par un bureau d’enterrement (burial board) nommé par la vestry, composé de trois k neuf contribuables, et dont le ministre desservant est membre de droit. Ce bureau pourvoit k ses dépenses au moyen de droits sur les enterrements ou d’un prélèvement sur la taxe des pauvres.

Les routes autres que celles à barrière sont k la charge des paroisses. Une taxe spéciale, appeiéo higltway rate, perçue sur les mêmes bases et dans les mêmes conditions que la taxe des pauvres, est appliquée k leur entretien. Elles se divisent en trois catégories : les routes de piétons ayant moins d’un mètre de largeur, les routes de chevaux larges de trois mètres, enfin les routes carrossables, dont la largeur doit être d’environ sept mètres, lorsqu’elles conduisent à une ville de marché. Les surveillants des routes paroissiales sont nommés par la vestry. Leurs fonctions sont gratuites et ne peuvent être refusées.

Avant 183G, les ministres des divers cultes tenaient seuls les registres de l’état civil. Aujourd’hui, pour cette administration, il y a dans chaque union de paroisses un archiviste surintendant, nommé par le secrétaire du bureau des administrateurs des pauvres, et qui choisit lui-même dans chaque paroisse un archiviste chargé de l’enregistrement des divers actes. L’archiviste surintendant relève d’un archiviste général placé sous les ordres du secrétaire d’État de 1 intérieur.

Le service des pauvres est la plus importante des branches de l’administration paroissiale. Nous en avons parlé plus haut. V. 9° Assistance publique.

Cite de Londres. Au point de vue administratif, la ville de Londres est divisée en deux parties, la Cité de Londres et les bourgs métropolitains. La Cité de Londres représente moins de 200,000 habitants. C’est un bourg ayant les privilèges de comté, et qui, seul aujourd’hui dans toute l’Angleterre, a conservé ses anciens droits corporatifs consacrés depuis 1041 par un grand nombre de chartes. La Cité renferme cent huit paroisses, et se divise en vingt-six quartiers ou wards. Tous les pouvoirs • municipaux appartiennent au lord-maire, aux aldermen et au conseil communal icommon council).

Le maire de Londres a le titre de lord ; il est le premier juge de paix de la Cité ; en outre il est coroner, clerc des marchés, jaugeur des vins, mesureur des charbons de terre, des grains, du sel et des fruits, conservateur de la Tamise, de la Medway et de la Lea, amiral du port de Londres et président de la cour centrale criminelle ; dans la Cité, il a droit de préséance sur les membres de la famille royale, le souverain excepté. Les aldermen sont juges de paix de la Cité. Réunis au maire, ils forment un conseil qui s’occupe des questions relatives aux franchises de citoyen, aux guildes ou corporations, aux dépenses communales, aux prisons et à la police. Le conseil communal est un corps tout a la fois législatif et exécutif. Il décide avec une autorité absolue toutes les questions relatives à l’organisation de la Cité. Il vote le budget et administre les biens communaux. Toute dépense supérieure k 2,500 fr. doit être soumise à son approbation.

C’est l’élection qui confère les fonctions de lord-maire, d’alderman, de conseiller municipal. La qualité d’électeur appartient aux personnes ayant la franchise de la Cité, et désignées sous le nom de citoyens. Les citoyens ou frcem.en se classent en corps des métiers ou guildes. Chaque guilde nomme parmi les freemen qui la composent un certain nombre de chefs qui portent le nom de liuerymen. Ci sont les hveryf"^" **"""’° «"v ni/iomnan ^.. élisent chaqr s aldermen q

électeurs des wards ; chaque ward nomme

alderman. L’alderman élu est tenu d’accepter ses fonctions sous peine d’amende. Les conseillers communaux sont également nommés par les électeurs des wards. Chaque ward est divisé en ■precincts, et chaque preciuct élit un conseiller.

Les revenus communaux consistent en rentes et loyers d’immeubles, droits de place sur les

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marchés, amendes, droits de licences, droits de

Sort, droits sur les grains et les charbons, roits de mesurage des blés et des fruits, droits de jaugeage des vins, spiritueux, huiles, etc., droits de vérification des poids et mesures ; enfin, en produits de taxes spéciales, telles que taxe de police, taxe consolidée destinée à pourvoir aux frais de l’éclairage, du balayage, de l’arrosage, etc., taxe > des égouts, etc.

Bourgs métropolitains. Les paroisses qui forment les bourgs métropolitains s’administrent séparément, si ce n est pour deux services : les travaux publics et la police. L’autorité paroissiale y est confiée, comme dans le reste du royaume, a la vestry. Mais ici la vestry forme un conseil d’administrateurs élus par les contribuables, et qui se renouvelle annuellement par tiers.

Toutes les paroisses métropolitaines {y compris la Cité de Londres) sont groupées, pour le service des travaux publics, en trente-huit districts, pourvus.chacun d’un bureau des travaux, dont les membres sont élus pour trois ans par les contribuables. La Cité forme k elle seule un district ; il en est de même de certaines paroisses importantes. Dans ces paroisses, c’est la vestry qui fait elle-même fonction de bureau des travaux ; dans la Cité, c’est le conseil communal. Au-dessus des bureaux des districts est un bureau métropolitain des travaux, qui embrasse le service de toute la métropole et qui est composé de quarante-trois membres nommés par les bureaux de district, et les vestries qui en ont les attributions. Le bureau métropolitain se renouvelle annuellement par tiers comme les bureaux de district et les vestries métropolitaines.

Les services placés sous l’autorité de cette administration sont : la construction, la surveillance et la réparation des égouts et aqueducs publies, le pavage, le balayage, l’arrosage et l’éclairage des rues, la fixation des alignements, l’ouverture des voies nouvelles, l’élargissement ou le redressement des voies existantes, etc., et enfin, depuis 1858, l’assainissement de la Tamise et le drainage de Londres.

Des taxes spéciales, levées par les agents de la loi des pauvres, notamment la taxe des égouts, sont appliquées aux dépenses de ces services. Chaque district doit fournir une somme dont le chiffre est fixé par le bureau métropolitain.

Toutes les paroisses métropolitaines (à l’exception de la Cité) sont groupées pour le service de la police. Ce service est placé sous la direction d’un commissaire et de deux commissaires adjoints, qui ont sous leurs ordres 18 surintendants, 160 inspecteurs, 833 sergents et 5,337 constables. Le commissaire et les agents de police ne peuvent prendre part aux élections pour le Parlement ; il leur est défendu d’influencer les électeurs d’une façon quelconque, sous peine d’une amende de 2,500 fr. Les dépenses du service de la police sont couvertes en grande partie par une taxe locale, la taxe de police, laquelle est établie et perçue de la même façon que la taxe des pauvres.

— IV. Langue anglaise. Il est assez difficile de rattacher l’anglais k une souche unique, ou tout au moins principale, comme on peut le faire pour le français, l’italien, l’allemand, le polonais, et autres langues de l’Europe. A le prendre tel qu’il est constitué actuellement, il offre une réunion complexe d’éléments hétérogènes qui déroutent l’esprit de recherche. C’est l’histoire qui sert ici à résoudre le problème philologique (ordinairement les rôles sont intervertis). Les plus anciennes traditions de la Grande-Bretagne parlent de l’invasion des Cambriens (Kymris-Cimbres), et des Lloëgrooys, qui auraient refoulé en Irlande et dans l’Écosse actuelle une nation connue sous le nom de Galls ou Gaels. En 55 av. J.-C., Jules César soumet à son tour les populations conquérantes. Au moment de la désagrégation de l’empire romain et de l’irruption des Barbares, les deux chefs, Hengist (henyst, étalon) et Horsa (liorse, cheval), descendent en Bretagne à la tête des Saxons. Quelque temps après, les Angles, également de race germanique, imitèrent l’exemple des Saxons, Les deux peuples, réunis sous le nom d’Anglo-Saxons, luttent pendant près de trois siècles contre les attaques réitérées des pirates danois, et succombent enfin sous la grande invasion des Normands, commandés par Guillaume leConauérant. Chacun de ces peuples, en abordant ans l’île, y apportait sa langue, qui s’entait sur celle du peuple vaincu, et c’est ce qui explique l’hétérogénéité de la langue anglaise. La race gaélique, presque entièrement expulsée, n’a pas eu une très-grande influence sur la formation de la langue ; les légions romaines ont bien pu introduire quelques mots

bretonne. L’anglo-saxon est le fond réel de la langue ; cela permet donc de classer l’anglais parmi les langues germaniques ; mais, d’un autre côté, la conquête normande a apporté tant de termes français, qu’on pourrait aussi bien le rattacher au groupe latin, si l’on ne considère que le nombre des mots. L’invasion danoise, antérieure a l’invasion française, a modifié surtout le génie grammatical de l’anglo-saxon. Voici, d’après M. l’hommerel, dans quelles proportions exactes se sont com ANG

binés ces divers éléments : sur 43,500 mots, l’anglais en a emprunté 1,330 aux langues tentoniques, 29,854 aux langues romanes, 88 aux langues celtiques, 294 à des sources incertaines. On voit, (fans cette énumération, quelle place importante occupent les langues romanes. C’est qu’outre les mots pris au français, l’anglais en a emprunté d’autres immédiatement au latin.

11 fallut encore assez de temps pour que le peuple conquis et le peuple conquérant se réunissent, afin de constituer un peuple intermédiaire. La durée de la fusion des deux langues fut en raison directe de celle de la fusion des deux races. La phase de transition est difficile k déterminer, parce qu’elle ne s’est pas opérée d’une manière uniforme. Les hautes classes de la nation adoptèrent promplement un idiome qui, du reste, ne leur était pas inconnu même avant la conquête, puisque nous voyons que dès le Xe siècle, il était de bon ton chez la noblesse anglaise d’envoyer ses enfants en France, pour y apprendre la langue d’oïl, car le saxon était dédaigné à cette époque : c’était pure affaire de mode ; de sorte que les Normands trouvèrent la moitié de la conquête faite en descendant en Angleterre. Les classes inférieures, au contraire, chez lesquelles les souvenirs nationaux persistaient plus vivement, n’acceptèrent pas sans lutte la langue des maîtres. Pendant quelque temps les deux idiomes restèrent en présence ; mais peu à peu ils se firent de mutuelles concessions, et finirent même par opérer leur fusion complète. Dès le xu« siècle, l’anglo-saxon présente des traces évidentes de l’influence normande. On cite comme monuments de la langue anglaise un hymne à la Vierge et une paraphrase des évangiles datant de 1160 environ. D’après Augustin Thierry, « cet idiome intermédiaire, dont la formation graduelle fut un résultat nécessaire de la conquête, eut d’abord cours dans les villes, ou la population des deux races était plus mêlée, et où l’inégalité des conditions était moins grande que dans les campagnes. • Cependant, la nouvelle langue attendit longtemps sa consécration officielle. Jusqu’en 1362, la langue française fut la seule en usage dans la rédaction des décrets, des lois, de tous les actes publics ; quand on n’employait pas le français, c’était le latin. Dans la collection des actes de Rymer, les originaux sont presque tous écrits en latin ou en français. Le français était aussi la langue du barreau. « Il n’y avait, dit Augustin Thierry, que les chanteurs de ballades et de romances qui fissent, usage de l’anglais pur, ou du langage mêlé do français et d’anglais, qui était le moyen habituel de communication entre les hautes et les basses classes. » Mais pendant le xnic et le xiv< ! siècle, la nouvelle langue se répand de plus en plus. La noblesse continuait toujours, par fierté, à parler le vieux patois français, qu’avaient apporté en Angleterre ses ancêtres. Mais auxive siècle, un statut d’Édouard III tolère l’existence officielle de la nouvelle langue ; Chaucer la constitue langue nationale. Toutefois, ce n’est que de 1425 que date le premier acte en langue anglaise de la Chambre basse du Parlement. En 1483, la Chambre haute adopte également l’anglais pour la rédaction de ses bills. Pendant le xvu siècle, l’anglais gagne encore du terrain. Augustin Thierry attribue k la guerre sanglante des Deux-Roses de féconds résultats pour la popularisation de la nouvelle langue, parce que la grande majorité de la noblesse faisant remonter son origine a la conquête fut décimée dans les combats, ou forcée de faire des alliances de parti, et, par conséquent, d’usages avec les gens de condition inférieure. La langue fait de nouveaux progrès durant le xvii* et le xviie siècle ; auxviiic siècle elle est complètement formée et définitivement fixée. L’anglais, au point de vue grammatical, est une langue essentiellement germanique ; sans nous où’rir le savant mécanisme de l’allemand, il en contient les principes caractéristiques. L’anglo-saxon était une langue à flexions ; l’invasion danoise a eu pour résultat immédiat de simplifier la grammaire, sans influer notablement sur le vocabulaire. Les éléments latins que s’est assimilés l’anglais ont été forcés de se plier au génie grammatical des idiomes germaniques. La prononciation anglaise est généralement sourde et cependant accentuée. La langue contient de nombreux monosyllabes. Elle a adopté l’alphabet latin en y apportant quelques modifications : w a la valeur de ou ; ch se prononce tch ; sch se prononce sk, sh, ch ; le th et le r médial et final n’ont pas d’équivalents dans nos articulations françaises. Les voyelles a e i o u, sont susceptibles de représenter toute une gamme de sons spéciaux à l’anglais. La prononciation s’éloigne beaucoup de l’écriture.

Tout en conservant quelques traits caractéristiques, l’anglais arejeté la construction compliquéeque présente 1 allemand-, la phrasés’est assouplie, et est devenue plus alerte, tout en restant aussi énergique. L’anglais, k cause de l’extrême simplicité de sa syntaxe, s’apprend assez rapidement ; la principale difficulté consiste dans la différence^ entre l’orthographe et la prononciation, qui, considérée en elle-même, n’offre, en somme, que des intonations qui peuvent être reproduites par tout le monde.

La langue anglaise est une des plus répandues du monde. Elle est, au point de vue des relations commerciales et marmmes, le véritable idiome international. On la parle spécia ANG

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lement en Angleterre, en Écosse, en Irlande, dans les Iles de la Manche, aux États-Unis, aux Indes ; eUe est très-cultivée dans le Hanovre, les îles Ionienne^, Malte, le Portugal, te Brésil, Haïti, etc., dans toutes les colonies anglaises, partout enfin où l’Angleterre a fait sentir son influence.

L’anglais comprend de nombreux dialectes : les dialectes d’Oxford, de Somerset, de Suffolk, de Norfolk, le cookuey de la cité de Londres, le jowring du Berkshire, etc., l’anglais ultra-européen des colonies anglaises et surtout des États-Unis ; le border-language des frontières méridionales de l’Écosse. En outre, dans le pays de Galles et l’Irlande, on parle encore des idiomes celtiques, dont les débris forment alors un groupe a part. Y. Gallois et Irlan-

— V. Prosodie anglaise. La versification anglaise offre assez d’analogie avec la versification allemande. Elle repose sur la valeur et l’accentuation des syllabes, qui sont ou brèves ou longues, et dont la combinaison forme des pieds. Les trois pieds admis par l’anglais sont h’ambique, le trochaïque, l’anapestique.

L’ïambe se compose d’une brève et d’une longue (les voyelles longues sont, comme en allemand, celles qui reçoivent l’accent).

Vers ïambique :

Achïlles wrâth, to Grêëce the dira full aprïng.

Le trochée est composé d’une longue et

Fairëst pièce of wëll form’d carth. L’anapeste est composé de trois syllabes, dont la dernière est longue et les deux premières sont brèves •.

If I wrTte any more, it -will maka my poor muse sick.

Le vers ïambique peut être de dix, de huit, de six ou de quatre syllabes. Il y en a aussi de douze syllabes.

Le vers trochaïque peut être de sept, cinq, " ou trois syllabes.

Le vers anapestique peut être de douze ou de neuf syllabes. Quelquefois le premier pied ne contient que deux syllabes.

Dans le vers alexandrin de douze syllabes, la césure est toujours, comme en français, après la sixième syllabe. Dans les vers hé- • roïquesdedix syllabes, la césure peut so placer sur la quatrième, la cinquième, la sixième et quelquefois la septième syllabe.

Les Anglais ne font pas toujours rimer leurs vers. Ce sont alors des vers blancs (blank

Les licences poétiques sont très-nombreuses et très-larges en anglais. Les principales sont les inversions, les élisions, les abréviations, les synérèses, etc.

— VI. Grammaire anglaise. La connaissance de la langue anglaise étant aujourd’hui d’une utilité générale, sinon d’une absolue nécessité, le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle ne pouvait se dispenser de présenter quelques considérations pratiques sur l’étude, de cette langue si répandue. En moins de trois colonnes de texte, nous donnons un cours élémentaire, . mais un tableau complet, qui prouvera, du moins, combien il en coûterait peu d’apprendre parfaitement et rapidement une langue simple et facile, s’il en est une au monde.

Itemarques préliminaires : Le vocabulaire existe, mais la syntaxe n’existe pas... Quelques principes, mais aucune complication de règles et d’exceptions, comme ailleurs.

Axiomes ou notions fondamentales :

1" Le verbe anglais se transforme en nom ou substantif, et le nom devient verbe, chacun de ces deux éléments prenant alors les désinences affectées k la partie du discours qu’il indique ; ex. : water (eau), to water (arroser).

2» Le verbe devenant substantif se met au participe présent, terminé en ingt et se fait presque toujours précéder d’un article o adjectif possessif ; ex. : to corne ’■'-"•""»

coming, your coming (l’arrivée, vi , ,.

privé de l’article, ou d’un adjectif possessif, le participe présent équivaut simplement à l’infinitif français : cette expression, /hâve the honour of requesiing, absolument la même que celle-ci : / hâve the honour to request, n en diffère que par l’emplof du participe présent (j’ai l’honneur de demandant), tout en indiquant une intention d’élégance de style.

30 Un très-grand nombre de mots primitifs sont tantôt adjectifs, tantôt verbes, tels •, près ; blind, aveugle, mots qui ser- : to near, s’approcher J ’" ’

vent à forn

ar), the o blind,

4» Tous les substantifs terminés en ion, ance, ant, once, ent, ment, âge, ude, our, lire, et presque tous les noms communs en id, if, im, ist et on, sont textuellement français, k une lettre près.

5° La très-grande majorité des substantifs en ty, deviennent français en changeant l’y final en é.

Tous les adjectifs en able, ible, ive et al reproduisent exactement le mot francs l’addition, le retranchement ou le déph d’une seule lettre.

7° Restreint k ses racines celtique mandes, saxonnes et Scandinaves, le