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sont alors recherchées dans la bijouterie. Les arborisations profondes peuvent être dues à l’empâtement de leur matière par la substance qui les enveloppe, ou à llntiKration de cette matière au travers de la substance minérale enveloppante.

ARBORISÉ, ÉB (ar-bo-ri-zé) pari. pas*, du v. Arborisor. Qui présente des arborisations : Agate arborisée.

ARBOBISER v. n. ou intr. (ar-bo-ri-zcdu lat. arbor, arbre). Cultiver des arbres.

— v. a. ou tr. Donner la forme arborescente.

S’arborlser, v. pr. Imiter la forme d’un arbre.

et à’arboriculteur.

Tu veux faire ici Varboristc.

Et ne fus jamais que boucher.

La Fontaine. ARBO111US (Emilius-Magnus), rhéteur et jurisconsulte gaulois, né dans l’Aquitaine vers 270, mort vers 335. Telles sont du moins les dates données par les bénédictins (f/ist. littér. de la France). Ausone, qui était neveu d’Arborius, dit qu’il ne vécut que trente ans. Quoi qulil en soit, il enseigna avec beaucoup d’éclat la jurisprudence et les belles-lettres à Toulouse et à Narbonne, en même temps qu’il acquit dans la carrière du barreau la renommée do l’un des hommes les plus éloquents de son siècle. Constantin le Grand l’appela à Constantinople pour lui confier l’éducation de l’un de ses fils. On lui attribue un poème élégiaque

intitulé Ad wtimnhnrrt nimis nil/nm H’imp vap

série de la Bibliothèque latine-française de Panckoucke. Ausone a consacré deux pièces de vers à la mémoire d’Arborius.

ARBOUSE s. f. (ar-bou-ze — lat. arbutum, même sens j selon d’autres, du celt. ar, âpro, et boise, buisson). Bot. Fruit do l’arbousier. 0 On donne aussi ce nom à une espèce de cucurbitacéo, peu connue, mais qui parait voisine de la pastèque ou melon d’eau. On la cultive en Russie. Sa chair, fondante et d’une saveur agréable, renferme des graines noires. Elle est employée en médecine, comme rafrnii*hî< :(=îinto h An Hi+ niit-^ï.nT.n..n-n -i

ARBOUSIER s. m. (ar-bou-zi-c — rad. arbouse). Arbrisseau du midi de l’Europe, qui porte des fruits assez semblables à la fraise, mais d’une saveur aigrelette et même un peu âpre ; Une haie ^arbousiers. L’abeille va se

poser sur les (leurs blanches de Varbousieh. bel arbre toujours vert dont les fleurs ressemblent à celtes du muguet, et dont les fruits sont des fraises. (A. Karr.) Les arbousiers sont des arbustes ou des arbrisseaux répandus dans l’Europe australe, les îles Canaries, l’Amérique boréale, le Mexique et le Chili. (C. Lemaire.) Ee sauvage arbousier pompeusement étale Sur ses bras reverdis la pompe orientale.

Boucher.

Arbousier des Alpes, arbousier raisin d ours, La busserolle.

— Encycl. Le genre arbousier renferme un assez grand nombre d’espèces, qui habitent en général les diverses régions de l’hémisphère nord. La plus connue et la plus intéressante est Varbousier commun (arbutus uva ursi), arbrisseau qui, d’ordinaire, ne dépasse guère trois à quatre mètres, mais qui, dans certaines circonstances atteint, dit-on, une hauteur de dix mètres. Il croit abondamment dans les forêts des régions tempérées et méridionales de l’Europe. On le reconnaît de loin à sa tige et a se3 rameaux d’un rouge assez intense, a ses feuilles persistantes, d un beau vert foncé et luisant, à ses fleurs blanc rosé en grelots, et à ses fruits d’un rouge vif, dont la ressemblance avec les fraises a fait donner à cette espèce les noms vulgaires d’arbre aux fraises et de fraisier en arbre. Mais cette analogie s’arrête à l’aspect extérieur ; Xarbouse (c’est le nom du fruit), quoique assez sucrée, est d’une saveur un peu âpre et astringente, qui devient plus tard vineuse. On en extrait ou sucre et de l’alcool ; l’oriouiier à particules ou andrackné est originaire de la Grèce ; Varbousier des Alpes (arbutus Atpina) croit sur les montagnes élevées de l’Europe et produit des fruits noirs d’une saveur-agréable, qui constituent une grande ressource pour les habitants des régions arctiques ; la boitsserole ou raisin d’ours {arbutus uva ursi) se trouve dans les mêmes localités ; c’est un arbuste traînant, dont les feuilles rappellent celles du buis ; ses fruits rouges, en grappes, ont une saveur peu apriable ; mais les ours en font leurs délices. Toutes ces espèces, et quelques autres, renferment une grande quantité de tannin et d’acide gallique, ce qui les fait employer dans le tannage des cuirs. On leur a aussi attribué des propriétés médicales (entre autres celle de guérir la gravelle) qui sont très-contestables.

ARBRE s. m. (ar-bre — lat. arbor même sens). Végétal ligneux, dont la tige épaisse, élevée, nue à la base, est chargée de branches et de feuilles au sommet : Arbre indigène. Arbre exotique. Arbrk chargé de fleurs, chargé de fruits. Planter, transplanter, abattre

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es. Un plant d’AF

ressemble à /’arbre, qui donne des fruits à ceux qui lui jettent des pierres. (Prov.) L’homme qui n’a plus ni parents ni enfants ressemble à un tronc ^’arbre qui n’a plus ni branches ni racines. (Prov.) J’ai planté des arbres, et je veux mourir si je sais comment ils croissent. (Volt.) J’étais assis à l’ombre d’un bel arbre ; des fruits d’une couleur vermeille descendaient en forme de grappe à la portée de ma main. (Buff.) Les arbres, les arbrisseaux, les plantes, sont ta parure et te vêtement de la terre. (J.-J. Rouss.) Le cours annuel du soleil ajoute chaque année un cercle au tronc des arbres. (B. de St-P.) Le baobab est le plus grand arbre du monde. (A. Karr.) Assis sur une souche, au milieu d’un abattis de grands arbres, je prenais mon repas avec a.ppélit. (G. Sand.) Banton, dans sa prison, s’écriait : Ah.’ si seulement je pouvais voir un arbre I (A. Karr.) Lorsqu’un arbre porte trop de fruits, il n’en amène aucun à une complète maturité. (Cl. Tillier.) Les arbres ne sont réellement beaux que lorsqu’ils croissent en toute liberté. (Thénot.) La forêt est peuplée J’arbres que l’homme est allé prendre au delà des mers. (Ed. About.) Il n’y a point <f arbre qui n’ait besoin d’être cultivé et émondé, selon les climats et les saisons, pour porter toujours de bons fruits. (Guizot.).,

Image des humains, Varbrc vit et respire.

ROSSET.

L’arirc est de nos jardins le plus bel ornement.

Maître corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage.

l’arbre qu’on a planté rit plus a notre vue Que le parc de Versaille et sa vaste étendue.

Voltaire. Les arbres étendaient, sous un ciel attristé, De leurs rameaux ternis la triste nudité.

La Harpe. J’ai planté mon jardin, ô mort, avec tes arbres : L’if, le buis, le cyprès y croisent sur les marbres

Tu. Gautier. ^n’erej dépouillés de verdure. Malheureux cadavres des bois, Que devient aujourd’hui cette riche parure, Dont je fus charmé tant de fois f

J.-B. Rousseau. — Fig. et moralem. Se dit de ce qui peut se comparer à un arbre relativement à ses racines, à sa fructification, à l’étendue de ses rameaux, comme le commerce, l’industrie, le progrès, etc. : L’ordre social, cet arbre immense qui couvre de son ombre le monde civilisé, a sa racine dans le ciel. (Portalis.) On peut trouver dans l’histoire la date de ces grandes vérités qui ont commencé par n’être qu’une semence invisible et qui ont fini par former un arbre immense. (E. Scherer.) La prostitution est un fruit nécessaire de J’arbre social tel qu’il est planté, la tète en bas, les racines en l’air. (Ed. About.) il Se dit aussi d’une famille nombreuse, d’une maison puissanto : Voyez s’il s’en est fallu beaucoup qu’il n’ait renversé ce grand arbre de la maison d’Autriche. (Voiture.) La reine de Pologne n’a plus de retraite ; ■elle a quitté son royaume ; le roi est contraint de la suivre : réfugiés dans la Silésie, où ils manquent des ckoses les plus nécessaires, il ne leur reste plus qu’à considérer de quel côté allait tomber ce grand arbre ébranlé par tant de mains, et frappé de tant de coups à sa racine, ou qui en enlèverait les rameaux épars. (Boss.) Il Se dit encore, dans le style parabolique et mystique, en parlant de l’homme, par allusion à ses actions bonnes ou mauvaises considérées comme do bons ou de mauvais fruits : Arbre qui porte de bons, de mauvais fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. (Evang.) Frappez /’arbre infructueux qui n’est plus bon que pour le feu. (Boss.) V

Arbres fruitiers ou arbres à fruit, Arbres cultivés pour leurs fruits propres à servir d’aliment, tels que les pommiers, les poiriers, les cerisiers, les pruniers, les abricotiers, les pêchers, les amandiers, etc. : Arbres fruitiers à noyaux. Arbres fruitiers à pépins. Jardin planté Marbres fruitiers en plein rapport. Les arbres fruitiers, agités violemment, semaient sur moi leurs fleurs embaumées. (G. Sand.) Les arbres fruitiers, en penchant leurs rameaux vers la terre, semblent offrir leurs fruits à l’homme. (Fén.) Quelques arbres fruitiers sauvages penchaient leurs têtes sur les nôtres. (J.-J, Rouss.) Les Grecs et les Romains ont tiré de l’Asie la plupart, des arbres à fruit que nous cultivons aujourd’hui. (B. do St-P.) || Arbres forestiers, Arbres qu’on trouve ordinairement dans les forêts, tels que le chêne, le sapin, le hêtre, l’orme, l’érable, le tilleul, le peuplier, le bouleau, etc. Il Arbres verts, Ceux qui conservent leur feuillage pendant l’hiver, comme le laurier, le ’ chêne vert, le houx, le buis, etc. Parmi les arbres verts, on distingue ceux dont la sève épaissie produit la résine, tels que les pins, les sapins, le cèdre, le mélèze, le cyprès, l’if, etc., et que l’on nomme particulièrement arbres résineux : Ensuite les bois seront formés presque exclusivement d’ARBRES verts. (Ad. de Juss.) || Arbres d’ornement, Ceux qui entrent dans la composition des jardins d’agrément, pour former des lignes, des massifs, des arcades de verdure, il Arbres économiques, Cultivés pour d’autres avantages que ceux

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que l’on peut retirer de leurs fleurs ou de leurs fruits, tels que le chène-liôge, le mûrier, le sumac, etc. Il Arbre nain, Arbre d’espèce naturellement petite, comparativement a d’autres du même genre qui sont plus grandes.

— Le mot arbre est souvent suivi d’un substantif ou d’un adjectif qui en détermine la nature, et donne lieu à une dénomination vulgaire rarement acceptée

Arbre à l’ail. Se dit de plusieurs arbres, appartenant à différents genres, et dont les feuilles ou les fleurs exhalent l’odeur de l’ail. Tel est, entre autres, le cerdane du Pérou ;

Arbre d’amour, Le gaînier ;

Arbre aux anémones, Nom donne au calycantho de la Floride, à cause de ses belles fleurs, qui rappellent les anémones ;

Arbre d’argent, Espèce de protée, appelé aussi protée argenté ;

Arbre aveuglant, Agalloche des Indes orientales, donc le suc acre et laiteux cause des inflammations dangereuses quand il tombe sur les yeux ;

Arbre des Banians, Le célèbre figuier du Bengale, qui est de la part des Indiens l’objet d’une grande vénération ;

Arbre à baume. Se dit de plusieurs arbres qui fournissent une gomme balsamique ;

Arbre à beurre, Sapotiltier qui croît dans l’Inde, et dont les graines renferment une substance analogue au beurre, qui durcit promptement. V. Bassie ;

Arbre à bourre, L’arec chevelu, dont le fruit est un drupe à chair fibreuse ;

Arbre à brai} Arbre indigène de Manille, qui donne une résine employée dans la marine ;

Arbre du Brésil, Le brésillet des Indes, dont le bois tinctorial rouge est très-répandu

Arbre du castor, Le magnolier glauque de l’Amérique septentrionale ;

Arbre à chandelles, Syn. de muscadier, de porte-suif ; V. plus bas Arbre à suif ;

Arire à chapelets, V. plus bas Arbre saint ;

Arbre à cire. Se dit de plusieurs arbres qui laissent suinter une matière analogue à la cire des abeilles, et propre aux mêmes usages ;

Arbre des conseils, Lo figuier religieux, cultivé dans l’Inde auprès des pagodes, et sous lequel les habitants ont coutume de s’assembler ;

Arbre de corail, Espèce d’érythrinc, ainsi nommée à cause de ses grappes de fleurs d’un rouge éclatant ;

Arbre à cordes. Le figuier de l’île Bourbon, parce que son écorce sert à fabriquer des cordes, ou des liens très-solides ;

Arbre de cypre, Le cyprès chauve, et quelques espèces du genre pin ;

Arbre de Cythère, Le spondias des îles de France et de Bourbon ;

Arbre du diable ou Pet du diable. Le sablier d’Amérique, dont le fruit desséché se fend avec éclat, et lance au loin les graines ; ■

Arire de Dieu, Le figuier religieux ;

Arbre de dragon, Le dragonnier ;

Arbre à encens. Se dit de plusieurs espèces du genre amaryde et du genre icique, qui fournissent une gomme-résine qui peut suppléer à l’encens ;

Arbre à enivrer, La piscidie, employée quelquefois pour enivrer le poisson ;

Arire à éponges, Espèce d’acacia ;

Arbre de fer, Le mésua, dans l’Inde, et lé stadmannia, à l’île de France ;

Arbre à fraises, L’arbousier ;

Arbre à franges, Espèce de chionanthe, remarquable par ses belles fleurs blanches disposées en grappes pendantes ;

Arbre à ta gale, Nom donné’au sumac vénéneux, dont les feuilles donnent un suc qui cause sur la peau des démangeaisons violentes ;

Arbre à la glu, Le houx ;

Arbre à la gommé. Se dit de plusieurs espèces d’acacias, qui donnent la gomme arabique et la gomme du Sénégal ;

Arbre à grives, Le sorbier des oiseaux ;

Arbre impudique ou indécent. Se dit de plusieurs espèces de vaquois, à cause de la forme de leurs racines, charnues et pendantes ; •

Arbre de Judas ou de Judée, Le cercis, originaire des Antilles, et dont les fleurs purpurines sont d’un bel effet ;

Arbre à lait. Se dit de plusieurs espèces d’apocynées et d’euphorbiacées, qui sont remplies d un suc blanc et laiteux, et que quelques naturalistes confondent avec l’arbre à la

duli

Arbre demai ou de la saint-Jean, Millepertuis, qui fleurit en mai ou en juin ;

Arbre d la moin, Le chéirostémon, dont les étamines sont groupéos comme les doigts de la main rapprochés ;

Arire à la migraine, Le premne ;

Arbre de mille ans, Le boabab ;

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Arbre de Moïse, Le pyracantho, à cause da la couleur rouge de ses fruits. On lo désigne aussi sous le nom do buisson ardent ;

Arbre de neige, Nom que l’on donne souvent à la viorne boule de neige et au chionanthe do Virginie ;

Arbre ordèal ou à épreuves, Arbre vénéneux du Congo, parce qu’on fait boire aux accusés une décoction de ses fouilles, comme une sorte de jugement do Dieu ;

Arire à pain, L’artocarpe, dont le fruit bouilli ou grillé a une saveur qui rappelle celle du pain ;

■ Arbre à papier, Sorte de mûrier, nommé de même mûrier à papier, dont les couches corticales bouillies donnent une pâte propre à faire du papier ;

Arbre à peiruque, Espèce de sumac, ainsi nommé à cause de ses panicules de fleurs dont les pédoncules s’allongent après la floraison, et forment des panaches légers semblables à une cheveluro mêlée ;

Arbre à la pistache, Syn. de staphylier ;

Arbre au poivre, Espèce de gattilier d’Espagne et de Sicile, qui n’a rien de commun avec le poivrier, mais dont les fruits ont une saveur aromatique poivrée ;

Arire aux quarante écus, Le ginfeo, arbre originaire du Japon, ainsi nommé parce qu’à l’époque de son introduction en Europe, les

Fôpiniéristes le vendaient quarante écus ; on appelle aussi arbre de Gordon, du nom de celui qui le lit connaîtro eu Europe ;

Arbre saint, Azédarach, dont les noyaux servent à faire des chapelets ;

Arbre de saint Thomas, Nom donné au bauhinier par les chrétiens de l’Inde, qui croyaient que les fleurs pourpres de cet arbre avaient été teintes du sang de saint Thomas ;

Arbre de Sainte-Lucie, Nom donné à une sorte de prunier qui croît en abondance à Sainte-Lucie, près do Commercy ;

Arbre aux savonnettes, Le savonnier ;

Arbre de seringue ou à seringue, L’hévé do la Guyane, d’où découle un suc qui forme du caoutchouc avec lequel, aux Antilles, on fabrique les seringues ;

Arbre à soie. Se dit de plusieurs apocynées dont les étamines donnent des filaments longs et soyeux ;

Arbre à suif ou porte-suif, Espèce de croton originaire do la Chine, dont les semences sont couvertes d’une substance grasse qu’on utilise pour la fabrication des chandelles ;

Arbre triste, Le nyetanthe, dont les fleurs ’ se ferment au coucher du soleil et ne se rouvrent qu’à son lever ;

Arbre aux tulipes, Le tulipier ;

Arbre à la vache, Le galactodendron, qui fournit une liqueur blanche et douco comparable au lait ;

Arire à velours, Nom donné au veloutier, à cause du duvet blanc, soyeux et très-épais, qui recouvre cet arbrisseau ;

Arbre au vermillon, Nom vulgaire du chêne sur lequel se développe l’espèce de cochenille connue sous le nom de kermès végétal ;

Arbre au vernis, Le terminalier, qui produit une gomme-résine employée en médecine et en parfumerie ;

Arbre de vie, Lo thuya, ainsi nommé à cause de sa verdure perpétuelle ;

Arire dKuoyajjeur. L’uranie, dont les feuilles en godet renferment une certaine quantité d’eau qui peut être utile au voyageur, à Madagascar.

Arbre de demi-tige ou de demi-vent, Celui qui se ramifie à 1 m. ou à 1 m. 70 cent, n Arbre en pleint vent, Arbre qui s’élève et végète sans abri, qui s’étend en liberté, bien qu’il soit soumis à la taille, n Arbre en espalier, Celui qui est planté contre un mur, avec ou sans treillage, et dont les branches sont régulièrement palissées à droite et à gaucho contre ce mur. Il Arbre en contréespalier, Celui qui est placé vis-à-vis des espaliers, dont il n’est séparé que par la plate-bande qui longo lo mur. n Arbre en éventait, Celui qui affecte la forme d’un éventail et qui ; placé le long des carrés du jardin, nest séparé des contre-espaliers que par l’allée située entre la platebande et les carrés. Il Arbre en quenouille, arbre en buisson, Arbre annuellement taille en cône ou en pyramide, et garni de branches d’un bout à l’autre do sa tige, n Arire franc de pied, Arbre obtenu de semis, de bouture ou par marcotte, et qui n’a pas été greffé, n’ Arbre sur franc, Celui qui a été greffé sur un sujet venu de semence appartenant à la même espèce ou variété, il Arire franc sur franc, Arbre qui a été greffé sur un sujet déjà greffe de la même espèce, opération qui a pour but d’améliorer les fruits.

— Sylvie. Arbre de première, de deuxième, de troisième, de quatrième grandeur. Arbre qui s’élève au-dessus do 33 m. ; do 20 à 33 m. ; de 10 à so m. ; très-petit arbre, arbrisseau, n Arire de haute, de moyenne, de basse tige, Arbre dont les branches commencent à une distance plus ou moins considérable du sol. n Arire de haute futaie, Celui qui, comme