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bourg, et, pendant vingt ans, administrateur dès Messageries générales. Il a publié divers écrits relatifs aux chemins de fer, entre autres : Système de voilures pour chemins de fer de toute courbure (183S).

ARNSBERG. V. Arensbërg.,

ARNSTADT, ville d’Allemagne, dans la Saxe prussienne, à 4 kil. d’Erfurt-, 6,000 hab. Château des princes de Schwarzburg ; ruines de l’ancien château fort de Kafernburg. Cette ville fait partie de la principauté de Schwarzburg-Sondershausen ;

AHNSWALDE, ville de Prusse, province de Brandebourg, chef-iieu du cercle de son nom, à 125kilom’. N.-E. de Francfort ; 4,500 hab. Fabriques de draps et de chapeaux. ; distilleries ; belle église avec sonnerie remarquable.

ARNTZÉNIBS, nom-d’une famille hollandaise célèbre dans l’histoire des lettres et de la jurisprudence. Les membres les plus connus sont les suivants : Jean Arntzenius, • né à Wesel en 1702, mort en 1750. Il’professa l’éloquence et l’histoire à Nimègue et à Franeker. Il a donné de bonnes éditions d’Aurelius Victor et du Panégyrique de Pline, des dissertations philologiques, des discours, des poëmès’latins, etc.. Il Othon Arntzénius, frère du précédent, né à Arnheim en 1703, mort en 1763. Il a professé les belles-lettres à Utrecht, àDelftet à Amsterdam. On lui doit une bonne édition annotée des Distiques déCaton, et divers autres travaux, il Jean - Henri Arntzénius, fils de Jean, né ’a Nimègue en 1734, mort en 1797. Il a occupé les chaires de droit de Groningue et d’Utrecht, et a laissé de nombreux- ouvrages de jurisprudence et de philologie.

ARNC (Nicolas), dominicain, théologien, né à Nérancourt, près de Verdun, en 1629, mort en 1602. Il a professé la théologie et la métades grands théologiens de

siècle. Quelques-uns de ses ouvrages seulement ont été publiés : Commentaire sur la Somme de saint Thomas ; Sur la ligue entre l’empereur et le roi de Pologne contre les Tures, etc.

ARNULF ou ARNOCL, évêque d’Orléans en 986. ; couronna Robert, fils de Hugues Capet ; rebâtit la cathédrale i d’Orléans, détruite par’ un incendie, et présida plusieurs conciles. Il a laissé quelques écrits qui, pour la plupart, sont restés inédits.

ARNULF, archevêque de Reims, était fils naturel du roi Lothaire, et fut élevé au siégé de Reims en 988. Il se prononça contre Hugues Capet, qui le fit déposer en 991 et emprisonner à Orléans. Arnulf ne recouvra la liberté et son archevêché qu’après la inort du chef de la troisième race.

ARNULFI (Claude), peintre français, né à Aix en 1697, mort dans la même ville en 1786. Il étudia dans sa jeunesse à Rome, sous Benedetto Luti, dont il fut un des meilleurs élèves. De retour dans son pays, il s’appliqua avec succès à la peinture de portraits, dont il fit sa spécialité. Cousin et Vanloo ont gravé d’après lui plusieurs portraits de notabilités provençales. Les galeries historiques de Versailles possèdent le portrait qu’il fit en 1750, de Chicogneau, premier médecin du roi : c’est un morceau d’une exécution large et facile. Arnulfi fut un des premiers professeurs de l’école de dessin établie à Aix en 1766, par ordre du duc de Villars. Ses élèves les plus distingués furent- Pierre Peyron et Gibelin.

ARNUS, fameux devin grec, fut tué à Naupacte par Hippotès, petit-fils d’Hercule. Apollon vengea sa mort en frappant les Doriens d’une peste, et ne se laissa fléchir que par l’institution de jeux funèbres (armées) en l’honneur d’Arnus..

ARNWAY (John), théologien anglais, né en 1601, mort en 1653. Son dévouement au parti de Charles-lor lui attira des persécutions qui l’obligèrent à s’expatrier. Il a laissé, entre autres écrits : The Tablet, or Modération of Charles the first, the martyr, 1661.

AROAN ou ARAOAN, nom d’un puits et d’une oasis du grand désert de Sahara, situés à 240 kilm. N.-O. de Tombouctou, sur la route que suivent les caravanes du Maroc pour l’Afrique centrale.

AROBA ou ARROBA s. f. Mesure de capacité pour les liquides, en usage en Espagne et en Portugal, et dont la contenance varie de 10 à 16 litres, suivant les pays : En général l’aroba de vin égale 16 litres 137, et l’aroba d’huile 12 litres 564. || Nom donné à différents poids usités en Espagne, en Portugal, au Brésil et dans quelques colonies : valeur de 12 à 15 kilogr.

AROCAT s. m. (a-ro-ka). Entom. Genre d’insectes hémiptères, voisin des lygées.

AROÉRIS, AROUÈHE, HAROÉRI, HOROS ou ORCS, dieu égyptien qui paraît être le même que l’Apollon des Qrecs. Il était fils d’Osiris et d’Isis et avait été conçu dans le sein même de sa grand-mère Rhéa. Il naquit en même temps que son père et sa mère. Osiris ayant été assassiné par son frère Typhon ou

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tSet, qui régnait tyranniquement sur l’Égypte, Horus s’arma pour venger la mort de son père, réunit autour de lui les amis de la victime, marcha contre l’assassin, le vainquit, le tua de sa propre main et monta lui-même sur le trône. Mais les Titans, partisans de Typhon, le combattirent et le tuèrent à son tour. Avec lui finirent les dynasties célestes qui avaient régné sur la terre. Isis, très-versée dans les secrets de la médecine et de la magie, retrouva le corps de son fils et le rendit h la vie. Elle le dota alors du don de l’immortalité, l’instruisit dans sa propre science et lui donna ainsi le moven de rendre aux hommes d’inique les Égyptiens adoraient le soleil. Ils lui avaient consacré plusieurs temples, notamment l’un des fameux temples contigus de laville d’Ombos. Ils lui donnaient, sur leurs monuments, la figure d’un épervier ou d’un homme à tête d’épervier, ou quelquefois d’un enfant emmaillote portant un bâton terminé par la tête de l’oiseau sacré. Quelques savants ont cru qu’Aroéris était le même qu’Harpo AROÏDÉ, ÉE adj. (a-ro-i-dé — du gr. aron, arum ; eidos, ressemblance). Bot. Qui ressemble à l’arum.

— s. f. pi. Famille de plantes monocotylédones, ayant, pour type le genre arum : Les aroïdées sont des plantes vivaces. (A. Richard.)

Il On donne aussi à cette famille le nom

d’ARACÉES.

— Encycl. Les aroïdées ou aracées sont des plantes vivaces, à rhizome généralement épais, tubéreux et charnu, à tige dressée, sarmenteuse ou nulle. Les feuilles, de forme variable, sont souvent cordifermes ou hastées, glabres, luisantes, à nervures ramifiées ; les fleurs, unisexuées, sont disposées en spadice sur un axe allongé, les mâles au sommet, les femelles à là base ; le tout est enveloppé dans une spathe ou grande bractée ordinairement colorée et pétaloïde. Elles sont généralement dépourvues dé périanthe. Les miles se composent d’un certain nombre d’étamines à filets courts ; les femelles ont un ovaire libre, presque toujours à une seule loge pluriovulée, surmonté d’un style de longueur variable, terminé par un stigmate simple et papilleux. Le fruit est une baie, plus rarement une capsule, ordinairement à une seule loge, renfermant plusieurs graines. Les plantés de cette famille habitent généralement les lieux humides ou marécageux, et les bois très-ombragés. Elles abondent surtout entre les tropiques ; un très-petit nombre d’espèces s’avance jusque près du cercle polaire arctique. La plupart des aroïdées ont des rhizomes riches en fécule, ce qui les rend propres à l’alimentation. Mais cette fécule est mélangée d’un principe acre, vésicant et même vénéneux, dont on doit la débarrasser par la cuisson, la torréfaction ou la pression. Plusieurs espèces sont, pour ce motif, employées en médecine ; mais ce sont des. médicaments énergiques, drastiques, dont l’usage exige beaucoup de prudence. Il en est même qui constituent des poisons violents. Les aroïdées présentent au plus haut degré ce curieux phénomène observé dans certaines plantes, de développer, au moment de la fécondation, une chaleur assez forte. La bizarrerie et souvent la beauté de leur inflorescence et l’éclat de leur feuillage ont fait rechercher un assez grand nombre d’espèces pour l’ornement des jardins et des serres. On divise les aroïdées en plusieurs tribus, dont nous citerons les genres principaux : 1° ambrosiniées (ambrosmie) ; 2« dracunculinées (arum, biarum, arisème, arisarum, dracunculus) ; 3° caladiées (colocasie, ealadium, philodendron) ; 4<> anaporées (spathicarpe, aglaonème) ; 5" eallacées (calla) ; 6» orontiacées (pothos, dracontium, orontium) ; 70 acorées (acorus). V. la plupart des noms cités dans cet article.

Aroldo, opéra italien en quatre actes, de Piave, musique de Giuseppe Verdi, ^té’ pour l’ouverture solennelle du théâtre de Rimini, pendant l’été de 1857. Les morceaux principaux de cet ouvrage sont le chœur du premier acte, Tocchiamo ! la scène et la cavatine du ténor, Sotto il sol ; l’air de baryton, Mina pensai, et la prière sans accompagnement pour ténor baryton, et le chœur, An ;/iol di Dio. Le rôle d’Aroldo a été créé par Pancani.

AROLSEN, ville principale de la principauté de Waldeck, en Allemagne, au S.-O. du Hanovre ; 2,500 hab. Beau château, résidence du prince.

aromadendron s. m. (a-ro-ma-daindron — du gr. aroma, parfum ; dendron, arbre). Bot. Arbre de Java, fournissant un beau bois de construction ; syn. à’eucalypte : L’écorce de /’aromadendron est aromatique et employée comme stomachique. '

AROMAL, ALE adj. (a-rô-mall — rad. arôme). Néol. Qui se rapporte aux arômes, qui provient des arômes, il Mot créé par Ch. Fourier, et souvent employé dans les ouvrages de ses disciples : En rang aromal, notre petit globe est l égal de l’énorme Jupiter. (Ch. Fourier.) Le soleil, quoique fort actif en fonctions lumineuses, est entravé en fonctions aromales. (Ch. Fourier.) La puissance aromale des planètes ne dépend nullement de leur masse, mais bien du titre de leurs arômes. (Toussenel.)

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Mouvement aromal, Nom donné par Ch. Fourier au système de distribution des arômes connus ou inconnus qui, suivant le fondateur de l’école phalanstérienne, régissent les relations des astres et fournissent les germes des espèces créées.

— Encycl. D’après Fourier, le mouvement universel se compose de cina branches de mouvement : branche matérielle, ou système des lois selon lesquelles Dieu a réglé le mouvement de la matière j branche aromale, ou système de distribution des arômes qui opèrent activement et passivement sur les créatures animales, végétales et minérales ; branche organique, ou système des lois selon lesquelles Dieu distribue les formes, propriétés, couleurs, saveurs, etc., a toutes les substances créées ou à créer dans les différents globes ; branche animale ou instinctuelle, ou système des- lois selon lesquelles se distribuent les passions et instincts à tous les êtres de création passée, présente et future, dans les divers globes ; enfin, branche sociale ou passionnelle, système des lois selon lesquelles Dieu a réglé l’ordonnance et la succession des divers mécanismes sociaux dans tous les globes. Dans son premouvement : le mouvement social, le ment animal, le mouvement organique et le mouvement matériel. Ce n’est que plus tard qu’il y ajouta le mouvement aromal. « Une étrange lacune dans nos sciences, lisons-nous dans la Théorie de l’Unité universelle, est qu’on soupçonne à peine l’existence du mouvement aromal ; jamais cette branche de mouvement n’a été l’objet d’aucune recherche. Et cependant elle joue un rôle supérieur dans l’harmonie de l’univers matériel, harmonie que la mécanique aromale permet seule d’expliquer. Faute de connaissances en cette matière, nos physiciens et nos astronomes ne nous diront jamais la règle de répartition des satellites, la règle des emplacements ou postes assignés aux planètes, etc. Leurs lumières sont bornées à l’analyse des effets fils n’ont point abordé la recherche des causes) dans une des cinq branches du mouvement, la moins importante, la matérielle, c’est-à-dire qu’ils ont fait un dixième du chemin en étude de la nature et du système de l’univers. »

Quelle lumière Fourier, plus heureux ; nous apporte-t-il sur ce mouvement aromal, d abord oublié ou négligé par lui ? Il révèle que toute création est la manifestation de la puissance génératrice d’une planète qui tend à parfaire son mobilier animal, végétal ou minéral, conformément aux lois de la série ; que cette puissance-génératrice des planètes est due aux arômes masculins et féminins dont elles sont pourvues ; que les planètes sont androgynes, c’est-à-dire qu’elles ont la faculté de créer par la simple fusion de leurs arômes ; qu’en général la fécondation des germes contenus dans leur sein s’opère par échange et communication d’arômes avec les autres planètes ; que le cheval, le lis, la tulipe, le marronnier d’Inde, la poiré, le blé sarrazin et le cuivre, proviennent des arômes de Saturne, planète cardinale d’ambition ; la vache, la pomme, le narcisse et la jonquille, des arômes de Jupiter, cardinale de familisme ; l’iris, la tubéreuse, l’œillet, l’hortensia, l’abricot, la prune le saphir, le cygne, la tourterelle, le ramier, des arômes de Herschell, cardinale d’amour ; la violette, le jasmin, le réséda, la vigne, les fruits rouges, le chien, des arômes de la terre, cardinale d’amitié ; l’éléphant, le paon, l’or et le diamant, dr J ’" ’

système sidéral.

Toute cette < arômes, cette vie des astres, c

ss du soleil, foyer de notre

>smogonie fouriériste, ces et cette puissance généra-3s rapports d’analogie entre planètes, les fleurs, les animaux et les Lisions humaines, présentent un contraste bizarre et curieux avec la sévérité de nos méthodes et de nos théories scientifiques ; c’est l’imagination intempérante des premiers âges transportée dans un siècle qui ne croit plus qu’à l’expérience.

AROMARIE s. f. (a-ro-ma-rî — du gr, aroma, arôme). Bot. Section du genre coleus, de la famille des labiées.

AROMATARI (Joseph), savant médecin italien, né à Assise vers 1586, mort en 1660. Son travail le plus important est une lettre qui est comme l’esquisse d’un grand ouvrage resté inachevé et qui est intitulée : De génératione plantarum ex seminibus. Il y démontre l’analogie qui existe entre les graines des plantes et les œufs des animaux, et émet à ce sujet des idées fort au-dessus des connaissances qu’on avait alors.

AROMATE s. m. (a-ro-ma-te — du gr. arâmata, ^i. de aroma, parfum). Toute substance végétale qui exhale une odeur suave et pénétrante : Les pays chauds sont la pati

aromates, c’est de là que now —'

poivre, le girofle, la cannelle, la vanille. mv ployés, s

dissoudre, comme les aromates de son pays fondent doucement à un feu modéré et s’exhalent en parfums délicieux. (Volt.)

— Fig., et par allusion à la propriété qu’ont les aromates de prévenir ou au moins de retarder la corruption des corps : La religion

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est /"aromate qui empêche la science de se corrompre. (Bacon.)

— Syn. Aromala, nromo, parfum. L’arO mate est le corps d’où s’élève une odeur. Le parfum est la senteur qui s’élève d’un corps. L/arome s’adresse plutôt au goût, le parfum

?lus spécialement à l’odorat. D’un autre côté,

arôme est propre à la chose et la distingue ; le parfum peut être ajouté, factice.

— Encycl. Les substances aromatiques appartiennent presque toutes au règne végétal. L’ambre gris, le castoréum, le musc et la civette sont fournis par le règne animal ; le succin provient du règne minéral ; mais toutefois l’origine végétale de cette substance est généralement admise. Les aromates du règne végétal sont : 1« une grande quantité de plantes appartenant aux familles des labiées, composées, ombellifères, légumineuses, busséracées, hespéridées, etc. ; 2° des gommesrésines fournies par les ombellifères ; 3°. des résines, térébenthines et baumes fournis par des plantes de la famille des térébenthacées, des conifères, des légumineuses, des styracées, etc. À ces substances, il faut ajouter les huiles essentielles extraites de plantes aromatiques, les acides volatils odorants ; enfin les teintures, alcoolats et vinaigres dans lesquels sont fixés les principes aromatiques.

— Les aromates sont employés en médecine, comme les plantes labiées, composées et hespéridées aromatiques, le thé, le café, les baumes, résines et térébenthines employés comme stimulants ou excitants ; le camphre, le castoréum, le musc, l’ambre gris, la civette, la valériane, les ombellifères aromatiques et leurs gommes-résines, employés comme antispasmodiques ; le tabac, employé comme narcotique ; le laurier-cerise et l’amande amère, .comme cyaniques ; le santal rouge, comme astringent ; l’aloès, comme purgatif ; 20 dans la parfumerie, pour la composition des cosmétiques, des produits désinfectants, pour la conservation des cadavres et des animaux empaillés, on emploie les innombrables espèces des plantes aromatiques, les résines, baumes, gommes-résines, le musc, la civette, l’ambre gris et le succin ; 3° enfin, dans l’art culinaire, on utilise quelques aromates sous le nom de condiments aromatiques : le poivre ordinaire, le poivre long, le bétel, le piment, le macis, le girofle, la cannelle, la muscade, la coriandre, les feuilles de laurier, le genièvre, la badiane, l’anis, le raifort, la moutarde, la vanille, l’écorce d’orange et de citron, etc.

Les aromates venaient anciennement d’Arabie ; ils ont été de tout temps recherchés pour les différents usages dont nous venons de parler, et ont formé depuis les temps les plus reculés une branche importante du commerce de l’Orient.

aromaticité s. f. (a-ro-ma-ti-si-té— rad. aromate). Qualité de ce qui est aromatique.

AROMATIQUE adj. (a-ro-ma-ti-ke — rad. aromate). Qui est do la nature des aromates, qui exhale une odeur agréable, suave : Plante aromatique. Substance aromatique. Huile aromatique. Boisson aromatique. Les fruits du bananier sont aromatiques. (B. de St-P.) Un bouchon de romarin et d’herbes aromatiques fermait et parfumait le vase. (Lamart.) L’un de nous portait la charpie et l’huile aromatique pour les blessés. (Lamart.) Le gibier doit sa digestibilité aux principes aromatiques qui parfument la chair des animaux S2uvages.^A.. Rion.)

Saveur, odeur aromatique, Odeur, saveur des plantes, des substances aromatiques : Les feuilles de l’estragon, quand on les mâche, ont une saveur aromatique, fraîche, qui pique fortement la bouche. (Richard.) De toutes les plantes montagnardes sort une odeur aromatique et pénétrante, concentrée. (Ste-Beuve.) L’atmosphère était parfumée de l’o- . deur aromatique de ces plantes délicates. (E. Sue.)

— Antonymes. Dysode, empesté, infect, méphitique, puant. — Inodore.

AROMATIQOEMENT adv. (a-ro-ma-ti-keman — rad. aromatique.) D’une manière aromatique.

AROMATISANT (a-ro-ma-ti-zan) part, prés, du v. Aromatiser.

AROMATISATION s. f. (a-ro-ma-ti-za-sion — rad. aromatiser). Pharm. Action d’aromatiser ; résultat de cette action.

AROMATISÉ, ÉE (a-ro-ma-ti-zé) part, pass. du v. Aromatiser. Mêlé d’aromates : Vin aromatisé. Liqueur, boisson aromatisée. Préparation aromatisée. // entra dans un troisième accès de rage, qui faillit lui occasionner une nouvelle consommation de vin el d’huile aromatisés. (Alex. Dum.)

— Substantiv. et elliptiq., Les substances, les mets aromatisés : La nature leur a créé d’abord des aliments analogues, tels que les farineux, les sucrés, les aromatisés. (B. de St-P.)

AROMATISER v. a. ou tr. (a-ro-ma-ti-zérad. aromate). Mêler des aromates à quelque chose, parfumer avec des aromates : aromatiser une liqueur, une boisson. Aromatiser une poudre, une pommade. AromatiscIî une crème. On aromatise certaines préparations pharmaceutiques. Le consommateur peut, à sa volonté, faire un repas solide, délicat ou