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à Troie ; Lagrenee, qui a peint Alexandre visitant la famille de Darius. Rien de David, mais quelques productions intéressantes de ses élèves, Gros, Girôdet et Gérard, — entre autres de ce dernier un curieux portrait de La Reveillère-Lépeaux. C’est à cet ancien membre du Directoire que le musée d’Angers doit la plupart des ouvrages de l’école de David dont il est orné. Les peintures des artistes du xvme siècle ont été données, en grande partie, par M, de Livoye, amateur enthousiaste ; h celles que nous venons de citer il faut ajoutermelques toiles de Chardin, de Joseph Vernet, de Casanova, et une délicieuse Jeune Fille, de Greuze. Parmi les ouvrages des artistes contemporains, on remarque de beaux paysages de MM. Aligny, Charles Lecomte, Chintreuil, Charles Jacques ; une Jeune Fille à demi nue, de M. Appert, et une vaste toile de M. Deveria, la Mort de Jeanne Darc, qui est loin de valoir la Naissance de Henri IV, du Luxem Le buste de Voltaire, par Houdon, est le seul morceau à citer parmi les productions des anciens statuaires. Mais l’école contemporaine est brillamment représentée par l’œuvre de David (d’Angers), que sa ville natale possède, tout entier, et qu’elle a placé dans une galerie spéciale qui porte son nom. On retrouve là, moulés avec beaucoup de soin, les meilleurs morceaux du maître, depuis le Monument du général Foy jusqu’au Fronton du Panthéon, et un assez grand nombre de terres cuites originales, notamment les bustes de Goethe, de Victor Hugo, de Rossini, de Talma, de Lamennais, de Nodier, etc.

ANGERS (attaque d’). Après leur double victoire à Pontorson et à Antrain, les Vendéens menacèrent de soulever toute la Bretagne, et la République craignit un instant qu’ils n’offrissent aux Anglais un redoutable point d’appui sur nos côtes. Heureusement ces pandes indisciplinées furent prises d’un désir irrésistible de revoir leur pays, et elles forcèrent leurs chefs à reprendre le chemin de la Vendée en traversant la Loire. Mais tous les passages étaient hérissés d’obstacles ; les ponts avaient été coupés et les bateaux propres à la navigation enlevés. L’armée catholique projeta alors de s’emparer d Angers, poste de la f)lus haute importance, car il lui assurait le ibre passage du fleuve pour la retraite ou pour l’offensive. La ville ne renfermait qu’une garnison de 4,000 hommes, auxquels se joignit la garde nationale. Le 3 décembre 1793, le son de la générale Annonça l’approche des Vendéens, qui se répandirent aussitôt dans les faubourgs et ouvrirent un feu meurtrier contre le corps de la place. Les républicains y répondirent par celui de vingt pièces de canon, tandis que l’infanterie, bordant les remparts, prenait une part énergique à. la fusillade. Aux postes les plus périlleux combattent les Angevins, dont les femmes bravent le danger pour aller distribuer aux soldats les munitions et les secours. Néanmoins les royalistes, protégés par les maisons des faubourgs, d où ils portent te ravage parmi les défenseurs de la ville, s’étonnent de cette résistance opiniâtre et s efforcent de provoquer une sortie de la garnison, afin de terminer cette lutte sanglante par un combat décisif. Mais les Angevins refusent prudemment de se livrer aux coups d’un ennemi désespéré, et élèvent derrière leurs portes des contre-murs à l’épreuve du canon. Le lendemain, les chefs vendéens décidèrent un assaut général contre la place ; mais, quelle que fût l’ardeur des troupes catholiques à s’ouvrir un passage vers leur pays, dont elles n’étaient plus séparées que par la Loire, elles se brisèrent contre un patriotisme supérieur a leur fanatique exaltation. En même temps, l’avant-garde de Westermann arrivant sur eux à marche forcée, les Vendéens perdirent tout espoir et levèrent le Siège, laissant devant Angers trois canons et plusieurs centaines de morts. En vain les chefs voulurent rallier leurs soldats dispersés au loin dans la campagne, ils ne purent y parveu en Bretagne, où ils jonchèrent les

routes de leurs débris, n’ayant ni vivres, ni souliers, ni voitures pour traîner leurs familles, décimés par une maladie épidémique, et ne trouvant pas plus d’asile où se réfugier que d’issue pour s’échapper. Cet échec et cette retraite désastreuse portèrent un coup fatal à l’insurrection vendéenne.

ANGERVILLE, jolie petite ville de France, dép. de Seine-et-Oise, arrond. d’Etampes ; 1,550 hab. Filature de laine, faïencerie, commerce de grains.

angevin, INE s. et adj. (an-je-vain^i-ne »- rad. Angers). Géogr. Celui, celle qui habite Angers ou l’anc. prov. d’Anjou ; qui appartient à cette ville, à cette province, ou à leurs habitants : C’est un Angevin. Voilà une belle Angevine. Vous ne connaissez donc pas les coutumes angevines ? Il passa toute la nuit à banqueter avec son Altesse Royale et les gentilshommes angevins, et à faire la rêvé' rence aux dames angevines. (Alex. Dum.) Tu es, belle Angevine, un bel astre des cieux.

mieux et ne pouvait prononcer plus nettement

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le français angevin que le rusé vigneron. (Balz.)

— Hist. Formules angevines, Recueil des formules d’actes publics du pays d’Anjou.

Mouton angevin. V. Mouton.

Cheval angevin. V, Cheval.

— s. m. Monnaie de peu de valeur, frappée autrefois à Angers, li On disait aussi angevine, s. f.

ue des six commenin dit aussi Védangga. ANGGADA. Myth. madéc. Fils de Bali, et roi des singes qui aidèrent Rama dans son expédition contre Ravana.

ANGGIRAS. Myth. ind. Fils de Brahma, et l’un des sept richis.

Art’GHIARI, petit village de Toscane. En 1425, défaite des Florentins par le général milanais Gui Torello ; en 1440, victoire des Florentins sur le général milanais Piccinino. il Village de la Vénétie, près de Legnago, où les Français battirent les Autrichiens, le 14 janvier 1796.

angianthe s. m. (an-ji-an-te — du gr. aggeion, petit vase). Bot. Genre de plantes de la famille des composées, voisin des gnaphales, et comprenant une seufe espèce, qui croît sur les côtes de l’Australie.

angianthe, ée adj. (an-ji-an-té — rad. angianthe). Bot. Qui ressemble a un angianthe.

— s. m. pi. Tribu de la famille des composées, ayant pour type le genre angianthe.

ANGICA s. m. (an-ji-ka>. Techn. Nom donné par les ébénistes a un bois très-dur et de couleur rougeàtre, fourni par l’àilante glanduleux.

remarquable -par l’originalité de ses détails.

ANGIDION s. m. { an-ji-di-on — du gr. aggeidion, petit vase). Bot. Section du genre cymbidium, de la famille des orchidées.

ANGIECTASIE s. m. (an-jik-ta-zî —dugr. aggeion, vaisseau ; ektasis, dilatation). Pathol. Nom générique donné aux dilatations des vaisseaux.

ANGIECTASIQUE adj. (an-jik-ta-zi-kerad. angiectasie), Pathol. Qui a rapport à l’aiigiectasie.

ANGIECTOPIE s. f. (an-jik-to-pî — du gr. aggeion i vaisseau ; ektopos, déplacé). Med. Déplacement accidentel d’un vaisseau.

ANGIELCOSE s. f. (an-jil-ko-ze — du gr. aggeion, vaisseau ; elkosis, ulcère plaie). Pathol. Ulcération d’un vaisseau.

ANGIEMPHRAXIE s. f. (an-jimm-fra-ksîdu gr, aggeion, vaisseau ; emphràxis, obstruction). Pathol. Engorgement des vaisseaux.

ANGIITE s. f. (an-ji-i-te — du gr. aggeion, vaisseau, avec la termin. Ue). Pathol. Inflammation des vaisseaux, en général, u On dit aussi angéite et angite.

ANGIKO ou ANZ1KO, peuple du Congo, qui habite, au nord du fleuve Zaïre, une contrée de ce nom, où l’on trouve de hautes montagnes riches en mines de cuivre. Les habitants passent pour les plus adroits montagnards de cette partie de l’Afrique ; ils sont anthropophages. Ce pays est appelé Miccoco, dans les récits de quelques voyageurs, du nom de son gouverneur ou chef.

ANGILBERT, ministre de Charlemagne, dont il épousa la fille Berthe. Plus tard, il se fit moine et mourut abbé de Centule, en 814. Il

reur le nommait s<

Homère.

ANGIMACURIEN s. m. (an-ji-ma-ku-riàin). Hist. relig. Membre d’une secte d’ascétiques indiens. Les anyimacuriens méditent jour et nuit, en se tenant dans la position la plus incommode, la plus fatigante. Ils ne vivent que d’insectes, assaisonnés avec le suc de plantes amères ou fétides.

ANGINE s. f. (an-ji-ne — du lat. angere, suffoquer). Pathol. Inflammation des membranes muqueuses comprises entre l’arrièrebouche, le cardia et l’origine des bronches.

— Encycl. Autrefois, le mot angine était employé comme terme général pour désigner toute difficulté d’avaler ou de respirer, produite par une cause placée au-dessus des poumons ou de l’estomac ; aujourd’hui, ce mot s’applique uniquement aux inflammations des membranes muqueuses comprises entre l’arrière-bouche, le cardia et l’origine des bronches. Les angines ont reçu des noms particuliers, selon leur siège et selon leur nature. D’après la différence de nature, on peut admettre trois espèces principales à’angines : l’angine inflammatoire simple, 1'angine pseudomembraneuse et Vangine gangreneuse.

îo Angine inflammatoire simple. Les angines inflammatoires simples sont caractérisées par les phénomènes locaux de rougeur, de tuméfaction, de chaleur, que présente toute phlegmasie franche. Leurs causes les plus communes sont les brusques-variations atmosphériques et le refroidissement du corps. D’après le siège de l’inflammation, on distingue l’angine gutturale, Vangine pharyngée, Vangine tonsillaire ou amygdalite, Vangine œsopha-

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gienne ou œsophagite, l’angine laryngée ou laryngite, l’angine trachéale ou trachéite. On peut remarquer que ces diverses angines forment deux groupes naturels selon la fonction qui est lésée : les unes (angines gutturale, pharyngée, tonsillaire, œsophagienne) ont leur siège dans les voies alimentaires, et sont surtout caractérisées par la gêne de la déglutition ; les autres (angines laryngée, trachéale) affectant les voies respiratoires, ont pour principal symptôme la difficulté de respirer. Dans Vangine gutturale l’inflammation occupe la muqueuse qui revêt l’isthme du gosier, le voile du palais, ses’piliers, la luette et les amygdales. Sentiment de sécheresse dans la gorge, déglutition difficile, nasonnement, bouche arrière, haleine désagréable, pas d’appétit, peu de fièvre, tels sont les symptômes se Vangine

Cutlurale. Elle se termine ordinairement au ont de quelques jours, par résolution. Dans Vangine pharyngée ou pharyngite, l’inflammation occupe la membrane muqueuse du pharynx. On la distingue en pharyngée supérieure et en pharyngée inférieure, selon qu’elle affecte la portion supérieure ou la portion inférieure

du pharynx. La première est remarquable par le sentiment de cuisson brûlante que les malades éprouvent dans la gorge : Dans l’angine pharyngée inférieure, la difficulté de la déglutition, et la douleur qui l’accompagne se font sentir au niveau de l’ouverture supérieure du pharynx. Dans l’une et l’autre espèce d’angine pharyngée, la voix et la respiration sont libres, et le caractère guttural de la toux montre que le larynx n’est pas atteint. Des boissons douces, des gargansmes émollients, quelques pédiluves irritants, un laxatif, voilà, dit M. Grisolle, le seul traitement actif à opposer’aux angines gutturales et pharyngées, lorsqu’elles se présentent a l’état aigu. Quand elles prennent la forme chronique, il faut leur opposer des gargarismes astringents, de l’alun en poudre, qu’on insuffle dans la gorge, quelques purgatifs, des bains de vapeur, etc. Nous renvoyons pour les angines tonsillaire, œsophagienne, pharyngée et trachéale aux mots amygdalite, œsophagite, pharyngite et trachéite.

Vangine inflammatoire est souvent symptomatique de plusieurs affections plus ou moins graves ; on la rencontre presque toujours dans les fièvres exanthémateuses, et notamment dans la scarlatine, dont elle signale ordinairement le début ; son intensité est dans ce cas en rapport avec celle de la maladie dont elle est le symptôme. Quelques auteurs ont donné le nom de rhumastismales, &’arthritiques aux angines qui alternent ou coïncident avec des douleurs rhumatismales ou goutteuses, auxquelles elles paraissent liées. L’angine gutturale ou pharyngée suivie d’ulcérations est unedes manifestations les plus ordinaires de la syphilis.

Angine pseudo-membraneuse. L’angine pseudo-membraneuse, appelée encore angine couenneuse, angine diphthéritique, est une inflammation spécifique occupant communément le pharynx, les amygdales, le voile du palais et ses piliers. Elle est caractérisée par la formation de fausses membranes généralement grisâtres. Ces fausses membranesont beaucoup de tendance a se propager aux parties voisines, et s’accompagnent de l’engorgement des ganglions sous-maxillaires. Les symptômes généraux dénotent une maladie grave ; la figure, dit M. Grisolle, exprime l’abattement et la souffrance ; le pouls est fréquent, petit, dépressible les forces sont prostrées ; il y a de la constipation ou une diarrhée fétidé et des vomissements bilieux. L’angine pseudomembraneuse règne fréquemment sous forme épidémique. Des observations nombreuses montrent qu’elle est contagieuse. C’est une maladie fort grave, surtout à l’état épidémique. Quand la mort se produit, elle est presque toujours causée par 1 extension des fausses membranes au larynx, ou la gravité des symptômes généraux. L’insufflation * de l’alun en poudre et du calomel, la cautérisation souvent répétée au moyen d’un pinceau de charpie trempé dans une solution concentrée de nitrate d’argent ou d’acide chlorhydrique, l’administration d’éméto - cathartiques pour provoquer l’expulsion des fausses membranes, tel est le traitement employé pour combattre l’angine pseudo-membraneuse.

Angine gangreneuse. L’angine gangreneuse ou gangrène du pharynx est une affection extrêmement rare. Elle se reconnaît aux taches livides, noirâtres, que présente le fond de la gorge, à l’odeur fétide qui caractérise toute gangrène, aux escarres qui se détachent çn laissant à nu une perte de substance plus ou moins étendue. Elle est accompagnée de symptômes généraux très-graves, et se termine presque toujours par la mort. Pour combattre les symptômes généraux de l’angine gangreneuse, on a recours aux toniques ; à la lésion locale, quand elle est accessible, on oppose la cautérisation, les lotions avec les acides, les chlorures, la solution de quinquina, d’alun, etc.

Angine de poitrine. Vangine de poitrine ne ressemble en rien aux angines dont nous venons de parler. C’est une maladie caractérisée par une douleur constrictive, déchirante de la poitrine, «’étendant souvent jusque dans l’épaule et dans le bras, s’accompagnant d’un sentiment de suffocation, d’angoisse.et de défaillance, et revenant par accès plus ou moins éloignés. L’angine de poitrine a.ét» désignée sous des noms différents par les différents au- |

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tours : on l’a appelée cardialgie, asthme arthritique, asthme douloureux, goutte diaphragmatique, sternodynie syncopale, sternalgie, sténocardie. Le principal symptôme de l’angine de poitrine est la douleur sternale, que les ma, lades comparent à une pression pénible exercée sur le sternum, qui tendrait à l’enfoncer et à le rapprocher de la colonne vertébrale. Les auteurs ne sont pas d’accord sur la nature et le siège de Vangine de poitrine. Comme elle coïncide souvent avec une lésion organique du cœur, de l’aorte, ou avec l’ossification des artères du cœur, quelques-uns la font dépendre de ces altérations ; la plupart la rangent dans la classe des affections nerveuses. Desportes et Jurine en font une névralgie des nerfs pneumo-gastriques et du plexus cardiaque. M. Piorry lui donne pour siège les nerfs du plexus* brachial, les nerfs thoraciques et le ■ nerf cubital. Le pronostic de l’angine de poitrine est toujours grave, bien que la guénson ne soit pas impossible. Quant à la durée de. cette afîection, on l’a vue, dit Desportes, se

Prolonger sept et dix-huit mois, sept ans, ix et onze ans, enfin vingt ans et plus. En général, la mort arrive subitement, soit dans un accès, soit, et c’est te plus souvent, dans l’intervalle des accès. La médecine est à peu près.impuissante contre l’angine de poitrine. Un grand nombre de moyens ont été essayés : sudorifiques, toniques, purgatifs, antispasmodiques, narcotiques, dérivatifs, électricité, sulfate de quinine, etc. On a obtenu quelques bons effets des préparations d’opium.

ANGINEUX, EUSE adj. (an-ji-neu, eu-zerad. angine). Pathol. Qui est accompagné d’angine ; qui a rapport à cette maladie : Affections angineuses.

ANGIOCARDITE s. f. (an-ji-o-kar-di-todu gr. aggeion, vaisseau ; kardia, cœur, et de la termin. Ue, qui, en pathologie, exprime l’état inflammatoire). Pathol. Nom donné par M. Bouillaud à la fièvre inflammatoire, . ou synoque, que ce médecin fait consister essentiellement en une inflammation du cœur et des gros vaisseaux. V. Synoque.

ANGIOCARPE adj. (an-ji-o-kar-pe-du gr. aggeion, petifvase ; karpos, fruit). Syn. d’angiocarpien.

— s. m. Le fruit des plantes angiocarpiennes.

— s. m. pi. Ordre de la famille des lichens, caractérisé par des apothécies closes, renfermant un nucleus.

ANGIOCARPIEN, ENNÊ 0(1 ANGIOCARPE adj. (an-ji-o-kar-pi-ain, è-ne —du gr. aggeion, vaisseau ; karpos, fruit). Bot. Se dit d’un végétal qui porte des fruits couverts, en tout ou en partie, d’un organe qui trompe sur leur forme réelle, comme dans le figuier.

Angiodiastase s. f. (an-ji-o-di-a-sta-zedu gr. aggeion, vaisseau ; diastasis, dilatation). Pathol. Dilatation des vaisseaux.

ANGIOGASTRE adj. et s. m. (an-ji-o-gastre — du gr. aggeion, vaisseau ; gastèr, ventre). Bot, Se dit des champignons dont les corpuscules reproducteurs sont cachés par une enveloppe membraneuse.

ANGIOGénie s. f. (an-ji-o-gé-ni -r- du gr. aggeion, vaisseau ; genos, naissance). Anat. Formation ou développement des vaisseaux.

ANGIOGÉNIQUE adj. (an-ji-o-jé-ni-kerad. angiogénie). Anat. Qui a rapport à l’angiogéniè.

ANGtOGRAPBE OU ANGÉIOGRAPHE s. m, (an-ji-o-gra-fe — de angiographie). Anat. Celui qui s’occupe d’angiographie, qui s’adonne à cetto branche de la science.

ANGIOGRAPHIE OU ANGÉIOGRAPHIE S. f.

(an-ji-o-gra-fî — du gr. aggeion, vaisseau ; graphâ, j’écris, je décris). Anat. Description des vaisseaux du corps de l’homme ou de l’animal.

ANGIOGRAPHIQUE OU ANGÉIOGRAPHI QUE adj. (an-ji-q-gra-fi-ke — rad. angiographie). Anat. Qui se rapporte à l’angiographie : Études angiographiques. Dessins angiogra-

PHIQUES.

ANGIOHÉMIE s. f. (an-ji-o-é-mî — du gr. aggeion, vaisseau ; atma, sang). Pathol. Congestion sanguine.

ANGIOHYDROGRAPhë s. m. (an-ji-o-idro-gra-fe — de angiohydrographie). Anat. Celui qui s’occupe particulièrement d’angiohydrographie.

ANGIOHYDROGRAPHIE S. f. (an-ji-O-i-drogra-fî — du gr. aggeion, vaisseau ; udor, eau, et graphe, description). Anat. Description des ■r"""’"*-"’" lymphatiques.

Anat. Qui concerne l’angiohydrograplne, qui s’y rapporte.

ANGIOHYDROLOGIE s. f. (an-ji-o-i-<3ro-loji — du gr. aggeion, vaisseau ; udor. eau, et logos, discours). Anat. Traité sur les vaisseaux lymphatiques.

ANGIOHYDROLOGIQUE adj. (an-ji-o-i-dre^ lo-ji-ke — rad. angiohydrologie). Anat. Qui concerne l’angiohydrologie, qui s’y rapporte.

ANGIOHYDROTOMIE s. f. an-ji-o-i-dro-tomi — du gr. aggeion, vaisseau ; udâr, eau, et tome, action de couper). Anat. Dissection des vaisseaux lymphatiques.

ANGIOHYDROTOMIQUEadj. (an-ji-o-i-dr>