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et qu’on ajoute au-dessus ou au-dessous d’uiié note essentielle : £’appogiaturb est presque indispensable dans le récitatif, pour ôter la dureté à quelques intervalles. (Bachélet.) £’appoqiatuhh bien appliquée ajoute au charme et à la grâce du chant. (BouilL)

— !- Encycl. Le caractère de la phrase, les circonstances et le goût du chanteur ou de l’instrumentiste déterminent la durée de la note d’appogiature. Quelquefois elle est assez rapide pour n’avoir qu’une valeur inappréciable ; d’autres fois, elle enlève à la note essentielle la moitié de la durée : il arrive même qu’on lui donne une valeur plus grande, il est des. cas où le compositeur écritla note d’appo-. giature ; il en est d’autres où il abandonne à l’exécutant le soin déjuger de sa nécessité.

Les appogiatures se nommaient autrefois notes pertées, petites notes, ports de voix.

raies 1ferrugine.usès, froides j grand de légumes ;’église en partie du xm<3 siècle, clocher de la Renaissance, portail, chœur et jubêasses remarquables.,

appoint s. m. (a-poin — rad, point). Comm. Ce qu’on ajoute ou qu’on doit ajouter à une somme principale, pour que cette dernière égale la somme à payer : // me manque, pour payer cette facture, un appoint de vingt francs, n Somme qu’un négociant tire sur un autre pour en recevoir le solde d’une balance de compte, u Quantité de menue monnaie qui sert à compléter une somme qu’on ne pourrait former exactement avec les principales pièces de monnaie : La monnaie de cuiure et de hillon, de fabrication française, ne pourra être employée dans tés payements, si ce n’est de gré à gré, que pour «’appoint de la pièce de cinq francs. (Décret du ig août 1810.) La loi du 22 avril 1791 oblige tout débiteur à faire son appoint et sans qu’on soit tenu de lui rendre.

Faire l’appoint, Compléter une somme par un appoint, n Servir d’appoint. Se dit d’une somme destinée à en compléter une autre.

— Fig. Tout ce qui sert à compléter une chose : Naples a été souvent, ainsi que la Sardaigne, «’appoint des marchés politiques. (De Bonald.) La Russien’est que ce qu’elle a été, «’appoint d’une coalition, .(Balz.) Ces deux partis ne peuvent peser dans l’élection qu’à l’état ^’appoint. (Balz.) L’usage modéré des liqueurs alcooliques est un appoint, de la digestion. (Raspail.) Il vous manque un ami pour compléter le nombre de vos convives, je servirai ^’appoint. (A. Karr.)

appointage s. m. (a-poin-ta-ie — rad. appointer). Techn. Dernier foulage donné aux cuirs, il Action de faire la pointe, de rendre pointu.

appointant (a-poin-tan) part, prés.-du v. Appointer. ■

. appointé, ÉE (a-poin-tê) part. pass. du v. Appointer. Qui reçoit des appointements : Commis appointé. Il y a un jardin royal des Plantes, avec un démonstrateur appointe. (J.-J. ’ Rouss.) Le temps de vos peines est fini : vous serez appointé. (Balz.)

— Prat. Se dit d’un procès sur lequel un appointement a été prononcé : Le tribunal ordonne que les pièces seront déposées sur le bureau, pour la cause être appointée dans le délai de huitaine. J’avais déjà été à Rouen une fois que mon procès y fut appointé. (St-Sim.)

—■ Dans le langage ordinaire, Ajourné, remis

Ses espérances, toujours appointées au lendemain, l’empêchèrent de se mettre au service des puissances étrangères. (Balz.) Il Par compar. Être appointés contraires. Être en opposition. Se dit des personnes el des choses ■ ; lls’so’U toujours APPOINTÉS CONTRAIRES ; de là des querelles interminables.

Commençons par les éléments.

Vous serez étonnés de voir qu’à tous moments

Ils seront appointés contraires.

La Fontaine..’

Autre erreur et nouveaux débats : Je les trouve appointés contraires. Lauotte.

— Substantiv. : Un appointé. Se disait quelquefois, au palais, pour appointement : Cet arrêt, gui était pourtant un appointé, eut son exécution avec grand applaudissement du public.-(Volt.)/ ’■■. ;. ; •■

Discipl. rriilit’. Puni : Soldât appointé de corvée, de faction, de garde, d’exercice. S S’employait substantiv. pour désigner un’ sous-caporal, qui avait été substitué à l’arispessade : Le grade ^’appointé-n’existe plus, dans les troupes.françaises. (Acad.).,

— Blas. Se dit de deux ou plusieurs pièces dont les pointes se regardent ; se touchent ou convergent en un même point : Deux chevrons peuvent être appointes. Trois épées ou trois flèches mises en pairie peuvent être appointées en cœur. • <....

APPOINTEMENT s. m. (a-poin-te^man —, rad. appointer). Salaire annuel attaché à un emploi, à une fonction, à un grade. En ce sens, il np s’emploie qu’au pi. : Recevoir, toucher des appointements, ses appointements. Attila recevait les appointements de général des armées déRome. (Montèsq.) Je ne pouvais arracher un sou de mes appointements. (J.-J. Rouss.) Nos appointements ne sont pas réglés, nous ne savons sur quel pied nous sommes. (Le Sage.) Je vous prie, lui dis-je, de me

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donner trente pistoles à compte sur mes appoin-. tements. (Le Sage.) C’était une pauvre cantatrice à trois ou quatre mille francs <f appointements par saison. (G. Sand.) Il avait-des appointements qui le mettaient -à l’abri du besoin. (G. Sand.) Ze comte donna mille écus d’appointements fixes à son régisseur. (Bâlz.) Un sous-préfet n’a pas de si beaux appointe-’ ments. (Balz.)’ • ’■ ■. "-/.

Être aux appointements, Recevoir des appointements, : Il n’est aux appointements que depuis six mois., ’"'

— Fain. Fournir aux appointements de quelqu’un, Aider à sa dépense, à son entretien, à. sa subsistance.

— Techn. Dans l’état de bourrelier, action de faire des appointures.

— Âne. prat. Jugement interlocutoire par lequel le juge demandait les conclusions et les productions des parties sur un point obscur. du procès, il Arrêt.dressé entre les parties, de leur consentement, par l’avis de leurs, avocats ou des avocats généraux, et qu’on présentait à la sanction des juges.

Appointement à mettre, Règlement qui ordonnait l’examen, par l’un des conseillers, des diverses pièces dans une affaire de peu d’importance. On dit aujourd’hui dbubérb.

Il Appointement en droit, Ordre aux parties de produire par écrit. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui instruction par écrit.

— Syn. Appointements, éiuolumeut, gage», honoraire*, ’ salaire, traitement. Les’gagés

sont la rétribution des domestiques ; le salaire, celle dos artisans, des ouvriers ; appointements, celle des gens en place ; honoraires, celle des professeurs, des médecins, des avocats, des notaires, etc. ; traitement, celle des hauts fonctionnaires, des officiers supérieurs. Les émoluments sont une espèce de casuel.

— Encycl. Jurispr. ~es appointements payés par les particuliers sont saisissables en totalité. Ceux qui sont pavés par l’État ne peuvent être saisis que jusqu à concurrence a un cin- ’ quième sur les premiers 1,000 fr., et sur toutes les sommes au-dessous ; du quart sur les 5,000 fr. suivants, et du tiers sur la portion qui excède S,000 fr. La soldé des militaires, inférieure à 600 fr., est insaisissable ; elle est saisissable, mais pour un cinquième seulement, lorsqu’elle excède 600 fr,

APPOINTER v. a. ou tr. (a-poin-té — du lat.’ ad, à ; punclum, point, terme). Donner des appointements : Appointer un employé, un commis. OnneïbpassuffisammentkPVOitiTK. Un protecteur inconnu lavait fait promptement appointer. (Balz.) il Fixer, désigner,- Je lui appointai l’hôtel des Ursins, à sept heures du soir. (Montaig.) Vieux et inusit. en ce sens : ’ !

— Discipl. milit. Appointer de corvée, de faction ; de garde, d’exercice. Se dit errparlant d’un militaire auquel on impose, par punition, une corvée, une faction, une garde hors de tour, ou que l’on astreint à l’exercice des recrues,

— Ane. jurispr. Régler par appointement en justice : Appointer une cause, une affaire.. L’arrêt donna gain de cause à M. de Luxembourg sur l’érection de 1662, et «’appointa sur celle de 1581. (St-Sim.) Ils espéraient qu’on appointerait leur cause dans l affaire de leur banqueroute. (Volt ;)’

Doucement, en riant, j’appointai nos procès.

RÉGNIER.

— Techn. Tailler en pointe : Appointer un bâton, un crayon, un fil de. fer. J’ai été obligé ^’appointer ce bois pour l’enfoncer. Pour appointer mon crayon d’ardoise, je l’ai frotté sur du granit, n Coudre ensemble plusieurs pièces d’un vêtement, n Coudre les bouts d’une pièce d’étoffe, pour qu’elle ne se déroule pas. u Faire quelques points à un matelas plié en deux, pour qu’il ne se déploie pas. u Prendre soin deoien marquer la pointe des feuillages d’une broderie, il Chez les bourreliers, Enfoncer l’aiguille en perçant deux cuirs dont on veut joindre les bords par quelques points, u Faire disparutre les plis d’un cuir en le roulant, avant do le mettre

S’appointer ; v. pr. Être appointé, taillé

  • en pointe : C’est -à l’aiguiserie que- s’appointent les aiguilles, les épingles, les pointes de

Paris. (Ch.-Rénier.) >, ■ ■■■ - ■..

L. — Antonymes. Emdu’sser, Epointer.

| APPOINTEUR s. m. (a-poin7teur..— rad.

| appointer). Autrefois, Juge, chargé par un appointement de faire un rapport sur une

affaire :1 ;

Puisqu’on plaide et qu’on meurt ; il faut qu’on sepropose

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— Fam.. Appoint eur de procès, de débats ; Celui qui aime à jouer le. rôle d arbitre, de conciliateur, de pacificateur :. -, • ■ De semblables discours rebutaient Vappointeur. ■"La Fontaine.’

Ces propos n’étaient rien auprès de l’embarras Où se trouva réduit l’appointewr de débats.

La Fontaine.

APPOINTI, IÉ (a-poin-ti) part. pass. du ’ v’. Appointi r. ■.

APPOINTER v. a. ou tr. (a-poiri-tir — rad.

APPOINTON s. m. (a-poin-ton — rad. pointe). Nom donné à un ancien poignard. Vieux mot.

APPOINTURES s. f. pi. (a-poin-tu-rerad.’ appointer). Techn..Chez’les bourreliers, Les points résultant de l’appointemènt.

APPOM ATOX, rivière des États-Unis d’Amer rinue, prend sa source dans la partie orientale des AÏleghanys, coulé dans FËtat de Virginie et se jette à City-Point dans le James^ River, après un cours de Ï80 kilom.

APPONDURE s. f. (a-pon-du-re — du lat. ad, k ; pondus, poids). Perche-ajoutée au bout d’une autre, pour maintenir un train de bois. appontemént ’ s. m ; (a-pon-te-mandu fr. À, et pont). Mar. Sorte de pont volant en planches, qu’on établit pour pouvoir communiquer facilement entre un quai et un ’ navire dans le port.

APPONV1 (le comte Antoine-Rodolphe d’), diplomate autrichien, né en 1782d’une ancienne famille hongroise, entra jeune dans la diplomatie, remplit une mission d’envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire à la cour de Toscane, puis reçut 1 ambassade de Rome, qu’il conserva jusqu’en 1824. Nommé alors ambassadeur à Londres, il échangea presque aussitôt ce poste contre l’ambassade de Paris, qu’il occupapendantplus de vingt ansfjusqu’en 1849. Dans cette longue mission, il a déployé la plus grande habileté. Doué d un esprit fin, d’une facilité d’observation aussi profonde que spirituelle, il a exercé une notable influence sur les déterminations de son gouvernement, et a su imprimer à notre politique extérieure unedirection favorable au maintien de ce système d’inertie et de statu quo dont il était I un des’ agents les ; plus actifs’, et dont M. de Metternich était l’àine. Il fut d’ailleurs admirablement Becondé dans cette tâche parMm" d’Apponyî, f-mme infiniment spirituelle, dont les salons étaient recherchés de la plus’élégante no. blesse. C’est à l’ambassade d u comte d’Apponyi • que se rattache un des plus piquants souvenirs de cette époque. Dansjes premiers moments de son arrivée, SOUS la Restauration, M, d’Apponyi crut pouvoir, sans le moindre inconvénient^ supprimer quelques titres créés par l’empire, titres purement honorifiques, il est vrai, puisque les dotations qui y avaient été d’abord attachées avaient fait retour, depuis 1815, à leurs antiques possesseurs, mais qui n’en froissaient pas moins singulièrement 1 amouivpropre autrichien. À une fête à. laquelle plusieurs maréchaux avaient été invités, le duc de Dalmatie fût très-étonné de s’entendre appeler le maréchal Sôult ; mais ne voyant là que l’erreur d’Un valet, il entra dans lé3 salons.’ Quelques instants après se présenté’le duc de ’ Raguse, et l’on-annonce M. le maréchal Marmont. Il n’y avait plus à s’y tromper : c’était un malentendu prémédité, et les illustres visiteurs quittèrent à l’instant l’hôtel. Les journaux commentèrent avec passion le procédé de l’ambassadeur, qu’une- réponse foudroyante vint bientôt faire repentir de sa maladroite impertinence : c’était l’Ode à la Colonne, de V. Hugo, qui alors n’avait plus qu’un pied hésitant sur le terrain de la légitimité.

APPORT s. m. (a-por ’— rad. apporter).

Marché, lieu où l’on apporte-les denrées, où

l’on conduit les bestiaux à vendre : A lier, à

Rapport, //apport de ce village se tient le

mardi et le vendredi, n Dans quelques départem.. Fête patronale d’une commune, parce

qu’elle est toujours accompagnée d’une foire

; ou grand marché. Il L’Apport-Paris, Nom

donné autrefois à la place du Çhatelét, à

1 Paris, sur laquelle se tenait un marché.

| — Jurispr. Ce que chacun des époux ap

porte en mariage. S’applique plus spéciale

1 ment aux biens mis en communauté : Préle-

ver, reprendre son apport. On.fixe d’habitude,

j dans le, contrat de mariage} la valeur des af-,

ports de chaque époux. (Sirey.) Que de ma- j riages se concluent sans que, départ et d’autre, I l’on sache exactement à quoi s en tenir sur la réalité oî’apports ou d’espérances réciproque-. I’ ment exagérés. (E. de Gir.) ’ * | ; — Prat. Se dit des pièces d’un procès dont on fait le dépôt au greffe ou chez un fonctionnaire, public : Le tribunal a ordonné qu’il j serait fait au greffe un apport de toutes les pièces, il Acte d’.apport, Reçu de ces pièces, délivré par celui chez qui elles sont déposées. j J — Ane. droitj’S’entendait, dans la coutume^ de Nantes" : ï<> dés droits de noces que la ■’- femme recevait, ayant la célébration du. ma-’ , riage, de son époux et de ses parents ; 2" de tous les biens qui lui étaient échus depuis I son mariage.

[ !— Comm. Ce quo chacun des associés ap^ • porte à la société : Retirer, perdre son apport, . Les bénéfices sont en proportion de /’apport social.

I Iafportage s. m. (a-por-ta-je —’rad. ap[ porter). Action d’apporter une charge, un ’ fardeau, u Peine, salaire de celui qui apporte

; un fardeau. Vieux mot.

APPORTANT (a-por-tan) part. prés, du v. j Apporter : Les enfants apportant au monde l’excellente constitution de lé<r vère, et la fortifiant par les mêmes exercices, acquièrent ainsi toute la vigueur dont l’espèce humaine est ' capable. (J.-J. Rouss.)

APPORTÉ, ÉÈ fa-por-té) part. pass. du y. Apporter. Porté d un lieu a un autre ; introduit, transplanté : L’argent apporté ici a été distribué aux pauvres. L’unité de collège doit être le premier perfectionnement apporté au suffrage universel. (Ë. de Gir.) Les anémones furent apportées en France des Indes orientales. (A. Karr.)

Vainement d’un breuvage, & deux mains apporté, Gilotin avant tout le veut voir humecté..

Boilbau.

— lat.

—„, , -, r- -, ,-rter).

Porter d’un lieu quelconque au lieu ou est la personne qui parle, ou dont on parle : Appor-, ter avec soi. Apporter de loin, du dehors. Apporter des, denrées, des marchandises, des matériaux. Apportez-ttioi ce livre. On m’A ■ apporté une copie manuscrite de la censure. (Pasc.) Je vous prie tous deux de ne vous point en aller qu’on, ne m’èxv apporté mon habit. (Moi.) Un de nos plus fameux financiers avait des courriers qui lui apportaient chaque jour à Paris pour cent écus de marée. (Volt.) Quand un enfant désire quelque chose qu’il voit ou qu’on veut lui donner, il vaut mieux porter l’enfant d l’objet que ^’apporter l’objet d l’enfant. (J.-J. Rouss.) Il vint dans mon cachot un guichetier’qui ^/apportait un pain et une cruche d’eau pour ma journée. (Le Sàge.)/arrt’uai à Barcelone avec le reste des richesses que /apportais d’Alger. (Le Sage.) Sur le soir, on apporte herbe fraîche et fourrage. La Fontaine.

Ordonnez le festin, apportes-moi ma lyre.,

Si quelques beaux bergors apportait une Ucur, Je sais qu’en mê l’offrant ils regardent ma so ; ur.

, il Absol. : Je mange chez n.. de chez un restaurateur.assez passable. (P.-L. Cour.)

— Par ext. : Ce fleuve, qui l’arrose par ses débordements réglés, lui apporte les pluies et les neiges des autres pays. (Boss.) Autrefois, la mer (’apportait le tribut de tous les peuples de la terre. (Fén.) Nos flottes nous apportaient tous les ans les richesses du nouveau monde. (Mass.)

Le flot qui l’apporta recule épouvanté.

Racine.

Il Fournir, faire apport : Apporter en mariage. Apporter à la communauté, dans la, communauté..Chaque associé est débiteur envers la société de tout ce qu’il a promis d’y apporter. (Code civ.) Comment ! c’est une fille.qui vous apportera douze mille livres de renies. (Mol.) Encore n’épouse-t-on point une fille sans.qu’elle apporte quelque chose. (Mol), Agnès Sorel apporta tout naïvement au roi' Charles VII'safortupe, et leroi laprit. (Balz.)

« — Métaphoriquem. : Le soir de la vie apporte avec soi. sa lampe. (Joubert.) Je ne connais qu’une manière de dissiper les ténèbres, c’est ^’apporter de la lumière. fA. de Gasp.) De quelque point de l’horizon gue le vent souffle, • il nous apporte un présent de la Providence. (Chateaub.)

Chaque flot l’apportait une brillante imagé Que tu suivais longtemps des yeux,

Depuis trois ans je vous conjure De m’apporter un souvenir

Se berçait d’un doux avenir.

il Communiquer, transmettre : Apporter de bonnes, de mauvaises nouvelles. Une heure après, on apporta la nouvelle d’une grande bataille gagnéé. (Boss.) Je reviendrai ici à la même heure, pour leoer le scellé et vous apporter des ordres. (Le Sage.) Jehan, on «j’apporte tous les jours des doléances de vous. (Y. Hugo.) n Alféguer, citer : Apporter de bonnes, de mauvaises raisons. Quel vrétexte ArpoRTE-r-i7 pour se iustifier ? Apporter l’autorité d’un ’écrivain, un passage de l’Écriture. Saint Cyprien en apporte la raison. (Bourd.) n En parlant d’un’texte, on dit plus ordinairement citer, il Causer produire, amener : Apporter de l’utilité, du profit, du dommage. Cet éclaircissement apporterait plus d’utilité que d’instruction. (Pasc.) La riaueîtr de là saison, qui détruisit les biens de la terre, apporta ta famine. (Volt.) Voilà un échantillon des malheurs qu’apportent ir* dissensions de famille. (J.-J. Rouss.) L’hàmAn- , ne se dispense guère de faire ce qui lui apporte, plaisir et profit. (J. de Maistre.) La satisfaction de soi-même apporte une récompensé immédiate. (J. Janin.) La liberté n’est jamais venue sans apporter quelque bienfait. (£, Bianqui’.) Il faut prendre à çhaqUéwur ce" qu’il apporte de bonheur et de vtaisir. (A. Karr : !

— Se dit en parlant des qualités morales, des dispositions de l’âme, de. l’esprit : // nous, apporte son ennui. Il appobtb dans la so- ’ cieïé un esprit de conciliation qui le fait généralement aimer. (Acad.) Il vient apporter la paix, la justice, la vérité aux hommes. (Mass.) Telle femme, avec une riche dot, apporte des dispositions à la consommer. (La Bruy.) Il apporta ce même esprit dans le conseil. (Boss.) Il y apporta des dispositio ?-’ *"•*»"»<•< »’ "»

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